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Prix européen du jeune reporter

« La seule vérité qui vaille, c’est celle du terrain » – Christine Buhagiar, directrice régionale Europe à l’AFP et membre du jury du Prix européen du jeune reporter

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Christine Buhagiar est la directrice régionale Europe de l’Agence France-Presse (AFP). Passée précédemment par les services France, politique, économique, puis vidéo de l’AFP, elle a rejoint cette année le jury du Prix européen du jeune reporter d’espoirs. Elle évoque pour nous son expérience journalistique et son activité au sein de l’AFP.

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Prix européen – Le jury se réunit !

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Avec le « Prix européen du jeune reporter », Reporters d’Espoirs encourage les jeunes francophones du monde entier à se faire acteurs de l’information, à pratiquer l’écriture en langue française, et à diffuser la connaissance d’initiatives constructives à l’échelle de l’Europe. Dédié aux 15-30 ans quels que soient leurs parcours et études, le Prix va soutenir 6 reportages écrits, couvrant des problèmes et des initiatives qui contribuent à une société européenne inspirante, solidaire et durable.

Découvrez le jury 2023 !

Le jury est cette année est composé de :

  • 8 journalistes et grands reporters : Christine Buhagiar de l’AFP, Eléonore Gay de France Télévisions, Jon Henley de The Guardian (UK), Alexia Kefalas correspondante du Figaro, du Point et de France 24 (Grèce), Paolo Levi correspondant de La Stampa et Ansa (Italie), Jean Quatremer de Libération, et deux indépendants, Solenn Cordroc’h et Olivier Weber ;
  • 3 dirigeantes et dirigeants de fondations : Etienne Pflimlin de la Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture, Dorothée Merville de la Fondation Hippocrène, Christophe Leclerc de la Fondation Europe’s Media Lab ;
  • 2 experts et enseignants : Patrick d’Humières de CentraleSupelec et Nicole Gnesotto du CNAM et de l’Institut Jacques Delors.

Les 12 candidats en présélection pour leurs reportages

  • Emilie Andrieux (France), A l’université de Bordeaux, on sensibilise les étudiants sur la santé mentale
    À l’Université de Bordeaux, des étudiants deviennent secouristes en santé mentale. Mise en place depuis 2019, la formation aux Premiers secours en santé mentale (PSSM), sensibilise les élèves sur le sujet et leur apprend à repérer les signes de souffrances psychologiques pour venir en aide à leurs pairs.

  • Laura Bannier (France), De nos toits à nos assiettes
    Au Luxembourg comme dans l’ensemble des pays membres de l’Union européenne, tous les moyens sont bons pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2. Au développement de l’électromobilité et à la sortie progressive du chauffage aux énergies fossiles viennent se greffer des initiatives plus innovantes, à l’instar de FRESH. Cette serre a été installée sur un toit, situé à quelques centaines de mètres de la gare de Bettembourg, au sud du pays.

  • Juliette Boffy (France), Aux armes démocratiques, citoyens !
    Entre fractures sociales, crises sanitaires ou énergétiques, conflits armés, montée du populisme et des extrémismes, l’Europe doit faire face depuis plusieurs décennies à un ébranlement certain de ses démocraties et une remise en question de leurs fondements. Les citoyens, faute d’alternatives, se soulèvent, fantasmant d’à nouveau faire entendre leurs voix auprès des gouvernements dont ils sont défiants. Alors, pour tenter d’inverser la tendance, des initiatives sont portées à l’échelle locale afin de permettre aux habitants de se réapproprier l’espace et le débat public, comme c’est le cas à Agen, en France, dans le Lotet-Garonne.

  • Thibaut Camboulives (France), L’art du faire-ensemble pour lutter contre le déclin démographique
    Le déclin démographique en zone rurale est souvent vécu comme une fatalité, malgré les tentatives répétées des pouvoirs publics pour endiguer ce fléau. L’agenda territorial 2030, feuille de route stratégique de l’Union Européenne en matière de cohésion territoriale, a fait de la lutte contre ce phénomène un enjeu majeur. Véritablement acculés, certains villages font néanmoins preuve d’une résilience insoupçonnée et représentent de formidables laboratoires d’expérimentations collectives. Arvieu, petite commune aveyronnaise de 800 âmes, en est un exemple probant. Ses habitants ont choisi de se mobiliser en adoptant un destin partagé. Leur mantra ? Se rassembler pour mieux créer.

