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« Reporters d’Espoirs a vraiment été une école » Anaïs Dedieu, salariée de l’association de 2016 à 2020

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Anaïs Dedieu, ancienne salariée de Reporters d’Espoirs, est désormais attachée de presse à la Fondation Auteuil. Elle revient sur son expérience au sein de notre association.

Quel a été ton parcours à Reporters d’Espoirs ?

Entrée chez Reporters d’Espoirs en janvier 2016 pour un service civique de 6 mois, je suis finalement restée en CDD, avant d’être embauchée en CDI. Je suis finalement restée quatre ans, jusqu’en avril 2020.

Quels étaient tes missions au sein de l’association ?

Membre au Lab, je réalisais des études qualitatives sur le climat et des cas pratiques sur des médias engagés dans le journalisme de solutions, sur Nice Matin par exemple. J’ai aussi travaillé sur des baromètres des journaux télévisés, mesurant la part consacrée aux solutions dans les reportages. J’ai beaucoup appris sur le paysage médiatique. Je me suis occupée des relations presse pendant la semaine La France des Solutions, et ai également travaillé à la fidélisation des quelque soixante partenaires média engagés dans cette opération. J’ai participé à l’organisation du Prix Reporters d’Espoirs, en tachant d’identifier des reportages couvrant des thématiques de société variées : culture, innovation sociale, environnement, etc.

Qu’as-tu retiré de ton expérience à Reporters D’Espoirs ?

C’est grâce à Reporters d’Espoirs que j’ai découvert les relations presse. C’est d’ailleurs mon métier actuel. Reporters d’Espoirs a été ma première expérience dans ce domaine. L’association m’a vraiment servie d’école. Durant mon service civique, j’étais en master de recherche, je travaillais sur l’impact médiatique et les modèles économiques, je faisais aussi des sciences sociales. Mon expérience au Lab m’a donc servi dans mes études. J’ai également compris que le journalisme de solutions pouvait être une piste pour des médias en difficulté. Le Tour des Reporters d’Espoirs et La France des solutions m’ont également beaucoup appris dans le domaine de l’évènementiel. Nous étions des artisans de l’organisation d’événements accueillant parfois plusieurs centaines de personnes. Ça demandait pas mal de polyvalence. Ça m’a aussi permis de créer mon petit réseau d’écoles et d’universités, puisque j’allais par exemple au CELSA pour parler du journalisme de solutions aux étudiants. J’ai même animé des conférences, des débats, et ai fait ma première télé sur TV5monde !

Quel a été ton parcours depuis ?

Reporters d’Espoirs m’a fait découvrir les relations presse et les relations publiques, et m’a appris à identifier des ambassadeurs et des personnalités. C’est grâce à cette expérience que j’ai su ce que je voulais faire, et Gilles m’a fait confiance. Il m’a beaucoup appris. J’ai également pu développer mon plaidoyer avec le journalisme de solutions. C’est d’ailleurs toujours ma ligne directrice aujourd’hui, et je la garderai tout au long de ma carrière en relations presse. Je me sers beaucoup du prisme des solutions, de l’impact, de l’apport concret de nos actions à la Fondation d’Auteuil, pour convaincre les journalistes avec qui je travaille. J’ai remarqué que les médias étaient généralement preneurs de ce genre d’approche. Il est certain qu’ils seront toujours attirés par les news sensationnalistes, mais la presse généraliste est toujours intéressée à montrer ce qui fonctionne. Ce qui leur manque, c’est justement de connaître les initiatives et de savoir quoi mettre en avant. En ce sens-là, Reporters d’Espoirs est une vraie pépite. C’est pour ça que je crois beaucoup en son action.

Repenser la nature sur nos écrans, la chronique d’Eva Roque

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Genre à part entière, le documentaire animalier participe depuis cinquante ans à notre sensibilisation à la nature. Et prend désormais en compte les problématiques environnementales.

