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journalisme de solutions

Stage chargé d’études médias (F/H)

By RH, RH - OffresNo Comments

Stage – 6 mois – à partir de mars 2024

***VOTRE MISSION : au sein du Lab Reporters d’Espoirs, vous contribuez à documenter et analyser d’une part des innovations éditoriales, d’autre part le traitement médiatique de thématiques sociales ou environnementales, en vue de nourrir la communauté journalistique.

Veille sur le journalisme de solutions

Afin d’aider les journalistes et rédactions à s’approprier le journalisme de solutions et à valoriser leurs initiatives, vous :

  • Réalisez des interviews de journalistes, experts et professionnels des médias en France et à l’étranger.
  • Alimentez une cartographie des initiatives prises par les médias.
  • Menez une veille sur l’actualité du secteur média.

Recherche et synthèse documentaire sur les sujets sociaux ou environnementaux

Vous

  • Réalisez des interviews d’experts d’une thématique et de professionnels des médias.
  • Réalisez une recherche documentaire et une bibliographie.
  • Lisez et synthétisez des documents à caractère scientifique (articles, études, sondages).
  • Rédigez des papiers d’analyse, pour nourrir le Lab, la revue et le site de Reporters d’Espoirs
  • Contribuez à des études quanti/quali permettant d’analyser le traitement médiatique d’une thématique.

Participation à des ateliers et événements

Vous

  • Contribuez à organiser / préparer / animer des ateliers de réflexion avec des journalistes et des experts/praticiens.
  • Participez à des sujets de réflexion et prospective sur les mutations du journalisme et des médias.
  • Assistez à des événements en lien avec l’information et les thématiques de travail pour nourrir votre expertise.

***VOTRE PROFIL

  • Vous avez un intérêt pour l’information/les médias/le journalisme qui vous permettra de vous approprier la mission et les actions de l’organisation.
  • Vous avez un intérêt pour les questions de durabilité / écologie / lien social.
  • Vous avez un esprit d’analyse et de synthèse.
  • Vous avez un bon niveau d’écriture et d’orthographe qui vous permet de rédiger et d’être lu.
  • Vous maitrisez l’anglais.
  • Vous avez un bon relationnel.
  • Vous aimez à la fois l’autonomie et l’interaction en équipe.

***OU, QUAND, COMMENT ?

Lieu : Reporters d’Espoirs, Paris 1er arrondissement
Début : mars 2024
Durée : 6 à 8 mois
Stage.

Rejoignez-nous ! Transmettez-nous votre CV et motivations sur recrutement@reportersdespoirs.org

 ***NOUS

Reporters d’Espoirs. Nous agissons depuis 20 ans pour que l’information et les médias diffusent l’envie d’agir dans la société.

Concrètement :
– nous identifions et contribuons à la visibilité médiatique (veille) des initiatives qui ont un impact positif sur : la vie des gens, le lien social, l’environnement, l’économie
– nous rassemblons les médias à l’occasion d’événements physiques et médiatiques (La France des solutions : 20 millions de citoyens touchés avec 50 partenaires médias)
– nous sensibilisons les journalistes et étudiants à la pratique du « journalisme de solutions » appliqué à des questions d’intérêt général (le climat, l’innovation sociale, la jeunesse…)
– nous créons des outils pédagogiques et numériques pour analyser l’impact des médias et pour accroitre leurs portées (Le Lab, Le Plus)
– nous mettons à l’honneur jeunes, journalistes, et innovateurs des médias (Le Prix)
– nous publions une revue papier diffusée dans 500 libraires et Relay, et par abonnement.

Notre équipe comprend des journalistes, professionnels des médias et de la tech, communicants et organisateurs d’événements, gestionnaires de projets.

« Il faut d’urgence lier État de droit et État social » – Marie Boëton, grand reporter à La Croix L’Hebdo et lauréate du Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale

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Marie Boëton est journaliste et grand reporter à La Croix L’Hebdo. Elle a été distinguée la semaine dernière en recevant le Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale 2023 avec son reportage « Avec Éco Habitat, accélérer la rénovation thermique ». Passionnée de droits humains, elle a longuement travaillé sur le sujet et détaille pour nous sa pratique journalistique.

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« On voit d’autant mieux les étoiles qu’il fait nuit » – Anne-Françoise de Taillandier, journaliste à Famille Chrétienne

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Anne-Françoise de Taillandier est journaliste à Famille Chrétienne. Issue d’une école de communication et d’abord passée par la publicité, elle s’est tournée vers le journalisme il y a deux ans et demi. Elle figure aujourd’hui parmi la pré-sélection du Prix Reporters d’Espoirs 2023 de l’innovation sociale avec son reportage sur « Pourquoi les Mureaux n’ont pas craqué », et nous raconte son parcours journalistique.