  • Cristina Coellen (Autriche), Extraire la chaleur des eaux usées, une technique de chauffage durable à la conquête des villes européennes
    Face à l’urgence climatique, augmenter les sources d’énergie dites « vertes » est devenu impératif pour les villes européennes. En France, Autriche et en Allemagne, certaines cherchent la solution dans les égouts, qui représentent un potentiel considérable pour le chauffage – et même le refroidissement – des bâtiments.

  • Marie Dougnac (France), La construction en terre crue, armée face au béton ?
    Et si on recyclait la terre des chantiers pour construire des bâtiments plus sains à l’impact carbone modéré ? C’est l’idée de Cycle Terre, coopérative francilienne subventionnée par l’Union Européenne, dont le projet à la fois social et écologique autour de la construction en terre crue a vocation à s’exporter dans d’autres pays européens, déjà séduits par cette initiative d’économie circulaire.

  • Amélie Reichmuth (France), Danemark : grâce à Elderlearn, l’intégration devient un vecteur de lien social
    Rompre l’isolement en mettant en relation une personne âgée avec un immigré désireux d’améliorer sa maîtrise du danois : c’est la mission que s’est donnée l’entreprise sociale et solidaire Elderlearn (“Les aînés apprennent”, ndlr). Une idée qui pourrait faire des émules au-delà de la Scandinavie, dans un contexte post-Covid marqué par la dégradation de la santé mentale des Européens.

  • Marie Senécal et Zachariel Cossette-LeBlanc (Canada), La résilience à la grecque
    Las du laxisme des autorités européennes et grecques face aux défis de leur communauté, les citoyens de Molyvos mettent sur pied la Molyvos Tourism Association (MTA). Cette initiative locale a permis au village médiéval de l’île de Lesvos de développer une offre touristique durable et de se relever de la crise de la dette grecque, mais surtout des crises qui la suivront.

  • Edward Sfeir (Liban), Les biocités : solution aux problèmes d’aujourd’hui et de demain
    Entre le réchauffement climatique qui ravage ses forêts et la guerre en Ukraine qui la prive d’électricité, l’Europe s’engage à placer la nature et l’Homme au centre de l’environnement urbain.

  • Pierre Terraz (France), Morts sous X
    Des milliers de personnes meurent sans avoir été identifiées chaque année en France. Associations et collectifs enquêtent pour retracer leurs histoires et dénoncent des abus dans le traitement de ces défunts, mieux pris en charge ailleurs en Europe.

  • Fatou Toure (Sénégal), L’ONG Village Pilote, une lueur d’espoir pour les enfants des rues
    Implantée à Lac Rose, à 35 kilomètres dans le Nord-est de Dakar, Village Pilote est un centre d’accueil pour les enfants des rues au Sénégal. Depuis sa création en 1994, par le Français Loïc Treguy et le Sénégalais Chérif Ndiaye, l’ONG s’est donnée pour mission d’accompagner les enfants et les jeunes, en particulier les plus vulnérables, afin de les élever et les soutenir. Avec des antennes et des comités de soutien en Europe, plus précisément en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse, l’association étend son action au-delà des frontières sénégalaises.

  • Sami Zaïbi (Suisse), Samsø et l’énergie renouvelable, l’utopie devenue réalité
    Entièrement autonome en énergies renouvelables, l’île danoise de Samsø mise non pas sur l’idéalisme, mais sur la gouvernance participative, la décentralisation et le bon sens économique. Visite d’un laboratoire inspirant alors que l’Europe craint pour son approvisionnement énergétique.

Ces 12 candidats ont été présélectionnés parmi 150 candidatures. 6 d’entre eux vont se partager la dotation de 10 000 euros en début d’année 2024, à l’occasion d’un événement célébrant les 20 ans de Reporters d’Espoirs.

Le Prix européen : la déclinaison européenne du Prix Reporters d’Espoirs créé en 2004

Le Prix Reporters d’Espoirs met à l’honneur depuis 2004 les journalistes, innovateurs des médias, et étudiants-futurs professionnels des médias, pour leurs sujets traités sous l’angle « problème + solution ». Il a distingué plus de 110 lauréats depuis sa création, et célèbre en 2023 sa 13e édition.

Le Prix a permis à des journalistes de défendre leur travail au sein de leur rédaction, de gagner en notoriété auprès du public, de maintenir ou développer leurs rubriques, de convaincre leur média de la pertinence du journalisme de solutions, etc.

Le Prix s’inscrit dans la mission de Reporters d’Espoirs « pour une info et des médias qui donnent envie d’agir ».

