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Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale : qui est la lauréate, dévoilée samedi 25 novembre aux Journées de l’Economie Autrement à Dijon ?

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Avec son Prix de l’innovation sociale, Reporters d’Espoirs met à l’honneur les reportages évoquant l’économie sociale et solidaire. Quel meilleur lieu pour révéler la lauréate 2023 que les Journées de l’Economie Autrement à Dijon ? Les 24 et 25 novembre, cet événement clé de l’ESS en France a vu des dizaines d’intervenants se succéder pour animer des conférences, tables-rondes et ateliers sur ce sujet foisonnant.

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Prix européen – Le jury se réunit !

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Avec le « Prix européen du jeune reporter », Reporters d’Espoirs encourage les jeunes francophones du monde entier à se faire acteurs de l’information, à pratiquer l’écriture en langue française, et à diffuser la connaissance d’initiatives constructives à l’échelle de l’Europe. Dédié aux 15-30 ans quels que soient leurs parcours et études, le Prix va soutenir 6 reportages écrits, couvrant des problèmes et des initiatives qui contribuent à une société européenne inspirante, solidaire et durable.

Découvrez le jury 2023 !

Le jury est cette année est composé de :

  • 8 journalistes et grands reporters : Christine Buhagiar de l’AFP, Eléonore Gay de France Télévisions, Jon Henley de The Guardian (UK), Alexia Kefalas correspondante du Figaro, du Point et de France 24 (Grèce), Paolo Levi correspondant de La Stampa et Ansa (Italie), Jean Quatremer de Libération, et deux indépendants, Solenn Cordroc’h et Olivier Weber ;
  • 3 dirigeantes et dirigeants de fondations : Etienne Pflimlin de la Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture, Dorothée Merville de la Fondation Hippocrène, Christophe Leclerc de la Fondation Europe’s Media Lab ;
  • 2 experts et enseignants : Patrick d’Humières de CentraleSupelec et Nicole Gnesotto du CNAM et de l’Institut Jacques Delors.

Les 12 candidats en présélection pour leurs reportages

  • Emilie Andrieux (France), A l’université de Bordeaux, on sensibilise les étudiants sur la santé mentale
    À l’Université de Bordeaux, des étudiants deviennent secouristes en santé mentale. Mise en place depuis 2019, la formation aux Premiers secours en santé mentale (PSSM), sensibilise les élèves sur le sujet et leur apprend à repérer les signes de souffrances psychologiques pour venir en aide à leurs pairs.

  • Laura Bannier (France), De nos toits à nos assiettes
    Au Luxembourg comme dans l’ensemble des pays membres de l’Union européenne, tous les moyens sont bons pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2. Au développement de l’électromobilité et à la sortie progressive du chauffage aux énergies fossiles viennent se greffer des initiatives plus innovantes, à l’instar de FRESH. Cette serre a été installée sur un toit, situé à quelques centaines de mètres de la gare de Bettembourg, au sud du pays.

  • Juliette Boffy (France), Aux armes démocratiques, citoyens !
    Entre fractures sociales, crises sanitaires ou énergétiques, conflits armés, montée du populisme et des extrémismes, l’Europe doit faire face depuis plusieurs décennies à un ébranlement certain de ses démocraties et une remise en question de leurs fondements. Les citoyens, faute d’alternatives, se soulèvent, fantasmant d’à nouveau faire entendre leurs voix auprès des gouvernements dont ils sont défiants. Alors, pour tenter d’inverser la tendance, des initiatives sont portées à l’échelle locale afin de permettre aux habitants de se réapproprier l’espace et le débat public, comme c’est le cas à Agen, en France, dans le Lotet-Garonne.

  • Thibaut Camboulives (France), L’art du faire-ensemble pour lutter contre le déclin démographique
    Le déclin démographique en zone rurale est souvent vécu comme une fatalité, malgré les tentatives répétées des pouvoirs publics pour endiguer ce fléau. L’agenda territorial 2030, feuille de route stratégique de l’Union Européenne en matière de cohésion territoriale, a fait de la lutte contre ce phénomène un enjeu majeur. Véritablement acculés, certains villages font néanmoins preuve d’une résilience insoupçonnée et représentent de formidables laboratoires d’expérimentations collectives. Arvieu, petite commune aveyronnaise de 800 âmes, en est un exemple probant. Ses habitants ont choisi de se mobiliser en adoptant un destin partagé. Leur mantra ? Se rassembler pour mieux créer.