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Un premier prix européen du jeune reporter remis aujourd’hui à Marie Dougnac à l’occasion des Tribunes de la Presse de Bordeaux

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Marie Dougnac, 24 ans, est bordelaise. Diplômée en géographie à l’ENS de Lyon, elle poursuit ses études en tant que doctorante à l’université de La Rochelle. Passionnée de vulgarisation, elle réalise des vidéos de médiation scientifique sur la chaîne YouTube Archipel et s’intéresse depuis de nombreuses années au journalisme – elle a animé la webradio étudiante de son école, et fait un stage chez Radiofrance. C’est en entendant parler de Reporters d’Espoirs au Festival du journalisme de Couthures-sur-Garonne qu’elle a eu l’idée de candidater au Prix avec un reportage intitulé « La construction en terre crue, armée face au béton ? ».

Vous avez 5 minutes ?

>Pour lire gratuitement l’intégralité du reportage, rendez-vous sur le site du Journal Sud-Ouest, notre partenaire que nous remercions pour cette publication.

Vous avez 1 minute ? Voici les grandes lignes du reportage en bref :

« Et si on recyclait la terre des chantiers pour construire des bâtiments plus sains à l’impact carbone modéré ? C’est l’idée de Cycle Terre, coopérative francilienne subventionnée par l’Union Européenne, dont le projet à la fois social et écologique autour de la construction en terre crue a vocation à s’exporter dans d’autres pays européens, déjà séduits par cette initiative d’économie circulaire. »

  • La plupart des bâtiments que l’on construit depuis des décennies sont en béton, matériau très émetteur en carbone lors de sa fabrication et tout au long de son cycle de vie.
  • Or il existe une méthode alternative de construction, délaissée chez nous, qui reste pourtant la plus employée au monde : la terre crue.
  • Marie Dougnac en a exploré les opportunités à travers l’action de la société Cycle Terre, qui veut porter un projet à la fois écologique et social.
  • Les initiatives se multiplient en la matière, notamment en Autriche, Espagne, Belgique. Le potentiel est conséquent : rien qu’en région Ile-de-France, ce sont 22 millions de tonnes qui sont excavés chaque année, et demeurent très peu valorisées.
  • Il ne s’agit pas d’une solution absolue : il existe des limites à son développement, à la fois en termes techniques, de coût et culturelles.

 

« Ne pas aborder l’émotion, le côté humain, c’est passer à côté du sujet » – Caroline de Malet, journaliste au Figaro et chef de service du Figaro Demain

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Caroline de Malet est journaliste au Figaro. Chef de service du Figaro Demain, elle figure parmi les pionnières de l’économie sociale et solidaire dans les médias et a très tôt pris conscience de l’importance du journalisme de solutions. Elle aborde pour nous son parcours et son reportage sur « L’escrime thérapeutique pour exorciser les violences », qui se trouve en pré-sélection du Prix Reporters d’Espoirs 2023 de l’innovation sociale.

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« Le problème principal de l’Europe, c’est qu’elle se vend extrêmement mal » – Jon Henley, journaliste et correspondant au Guardian et membre du jury du Prix européen du jeune reporter

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Jon Henley œuvre au journal britannique The Guardian, pour lequel il a été correspondant dans plusieurs pays d’Europe au cours des trente dernières années. Membre du jury de notre Prix européen du jeune reporter en 2023, il aborde pour nous son parcours, sa vision de l’Europe et son expérience au sein de ce média indépendant.

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« La structure coopérative se prête particulièrement au journalisme d’enquête » – Maxence Peigné, journaliste reporter à Investigate Europe et ancien lauréat du Prix Reporters d’Espoirs

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Maxence Peigné est journaliste-reporter au sein du média coopératif Investigate Europe, la principale rédaction d’enquête à l’échelle européenne. Lauréat du Prix Vidéo Reporters d’Espoirs en 2019, il a également été pigiste, journaliste freelance, écrivain-voyageur et correspondant pour nombre de médias avant de se tourner vers le journalisme d’investigation. Il aborde pour nous son parcours et son expérience au sein d’un média structuré en coopérative.