Il est organisé avec le soutien de la Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture (grand mécène), de la Fondation Hippocrène, du CFC Droit de copie, et du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

« Là ou un Allemand traitera une information d’une façon factuelle, un Français aura une écriture plus colorée. La ‘culture Arte’ essaie d’emprunter le meilleur à ces deux mondes » – Carolin Ollivier, rédactrice en chef d’Arte Journal

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Journaliste et rédactrice en chef d’Arte Journal depuis 2014, Carolin Ollivier a le regard résolument tourné vers l’Europe. Membre du jury du deuxième Prix européen du jeune reporter, elle nous raconte son expérience au sein d’une rédaction franco-allemande et européenne unique en son genre.


Comment définir l’Europe ?

A mes yeux, il n’y a pas une, mais des Europe qui sont liées entre elles. Il y a l’Europe de l’espace commun et du marché unique, avec des mesures politiques partagées ; il y a l’Europe des Etats membres, dans toute sa diversité et toutes ses différences. Toutes appartiennent aux Européens, il est donc important de parler des deux.

Êtes-vous optimiste quant à la construction européenne ?

Je suis toujours optimiste ! L’Europe est née de la guerre, a grandi avec, autour et souvent aussi grâce à des crises. Aujourd’hui, on le voit à nouveau avec la guerre en Ukraine : l’Europe s’est certainement réunifiée face à ce défi. Cela prend des dimensions très concrètes : on parle à nouveau d’une défense européenne commune [CED, projet abandonné en 1954 suite au rejet de la France, ndlr] ; le projet politique et humain a trouvé un nouveau souffle auprès des dirigeants politiques comme de la population civile européenne. La construction européenne semble donc redynamisée, seul point positif à cette tragédie humaine…

Comment voyez-vous l’Europe dans 10 ans ?

A mon avis, il y aura eu d’ici là beaucoup de progrès. Je reprends l’exemple de la politique de la défense, qui sera alors peut-être réalité ; peut-être peut-on envisager un vote à la majorité dans ces domaines politiques régaliens, actuellement décidés à l’unanimité. Je pense aussi qu’il s’agira d’une Europe élargie, notamment à l’est. Ce qui créera cependant de nouveaux défis ou du moins, enracinera ceux qui existent déjà. Par exemple, les problèmes que posent des Etats membres comme la Hongrie ou la Pologne vont sûrement encore longtemps persister.

Vous êtes la rédactrice en chef d’Arte Journal, qui « propose une approche européenne et culturelle de l’actualité ».

La mission fondatrice d’Arte est de contribuer à une compréhension mutuelle des peuples européens. Parler d’Europe est presque devenu naturel pour nous – que ce soit en termes de politique ou de culture. Chaque journal est clôturé par un sujet où l’on parle art, musique, cinéma, etc. Car les messages culturels peuvent dépasser les frontières des pays et des langues. C’est aussi une façon d’approcher l’Europe par les Européens, et d’aborder des sujets sociétaux par un autre biais que les institutions – même si celles-ci restent bien sûr essentielles. Je demeure convaincue que la plupart des Européens sont curieux de savoir comment les Finlandais s’attaquent au défi de la pandémie, ou comment les Italiens accueillent les réfugiés ukrainiens. Ce sont des thématiques qui nous concernent tous, ce qui rend l’analyse de solutions que d’autres pays proposent à un problème similaire d’autant plus intéressante.

Est-ce facile de parler d’Europe ?

C’est à la fois simple et compliqué car, comme toute rédaction à travers le monde, nous débattons chaque matin de ce que nous allons traiter comme information. Nous avons toujours au moins deux publics en tête. C’est une réelle gymnastique intellectuelle de trouver des sujets qui concernent à la fois les Allemands et les Français, et on en a pris l’habitude. Presque automatiquement, on arrive ensuite à dépasser le cadre franco-allemand pour arriver à une perspective européenne. A tel point qu’il peut parfois nous paraitre plus compliqué d’expliquer un sujet national de façon à ce qu’il soit compréhensible pour l’autre, que d’aborder des informations transnationales et européennes.

Nous tachons aussi d’aborder des questions qui préoccupent un peuple ou une nation à un moment donné. Nous faisons régulièrement le choix de sujets un peu curieux, que l’on ne traiterait pas par ailleurs : les ours qui retournent en Roumanie, un film qui fait grand bruit en Italie, ou encore un scandale de cartes électroniques de santé en Estonie… Des sujets qui sont intéressants aussi parce qu’ils racontent un pays, son fonctionnement et sa nature.

A quoi ressemble une rédaction binationale et européenne ?