  • Cristina Coellen (Autriche), Extraire la chaleur des eaux usées, une technique de chauffage durable à la conquête des villes européennes
    Face à l’urgence climatique, augmenter les sources d’énergie dites « vertes » est devenu impératif pour les villes européennes. En France, Autriche et en Allemagne, certaines cherchent la solution dans les égouts, qui représentent un potentiel considérable pour le chauffage – et même le refroidissement – des bâtiments.

  • Marie Dougnac (France), La construction en terre crue, armée face au béton ?
    Et si on recyclait la terre des chantiers pour construire des bâtiments plus sains à l’impact carbone modéré ? C’est l’idée de Cycle Terre, coopérative francilienne subventionnée par l’Union Européenne, dont le projet à la fois social et écologique autour de la construction en terre crue a vocation à s’exporter dans d’autres pays européens, déjà séduits par cette initiative d’économie circulaire.

  • Amélie Reichmuth (France), Danemark : grâce à Elderlearn, l’intégration devient un vecteur de lien social
    Rompre l’isolement en mettant en relation une personne âgée avec un immigré désireux d’améliorer sa maîtrise du danois : c’est la mission que s’est donnée l’entreprise sociale et solidaire Elderlearn (“Les aînés apprennent”, ndlr). Une idée qui pourrait faire des émules au-delà de la Scandinavie, dans un contexte post-Covid marqué par la dégradation de la santé mentale des Européens.

  • Marie Senécal et Zachariel Cossette-LeBlanc (Canada), La résilience à la grecque
    Las du laxisme des autorités européennes et grecques face aux défis de leur communauté, les citoyens de Molyvos mettent sur pied la Molyvos Tourism Association (MTA). Cette initiative locale a permis au village médiéval de l’île de Lesvos de développer une offre touristique durable et de se relever de la crise de la dette grecque, mais surtout des crises qui la suivront.

  • Edward Sfeir (Liban), Les biocités : solution aux problèmes d’aujourd’hui et de demain
    Entre le réchauffement climatique qui ravage ses forêts et la guerre en Ukraine qui la prive d’électricité, l’Europe s’engage à placer la nature et l’Homme au centre de l’environnement urbain.

  • Pierre Terraz (France), Morts sous X
    Des milliers de personnes meurent sans avoir été identifiées chaque année en France. Associations et collectifs enquêtent pour retracer leurs histoires et dénoncent des abus dans le traitement de ces défunts, mieux pris en charge ailleurs en Europe.

  • Fatou Toure (Sénégal), L’ONG Village Pilote, une lueur d’espoir pour les enfants des rues
    Implantée à Lac Rose, à 35 kilomètres dans le Nord-est de Dakar, Village Pilote est un centre d’accueil pour les enfants des rues au Sénégal. Depuis sa création en 1994, par le Français Loïc Treguy et le Sénégalais Chérif Ndiaye, l’ONG s’est donnée pour mission d’accompagner les enfants et les jeunes, en particulier les plus vulnérables, afin de les élever et les soutenir. Avec des antennes et des comités de soutien en Europe, plus précisément en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse, l’association étend son action au-delà des frontières sénégalaises.

  • Sami Zaïbi (Suisse), Samsø et l’énergie renouvelable, l’utopie devenue réalité
    Entièrement autonome en énergies renouvelables, l’île danoise de Samsø mise non pas sur l’idéalisme, mais sur la gouvernance participative, la décentralisation et le bon sens économique. Visite d’un laboratoire inspirant alors que l’Europe craint pour son approvisionnement énergétique.

Ces 12 candidats ont été présélectionnés parmi 150 candidatures. 6 d’entre eux vont se partager la dotation de 10 000 euros en début d’année 2024, à l’occasion d’un événement célébrant les 20 ans de Reporters d’Espoirs.

Le Prix européen : la déclinaison européenne du Prix Reporters d’Espoirs créé en 2004

Le Prix Reporters d’Espoirs met à l’honneur depuis 2004 les journalistes, innovateurs des médias, et étudiants-futurs professionnels des médias, pour leurs sujets traités sous l’angle « problème + solution ». Il a distingué plus de 110 lauréats depuis sa création, et célèbre en 2023 sa 13e édition.

Le Prix a permis à des journalistes de défendre leur travail au sein de leur rédaction, de gagner en notoriété auprès du public, de maintenir ou développer leurs rubriques, de convaincre leur média de la pertinence du journalisme de solutions, etc.

Le Prix s’inscrit dans la mission de Reporters d’Espoirs « pour une info et des médias qui donnent envie d’agir ».