La chronique d’Eva Roque

La gazelle est toujours chassée par le lion. La murène, planquée entre deux rochers, toujours aussi effrayante. La femelle ourse et son petit sur la banquise de l’Arctique, toujours aussi émouvants. Depuis les années 1960, notamment grâce aux productions de la BBC, les documentaires animaliers nous donnent à voir le monde. Des images esthétiques pour vanter la beauté de la nature.

Pourtant l’envers du décor n’a pas toujours été reluisant. Scènes montées, voire truquées avec la participation d’animaux en partie domestiqués, scénarii tronqués pour les bienfaits de l’histoire, récits conçus parfois en dépit de toute vérification scientifique… Comme si le spectacle offert par la nature n’était qu’un immense divertissement qui ne méritait aucune réflexion. Un décor pour des films toujours plus grandioses, à coup de dollars et d’utilisation de matériel sophistiqué. Sans oublier une tendance à user d’un anthropomorphisme abêtissant. Il faut lire cet excellent article signé Damien Mestre et intitulé « Le Documentaire animalier peine à faire sa mue », parue sur le site de « Socialter »,  sur la difficile transformation du documentaire animalier.

Les diffuseurs ont compris qu’il y avait là une appétence du public et un juteux marché, les documentaires animaliers se vendant facilement à l’international. En France, le service public n’hésite plus à programmer en prime time des films de ce genre. On a vu apparaître des chaînes thématiques comme Planète+ ou Ushuaïa TV en parallèle des plateformes qui multiplient les contenus sur ce thème. Autant de documentaires qui pendant longtemps ont accompagné nos siestes dominicales avant de devenir désormais des événements audiovisuels ultra rythmés. Parfois trop formatés.

Reste que du « Monde du silence » à « La Sagesse de la pieuvre » en passant par « Microcosmos, le peuple de l’herbe » – pour ne citer que ceux-là -, reconnaissons la part de rêve et de découverte que ce cinéma nous offre.

Depuis quelques années, le ton a changé. Sans doute pas assez, certes,  mais aux belles images est désormais associé un discours écologique. La poésie se glisse aussi dans quelques séquences. Divertir, vulgariser et surtout informer se mêlent pour proposer de nouveaux récits, des narrations contextualisées où le réchauffement climatique se voit et s’entend. Où l’extinction de certaines espèces est évoquée, comme dans « Royaumes de glace », sur France 2, documentaire qui a totalement intégré à son scénario les bouleversements écologiques que nous vivons. Les conditions de tournage ont évolué également. Exit, par exemple, les hélicoptères trop polluants, trop chers, au profit des drônes. Il était temps de mettre en adéquation le message délivré sur les écrans avec les pratiques de la production.

Le cinéma d’auteur tente aussi de se frayer un chemin dans ce nouveau marché. Une petite place, certes, mais cela a le mérite d’exister. Alors savourons les films de Laurent Charbonnier, notamment, et son « Tapage dans la basse-cour », disponible sur la plateforme Tënk. Réjouissons-nous aussi de l’humour qui s’invite dans ces documentaires à l’instar d’« Aïlo : une odyssée en Laponie », de Guillaume Maidatchevsky, raconté par Aldebert. Et que dire de la multitude de chaînes sur Youtube qui participent à ce réenchantement du monde par écrans interposés : « Partager, c’est sympa » ou « Ta mère nature ». Autant de contenus qui viennent s’ajouter à une offre pléthorique d’enquêtes et autres documentaires nous alertant sur les questions environnementales, comme Brut Nature ou encore la plateforme Vakita créée par Hugo Clément. La nature est un spectacle qui mérite beauté et information.

Eva Roque est journaliste culture et média. Vous la retrouvez sur les ondes de France Inter, dans la presse (Libération, La Tribune), comme à la télévision (C L’Hebdo sur France5). Elle tient aussi la chronique « Ecrans » dans la revue Reporters d’Espoirs. Voici sa chronique parue dans le n°2, « Nature : vous n’avez encore rien vu ! ».

