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« Il faut d’urgence lier État de droit et État social » – Marie Boëton, grand reporter à La Croix L’Hebdo et lauréate du Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale

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Marie Boëton est journaliste et grand reporter à La Croix L’Hebdo. Elle a été distinguée la semaine dernière en recevant le Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale 2023 avec son reportage « Avec Éco Habitat, accélérer la rénovation thermique ». Passionnée de droits humains, elle a longuement travaillé sur le sujet et détaille pour nous sa pratique journalistique.

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« On voit d’autant mieux les étoiles qu’il fait nuit » – Anne-Françoise de Taillandier, journaliste à Famille Chrétienne

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Anne-Françoise de Taillandier est journaliste à Famille Chrétienne. Issue d’une école de communication et d’abord passée par la publicité, elle s’est tournée vers le journalisme il y a deux ans et demi. Elle figure aujourd’hui parmi la pré-sélection du Prix Reporters d’Espoirs 2023 de l’innovation sociale avec son reportage sur « Pourquoi les Mureaux n’ont pas craqué », et nous raconte son parcours journalistique.

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Prix Reporters d’Espoirs de l’innovation sociale : qui est la lauréate, dévoilée samedi 25 novembre aux Journées de l’Economie Autrement à Dijon ?

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Avec son Prix de l’innovation sociale, Reporters d’Espoirs met à l’honneur les reportages évoquant l’économie sociale et solidaire. Quel meilleur lieu pour révéler la lauréate 2023 que les Journées de l’Economie Autrement à Dijon ? Les 24 et 25 novembre, cet événement clé de l’ESS en France a vu des dizaines d’intervenants se succéder pour animer des conférences, tables-rondes et ateliers sur ce sujet foisonnant.

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« Ne pas aborder l’émotion, le côté humain, c’est passer à côté du sujet » – Caroline de Malet, journaliste au Figaro et chef de service du Figaro Demain

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Caroline de Malet est journaliste au Figaro. Chef de service du Figaro Demain, elle figure parmi les pionnières de l’économie sociale et solidaire dans les médias et a très tôt pris conscience de l’importance du journalisme de solutions. Elle aborde pour nous son parcours et son reportage sur « L’escrime thérapeutique pour exorciser les violences », qui se trouve en pré-sélection du Prix Reporters d’Espoirs 2023 de l’innovation sociale.

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« La structure coopérative se prête particulièrement au journalisme d’enquête » – Maxence Peigné, journaliste reporter à Investigate Europe et ancien lauréat du Prix Reporters d’Espoirs

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Maxence Peigné est journaliste-reporter au sein du média coopératif Investigate Europe, la principale rédaction d’enquête à l’échelle européenne. Lauréat du Prix Vidéo Reporters d’Espoirs en 2019, il a également été pigiste, journaliste freelance, écrivain-voyageur et correspondant pour nombre de médias avant de se tourner vers le journalisme d’investigation. Il aborde pour nous son parcours et son expérience au sein d’un média structuré en coopérative.

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Replay de notre webinaire : « Les 5 tendances de l’économie ‘responsable’ à suivre à la rentrée » par Thierry Sibieude, fondateur de la Chaire Innovation et Entrepreneuriat Social de l’ESSEC

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« Impact », « entreprise à mission », « politique d’engagement des entreprises », « raison d’être », « responsabilité sociale de l’entreprise », « finance à impact », « économie positive », « économie sociale et solidaire »… : comment s’y retrouver parmi les concepts dont s’empare ou s’inspire le monde de l’économie et de l’entreprise ? Au-delà des mots, quelles tendances de fond et réalités concrètes méritent particulièrement l’attention des journalistes dans les 3 prochains mois, au vu des évolutions réglementaires (européennes), gouvernementales (disparition du portefeuille ministériel dédié à l’ESS avec le départ de Marlène Schiappa), ou encore des évolutions au sein des entreprises (avec en toile de fond le changement de gouvernance au MEDEF)  ?

En 30 minutes top chrono, le professeur Thierry Sibieude, fondateur de la Chaire Innovation et Entrepreneuriat Social de l’ESSEC, fin observateur de ces sujets et expert pédagogique auprès de Reporters d’Espoirs, a décrypté pour vous journalistes 5 tendances à observer de près à la rentrée 2023, dans le webinaire dont nous vous proposons le replay ci-dessous :

  1. Refonte du label Investissement socialement responsable (ISR)
  2. Remise en cause féroce de l’ESG aux Etats-Unis
  3. Directive européenne sur la sauvegarde de la nature 
  4. Révision de la loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS)
  5. Partage de la valeur 

Mardi 11 avril. Rencontrons-nous à Toulouse !