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« J’ai beaucoup d’espoir en cette jeunesse qui s’engage » – Sylvia Amicone, membre du jury du Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale et journaliste présentatrice à LCI

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Sylvia Amicone est journaliste à LCI depuis 2002, et fut parmi les premières à populariser la notion d’économie sociale et solidaire dans les médias au début des années 2010. Lauréate du Prix Reporters d’Espoirs en 2014, elle s’est depuis spécialisée dans la couverture d’initiatives inspirantes à travers reportages, matinales et chroniques. Cette année membre du jury du Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale, elle raconte l’évolution de ce sujet dans les médias.

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« Je ne voulais pas passer ma vie à parler de mort » – Charlotte Meyer, membre du jury du Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale et journaliste environnementale aux Échos

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Charlotte Meyer est journaliste environnementale aux Echos Planète et rédactrice en chef de son média indépendant Combat, pour lesquels elle réalise régulièrement des reportages sur l’économie sociale et solidaire. D’abord reporter sur plusieurs terrains de conflits au Moyen-Orient, expérience dont elle a tiré un livre intitulé La protection internationale des journalistes en mission professionnelle périlleuse – Enquête sur un défi impossible (éditions L’Harmattan), elle se tourne aujourd’hui vers le journalisme de solutions. En tant que membre la plus jeune du jury du Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale, elle évoque son parcours et sa pratique journalistique.

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A Couthures-sur-Garonne, les journalistes prennent leur temps

By FDS en régions, Home, L'actu des médias, Partenaires médias, Sur la route du tourNo Comments

Audiovisuel public, soulèvements en Iran, intelligence artificielle… autant de thématiques mises à l’honneur lors de cette septième édition du Festival international du journalisme (FIJ) en juillet 2023, parrainé par le Groupe Le Monde à Couthures-sur-Garonne. On y pose notamment une question fondamentale, autour de laquelle s’organisent de nombreuses conférences : « informer sans déprimer, est-ce possible ? » De nouveau partenaire du festival, Reporters d’Espoirs a contribué à cette réflexion en parlant dialogue, audience et bien sûr, journalisme de solutions.

Des bottes de paille et les reflets du soleil sur la Garonne, qui coule le long d’un petit village de 370 habitants. C’est dans ce décor que se déroule presque chaque année depuis huit ans l’une des plus grandes réunions françaises de professionnels et passionnés de l’info. Loin du formalisme que l’on pourrait attendre d’un tel rassemblement, le Festival international de journalisme de Couthures-sur-Garonne s’apparente à… un festival ! Ecocup, tables de pique-nique, baignade, concerts… Suivre un atelier, c’est s’exposer à en recroiser quelques heures plus tard les animateurs en maillot de bain. Mais cette ambiance légère n’empêche pas d’aborder des sujets sérieux, bien au contraire. Sous le parrainage de l’écrivain napolitain Roberto Saviano, menacé en raison de ses enquêtes à charge sur la mafia italienne, on parle conflits et liberté de la presse. De l’avenir de la démocratie aux révolutions initiées par l’intelligence artificielle, en passant par la santé mentale, le festival fait ainsi la part belle aux thématiques anxiogènes, autour desquelles invités et public échangent avec une grande liberté. Reporters d’Espoirs était convié à animer deux ateliers et à participer à une table ronde dans le cadre d’une des grandes questions du festival : peut-on encore informer sans déprimer ?

Ateliers : des citoyens sévères vis-à-vis des médias

Reporters d’Espoirs animait deux ateliers, l’un sur l’importance du dialogue dans les médias, l’autre sur le journalisme de solutions. Dans le premier, après avoir échangé sur des exemples de titres de presse écrite plus ou moins polémiques, les participants discutaient de la manière qu’ont les médias de confronter les points de vue. Une opposition binaire et frontale permet-elle véritablement à l’audience de se faire un avis plus éclairé ? Ou vaut-il mieux chercher la complexité, les convergences en favorisant, de fait, des contenus de fond ? Dans le second atelier, les échanges concernaient la méthode du journalisme de solutions ainsi que son potentiel pour résoudre – en partie – certains des problèmes auxquels les médias font face. Si les personnes qui se détournent de l’info prétendent le faire à cause de son ton dramatique, peut-être faut-il allumer une lueur d’espoir dans l’obscurité de l’actualité ?

Seuls des festivaliers non journalistes ont assisté à chacun des ateliers, et exprimé par leurs remarques un réel engagement dans leur rapport à l’information. Une chose ressort : les médias ont une vaste marge de progression. Questions et avis s’empilent à ce propos : on reproche les titres aguicheurs, la redondance des informations, l’opacité de leurs pratiques, la tonalité négative des fils d’actualité. Et, parfois à demi-mots, parfois franchement, on l’entend : « On a l’impression que les médias nous prennent pour des cons. » Le commentaire est en particulier ressorti lors de l’atelier sur le journalisme de solutions, quand une participante a critiqué l’habitude des JT de clore leur exposition de désastres par un reportage léger sur un sujet sans importance. Une pirouette qui, apparemment, peine à convaincre le public.