[Palmarès] Les lauréats du Prix européen Jeunes Reporters d’Espoirs dévoilés à la Gaîté Lyrique à Paris

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Voici les 7 lauréats du 3e Prix européen jeunes Reporters d’Espoirs, dévoilés mardi 13 février à l’occasion d’une soirée à la Gaîté Lyrique à Paris. Ils ont été sélectionnés parmi 140 candidats. Leur mission  : réaliser un reportage en langue française sur un problème économique, social ou environnemental ; sur des initiatives qui y apportent des réponses concrètes ; avec une dimension européenne.

 

 

A l’approche des élections européennes qui se tiendront au mois de juin, les débats sur l’Europe, les atouts et dysfonctionnements de ses institutions, vont s’intensifier. Avec au cœur de la « machine médiatique », c’est attendu, commentaires, affrontements, postures politiciennes… Un autre scénario est-il possible ? Et si les journalistes, mieux placés que quiconque pour donner à voir ce qu’il se passe sur le terrain, relevaient le défi de nous donner envie d’Europe ?

Reporters d’Espoirs, l’ONG fondatrice du journalisme de solutions en 2004, a réuni la « conférence de rédaction d’un soir », pour dessiner le sommaire idéal de ce que pourrait être un journal dédié à l’Europe. Composée de 6 journalistes et observateurs, elle a fait émerger des angles, sujets, reportages pour aborder l’Europe dans sa complexité. Y compris en donnant à voir initiatives concrètes et solutions rendues possibles par les peuples, les nations, et leurs coopérations

La conférence de rédaction a été « jouée » sur scène avec :

  • Bernard Guetta, Député européen et journaliste
  • Alexia Kefalas, Journaliste, correspondante à Athènes de France24 et du Figaro
  • Mémona Hintermann Journaliste, grand reporter
  • François Vey, Rédacteur en chef des revues Zadig et Légende
  • Paolo Levi, Journaliste correspondant de La Stampa et d’ANSA (Italie)
  • Eleonore Gay, Journaliste-présentatrice de Nous les européens sur France TV
  • Serge Bloch, dessinateur de presse et d’édition

Les lauréats du Prix européen jeunes Reporters d’Espoirs étaient eux aussi partie prenante de cette conférence de rédaction : chacun a raconté son reportage en 3 minutes top chrono.

ILS ONT ENTRE 23 ET 30 ANS : VOICI LES 7 LAURÉATS DU PRIX EUROPÉEN JEUNES REPORTERS D’ESPOIRS, SELECTIONNÉS PARMI 140 CANDIDATS.

Leur mission  : réaliser un reportage en langue française sur un problème économique, social ou environnemental ; sur des initiatives qui y apportent des réponses concrètes ; avec une dimension européenne. Au terme de plusieurs mois de candidatures et d’un jury, elles et ils sont venus d’Autriche, de Suisse, de Suède, des régions de France… et même d’Egypte et du Sénégal !
Après avoir passé 48h à Paris à la rencontre notamment des membres du think-tank « Atelier Europe », de journalistes de l’AFP et du grand-reporter Renaud Girard au Figaro, ils étaient sur la scène de la Gaîté Lyrique pour raconter en 3 minutes chacun les reportages pour lesquels ils ont parcouru l’Europe et sont lauréats du Prix européen jeunes Reporters d’Espoirs.

Les 4 lauréats « France »


1er Prix : Pierre Terraz pour « Morts sous X » (France) – 2500 €

Journaliste indépendant spécialiste des sujets économiques et sociaux, Pierre Terraz est aussi un reporter photo aguerri, aussi bien sur des terrains de conflits que nationaux. C’est dans cette dernière dimension que s’inscrit son reportage poignant sur le sort des morts de la rue, aussi invisibles que constants. Anonymisés, oubliés, déshumanisés, ces corps sont au cœur du combat de l’association « Morts de la rue », qui brave abus et désintérêts pour demander une « égalité dans la mort ».

2e Prix : Amélie Reichmuth, « Danemark : Grâce à Elderlearn, l’intégration devient un vecteur de lien social » (France/Suède) – 1500 €

Le reportage résolument européen d’Amélie Reichmuth, 29 ans, nous éclaire sur les combats parfois communs pour le lien social et la santé mentale. Polyglotte, elle sait l’importance de maîtriser une langue pour s’intégrer et s’intéresse ainsi à l’association Elderlearn, qui veut « rompre l’isolement » en créant des binômes de personnes âgées et d’immigrés désireux d’apprendre le danois. Une solution simple et efficace, d’autant plus dans un contexte de solitude grandissante de nos aînés.