Il est organisé avec le soutien de la Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture (grand mécène), de la Fondation Hippocrène, du CFC Droit de copie, et du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

Retour sur la soirée du Prix européen du jeune reporter 2022

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Mardi 28 juin, Reporters d’Espoirs avait le plaisir d’accueillir une centaine d’invités pour une soirée placée sous le signe d’une Europe porteuse de solutions. Comment écrire cette Europe, souvent négligée par les journalistes ? Une question posée à nos conférenciers professionnels des médias, écrivains-voyageurs, mais aussi et surtout aux 6 lauréates du Prix européen du jeune reporter 2022.


18h30. A Europa Expérience, place de la Madeleine, les invités commencent à affluer. Tous sont venus découvrir ce nouveau lieu interactif dédié à l’Union Européenne au cœur de Paris, mais aussi et surtout écouter la dizaine d’intervenants de la soirée. Des personnes, munies de tablettes équipées d’un dispositif de réalité virtuelle, déambulent sur une immense carte du continent au sol. Régulièrement, des fenêtres s’ouvrent pour mettre en lumière des initiatives portées par l’Union Européenne dans ces régions et pays. De l’autre côté, on tapote des écrans tactiles afin d’explorer les relations entre les institutions, en savoir plus sur l’activité parlementaire ou bien prendre un selfie pour le mur photo interactif…

19h, la soirée est lancée ! A l’animation, Eléonore Gay, présentatrice de l’émission « Nous, les Européens » sur France TV, ouvre la première conférence sur le thème de l’Europe et des jeunes. Comment leur donner envie de s’impliquer dans le projet européen ? Ségolène Allemandou, rédactrice en chef d’ENTR, explique comment ce nouveau média plurilingue, fruit de la collaboration entre une dizaine de médias à travers l’Europe (France Médias Monde, Deutsche Welle…), s’adresse aux jeunes de 18-34 ans en misant sur une stratégie 100% numérique, notamment via les formats vidéo et la présence sur les réseaux sociaux. Puis, Gaëlle Rolland, fondatrice de Graines d’Europe, relate l’approche culturelle et artistique de son association pour favoriser le vivre-ensemble et le lien entre Européens : spectacles, expositions, mais aussi des productions comme « L’Europe, c’est pas sorcier » (avec Fred et Jamy !) en sont quelques exemples phares.

19h30. Pendant que le public rejoint les trois salles de pitch, en coulisses, le stress commence à se faire sentir. C’est le moment de présenter leurs sujets pour les lauréates ! Face à un public enthousiaste, elles racontent leur reportages sur des communautés religieuses qui prêtent leurs terres à des projets agricoles biologiques ; une médecin néerlandaise engagée pour le droit de l’avortement partout dans le monde ; un service d’écoute constitué en réseau à travers l’Europe pour répondre à la détresse mentale des jeunes ; une association qui rénove des logements insalubres au Portugal ; ou encore, un projet de coopération transfrontalier visant à revaloriser la laine locale.

Après chaque pitch, les questions fusent : pourquoi s’être intéressé à cette initiative, des nouvelles des projets suivis… ? Des échanges passionnants entre public et lauréates qui se poursuivront jusque lors du cocktail.

Mais avant ce moment convivial, place à la deuxième conférence de la soirée. Une fois tout le monde à nouveau réuni au forum, nos deux écrivains-voyageurs, Gaspard Koenig (Notre vagabonde liberté: À cheval sur les traces de Montaigne, L’Observatoire) et François Reynaert (Voyage en Europe: De Charlemagne à nos jours, Fayard) nous racontent leur périple européen. A dos de cheval pour le premier, à travers l’histoire pour le deuxième, ils en profitent pour revenir sur leur vision de l’Europe, mais aussi du journalisme. Avec un conseil répété en boucle : aller sur le terrain, à la rencontre des personnes et acteurs de son sujet.

Un principe déjà bien compris par nos 6 lauréates, pour lesquelles vient enfin le moment sûrement le plus attendu de la soirée : la remise des prix, avec le dévoilement du classement du Prix européen du jeune reporter 2022 !

Catégorie Pays francophones (France, Belgique)

Catégorie Pays non-francophones

De gauche à droite: Anne-Dominique Correa, Julie Bourdin, Valentina Mustafa, Camille Jourdan, Theresa Bolte et Hélène Coutard, les 6 lauréates du Prix européen 2022

Félicitations encore aux 6 lauréates, sélectionnées parmi les plus de 130 candidatures en provenance de 18 pays qui nous étaient parvenues cette année !