On pourrait regretter le côté peu contradictoire du débat : si certains festivaliers divergent sur les causes du problème, tous s’accordent à dire qu’ils ne font plus confiance aux médias. Et pas un journaliste à l’horizon pour nuancer les critiques en parlant des contraintes, structurelles et économiques, de la profession. Pour autant, mêmes unanimes, ces condamnations constituent une manifestation encourageante, puisque les citoyens qui les formulent ont après tout pris le temps de les formuler. Ils se sont déplacés, ils ont réfléchi, ils ont participé, ils ont critiqué parce qu’ils tiennent à l’information. Ils tiennent aux médias, et cet attachement justifie l’intransigeance avec laquelle ils commentent leur travail. Comme le dit le proverbe – tout à fait discutable dans le cadre de relations interpersonnelles : qui aime bien châtie bien.

Le journalisme de solutions, panacée universelle ?

L’info est déprimante, de nombreuses personnes s’en détournent. Autour de ces constats, confortés par de multiples études, cinq tables rondes durant lesquelles journalistes et citoyens ont discuté des leviers dont disposent les médias pour relever ces défis – ou corriger leur propre trajectoire. Augustin Perraud, coordinateur des programmes à Reporters d’Espoirs, a participé à la conférence sur le journalisme de solutions aux côtés de trois représentants du Monde, Françoise Tovo, responsable des abonnements, Syrielle Mejias, journaliste vidéo et Simon Roger, chef du service Planète. Étaient également présents Jon Henley, correspondant Europe du Guardian, Lucas Scaltritti, auteur du podcast Super Green Me et Luce Julien, directrice générale de l’information de Radio-Canada. Tous ont échangé sur leur pratique du journalisme de solutions, qu’ils n’avaient d’ailleurs pas forcément conscience de pratiquer, et sur l’accueil favorable de leurs audiences respectives.

Le public de la conférence s’est montré réactif. Hommage aux émissions qui parlent solutions de longue date, remarques sceptiques – le journalisme de solutions, n’est-ce pas au final du bon journalisme ? – questions pratiques. Comment contacter les journalistes, quand on est porteur de solutions ? Comment faire en sorte que son initiative soit médiatisée ? Les médias ne devraient-ils pas soutenir les solutions dans leur démarche, au lieu de se contenter de les rendre visibles quand la démarche a porté ses fruits ? Une réflexion qui fait écho aux remarques des participants de notre atelier sur le dialogue : au-delà de mettre en regard des opinions nuancées, les médias n’auraient-ils pas vocation à devenir eux-mêmes médiateurs ? Rassembler des gens d’opinions diverses non plus pour rendre compte de la dissension mais pour chercher avec eux le compromis ? On touche là au rôle des médias dans la démocratie. Certains les voudraient entrepreneurs et proactifs, d’autres au contraire en retrait et réflexifs. Peut-être existe-t-il une variété de médias telle que chacun puisse, en réalité, déjà y trouver son compte ?

Qu’on soit ou non pour des médias « entrepreneurs », la question demeure : comment contacter les journalistes ? Participer aux festivals de journalisme semble être un bon moyen, puisque le citoyen qui a fait cette remarque est reparti avec plusieurs contacts de grandes rédactions. Mais la méthode ne fonctionne pas pour tous. Ainsi, M. Moreau, maire de Couthures-sur-Garonne, bataille depuis deux ans pour que son appel aux dons soit relayé dans des médias nationaux. L’église St-Léger, qui accueillait jusqu’en 2021 nombre d’activités, nécessite en effet des réparations dont le montant s’élève à plus d’un million d’euros sur trois ans. Or en dehors d’un article de Sud-Ouest et d’une publication sur le site du FIJ, le besoin de préserver l’édifice n’a pas été beaucoup médiatisé. Le maire s’en afflige et s’en amuse à la fois. Curieux, pour un village qui accueille un festival de journalisme, de ne pas parvenir à faire les gros titres ! Mais rien ne sert d’en vouloir aux médias, dit-il. Il y a toujours tellement de choses à couvrir, tellement de projets à financer. Au-delà de l’intérêt, c’est peut-être tout simplement le temps qui manque aux journalistes.

Louise Jouveshomme, chargée d’études au Lab Reporters d’Espoirs.