3e Prix : Emilie Andrieux, « Étudiants secouristes en santé mentale à l’Université de Bordeaux » (France) – 500 €

Impliquée depuis longtemps dans des projets étudiants et tout juste diplômée en journalisme, Emilie a souhaité mettre en avant des étudiants qui s’engagent dans le domaine de la santé mentale. Partant de l’idée que les meilleurs interlocuteurs des étudiants sont leurs camarades, la formation aux premiers secours en santé mentale présentée dans ce reportage permet aux étudiants de repérer les « signes de souffrances psychologiques » puis de « venir en aide à leurs pairs », tout en laissant une juste place aux professionnels.

3e Prix ex-aequo : Marie Dougnac, « La construction en terre crue, armée face au béton » (France) – 500 €

Marie, 24 ans, est bordelaise. Passionnée de vulgarisation et de géographie, elle s’intéresse depuis de nombreuses années au journalisme et nous offre un reportage éloquent sur le sujet apriori technique de la terre crue. Alternatif au béton, ce matériau utilisé partout dans le monde depuis des siècles est remis au goût du jour notamment en France par la Fabrique Cycle Terre. Parmi ses atouts à faire valoir : plus écologique, plus sain, recyclable à volonté, quasiment inépuisable… Un bel exemple de pratique du passé mises à profit pour trouver des solutions d’avenir.

Les 3 lauréats « francophonie »


1er Prix : Sami Zaïbi, « Samsø et l’énergie renouvelable, l’utopie devenue réalité » (Suisse, Egypte) – 2500 €

De nationalités suisse et tunisienne, Sami Zaïbi est journaliste depuis 8 ans. S’il vit et travaille entre Suisse et Egypte, c’est au Danemark qu’il s’est intéressé avec l’île Samsø « entièrement autonome en énergies renouvelables ». Une autonomie liée à l’insularité du territoire, certes, mais aussi issue d’une bataille acharnée de la municipalité et d’une fibre démocratique avérée pour faire des citoyens les acteurs du projet. Prochain cap : l’abandon total des énergies fossiles et, qui sait, l’essaimage du modèle au continent ?

2e Prix : Cristina Coellen, « Extraire la chaleur des eaux usées, une technique de chauffage durable à la conquête des villes européennes » (Autriche) – 1500 €

Etudiante en journalisme et déjà forte de plusieurs expériences, Cristina Coellen vient d’Autriche et étudie à Paris. Pour ce reportage très incarné, elle s’est penchée sur la chaleur des eaux usées comme technique de chauffage durable dans plusieurs villes d’Europe. A grand renfort de graphiques et de témoignages d’acteurs de terrain, elle expose des initiatives permettant de « ne pas laisser filer la chaleur dont on dispose déjà ».

3e Prix : Ndeye Fatou Toure, « L’ONG Village Pilote, une lueur d’espoir pour les enfants des rues » (Sénégal) – 500 €

Ndeye Fatou Toure, 29 ans, est journaliste et reporter au Sénégal. Passionnée de technologie, c’est pourtant une initiative très terre-à-terre qu’elle s’est attachée à décrire dans le cadre de ce reportage. Village Pilote, une ONG sénégalaise qui s’est depuis étendue en Europe, c’est cette « lueur d’espoirs pour les enfants des rues » qui prend en charge des centaines d’enfants vivant dans l’extrême pauvreté et les accompagne dans leur formation et éducation. L’objectif ? Construire un avenir meilleur, « dans une ambiance conviviale et solidaire ».