Les reportages lauréats du Prix européen du jeune reporter 2022

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Au terme d’une soirée de rencontres et d’échanges à « Europa Expérience », 5 Prix ont été remis à Hélène Coutard, Valentina Mustafa, Anne-Dominique Correa et Julie Bourdin, Theresa Bolte et Camille Jourdan, six françaises, belge, colombienne et allemande, âgées de 21 à 30 ans.

Ouvert aux 18-30 ans quels que soient leur parcours et études, le « Prix européen du jeune reporter » encourage les jeunes à se faire acteurs de l’information, à pratiquer l’écriture en langue française, et à examiner des problèmes et des initiatives porteuses de solutions à l’échelle de l’Europe.

Parmi les 130 reportages en provenance de 18 pays candidats de cette deuxième édition, 5 reportages ont été distingués par un jury de professionnels des médias dans les catégories « Pays francophones » (3 Prix) et « Pays non-francophones » (2 Prix).

Les 6 lauréates se partagent une dotation de 10 000 euros, et profitent également de la publication de leurs reportages ou d’une médiatisation dans les médias partenaires : Le Figaro, Voxeurop et Euradio.

De gauche à droite: Anne-Dominique Correa, Julie Bourdin, Valentina Mustafa, Camille Jourdan, Theresa Bolte et Hélène Coutard

Catégorie Pays francophones (France, Belgique)

1er Prix : « Livrées, délivrées » par Hélène Coutard
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Journaliste auprès du groupe SoPress, Hélène Coutard réalise dans ce reportage le portrait de la médecin néerlandaise Rebecca Gomperts, connue pour son engagement pour les droits génésiques des femmes partout dans le monde. Fondatrice de l’ONG Women on Web, elle permet à des femmes d’avorter discrètement dans les pays qui l’interdisent grâce à des pilules envoyées par colis. Ce reportage a été réalisé alors que l’avortement était largement proscrit en Pologne et que le Parlement Européen élisait une présidente connue pour ses positions anti-IVG, ce qui résonne particulièrement avec l’actualité.

A propos de l’autrice :
Après un master en médias internationaux incluant une année d’études aux Etats-Unis, Hélène Coutard a d’abord travaillé en tant que freelance basée à Paris, Berlin et New York.  En 2020, elle assure la rédaction en chef des sept premiers numéros de So good, un magazine trimestriel du groupe SoPress adepte de la démarche du journalisme de solutions. Aujourd’hui, elle continue à travailler au sein de SoPress en tant que journaliste pour les pages société, politique, sport ou culture.  
Elle est également l’autrice d’un livre, Les Fugitives : partir ou mourir en Arabie Saoudite, publié en 2021.  

2e Prix : « Quand la foi se met au vert » par Julie Bourdin et Anne-Dominique Correa
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Camarades au cours de leurs études de journalisme, Julie Bourdin et Anne-Dominique Correa se sont intéressées à la conversion écologique qui est en train de s’opérer au sein de l’Eglise catholique. En France comme en Belgique, de plus en plus de communautés religieuses prêtent en effet leurs terres à des projets d’exploitations agricoles biologiques, souvent en partenariat avec des laïcs.

A propos des autrices :
Diplômée d’un master en journalisme et relations internationales à Sciences Po, Julie Bourdin travaille aujourd’hui en tant que journaliste multimédia freelance. Franco-sud-africaine ayant longtemps vécu à l’étranger, elle cultive un grand intérêt pour les langues, les cultures étrangères et l’actualité internationale.  Dans ses reportages, elle s’intéresse régulièrement aux questions de droits humains, de migrations et d’environnement. Elle a notamment documenté la situation des réfugiés sur l’île grecque de Lesbos pendant 5 mois et remporté un concours pour réaliser une enquête transfrontalière sur le trafic de migrants en Europe.   

Issue de la même promotion que sa co-autrice Julie, Anne-Dominique Correa est notamment passée par les rédactions internationales de l’AFP, CNN ou encore de France 24.  Aujourd’hui pigiste auprès de nombreux médias français, on la retrouve dans les colonnes du Monde diplomatique, de Socialter ou encore de Reporterre. Elle s’intéresse entre autres au genre, au climat et aux questions économiques.

