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Gilles Vanderpooten

Un premier prix européen du jeune reporter remis aujourd’hui à Marie Dougnac à l’occasion des Tribunes de la Presse de Bordeaux

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Marie Dougnac, 24 ans, est bordelaise. Diplômée en géographie à l’ENS de Lyon, elle poursuit ses études en tant que doctorante à l’université de La Rochelle. Passionnée de vulgarisation, elle réalise des vidéos de médiation scientifique sur la chaîne YouTube Archipel et s’intéresse depuis de nombreuses années au journalisme – elle a animé la webradio étudiante de son école, et fait un stage chez Radiofrance. C’est en entendant parler de Reporters d’Espoirs au Festival du journalisme de Couthures-sur-Garonne qu’elle a eu l’idée de candidater au Prix avec un reportage intitulé « La construction en terre crue, armée face au béton ? ».

Vous avez 5 minutes ?

>Pour lire gratuitement l’intégralité du reportage, rendez-vous sur le site du Journal Sud-Ouest, notre partenaire que nous remercions pour cette publication.

Vous avez 1 minute ? Voici les grandes lignes du reportage en bref :

« Et si on recyclait la terre des chantiers pour construire des bâtiments plus sains à l’impact carbone modéré ? C’est l’idée de Cycle Terre, coopérative francilienne subventionnée par l’Union Européenne, dont le projet à la fois social et écologique autour de la construction en terre crue a vocation à s’exporter dans d’autres pays européens, déjà séduits par cette initiative d’économie circulaire. »

  • La plupart des bâtiments que l’on construit depuis des décennies sont en béton, matériau très émetteur en carbone lors de sa fabrication et tout au long de son cycle de vie.
  • Or il existe une méthode alternative de construction, délaissée chez nous, qui reste pourtant la plus employée au monde : la terre crue.
  • Marie Dougnac en a exploré les opportunités à travers l’action de la société Cycle Terre, qui veut porter un projet à la fois écologique et social.
  • Les initiatives se multiplient en la matière, notamment en Autriche, Espagne, Belgique. Le potentiel est conséquent : rien qu’en région Ile-de-France, ce sont 22 millions de tonnes qui sont excavés chaque année, et demeurent très peu valorisées.
  • Il ne s’agit pas d’une solution absolue : il existe des limites à son développement, à la fois en termes techniques, de coût et culturelles.

 

12/09/2023 . Salon Produrable : « Comment communiquer sur ses actions sans être accusé de greenwashing ? »

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Journaliste, communicant, dirigeant d’entreprise : 3 perspectives et retours d’expérience

Reporters d’Espoirs vous attend mardi 12 septembre au salon Produrable (Paris), « le rendez-vous phare des acteurs de l’économie durable », sur le stand de BPIFrance pour une conférence avec :

  • Pierre Girard, journaliste scientifique, animateur sur Arte (Roots, Scope), youtubeur (Tous Terriens)
  • Joséphine Copigneaux, directrice marketing de Werner & Mertz Professional
  • Benoit Desveaux, directeur général du groupe Hopscotch, membre de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC)
  • Gilles Vanderpooten, directeur de Reporters d’Espoirs, auteur (Imaginer le monde de demain, le rôle positif des médias, ed.Actes Sud)

« Entreprise à mission », « politique d’engagement », « responsabilité sociale de l’entreprise », « neutralité carbone »… : nouveau vocabulaire et nouvelles pratiques -attestés ou controversés-, se sont développés ces quinze dernières années pour répondre aux nouvelles attentes de la société, à l’initiative des entreprises et du législateur. A quelles conditions les discours des entreprises sont-ils crédibles ? Que leur conseillent les experts des relations presse et publiques ? Comment les perçoivent les citoyens ? Qu’en pensent les journalistes, et à quelles conditions sont-ils prêts à diffuser la connaissance de ces initiatives ? Comment choisir les actions sur lesquelles communiquer ou s’abstenir ?

Autant de questions que nous aborderons dans cette conférence qui croisera les regards de journalistes, d’un communiquant et d’une directrice marketing. Pour tâcher de vous donner des clés pour communiquer mieux, sans en faire trop, de la manière la plus sincère possible, afin d’être compris et entendu dans une époque de sur-communication et de défiance.