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« L’économie sociale et solidaire mérite-t-elle d’être (davantage) médiatisée ? »

Le Club de la presse Occitanie et l’ONG Reporters d’Espoirs s’associent pour vous proposer une discussion-débat visant à échanger sur les bonnes pratiques et la manière de donner à l’ESS sa juste place dans l’espace médiatique. Rendez-vous le mardi 11 avril 2023 à 18h30 aux Halles de la Transition, 31000 Toulouse.  

Au programme :
18h30 Accueil
18h45 Débat et échanges avec le public
20h Échanges informels au Café des Halles de la Transition

Avec
Raphaëlle Duchemin, Journaliste, BFM Business, Marcelle le média, ex Europe 1/RMC/Franceinfo;
Timothée Duverger, Docteur en histoire, directeur du master « ESS et innovation sociale » à Sciences Po Bordeaux, auteur;
Pascale Lagorce, Rédactrice en chef à France 3 Occitanie / Midi-Pyrénées;
Christophe Agnus, Président de Reporters d’Espoirs, éditeur, ex grand-reporter (L’Express) et dirigeant de médias (Mondadori, Vivendi);
Anne-Marie Fontaine, cofondatrice, Les Imaginations Fertiles;
et Sarah Rousseau, directrice générale, CRESS Occitanie.

« Entreprise à mission », « politique d’engagement », « raison d’être », « responsabilité sociale et environnementale » : aux nouvelles attentes de la société répondent un nouveau vocabulaire et de nouvelles pratiques dans le monde de l’entreprise. 
Les acteurs de l’économie sociale et solidaire (coopératives, mutuelles, associations, fondations), qui représentent entre 7 et 10% du PIB et 10 à 14% de l’emploi en France, revendiquent ces mêmes valeurs depuis plus d’un siècle, inspirent parfois l’économie conventionnelle, à tel point que certains prétendent détenir les clés d’une « alternative » porteuse de solutions économiques, sociales, écologiques.

Quels atouts l’ESS a-t-elle réellement à faire valoir auprès des médias ? Qu’est-ce qui est positif et négatif dans le traitement journalistique dont elle est l’objet ? 
Les acteurs de l’ESS sont-ils suffisamment bons pour formés pour parler aux les journalistes ?
Que faire de mieux ?

Thierry SIBIEUDE, cofondateur de la Chaire Innovation Sociale de l’ESSEC Business School

Thierry Sibieude : « L’économie sociale et solidaire porte des valeurs humanistes et il n’y a pas besoin d’être de gauche pour être humaniste. »

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Thierry SIBIEUDE, cofondateur de la Chaire Innovation Sociale de l’ESSEC Business School

Professeur Fondateur en 2003, avec Anne Claire Pache, de la Chaire Innovation et Entrepreneuriat Social de l’ESSEC, première initiative du genre consacrée à l’impact social et environnemental dans une Grande Ecole, Thierry Sibieude, docteur en géographie et gestion de l’environnement, est un pilier de la vulgarisation de l’économie sociale et solidaire (ESS) en France.

Reporters d’Espoirs a publié avec lui son premier cours en ligne intitulé « Mieux comprendre l’ESS pour mieux en parler », disponible gratuitement sur Coursera.

A l’occasion des 20 ans de la Chaire et de son départ à la retraite, Thierry Sibieude revient sur son engagement et sur l’avenir de l’ESS.

« Economie sociale et solidaire » et « école de commerce » peuvent paraitre antinomiques. Vous avez œuvré au rapprochement de ces deux mondes en créant la chaire Innovation Sociale à l’ESSEC. Pourquoi ?

Très engagés dans le mouvement associatif parental au service des personnes handicapées, nous avons créé en 1993, mon épouse et moi, une association pour l’accompagnement des enfants autistes. Par ailleurs mon élection à la vice-présidence du conseil départemental du Val d’Oise m’a conduit à interagir fréquemment avec de très nombreuses associations, notamment dans le domaine de l’environnement et dans le secteur social et médico-social. J’ai ainsi constaté qu’il y avait matière à optimiser les choses, avec plus d’engagement et plus de professionnalisme dans l’organisation et le management.  De ce constat est née cette chaire.