3e Prix : « La laine, nouvelle toison d’or ? » par Camille Jourdan
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Journaliste indépendante, Camille Jourdan se penche dans ce reportage sur un projet de coopération transfrontalier visant à revaloriser la laine. De la tonte des moutons à la transformation en vestes, chaussettes et panneaux isolants, à la frontière franco-belgo-luxembourgeoise, tout s’organise afin de reconstruire une filière de production 100% locale.

A propos de l’autrice :
Titulaire d’un master en journalisme bilingue français-anglais de la Sorbonne, Camille Jourdan travaille aujourd’hui en tant que pigiste spécialisée dans la presse écrite et le web.  Dotée d’une expérience en journalisme local et d’investigation, avec notamment à son actif une enquête sur le viol de guerre publiée par Mediapart, elle couvre avant tout des sujets de société (éducation, emploi, santé…) et s’intéresse également à l’économie sociale et solidaire.

Catégorie Pays non-francophones

1er Prix : « Donnez-moi une truelle et je changerai le monde » par Valentina Mustafa
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Au Portugal, un quart de la population vit dans des logements indécents, parfois sans électricité, eau courante ou sanitaires. Un phénomène qui touche également de nombreux autres pays européens. Dans ce reportage de terrain, Valentine Mustafa a suivi les équipes de l’association Just a Change, qui, depuis sa création en 2015, a mené plus de 300 chantiers de rénovation au sein du pays.

A propos de l’autrice :
Spécialisée dans le journalisme de proximité après un master à l’ESJ Pro de Montpellier, Valentina Mustafa a d’abord travaillé dans la presse avant de se diriger vers les radios locales. Elle a sillonné les régions de France de la Normandie au Périgord, s’intéressant à la politique, à l’agriculture ou encore à la santé.
Colombienne d’origine mais se déclarant « française de cœur », elle met à profit cette double culture dans ses reportages.   

2e Prix : « Bonsoir, nightline, je t’écoute » par Theresa Bolte
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Partout en Europe, les « nightlines » fournissent un service d’écoute tenu par et pour des étudiants. Elles permettent ainsi aux personnes en détresse de se confier anonymement à des étudiants bénévoles formés aux techniques d’écoute « active ». Si ce soutien moral ne saurait régler tous les problèmes de santé mentale des jeunes, mis à mal pendant la pandémie, il répond à un véritable besoin.                              

A propos de l’autrice :
Etudiante en licence dans un cursus franco-allemand de sciences politiques entre l’Université Fribourg-en-Brisgau et l’IEP d’Aix-en-Provence, Theresa Bolte multiplie déjà les expériences journalistiques et européennes. 
C’est à l’occasion d’un volontariat dans le corps européen de solidarité réalisé à Poitiers en 2021 auprès du Centre Europe Direct de Vienne-Deux Sèvres que la jeune Allemande de 21 ans découvre la radio. Elle y co-anime l’émission « And the tap drips » sur Radio Pulsar, radio associative basée à Poitiers, puis rejoint la radio Rundfunk à Berlin Brandenburg.

Retour sur La Grande soirée des médias de solutions du 1er juillet 2021

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Pour cette 11ème édition du Prix Reporters d’Espoirs, 250 journalistes, dirigeants et innovateurs des médias étaient rassemblés le jeudi 1er juillet au cinéma Majestic Passy pour une soirée de retrouvailles organisée par Reporters d’Espoirs, qui a permis de célébrer l’engagement des journalistes et médias pour le bien commun.

Les Prix Reporters d’Espoirs c’est 4 catégories : Reportage, Innovation, Engagement, et prix jeune européen !

Félicitations aux lauréats du prix professionnel !

Presse écrite : Mathieu Perisse pour Mediacités – À Lyon, le supermarché coopératif Demain veut « sortir de l’entre-soi » représenté par Jacques Trentesaux, fondateur de Médiacités

Radio : Hugo Amelin pour RTL – Var : des boudins de cheveux pour prévenir de la pollution maritime, représenté par Catherine Mangin-Dessarts, directrice adjointe de l’information

TV : L. de La Mornais, F. Fougère, J. Poissonnier, A. Monange pour France 2 – Etats-Unis : un programme pour lutter contre le harcèlement scolaire  représentés par Xavier Haglund, rédacteur en chef à FranceTV

Engagement : L’équipe du numérique du Groupe Nice-Matin – Vincent Rozeron, Aurore Malval, Guillaume Aubertin, Sophie Casals, Caroline Ansart et Jérémy Collado – Solutions et participation pour « construire un média utile à sa communauté »

Innovation Les Autres Possibles, le média local nantais – Jeanne La Prairie, Marie Bertin, Camille Van Haecke

Un grand bravo aux 4 lauréats du prix européen !

Le Prix Européen de Reporters d’Espoirs 2021 c’est : 150 candidats, 17 pays européens, 10 000€ de dotation et 4 lauréats européens !

Viola Serena Stefanello et Gabriele Cruciata pour leur reportage « La revanche des cépages oubliés »

Cédric Stanghellini pour son reportage « Vers un service civique universel en Europe »

Guylaine Germain pour son reportage « Des professionnels qui ne font pas genre »

Jeevan Ravindran pour son reportage « On espère qu’un jour, on n’aura plus besoin de nous : trois entreprises européennes travaillent pour éviter que les SDF ne meurent de froid »


« J’ai le sentiment qu’un monde plus empathique est en train de se construire, mais dont peu de médias parlent » Etienne Pflimlin, président de la Fondation du Crédit Mutuel

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Étienne Pflimlin est le président de la Fondation du Crédit Mutuel, qui œuvre à la promotion de la lecture et de la langue française, avec une forte dimension de lutte contre l’exclusion économique et sociale. La fondation a soutenu plus de 1500 actions de terrain depuis sa création, et a permis de donner une dimension européenne au Prix Reporters d’Espoirs en direction des jeunes de 18 à 30 ans. Ancien président du Crédit Mutuel, européen convaincu, Etienne Pflimlin partage son sentiment quant au traitement médiatique des questions européennes.

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L’OFAJ rejoint notre réseau de partenaires du Prix Européen du jeune reporter

By Les articles, PrixNo Comments

Reporters d’Espoirs s’associe à l’OFAJ pour diffuser et partager le Prix et ses lauréats en France et en Allemagne.

Depuis plus de 20 ans, l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) s’engage auprès de jeunes journalistes français et allemands afin de promouvoir l’échange franco-allemand et de permettre aux journalistes de tisser des liens professionnels outre-Rhin. Grâce à sa bourse pour jeunes journalistes, l’OFAJ soutient notamment des projets journalistiques et voyages d’enquête et encourage ainsi les jeunes journalistes à s’intéresser plus particulièrement aux sujets d’actualité en lien avec la coopération franco-allemande. A travers l’organisation de divers ateliers et programmes pour jeunes journalistes français et allemands, l’OFAJ souhaite également donner la possibilité à de jeunes journalistes de travailler en coopération avec leur voisin européen et d’échanger avec des professionnels du métier autour de thèmes d’actualité. Dans l’optique de mettre en réseau des journalistes de France et d’Allemagne, l’OFAJ organise ainsi tous les ans un atelier radio auquel peuvent participer des jeunes journalistes de moins de 31 ans. Enfin, l’Institut Franco-Allemand (DFI) a lancé cette année un nouveau programme, en partenariat avec l’OFAJ, s’adressant aux journalistes de moins de 35 ans. L’objectif est de permettre, chaque année, à 10 journalistes allemands et 10 français de participer à un voyage d’étude d’une semaine avec de nombreuses rencontres de haut niveau. 

A propos de l’OFAJ

L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) est une organisation internationale au service de la coopération franco-allemande. Créé en 1963, il a permis à plus de 9,3 millions de jeunes, âgés de 3 à 30 ans, de participer à près de 380 000 programmes d’échange. Sa mission est d’approfondir les relations franco-allemandes, de renforcer l’interculturel dans nos sociétés et de donner un nouvel élan pour une Europe unie.

Save the date 03/06/21 – La journée de la Paix Économique

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La chaire Paix économique, Mindfulness et Bien-être au travail a le plaisir de vous inviter à la première édition de la journée de la Paix économique :

Jeudi 3 juin de 9h à 20h

Un événement 100% virtuel

Réchauffement climatique et urgence écologique sont des mots qui résonnent de plus en plus fort dans notre société.
Comment les citoyens et les organisations s’emparent-ils de ces problématiques ?
Quelles initiatives sont prises pour éviter des conséquences désastreuses ?
Comment former les futurs managers à cette question de la transition?

La Chaire Paix économique de Grenoble Ecole de Management organise une journée dédiée à la Paix économique et questionne sur la manière de se réinventer pour préserver la nature et la réconcilier avec l’humanité.

 

Au programme

Des conférences, des tables-rondes, des ateliers ludiques pour réinventer le lien entre humanité et nature.

Parmi les intervenants de cette journée, retrouvez :

  • Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au CIRAD
  • Camille Etienne, militante écologiste
  • Alexandre Jost, fondateur de la Fabrique Spinoza
  • Éric Piolle, maire de Grenoble
  • Elisabeth Laville, présidente d’Utopies
  • Stéphane Labranche, chercheur et sociologue à l’UGA
  • Loïck Roche, directeur de Grenoble Ecole de Management
  • Dominique Steiler, titulaire de la chaire Paix économique

Pour vous inscrire, suivez ce lien.

L’interview de François Saltiel, journaliste et membre du Prix Reporters d’Espoirs

By Interviews, L'actu de Reporters d'Espoirs, PrixNo Comments

« Les réseaux sociaux peuvent créer de l’engagement, de l’espoir et des réactions positives, plus qu’aucun média n’aurait pu imaginer »

François Saltiel, journaliste à Arte et France Culture, enseignant à l’IFP (Institut Français de Presse) et cofondateur de l’association d’éducation aux médias et du Festival Txiki dans les Pyrénées-Atlantiques, rejoint le jury du Prix Reporters d’Espoirs 2021 dont les lauréats seront dévoilés le 24 juin. Il nous confie son regard sur les nouveaux médias, revient sur son parcours, et partage la manière dont il voit évoluer ses étudiants de 20 ans -lui qui fête tout juste son 40e anniversaire – auprès desquels il enseigne le journalisme.


Gilles Vanderpooten – De ton ouvrage « Le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag » (Flammarion, 2018) ressort l’idée que les réseaux sociaux peuvent être utiles et diffuser l’envie d’agir. « Un magnifique tapis volant à emprunter pour découvrir le monde » écris-tu.

François Saltiel – On a souvent tendance à ne considérer que les aspects négatifs des réseaux sociaux. Ils existent mais permettent aussi à des gens des quatre coins du monde de se rejoindre sur une idée, se fédérer, se rencontrer et parvenir à faire avancer les choses. #MeToo est un bel exemple : il a libéré la parole des femmes et l’écoute des hommes et a mis sur le devant de la scène la question du harcèlement. Il a permis une prise de conscience et dans certains cas un renforcement du système législatif. De même #Blacklivesmatter a permis de rendre visible la violence policière à l’égard d’une communauté et de faire en sorte que les gens se réunissent. Je trouve que ce sont des usages qui montrent la force et la puissance des réseaux sociaux.

« Le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag », que j’évoque dans l’un des chapitres du livre, c’est l’histoire d’une photographie d’un très beau vendeur de thé pakistanais de 18 ans qui a été massivement diffusée sur les réseaux sociaux au moment où le contexte politique était très tendu entre l’Inde et le Pakistan, notamment dans la région du Cachemire. Cette photographie est parvenue à fédérer et apaiser les tensions entre des Indiens et des Pakistanais qui ensemble se sont mis à la relayer. A son insu, le vendeur de thé est devenu une sorte d’ambassadeur, le temps d’une trêve, de la trêve du thé. C’est un exemple témoignant que les réseaux sociaux peuvent créer de l’engagement, de l’espoir et des réactions positives, plus qu’aucun média n’aurait pu imaginer.

Comment mets-tu en pratique l’idée d’être « reporter d’espoir »?

Je me rends compte que mes chroniques même les plus légères suscitent l’intérêt des gens parce qu’il y a un véritable besoin d’espoir, une envie, dans un espace médiatique assez saturé d’informations négatives qui se répètent. J’essaie de relayer au maximum les histoires de femmes et d’hommes qui se regroupent, militent, se lancent des défis sur les réseaux sociaux pour nettoyer les plages, les rues, distribuer de la nourriture à des gens qui en ont besoin. Ces histoires suscitent un élan favorable. J’essaie par cette pratique de casser le cliché journalistique selon lequel il serait nian-nian de parler des choses qui vont bien.

Quelques mots sur ton parcours dans le monde des médias ?

J’ai démarré le journalisme quand j’avais 20 ans grâce à un stage à la rédaction de Culture Pub, une émission qui a marqué ma génération, et j’y suis resté assez longtemps. De petits reportages en plus grands formats de 52 minutes, j’ai fait de la production et de la radio. Jusqu’à ce que j’arrive il y a cinq ans sur le plateau de 28 Minutes sur Arte [rendez-vous quotidien d’Arte pour décrypter l’actualité en France et à l’international, animé par Elisabeth Quin et Renaud Dély].

En parallèle j’anime des émissions de débats sur France Culture.