Un événement BPIFrance x Reporters d’Espoirs, l’ONG pionnière du journalisme constructif depuis 2004.

Où ? Salon Produrable, stand BPIFrance, Palais des Congrès de Paris, Porte Maillot. 
Quand ? Mardi 12 septembre de 15h à 16h15.

> Infos & inscription sur le site du salon Produrable (événement payant)

RDV 17 janvier 18h30 à Sciences Po Paris . « S’indigner ou agir ? » Evénement-hommage à Stéphane Hessel, 10 ans après

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10 ANS APRÈS LA DISPARITION DE STÉPHANE HESSEL, QUELLE ACTUALITÉ POUR L’ENGAGEMENT ?

2023 marque la 10e année de la disparition de Stéphane Hessel, dont le manifeste « Indignez-vous !”, diffusé à 4,5 millions d’exemplaires, a suscité un intérêt incroyable, inattendu, quasi-inexpliqué. L’indignation est alors devenue un cri de ralliement en Europe et au-delà.

Mais elle ne suffit pas, affirmait celui pour qui « Engagez-vous ! » devait être le mot d’ordre d’une jeunesse agissant pour la solidarité et l’écologie.

L’engagement, c’est précisément ce qui a guidé la vie de Stéphane Hessel sur près d’un siècle : Résistance et survie aux camps de concentration ; participation au moment-clé de l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’Homme ; engagement dans la diplomatie ; défense des « sans » papiers, logis, sans grades, etc. ; transmission jusqu’au dernier souffle. Ce qui le passionnait, c’était l’avenir, les jeunes qu’il incitait à agir, à cultiver le dialogue et l’ouverture, à croire en leur capacité à changer le cours des choses.

Où sont passées les figures de référence en mesure d’inspirer et de mobiliser ? Au-delà des postures et polémiques, qu’en est-il de l’engagement ? Qui sont celles et ceux qui entreprennent des actions concrètes et efficaces ?

Sciences Po et Reporters d’Espoirs vous convient à une conférence-débat avec des personnes qui ont côtoyé Stéphane Hessel, ou qui s’engagent à leur manière dans leur zone d’influence.

Au programme : 

  • Introduction par Mathias VICHERAT, directeur de Sciences Po
  • Avec la participation de Christiane HESSEL et Gilles VANDERPOOTEN, directeur, Reporters d’Espoirs
  • Temps forts artistiques avec Cyril MOKAIESH, chanteur-compositeur, et Pascal LEMAITRE, dessinateur
  • Débat-discussion avec :
    • Claude ALPHANDÉRY, Résistant, activiste de l’économie sociale et solidaire
    • Flore VASSEUR, auteure, réalisatrice du documentaire « Bigger than us ».
    • Pia BENGUIGUI, diplômée de l’Ecole urbaine de Sciences Po, Ex-présidente du Réseau Etudiant pour une Société Ecologique et Solidaire (RESES)
    • Martial FOUCAULT, directeur du CEVIPOF, co-auteur avec Anne MUXEL du livre « Une jeunesse engagée »
  • Un événement animé par François SALTIEL, journaliste et producteur à France Culture, auteur (notamment Le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag, Flammarion).

Où et quand ?
Mardi 17 janvier
De 18h30 à 20h
à Sciences Po, 27 Rue Saint-Guillaume Amphithéâtre J Chapsal 75007 Paris.

> Pour vous inscrire, cliquez ici

 

 

24-26 novembre : étape du Tour des Reporters d’Espoirs à Bordeaux, 4 rendez-vous au programme

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LE « TOUR DES REPORTERS D’ESPOIRS » FAIT ÉTAPE À BORDEAUX CES 24, 25 ET 26 NOVEMBRE. L’ASSOCIATION INTERVIENT AUX TRIBUNES DE LA PRESSE, A L’IJBA, ET REMETTRA SAMEDI  SON « PRIX REPORTERS D’ESPOIRS DU REPORTAGE 2022 » »