 

A propos du jury

Le jury était représenté durant l’événement par les journalistes Alexia Kefalas, Paolo Levi, Eléonore Gay, et aussi par des acteurs et penseurs de l’Europe : Etienne Pflimlin, président de la Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture – dont le père fût président du Parlement européen ; Nicole Gnesotto, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors ; Christophe Leclercq, fondateur du média Euractiv et président de la Fondation Europe Média Lab ; Dorothée Merville, directrice générale de la Fondation Hippocrène ; ou encore Patrick d’Humières, pionnier de la réflexion sur les médias et l’Europe, auteur notamment du « Réveil de la pensée européenne ». Jon Henley (The Guardian), Solenn Cordroc’h, Olivier Weber et Christine Buhagiar (AFP) avaient également pris part au jury.

https://reportersdespoirs.org/prixeuropeen/

 

« La seule vérité qui vaille, c’est celle du terrain » – Christine Buhagiar, directrice régionale Europe à l’AFP et membre du jury du Prix européen du jeune reporter

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Christine Buhagiar est la directrice régionale Europe de l’Agence France-Presse (AFP). Passée précédemment par les services France, politique, économique, puis vidéo de l’AFP, elle a rejoint cette année le jury du Prix européen du jeune reporter d’espoirs. Elle évoque pour nous son expérience journalistique et son activité au sein de l’AFP.

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RDV le 13.2.2024 avec Bernard Guetta en invité spécial : que pense un député européen et ex-journaliste du traitement médiatique réservé à l’Europe ?

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Reporters d’Espoirs a le plaisir de compter Bernard Guetta, journaliste lauréat du Prix Albert Londres, ex-chroniqueur « Géopolitique » à France Inter et actuellement député européen, parmi les invités à sa soirée « Médias : donnez-nous envie d’Europe ! », mardi 13 février à 19h à la Gaité Lyrique. Un événement accessible gratuitement sur inscription ici.

L’opportunité d’un regard à la fois critique et constructif sur le traitement médiatique de l’Europe, par un expert de l’Europe et du journalisme, qui échangera et débattra avec les journalistes réunis lors de cette soirée, parmi lesquels Mémona Hintermann, grand reporter, figure du JT de France 3, qui a couvert les grands événements européens de ces trente dernières années, Paolo Levi correspondant des médias italiens La Stampa et Ansa, ou encore Alexia Kefalas, correspondante de France24 et du Figaro à Athènes.

L’occasion aussi d’un échange avec les 7 lauréats du Prix européen du jeune reporter, âgés de 23 à 30 ans, en provenance de toute l’Europe.

A propos de Bernard Guetta

Après avoir couvert la naissance de Solidarność en Pologne, l’essor du néolibéralisme dans l’Amérique reaganienne et l’effondrement communiste dans l’U.R.S.S sous Gorbatchev en tant que correspondant pour Le Monde, Bernard Guetta fut durant 27 ans chroniqueur à France Inter. Il a été également directeur de la rédaction de l’Expansion et du Nouvel Observateur et éditorialiste à l’Express, au Temps et à Libération.

Au cours de sa carrière, il a reçu 6 prix de journalisme, dont le prestigieux Prix Albert-Londres en 1981. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages traitant de géopolitique dont le dernier, « La Nation européenne », est paru chez Flammarion en avril 2023.

Il est élu député européen, membre du groupe Renew Europe, depuis 2019. Il est le premier vice-président de la sous-commission Droits de l’Homme (DROI), membre de la commission des affaires étrangères (AFET) et de la délégation à la commission de coopération parlementaire UE-Russie, de la délégation pour les relations avec les pays du Machrek et de la délégation à l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée. 

Au Parlement comme dans ses interventions publiques, Bernard Guetta concentre ses efforts sur la nécessaire concrétisation d’une Europe-puissance en défendant ses valeurs et en décryptant les rapports de forces d’un monde en totale et rapide mutation.

 

13.2.2024 : Soirée « Médias : donnez-nous envie d’Europe ! » à la Gaité Lyrique

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A l’approche des élections européennes, à l’occasion de son 20e anniversaire et de son 3e Prix européen du jeune reporter, Reporters d’Espoirs ouvre le débat sur la couverture médiatique de l’Europe, les dysfonctionnements comme les avancées permises par les institutions, les initiatives rendues possibles par la coopération des peuples et des nations. Elle s’associe à la Gaité Lyrique, lieu culturel de la ville de Paris, qui organise un cycle « Eu.topia » pour questionner les enjeux de notre temps et imaginer des solutions.