Notre équipe est quasiment « paritaire » en termes de nationalités, avec des journalistes français pour moitié et des allemands pour l’autre, et qui travaillent ensemble sur le même journal. Cela donne un mélange intéressant, puisque la culture de travail et les styles d’écriture varient beaucoup des deux côtés du Rhin : là ou un Allemand traitera souvent une information d’une façon sobre et factuelle, un Français aura une écriture beaucoup plus colorée, avec un certain « accent » reportage. C’est un environnement de travail très enrichissant où l’on apprend beaucoup l’un de l’autre. Au fil du temps, cela a donné une certaine « culture » Arte, un mélange qui, comme souvent en Europe, essaie d’emprunter le meilleur aux deux mondes.

Et, au-delà de notre identité franco-allemande, nous intégrons de plus en plus d’autres nationalités au sein de notre rédaction : journalistes belges, autrichiens, suisses, même britanniques… L’idée est d’intégrer des journalistes de tous les horizons pour réaliser notre propre petit rêve européen !

Existe-t-il un journalisme européen selon vous ?

La plupart des médias ont des approches plutôt nationales : même pour des sujets transnationaux comme le Brexit, la pandémie ou l’accueil de réfugiés, chacun se focalise sur les questions que cela soulève pour son propre pays. Lorsqu’il y a un sommet européen, toutes les chaines de télévision se focalisent sur ce que leur propre gouvernement a réussi à négocier ; à Arte, au contraire, nos correspondants à Bruxelles essaient de faire des interviews avec des représentants de plusieurs nationalités. Même s’il est rare, il existe bien un journalisme européen à mes yeux : un journalisme qui analyse comment font les autres et essaie d’inclure de multiples visions pour arriver à une synthèse européenne.

La barrière linguistique est souvent vue comme un obstacle majeur à l’émergence d’un journalisme européen. Or à Arte, vous proposez des contenus en 6 langues.

Les langues sont en effet au cœur de nos réflexions. Si l’on veut s’adresser à un public européen plus large, vaut-il mieux utiliser la lingua franca, l’anglais, en pensant que tout le monde comprendra ? Ou au contraire, décider d’avoir des approches plus territoriales en optant pour la langue nationale ?

Arte fait un peu des deux, ce qui constitue un défi logistique et un investissement phénoménal. Mais cette diversité linguistique est en même temps enrichissante, et nous restons convaincus que ce n’est que de cette façon que l’on pourra s’adresser à tous les Européens.

On dit souvent l’Europe trop abstraite, traitée principalement sous l’angle de ses institutions. Faut-il changer la façon dont les médias la couvrent ?

Absolument. Premièrement, je pense que tous les médias devraient en parler plus. Quant au côté qualitatif, il est bon de diversifier la couverture de l’Europe, d’aborder également l’Europe culturelle et des peuples, sans bien sûr délaisser l’Europe institutionnelle. L’Europe est complexe, mais elle fait partie des sujets qui sont importants car elle concerne la vie de tous les citoyens européens et parfois même au-delà.

Le journalisme de solutions est-il une démarche à laquelle vous êtes sensible ?

Tout à fait ! Traiter d’Europe, c’est parler de défis, mais aussi de solutions. Souvent, on trouve justement ailleurs des initiatives pour lutter contre des problèmes que l’on rencontre chez soi. Par exemple, quelles solutions l’Allemagne a-t-elle trouvé grâce à son modèle fédéral pour endiguer les cas de Covid-19 ? Comment l’Italie a-t-elle pu redynamiser un village en y accueillant des réfugiés ? Ou encore, comme la Finlande a-t-elle réussi à diminuer le nombre de sans-abris en leur facilitant l’accès au logement ?

L’Europe regorge d’idées, de projets et d’initiatives qui sont la source même du journalisme de solutions. C’est donc bien une dimension que nous essayons d’intégrer dans notre journal. De plus, lorsqu’il y a une grande actualité internationale et catastrophique, comme c’est le cas avec l’Ukraine, nous essayons d’équilibrer le ton en incluant au moins un sujet positif ou constructif au sens large.

Y a-t-il selon vous des pays plus preneurs que d’autres d’histoires constructives et de résilience ?

Ce n’est peut-être qu’une impression subjective, mais je pense que les pays nordiques sont plus sensibles à cette approche. Les médias là-bas réfléchissent beaucoup à leur mission publique et responsabilité, et tendent davantage à se remettre en question et à être attentifs au public. De plus, il y règne une grande tradition de journalisme investigatif, qui pointe des problèmes, mais mène aussi à des propositions.

Comment faites-vous pour inclure un angle européen à chaque sujet que vous traitez ?

Tout d’abord, il faut visualiser le public européen auquel on s’adresse et s’imaginer lui parler. Très naturellement, on est amené à inclure d’autres voix et opinions. Par exemple, même des élections nationales soulèvent de forts enjeux européens : on peut interroger un Allemand, Italien ou Espagnol sur ce qu’il pense de la campagne, des candidats etc.