Ce déplacement sera l’occasion pour l’association Reporters d’Espoirs d’animer un atelier sur le journalisme de solutions sur le thème « Récréer de la confiance entre médias et citoyens » à Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine  (IJBA) le 25 novembre.
Le même jour l’équipe de Reporters d’Espoirs rencontrera la rédaction et la direction de Airzen, « 1er groupe de radio à impact en France », 200 salariés, et désormais radio d’information nationale. Mémona Hintermann, administratrice de l’association, animera le 26 novembre une conférence sur le thème “Des journaux inodores, incolores ?”.
Enfin, le Prix presse écrite Reporters d’Espoirs 2022 sera décerné à un journaliste en clôture des Tribunes de la presse. Cet événement, à travers quatre jours de débats, d’ateliers, de rencontres dans quatre lieux de la ville, porte pour sa 12e édition sur « La guerre des identités ». 15 000 participants sont attendus.

*

Au programme de l’étape bordelaise du Tour des Reporters d’Espoirs :

« Le journalisme de solutions : récréer de la confiance entre médias et citoyens »

Vendredi 25 novembre de 16h à 17h à l’IJBA.

Mémona Hintermann, journaliste et administratrice de Reporters d’Espoirs, et Gilles Vanderpooten, directeur général.

8 Français sur 10 disent attendre de l’information – jugée trop négative – qu’elle leur fasse connaître des initiatives positives face aux problèmes à résoudre. Pratiqué par un nombre croissant de journalistes partout dans le monde, comment ce journalisme de solutions est-il mis en pratique ? Comment l’appliquer à des enjeux comme le changement climatique ou l’économie, dans un contexte de crises et de quête de sens ?

Reporters d’Espoirs débattra avec notamment les étudiants en journalisme de l’IJBA.

« Des journaux inodores, incolores ? »

Samedi 26 novembre de 11h à 12h au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (TNBA)

Animation Mémona Hintermann (Reporters d’Espoirs), avec Nicolas BRIMO , Directeur délégué du Canard Enchaîné, Yves HARTÉ ancien directeur éditorial de Sud-Ouest, Aude LANCELIN, Fondatrice de QG et auteure.

La presse écrite a-t-elle perdu son âme ? À l’inverse des journaux d’avant-guerre, les titres nationaux ne se distingueraient plus vraiment l’un l’autre. Sauf exception, ils baigneraient dans un entre-deux idéologique consensuel qui expliquerait en partie la désaffection dont ils sont victimes. Et le succès d’une presse largement présente sur internet, moins soucieuse d’équilibre et n’hésitant pas à s’engager et à ruer dans les brancards.

Qui sera le ou la journaliste lauréate du Prix Reporters d’Espoirs 2022 ?

Suite à la conférence, et en clôture des Tribunes, sera remis le Prix Reporters d’Espoirs du reportage de presse écrite, sélectionné par un Jury de professionnels parmi un large panel de productions journalistiques. Le thème de cette année : « Résistance, résilience ou renaissance dans des situations de conflits ». Cinq reportages sont en finale, issus du Figaro, de SoGood, Le Monde, La Croix et Géo. Quel sera les journaliste et média lauréats ?

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A propos du Tour des Reporters d’Espoirs : après Bordeaux, Strasbourg et Marseille en décembre.

À l’occasion de ce Tour de France des Reporters d’Espoirs, l’association s’entoure et échange autant avec des journalistes déjà établis qu’avec des jeunes en formation. Ces deux dernières années, les animateurs de l’association ont rencontré et formé durant ce Tour 3000 jeunes et journalistes. L’association fera étape, après ce passage à Bordeaux, à Strasbourg (le 5 décembre) puis à Marseille (les 7 et 8 décembre). Les rédactions et écoles intéressées à accueillir une étape dans leur ville sont invitées à contacter Reporters d’Espoirs.

#Épisode 5 : Reporters d’Espoirs était au Club de la Presse de Lyon le 15 juin!