 

Le temps d’une soirée, venez participer à la conférence de rédaction d’un journal qui se construit en direct avec :

  • les lauréats de notre « Prix européen du jeune reporter » en provenance de l’Europe entière, dévoilés ce soir-là
  • des journalistes de talent, correspondants en provenance d’Italie et de Grèce, globe-trotters, femmes et hommes de terrain
  • des invités surprise
  • … Et avec vous, qui pourrez participer !

 

Une soirée placée sous le thème de « l’Europe des solutions »

A l’approche des élections européennes, les débats sur l’Europe, les atouts et dysfonctionnements de ses institutions, vont s’intensifier.
Avec au cœur de la « machine médiatique », c’est attendu, affrontements de postures politiciennes, commentaires d’éditorialistes, amplification des désaccords…

Un autre scénario est-il possible ?
Et si les journalistes -mieux placés que quiconque pour donner à voir ce qu’il se passe sur le terrain- relevaient le défi de nous donner envie d’Europe ?
Sans positivisme ni catastrophisme, quelles initiatives concrètes et solutions rendues possibles par la coopération des peuples et des nations peuvent-ils nous donner à voir ?

Avec des invités et intervenants en provenance de France et bien sûr d’Europe !

  • La correspondante venue d’Athènes : Alexia Kefalas, journaliste, correspondante en Grèce de France 24 et du Figaro.
  • La grand-reporter des terrains de guerre et de conflits : Mémona Hintermann, journaliste, ex-présentatrice du JT de France 3, elle a au cours de sa carrière couvert les grands événements européens et rencontré « des gens qui relèvent la tête ».
  • Le correspondant venu d’Italie : Paolo Levi, journaliste, correspondant en France des médias Italiens La Stampa et ANSA.
  • Le rédacteur en chef  : François Vey, du Parisien Magazine à The Conversation, en passant par Zadig, le magazine qui raconte les passions françaises.
  • Les 7 lauréats du Prix européen du jeune reporter d’espoirs : elles et ils ont entre 23 et 30 ans, et viennent d’Autriche, de Suisse, des régions de France, et même du Sénégal !
  • …et d’autres invités surprise.
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  • Mémona Hintermann Affejee
    Mémona Hintermann Affejee
    Journaliste . Grand reporter
  • Bernard Guetta
    Bernard Guetta
    Député européen . Journaliste
  • Éléonore Gay
    Éléonore Gay
    Journaliste, présentatrice de "Nous les européens" sur France TV
  • Francois Vey
    Francois Vey
    Rédacteur en chef, Zadig
  • Alexia Kefalas
    Alexia Kefalas
    Journaliste à Ta Nea - correspondante en Grèce pour Le Point, France 24, Le Figaro
  • Paolo Levi
    Paolo Levi
    Journaliste Correspondant La Stampa (Italie)

Un événement et un Prix européen du jeune reporter rendus possibles grâce à nos partenaires – qu’ils en soient vivement remerciés !

Nos mécènes

  • Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture : notre mécène fondateur, fidèlement à nos côtés depuis 3 éditions
  • CFC Droit de copie
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Quand ? Mardi 13 février à 19h
Où ? A la Gaité Lyrique, 13 bis rue Papin 75003 Paris
C’est gratuit, sur inscription en cliquant ici (attention : limité à 100 places !)

 

> Je m'inscris sur le site de la Gaité Lyrique

« La nature est un berceau de spiritualité » – Brigitte Adès, grand reporter et cheffe du bureau britannique de la revue Politique Internationale

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Brigitte Adès est écrivaine et grand reporter. Cheffe du bureau britannique de la revue Politique Internationale, elle a interviewé de grands chefs d’Etat de Margaret Thatcher à Mikhaïl Gorbatchev. Habituée des plateaux de télévision où elle intervient sur les questions de politique étrangère, elle est aussi une grande amoureuse de la nature dont elle a fait son engagement.

