Anaïs Dedieu, ancienne salariée de Reporters d’Espoirs, est désormais attachée de presse à la Fondation Auteuil. Elle revient sur son expérience au sein de notre association.
Quel a été ton parcours à Reporters d’Espoirs ?
Entrée chez Reporters d’Espoirs en janvier 2016 pour un service civique de 6 mois, je suis finalement restée en CDD, avant d’être embauchée en CDI. Je suis finalement restée quatre ans, jusqu’en avril 2020.
Quels étaient tes missions au sein de l’association ?
Membre au Lab, je réalisais des études qualitatives sur le climat et des cas pratiques sur des médias engagés dans le journalisme de solutions, sur Nice Matin par exemple. J’ai aussi travaillé sur des baromètres des journaux télévisés, mesurant la part consacrée aux solutions dans les reportages. J’ai beaucoup appris sur le paysage médiatique. Je me suis occupée des relations presse pendant la semaine La France des Solutions, et ai également travaillé à la fidélisation des quelque soixante partenaires média engagés dans cette opération. J’ai participé à l’organisation du Prix Reporters d’Espoirs, en tachant d’identifier des reportages couvrant des thématiques de société variées : culture, innovation sociale, environnement, etc.
Qu’as-tu retiré de ton expérience à Reporters D’Espoirs ?
C’est grâce à Reporters d’Espoirs que j’ai découvert les relations presse. C’est d’ailleurs mon métier actuel. Reporters d’Espoirs a été ma première expérience dans ce domaine. L’association m’a vraiment servie d’école. Durant mon service civique, j’étais en master de recherche, je travaillais sur l’impact médiatique et les modèles économiques, je faisais aussi des sciences sociales. Mon expérience au Lab m’a donc servi dans mes études. J’ai également compris que le journalisme de solutions pouvait être une piste pour des médias en difficulté. Le Tour des Reporters d’Espoirs et La France des solutions m’ont également beaucoup appris dans le domaine de l’évènementiel. Nous étions des artisans de l’organisation d’événements accueillant parfois plusieurs centaines de personnes. Ça demandait pas mal de polyvalence. Ça m’a aussi permis de créer mon petit réseau d’écoles et d’universités, puisque j’allais par exemple au CELSA pour parler du journalisme de solutions aux étudiants. J’ai même animé des conférences, des débats, et ai fait ma première télé sur TV5monde !
Quel a été ton parcours depuis ?
Reporters d’Espoirs m’a fait découvrir les relations presse et les relations publiques, et m’a appris à identifier des ambassadeurs et des personnalités. C’est grâce à cette expérience que j’ai su ce que je voulais faire, et Gilles m’a fait confiance. Il m’a beaucoup appris. J’ai également pu développer mon plaidoyer avec le journalisme de solutions. C’est d’ailleurs toujours ma ligne directrice aujourd’hui, et je la garderai tout au long de ma carrière en relations presse. Je me sers beaucoup du prisme des solutions, de l’impact, de l’apport concret de nos actions à la Fondation d’Auteuil, pour convaincre les journalistes avec qui je travaille. J’ai remarqué que les médias étaient généralement preneurs de ce genre d’approche. Il est certain qu’ils seront toujours attirés par les news sensationnalistes, mais la presse généraliste est toujours intéressée à montrer ce qui fonctionne. Ce qui leur manque, c’est justement de connaître les initiatives et de savoir quoi mettre en avant. En ce sens-là, Reporters d’Espoirs est une vraie pépite. C’est pour ça que je crois beaucoup en son action.