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Gilles Vanderpooten, Directeur de Reporters d’Espoirs, Thierry Kiefer, Vice-Président du Club de la Presse de Lyon

Reporters d’Espoirs était avec les membres du Club de la Presse de Lyon, le 15 juin, au CCO, laboratoire d’innovation sociale et culturelle de Villeurbanne, à l’occasion de la fête annuelle du Club. En présence de 150 journalistes locaux, cette rencontre a permis d’échanger autour de l’engagement des médias et d’aborder la question du traitement médiatique du climat.


« Serait-ce le retour d’une société unie par un récit collectif ? » Virginie Raisson-Victor

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Virginie Raisson-Victor, analyste en politique internationale et co-auteure pour la célèbre émission pédagogique d’Arte Le Dessous des Cartes, lance le Grand Défi des entreprises pour la planète.

Virginie Raisson-Victor, analyste en politique internationale, co-auteure pour le magazine géopolitique Le Dessous des Cartes à l’antenne d’Arte depuis 1990, et cofondatrice du Lépac (Laboratoire d’Études Politiques et Cartographiques), a récemment lancé Le Grand défi (ex Convention21). Avec 150 représentants d’entreprises françaises tirées au sort, cette initiative inspirée de la Convention citoyenne pour le climat, vise à formuler 100 recommandations d’actions prioritaires pour « décarboner l’économie, régénérer la biosphère et mettre en œuvre une économie compatible avec les limites planétaires ». Les acteurs des médias sont appelés à y prendre part. Entretien.


Comment appréhendez-vous la place des médias aujourd’hui ?

Je pense qu’il devient urgent de repenser la sphère médiatique, qui diffuse chaque jour un lot d’informations négatives, pas toujours représentatives de la réalité mais presque toujours anxiogènes.

Je ne supporte plus d’écouter les informations ou de les regarder à la télévision. L’information en continu ne m’apporte rien de neuf sur ma vision du monde. Je préfère lire la presse qui offre un recul sur l’actualité chaude. Le monde médiatique dans lequel je me retrouve est celui qui prend le temps d’analyser et d’être au plus près des faits. Réaliser une émission de vulgarisation scientifique comme Le Dessous des Cartes, nécessite un arbitrage long et coûteux. Je suis consciente que la pression économique et rédactionnelle empêche les journalistes de s’adapter à ce modèle, et c’est pour cela, je pense, que les médias doivent se réinventer.

A propos du climat, comment devrait-il être selon vous traité médiatiquement ?

Déjà, il faut enseigner ce volet de la réflexion sur le climat dans les écoles de journalisme. Si j’avais un conseil à adresser aux journalistes : lire la synthèse du GIEC et se former, par exemple avec la Fresque du Climat qui en simplement trois heures offre déjà une approche très enrichissante. Ensuite, tant que l’on pensera le climat comme devant se résumer à des pages « planète » au lieu de le considérer comme un sujet transversal, sociétal, politique et économique, il sera très difficile de progresser. Les journalistes doivent saisir le climat non comme un sujet en soi, mais comme un sujet qui rassemble toutes les problématiques actuelles.

Sur le climat toujours, vous avez récemment lancé le projet du Grand Défi des entreprises pour la planète.

L’idée est née avec la Convention citoyenne pour le climat qui, au-delà des polémiques autour de la loi climat a montré l’importance de la pédagogie et du rôle de l’information pour éclairer la décision. Partant de là, nous avons donc décidé avec Jérôme Cohen [Président d’ENGAGE, dont l’ambition est « d’aider les citoyens et les entreprises à se saisir des grands défis du XXIe siècle »] d’adapter ce format aux entreprises, afin de les intégrer au processus de transition écologique. Car les entreprises sont clairement au cœur de la transition. Nous avons donc d’abord écrit une tribune, qui a été signée par plusieurs centaines de scientifiques, d’intellectuels, d’associations, et publiée dans les Échos en décembre 2020. C’est ainsi qu’est né le Grand défi.

Pour avoir un débat le plus inclusif et ouvert possible, nous avons ensuite défini un processus en trois phases.

La première est une phase de consultation des parties prenantes de l’entreprise, mais aussi de la société civile organisée et des territoires.