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[Podcast] “Reporters d’Espoirs Pour l’Avenir” – EP1 – Rencontre avec Serge Tisseron, psychologue : éduquer nos enfants aux écrans et à l’information

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Omniprésence d’informations, mauvais usage de TikTok, biais cognitifs… Le docteur en psychologie et spécialiste de nos rapports aux objets technologiques Serge Tisseron inaugure le podcast “Reporters d’Espoirs Pour l’Avenir”. Nous abordons avec lui notre rapport à l’actualité, au temps de l’instantanéité et de l’abondance d’informations non contextualisées, leurs effets néfastes sur les plus jeunes. Il évoque des pistes pour y remédier comme la classe inversée et le bénéfice que tire notre cerveau à être exposé à des débuts de solutions. Un entretien inspirant pour apprendre à mieux éduquer nos enfants (et nous-mêmes) aux écrans et à l’information.

En 2024, Reporters d’Espoirs déploie un programme d’éducation à l’information avec le Clemi

Cet entretien, axé notamment sur l’éducation aux médias, inaugure le programme de formation au journalisme de solutions que Reporters d’Espoirs va déployer en 2024 en coopération avec le Clemi. Ensemble, nous allons toucher 2 000 enseignants et 200 000 écoliers, collégiens et lycéens… Notre ambition : contribuer à ce que nos enfants s’informent mieux et se projettent positivement dans le monde. 

« Pour l’Avenir » : Serge Tisseron premier invité du podcast Reporters d’Espoirs

Dans ce premier épisode du podcast “Reporters d’Espoirs Pour l’Avenir”

  • Serge Tisseron livre sa conception du rapport des plus jeunes aux écrans : non à un usage répressif ; oui à une accoutumance dès le plus jeune âge avec des pratiques intelligentes et raisonnées. Cette analyse, qu’il partage depuis de nombreuses années, a été expérimentée à grande échelle avec les balises 3-6-9-12, programme pour un bon usage des écrans de 3 à 12 ans qu’il a créé pour tendre vers un développement numérique durable. 
  • Serge Tisseron aborde l’aide qu’apporte un journalisme de solutions à notre cerveau alors que crises et conflits semblent pulluler comme jamais si l’on en croit le flot ininterrompu d’actualités anxiogènes auquel nous sommes exposés. La dimension “solutions” est propice à développer empathie et compréhension mutuelle confirme-t-il. Par ailleurs, il pense qu’il est essentiel que les journalistes retrouvent un rôle central dans la distribution de l’information, sachant qu’une information non contextualisée constitue une menace à ne pas sous-estimer. 

Un entretien inspirant, particulièrement pour les parents qui y trouveront matière à éduquer leurs enfants aux écrans et à l’information. 

Pour financer notre projet d’éducation à l’info et aux médias en 2024 avec le CLEMI, et pour que vos enfants s’informent de façon plus constructive, rejoignez Reporters d’Espoirs : contribuez à notre action par votre don !

« Il faut d’urgence lier État de droit et État social » – Marie Boëton, grand reporter à La Croix L’Hebdo et lauréate du Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale

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Marie Boëton est journaliste et grand reporter à La Croix L’Hebdo. Elle a été distinguée la semaine dernière en recevant le Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale 2023 avec son reportage « Avec Éco Habitat, accélérer la rénovation thermique ». Passionnée de droits humains, elle a longuement travaillé sur le sujet et détaille pour nous sa pratique journalistique.

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« On voit d’autant mieux les étoiles qu’il fait nuit » – Anne-Françoise de Taillandier, journaliste à Famille Chrétienne

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Anne-Françoise de Taillandier est journaliste à Famille Chrétienne. Issue d’une école de communication et d’abord passée par la publicité, elle s’est tournée vers le journalisme il y a deux ans et demi. Elle figure aujourd’hui parmi la pré-sélection du Prix Reporters d’Espoirs 2023 de l’innovation sociale avec son reportage sur « Pourquoi les Mureaux n’ont pas craqué », et nous raconte son parcours journalistique.

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