Autrement, il y a la comparaison : regarder comment une situation similaire est gérée par nos voisins par exemple… Pour reprendre l’exemple des élections, on peut comparer les différents systèmes électoraux, les cultures politiques etc. Avec un peu de créativité, de temps et d’habitude, on trouve presque toujours une perspective européenne.

Propos recueillis par Morgane Anneix pour Reporters d’Espoirs

« Nous devons mériter la confiance des lecteurs et, pour ce faire, reprendre les fondements du journalisme. » Marie Bertin et Jeanne La Prairie

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Guylaine Germain, 26 ans, a remporté le Prix Européen du Jeune Reporter 2021 pour son reportage “Des professionnels qui ne font pas “genre”, la ségrégation sexuelle dans le monde du travail”. Après des études de droit et science politique, elle s’est installée à Bruxelles pour effectuer un master en journalisme. Depuis son plus jeune âge, elle voue une véritable passion à Tintin qui a influencé son goût pour le reportage.

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« Recevoir un prix Reporters d’Espoirs m’a permis de rencontrer des journalistes professionnels et de mettre en lumière mon travail. C’est également un véritable coup de pouce financier. » Guylaine Germain

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Guylaine Germain, 26 ans, a remporté le Prix Européen du Jeune Reporter 2021 pour son reportage “Des professionnels qui ne font pas “genre”, la ségrégation sexuelle dans le monde du travail”. Après des études de droit et science politique, elle s’est installée à Bruxelles pour effectuer un master en journalisme. Depuis son plus jeune âge, elle voue une véritable passion à Tintin qui a influencé son goût pour le reportage.

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JEUDI 1ER JUILLET 2021 . INSCRIVEZ-VOUS A LA SOIRÉE DES MÉDIAS DE SOLUTIONS & DU PRIX REPORTERS D’ESPOIRS !

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Ce jeudi, Reporters d’Espoirs organise la « Soirée des médias de solutions » à l’occasion du dévoilement des lauréats du Prix Reporters d’Espoirs, 11e édition. Un événement physique, au Cinéma Majestic Passy (18 rue de Passy 75016 Paris), à 18h30. Pour bénéficier des quelques places encore disponibles, inscrivez-vous ici.

Au programme :

18h30 Accueil & networking

19h Début de la soirée, animée par la journaliste Raphaëlle Duchemin (RMC, FranceInfo, Europe 1…), et avec les membres du jury

Dévoilement des lauréats des Prix du reportage Presse écrite & Radio

[Focus] Médias&Climat : comment mobiliser de manière constructive ? 

Découverte des lauréats du Prix du reportage TV
Découverte des lauréats du Prix de l’engagement (nouveauté 2021)

[Débat] Quelle raison d’être pour les médias ?
Alors que l’on somme les entreprises de se doter d’une mission, d’une raison d’être, pour preuve de leur apport au bien commun, quelle transposition aux entreprises de presse ?

Découverte des lauréats du Prix de l’innovation

[Débat] Donner à voir une Europe des solutions : quel rôle pour les médias ?

Avec les jeunes lauréats du Prix européen du jeune reporter (nouveauté 2021). Pitchs & discussion avec les correspondants français de médias européens.

Cocktail


RDV JEUDI 1ER JUILLET 2021 POUR LA GRANDE SOIRÉE DES MÉDIAS DE SOLUTIONS DE REPORTERS D’ESPOIRS

By L'actu de Reporters d'Espoirs, L'actu des médias, Les articlesNo Comments

Parce qu’il est grand temps de nous retrouver, Reporters d’Espoirs invite la communauté journalistique, des innovateurs et (futurs) professionnels des médias, à une soirée jeudi 1er juillet à Paris.

Les lauréats des prix Reporters d’Espoirs et du jeune reporter européen seront dévoilés lors de cette Grande soirée des médias de solutions.


« J’ai le sentiment qu’un monde plus empathique est en train de se construire, mais dont peu de médias parlent » Etienne Pflimlin, président de la Fondation du Crédit Mutuel

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Étienne Pflimlin est le président de la Fondation du Crédit Mutuel, qui œuvre à la promotion de la lecture et de la langue française, avec une forte dimension de lutte contre l’exclusion économique et sociale. La fondation a soutenu plus de 1500 actions de terrain depuis sa création, et a permis de donner une dimension européenne au Prix Reporters d’Espoirs en direction des jeunes de 18 à 30 ans. Ancien président du Crédit Mutuel, européen convaincu, Etienne Pflimlin partage son sentiment quant au traitement médiatique des questions européennes.

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