La seconde phase est celle de l’élaboration des 100 propositions d’actions par les représentants de 150 entreprises tirés au sort. Pour mener leurs travaux, ils seront répartis en trois collèges (dirigeants, salariés et investisseurs) et suivront une session qui leur permettra de « mettre à niveau » leurs connaissances et objectifs sur le climat et la biodiversité

La troisième phase est celle de la diffusion. Par exemple, les propositions seront remises aux acteurs économiques mais aussi à la nouvelle assemblée et au nouveau gouvernement. Au même moment, nous lancerons une plateforme collaborative dédiée à la transformation des entreprises afin qu’elles y trouvent aussi bien des données et des analyses que les outils nécessaires et les solutions disponibles. Pendant cette phase, les médias seront des acteurs clés du succès.

Que souhaitez-vous faire aboutir avec ce processus de convention climat qui impliquera très fortement le monde entrepreneurial ?

Encore aujourd’hui, l’entreprise à la française se pense comme un système pyramidal. Or l’efficacité d’organisations comme Le Grand Défi, Time For The Planet [mouvement visant à rassembler 1 milliard d’euros pour créer 100 entreprises luttant contre le réchauffement climatique] ou d’autres, s’explique par le pari de l’intelligence collective. Notre société change et s’adapte aux nouvelles mentalités. La nouvelle génération se pense comme un collectif. Elle partage tout : les appartements, les vélos, l’engagement et les convictions. Une entreprise qui intégrera l’inclusivité et le collectif prendra de l’avance sur les autres. La réflexion sur le climat et la construction d’un avenir commun ont dessiné de nouvelles perspectives d’entrepreneuriat coopératif. Il faut comprendre que la relation hiérarchique professionnelle n’est plus ajustée aux réalités sociétales. Le bien commun semble reprendre du terrain aux intérêts particuliers. Serait-ce le grand retour d’une société unie par un récit collectif ?

Comment les médias peuvent-ils prendre part à ce changement ?

Déjà, en rapportant ce récit collectif qui est en train d’émerger. Ensuite, il faut repenser la galaxie de l’information. On sait qu’une majeure partie de la population s’informe sur les réseaux sociaux. Aussi les influenceurs et youtubeurs doivent être autant considérés que les médias traditionnels. La clé de ce changement c’est la pédagogie et l’enseignement. C’est pourquoi le Grand Défi tient à embarquer les médias dans cette aventure. Ils se doivent d’être acteurs d’une information libre et documentée pour lutter contre l’information qui désespère et l’éco-anxiété. La situation est grave mais la seule solution c’est de continuer d’espérer et de s’engager. L’action libère et rend optimiste. ■

Propos recueillis par Gilles Vanderpooten

Reporters d’Espoirs rassemble 50 médias ce lundi 12 octobre dans une grande opération de « journalisme de solutions ». Mais au fait, de quoi s’agit-il ?

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Communiqué dimanche 11 octobre 2020

Mémona Hintermann, Isabelle Giordano, Christophe Agnus, Gilles Vanderpooten, les professionnels des médias, personnalités engagées et membres de Reporters d’Espoirs sont à la disposition des journalistes pour répondre à leurs questions, interrogations, sur le journalisme de solutions et l’opération « 24h pour La France des solutions » qui rassemble plus de 50 médias ce lundi 12 octobre 2020.

 

Depuis 2004, Reporters d’Espoirs est l’association reconnue d’intérêt général qui structure et diffuse la méthode du journalisme de solutions

Il y a 16 ans, l’ONG Reporters d’Espoirs lançait le « journalisme de solutions ». Une démarche qu’elle a analysée, documentée, structurée, et qui a depuis fait mouvement en France et dans le monde. Loin de l’idée d’un journalisme « gentillet, naïf ou positif » qui a pu être entretenue un temps, c’est bien une méthode dont se revendique aujourd’hui un nombre croissant de journalistes et professionnels de l’information. Elle apparait d’autant plus incontournable dans la période d’incertitude que nous traversons.
Identifier des réponses concrètes à des problèmes économiques, sociaux, écologiques ; les diffuser tout en portant un regard journalistique critique sur des « solutions » parfois autoproclamées, n’est plus une idée, un concept, ou une hypothèse : c’est une réalité et une nécessité.