Son objectif était à l’époque, en les adaptant aux spécificités du secteur, de transposer des méthodes fonctionnant dans l’entreprise dans les organisations qui travaillent pour l’intérêt général. Des grandes mutuelles au premier rang desquelles la MACIF, et plusieurs acteurs de l’ESS ont été d’accord pour nous accompagner, parce qu’eux aussi avaient identifié un besoin de professionnalisation en termes de management, de gestion de leurs activités, en complément et au service de leur mission sociale.

20 ans après, quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Quand on a fêté les 20 ans de la chaire le 20 juin dernier sur le campus à Cergy, 200 étudiantes et étudiants sur les 450 que j’ai eu le bonheur d’accompagner dans leur parcours au sein de la chaire étaient présents. Plus de la moitié d’entre eux sont aujourd’hui engagés dans des projets professionnels au service de l’intérêt général, dans des associations, structures de l’ESS, ou départements responsabilité sociale des entreprises (RSE) et même ressources humaines (RH) de grandes entreprises. C’est une belle réussite pour un projet pionnier à l’époque, qui a permis de développer les thématiques de l’ESS d’abord au sein de l’ESSEC puis d’autres écoles.

Nous avons à l’ESSEC créé tout un écosystème : le programme d’égalité des chances à l’école « Pourquoi pas moi ? », l’incubateur social des entreprises de l’ESSEC, un laboratoire d’évaluation de l’impact social des entreprises, les Chaires Philanthropie puis Economie Circulaire… ce qui positionne l’école dans une pratique de longue date et crédibilise son discours.

Il y a 20 ans, c’était assez marginal ! Maintenant les enjeux de l’ESS, et dans le prolongement la RSE, le développement durable et la transition écologique, sont de plus en plus abordés, partout en France et dans toutes les écoles. Nous avons fait école !

Qu’est-ce qui est différent aujourd’hui d’il y a 20 ans dans votre manière d’aborder l’ESS ?

Il y a 20 ans, je travaillais avec ceux qui le voulaient, des volontaires, des jeunes engagés et soucieux de leur responsabilité mais aussi de leur impact sur la société.  Maintenant, ces questions-là concernent tout le monde, et rentrent dans le socle commun de nombreux cursus universitaires. Il faut sensibiliser tous les étudiants de tous les programmes et les former à ces dimensions de l’activité de l’entreprise : il y a donc un défi lié changement d’échelle de ce que nous avons construit. Nos réalisations constituent le noyau et la base de la politique globale de l’Essec au regard des enjeux environnementaux et sociaux.

Comment la France se positionne-t-elle ?

Il est difficile d’établir des classements par pays, mais il est clair que le secteur de l’ESS est très présent en France. Il s’est développé dans le cadre de luttes pour la conquête et la défense de libertés collectives, à travers les mouvements syndicaux et politiques engagés à gauche. Il ont ainsi contribué au déploiement de cette économie qui prenait plus en compte des dimensions humaines et sociales que la dimension financière. Les coopératives agricoles ont aussi joué un rôle important pour répondre aux besoins de l’alimentation et du développement des territoires.

Aujourd’hui, la question des limites du modèle uniquement fondé sur la finance se pose dans tous les pays européens, et tous les pays cherchent des solutions.

Quel regard portez-vous sur la médiatisation de l’ESS ?

Paradoxalement, l’ESS est faiblement médiatisée, alors que c’est une économie dont les caractéristiques devraient séduire les journalistes, notamment ceux qui n’ont pas une formation économique très développée. Dans l’ESS, il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer, il y a une logique de marché dans le sens où la concurrence existe et qu’on n’est pas dans un monopole d’Etat mais la priorité reste à la mission sociale de l’organisation (mutuelle, coopérative, association ou Fondation).

De plus, elle repose souvent sur de véritables histoires humaines, que ce soit dans le secteur du logement, de la dépendance, des personnes handicapées, de l’alimentation ou bien encore de l’accès au travail : autant de questions qui donnent lieu à des actions sociales. Mais les acteurs de cette économie souffrent d’un déficit d’image et de médiatisation.

D’où la démarche de créer un « MOOC » (cours en ligne) sur le sujet avec Reporters d’Espoirs ?

Tout à fait ! Pour médiatiser plus facilement et de façon plus pertinente l’ESS, il est essentiel de présenter les bénéfices qu’elle génère et la qualité des solutions qu’elle propose pour la société. C’est ce qu’on essaie de faire avec le MOOC réalisé avec Reporters d’Espoirs. Nous sommes partis du constat que si les journalistes ne parlent pas d’ESS, c’est parce qu’ils ne savent pas ce que c’est. Donc ce support est fait pour les aider et c’est pourquoi il s’intitule « Mieux comprendre l’ESS pour mieux en parler ».