J’anime aussi une association d’éducation aux médias avec laquelle j’organise des événements, dont le Txiki festival qui réunit chaque année des enfants autour du cinéma et de l’éducation aux images, et mène des interventions dans les collèges et lycées. Il me parait essentiel de donner des outils à la nouvelle génération pour la compréhension des usages du numérique. On dit souvent que c’est la génération des « digital natives » et que les outils numériques n’ont aucun secret pour eux. C’est un mythe : ce n’est pas parce que tu as grandi avec que tu sais t’en servir.

Tu côtoies les jeunes également en tant qu’enseignant en journalisme.

J’enseigne à Paris II, à l’IFP (Institut Français de Presse) et ai enseigné durant dix ans à Paris III – Sorbonne-Nouvelle. L’enseignement a toujours accompagné mon parcours. Je fais partager mon savoir et je reçois des étudiants leur expérience, leur vision du monde, leur manière d’aborder les médias. L’un des problèmes de notre société étant le cloisonnement générationnel, je suis convaincu qu’il faut trouver un moyen de se reconnecter. L’université me sert à prendre le pouls d’une jeunesse qui m’aurait sans doute échappé si je n’étais pas enseignant.

Cette jeunesse qui a 20 ans en 2021, aborde-t-elle le métier d’une manière spécifique ?

Je trouve la jeunesse d’aujourd’hui plus aguerrie aux pratiques du métier, plus critique, plus consciente que l’était ma génération, peut-être parce qu’elle dispose d’outils plus sophistiqués. Les jeunes de 20 ans sont conscientisés, avec une véritable prise de position. Ils ont d’ailleurs souvent une lecture très subjective des choses.

Je pense qu’un journaliste subjectif, incarné, peut exister. On sait tous que lorsqu’on aborde un sujet on y va avec un a priori, avec une idée, avec une pensée. Il faut être assez mature, honnête, pour se rendre compte que ce que tu pensais au départ va être contredit par la réalité du terrain. On a tendance dans le journalisme à raconter les choses de manière manichéenne. Un gentil et un méchant, c’est plus facile à appréhender. La difficulté dans ce métier est d’accepter et d’intégrer la nuance, et surtout, de la transmettre. La jeunesse a peut-être une vision du monde un peu fermée, ancrée, qui se confronte à la réalité lors de ses premiers pas dans le métier. Mais je préfère un jeune qui a une vision un peu radicale plutôt qu’un jeune qui n’a pas de vision du tout.

 

Il faut donc une bonne dose de curiosité lorsqu’on est journaliste, pour s’aventurer au-delà de ses sujets de prédilection !

Oui, on dit qu’il faut « savoir penser contre soi-même », sortir de sa zone de confort, être curieux. On a tendance à mettre naturellement à l’écart les sujets que nous ne connaissons pas, par facilité. Je crois beaucoup que la curiosité journalistique nous amène à nous intéresser à des thématiques qui a priori ne nous intéressaient pas, et qui se révèlent finalement passionnantes… et parfois davantage que nos sujets de prédilection. Un journaliste n’est pas un sachant ni un expert, il apprend beaucoup pour transmettre au mieux, et c’est ce qui est si passionnant dans ce métier : l’on ne cesse d’apprendre.

Tu nous fais le plaisir de rejoindre le jury du prix Reporters d’Espoirs. Qu’en attends-tu ?

J’attends de la surprise ! Quand je dis surprise, ce n’est pas forcément un artifice, je n’attends pas des productions fantasques, j’attends une surprise qui n’est pas gratuite. Le sel d’un reportage n’est pas toujours dans l’originalité du sujet, mais aussi dans la personnalité du journaliste : son angle, son écriture, le ton utilisé, au service du message et des informations transmises.

Propos recueillis par Gilles Vanderpooten


A propos de Reporters d’Espoirs & du Prix

Le Prix Reporters d’Espoirs met à l’honneur depuis 2004 les journalistes, innovateurs des médias, et étudiants-futurs professionnels des médias, pour leurs sujets traités sous l’angle « problème + solution ». Il a distingué plus de 100 lauréats depuis sa création, et célèbrera en 2021 sa 11e édition. Le Prix a permis à des journalistes de défendre leur travail au sein de leur rédaction, de gagner en notoriété auprès du public, de maintenir ou développer leurs rubriques, ou encore de convaincre leur média de la pertinence du journalisme de solutions. Le Prix s’inscrit dans la mission de Reporters d’Espoirs « pour une info et des médias qui donnent envie d’agir ».