 

L’écosystème médiatique rassemblé autour d’une idée simple : l’information et les médias peuvent diffuser la connaissance d’initiatives qui inspirent et ont un impact concret et bénéfique, tout en restant fidèles à leur principe fondateur : les analystes critiques du monde dans sa complexité.

Journalistes de médias locaux régionaux et nationaux, reporters de terrains de guerres et de conflits, personnalités du monde des médias, psychologues, médecins, sociologues et historiens des médias… Nombreux sont les acteurs et observateurs des médias à s’accorder sur la nécessité et les bénéfices « d’offrir aux citoyens une information qui leur permette de reprendre le pouvoir sur les événements » ; « des outils de résilience » ; « des pistes pour comprendre et pour agir » ; « de donner à voir la reconstruction après la destruction », ou encore des « récits pour se projeter au-delà du spectacle de l’immédiat et de la catastrophe ».

Reporters d’Espoirs les rassemble régulièrement dans ses événements, ateliers, jurys, groupes de travail, et leur donne la parole notamment dans « Imaginer le monde de demain. Le rôle positif des médias », livre paru aux éditions Actes Sud en juillet dernier, sous la plume de Gilles Vanderpooten, directeur général de l’ONG, avec la postface d’Eric Fottorino, qui fait le point sur les expériences, cas d’études, succès et échecs en France et à l’étranger.

Au-delà de la nécessité pour l’écosystème médiatique et journalistique –dans lequel seuls 26% des Français disent avoir confiance[1]– de regagner l’estime des citoyens, le journalisme de solutions apparait comme une réponse à la demande de plus en plus explicite des citoyens : « 32 % des personnes disent éviter les actualités, invoquant en premier lieu l’impact négatif sur leur humeur (58 %) et le sentiment d’impuissance qu’elles éprouvent (40%) »[2] ; « 82 % des Français veulent que les médias rendent davantage compte des initiatives positives »[3].

« Mettre la plume dans la plaie comme le disait Albert Londres dont nous nous réclamons tous, tout en contribuant à « penser et panser les plaies », telle est la mission du journalisme de solutions que nous défendons avec Reporters d’Espoirs » explique Christophe Agnus, président de l’association

 

Prix, Lab, France des solutions : Reporters d’Espoirs porte un programme de 3 actions concrètes et réflexives au service de l’information des citoyens et de ceux qui la produisent

Pour répondre au défi, Reporters d’Espoirs a depuis 16 ans mis en œuvre une série d’actions ambitieuses, au service à la fois des journalistes, des médias et des citoyens.

Son programme est aujourd’hui structuré autour de 3 ambitions et actions :

 

  1. Analyser et renforcer l’impact de médias : Le Lab Reporters d’Espoirs.Le Lab structure la démarche du journalisme de solutions en réalisant :
  • études (dernière en date : « Comment les médias traitent du climat ? » présentée en juillet),
  • ateliers (sur le journalisme de solutions avec la sémiologue Mariette Darrigrand, le psychologue Serge Tisseron ou l’expert du digital Benoît Raphael ; ou sur le climat avec la scientifique du GIEC Valérie Masson-Delmotte, la sociologue Isabelle Veyrat-Masson)
  • outils numériques: après avoir innové sur l’Assistant Google en développant une application utilisée par 60 000 citoyens qui reçoivent chaque jour une dose d’initiatives constructives, Reporters d’Espoirs développe son « HUB », plateforme de valorisation de reportages et de sourcing d’initiatives pour les journalistes – il sera officiellement présentée en novembre 2020.
  1. Mettre à l’honneur les journalistes et innovateurs des médias : parce qu’ils sont indispensables à notre démocratie, parce qu’ils sont la voix des sans-voix, parce que la puissance de démultiplication du « quatrième pouvoir » influence et met en mouvement la société, parce que l’utilité sociétale est leur fondement, Reporters d’Espoirs, ONG de journalistes et d’information, est au service des journalistes et d’une information exigeante et de qualité qui éclaire et rend plus forts et résilients les citoyens.
    Le Prix Reporters d’Espoirs a ainsi valorisé depuis 16 ans, à travers 10 éditions, plus de 100 journalistes lauréats dont le travail a pu être mis en lumière, gagner en crédibilité au sein même des rédactions, et créé une émulation constructive.
  2. Diffuser la connaissance d’initiatives crédibles pour inspirer et engager les citoyens : c’est l’ambition de La France des solutions depuis 8 ans, qui a rassemblé physiquement plus de 3500 acteurs de solutions, journalistes et influenceurs ; et touché jusqu’à 25 millions de personnes en audience cumulée…Ambition renouvelée dans un format inédit avec les « 24h pour La France des solutions » qui se tiennent ce lundi 12 octobre au cœur de 50 médias de France toute la journée, et à 21H pour une émission inédite sur www.reportersdespoirs.org !