L’ESS c’est des histoires individuelles et des aventures collectives particulièrement riches et emblématiques qui participent à la gestion du bien commun et qui valent la peine d’être racontées. Il faut multiplier les relais et accroître la diffusion de ces initiatives qui méritent respect et considération.

Du côté des acteurs de l’ESS, une grande partie dans le domaine associatif notamment, disent ne pas s’intéresser au marketing, à la communication, aux relations presse. Pourtant ils doivent, dans leur intérêt et dans celui de celles et ceux qu’ils ont choisi de servir, se saisir sans états d’âme des outils et moyens qui permettent de se faire connaître et de promouvoir la cause qu’ils défendent. En même temps, c’est aux journalistes d’aller au-delà des apparences et d’effectuer un travail d’analyse et de mise en perspectives des activités de l’ESS pour les traiter avec à-propos et objectivité.

De quelles apparences parlez-vous ?

De la vision très stéréotypée selon laquelle l’ESS serait un monde de bisounours réservé à la gauche. Que l’on trouve plus souvent ces valeurs dans des partis de gauche, oui, mais pas exclusivement. L’ESS promeut des valeurs humanistes et il n’y a pas besoin d’être de gauche pour être humaniste. Il serait important qu’un certain nombre de journalistes soient capables d’aller au-delà de la vision strictement politique des choses, en dépassant les idées reçues.

Le groupe Bayard Presse est par exemple très pertinent dans son traitement de l’ESS, avec notamment La Croix, Le Pèlerin.  Ce qu’il faudrait, c’est par exemple que Les Echos, Le Monde, Le Point s’engagent avec une vraie démarche d’analyse sur ces thématiques pour les présenter à leurs lecteurs.

Quels sont les principaux enjeux de l’ESS à l’avenir ?

C’est indiscutablement l’évaluation de l’impact social de son action.  Avec trois dimensions. D’une part positionner des actions par rapport aux objectifs du développement durable qui constitue un cadre de référence connu et accepté par tous. Ensuite comment maximiser l’impact sur les populations que l’on sert. Enfin, comment s’investir dans la coopération avec d’autres acteurs, pour faire bouger les lignes.

Propos recueillis par Samuel Delwasse.

Une du Pèlerin du 25 août 2022

[Série ESS750] Sur le chemin de Compostelle, un père et son fils rencontrent les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire. Reporters d’Espoirs x Pèlerin suivent leur périple.

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Le Pèlerin et Reporters d’Espoirs s’associent pour vous faire découvrir le périple de Thierry et Martin Sibieude pendant 2 mois.

Chaque semaine, du Puy-en-Velay à la frontière pyrénéenne, suivez les aventures et les rencontres des deux baroudeurs sur nos sites internet et dans Le Pèlerin. Ce jeudi 25 août, Le Pèlerin, magazine hebdomadaire, leur consacre un article et sa Une pour présenter le parcours et les raisons de cette aventure.

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Leur complicité saute aux yeux. Thierry et Martin Sibieude sont assis à l’ombre des parasols, à la table d’un café. Les paroles fusent et trahissent l’enthousiasme qui anime père et fils. Mardi 23 août, ce duo à l’énergie contagieuse s’est lancé sur les routes avec un projet ambitieux: marcher 750 kilomètres au départ du Puy-en-Velay (Haute-Loire) sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, à la rencontre des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Malgré une préparation physique digne d’athlètes professionnels, Martin est songeur: « Tant de kilomètres, c’est encore abstrait, c’est fou de se dire que nous allons fouler chaque centimètre de cet itinéraire. »


> Pour lire l’intégralité de l’article de Thérèse Thibon dans Le Pèlerin, cliquez ici

29-30 août # RDV sur notre stand aux Rencontres des Entrepreneurs de France, Paris

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L’équipe de Reporters d’Espoirs vous attend aux Rencontres des Entrepreneurs de France organisées par le MEDEF, lundi 29 et mardi 30 août 2022 à Paris.
Venez nous rencontrer sur le stand AÉSIO mutuelle qui nous accueille fort aimablement et où nous serons à votre disposition :
👉 Pour parler médias et information porteuse de solutions
👉 Pour vous présenter en avant-première nos actions à venir notamment la Revue Reporters d’Espoirs
👉 Pour parler économie sociale et solidaire et innovation sociale, en vous dévoilant en avant-première le programme #jinvESStigue qui sera lancé en octobre.

Le programme de l’événement : https://www.laref.org