 


Programme de la journée et de l’émission :
www.reportersdespoirs.org / www.francedessolutions.fr


Pour aller plus loin :

  • A suivre demain : un communiqué sur le programme et les 50 médias engagés dans l’opération « 24h pour La France des solutions »
  • Un « Kit média » (dossier de presse, visuels) est à disposition ici

 

 

POUR CONTACTER REPORTERS D’ESPOIRS :

 

Etienne Hidier, Chargé de relations médias
07 83 75 64 38  –  eh@reportersdespoirs.org

 

Gilles Vanderpooten, Directeur général
01 42 65 20 94  –  gv@reportersdespoirs.org

 

www.reportersdespoirs.org

 

[1] Ipsos MORI Veracity Index, Trust in Professions.

[2] Etude Reuters Institute, réalisée sur un échantillon de 75 000 personnes interrogées dans 38 pays.

[3] D’après l’enquête Radio France – France Télévisions menée auprès de 127 000 personnes “Ma télé et ma radio demain, les résultats !”,

radiofrance.fr, 6 février 2019.

2-3-4 octobre : RDV aux Rencontres de Mouans Sartoux pour un monde nouveau

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Reporters d’Espoirs vous donne rendez-vous aux RENCONTRES DE MOUANS-SARTOUX POUR UN MONDE NOUVEAU
vendredi 2 – samedi 3 – dimanche 4 octobre 2020
Parc du Château de Mouans-Sartoux (près de Nice)

Reporters d’Espoirs sera présent et participera à l’événement. Gilles Vanderpooten, directeur de l’association, interviendra dans le débat « Nouveaux monde ? » (dimanche 4 octobre à 14h) aux côtés du sociologue Jean Viard, du botaniste Gilles Clément, de l’activiste féministe Elvire Duvelle-Charles et du chercheur Christophe Sempels. Il dédicacera le livre « Imaginer le monde de demain, le rôle positif des médias » paru aux éditions Actes Sud en juillet dernier.

Au programme :

DES DÉBATS sur l’écologie, l’éducation, les droits des femmes, l’économie et l’alimentation.

DES DEDICACES

TROIS SPECTACLES LECTURES
Concert littéraire avec l’orchestre régional de Cannes et l’ERACM
Lecture musicale de MAGYD CHERFI
Grande lecture d’ARIANE ASCARIDE

BILLETTERIE GRATUITE dans la limite des places disponibles pour les débats et spectacles.
Réservation en ligne sur www.lefestivaldulivre.fr
et à Mouans-Sartoux à Mouans Accueil Informations (Office du Tourisme)

 

> Programme complet sur www.lefestivaldulivre.fr

 

[RDV] Samedi 18 juillet . Trouville-sur-Mer : Gilles Vanderpooten invité du Café-Philo

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Samedi 18 juillet, Gilles Vanderpooten vous donne rendez-vous à Trouville-sur-Mer en tant qu’invité du Café-Philo de la commune de la Côte fleurie.
Intervention et débat sur le sujet : « Les médias, agents de résignation ou éclaireurs d’avenirs ? ».
Il en profitera pour dédicacer son nouvel ouvrage « Imaginer le monde de demain. Le rôle positif des médias » qui vient de paraitre aux éditions Actes Sud.
Où ? Salle de la Plage, sous le Casino, face au restaurant Les Embruns.
Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles.