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Rédaction

« Un ordinateur est forcément incroyablement rapide, précis et idiot, et les humains sont forcément lents, répétitifs et intelligents »

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Yani Khezzar, journaliste et responsable de l’innovation pour l’information à TF1

Yani Khezzar est journaliste responsable de l’innovation au sein de la rédaction de TF1. Son rôle : participer à l’enrichissement des reportages diffusés dans le journal télévisé, en les agrémentant de 3D, réalité augmentée ou en traitant des données nouvelles grâce à l’intelligence artificielle. Nominé au Prix Reporters d’Espoirs 2021 dans la catégorie innovation, Yani Khezzar était également présent sur notre espace au salon Vivatech pour un tour d’horizon des innovations éditoriales et numériques au service du journalisme de solutions, aux côtés de François Saltiel (Arte, France Culture) et d’Alice Pouillier (Ulule, SoGood).

Votre travail d’innovation participe-t-il à une volonté de montrer autre chose que « les trains qui déraillent » et le monde qui va mal ?

On a encore plus besoin aujourd’hui, durant cette pandémie, de messages d’optimisme. Le journal de TF1 a à cœur de mettre en avant des initiatives, notamment pour équilibrer des JT lorsqu’ils sont anxiogènes en raison d’actualités graves. Notre raison d’être est d’inspirer positivement la société, en témoigne le slogan de TF1, “partageons des ondes positives.

Nous tachons de l’illustrer par des portraits de personnalités inspirantes, ou par des opérations comme SOS Villages lancée par Jean-Pierre Pernaut pour mettre en relation des repreneurs et commerçants des villages de France. Les formats innovants, la technologie

comme la 3D et la réalité augmentée, nous permettent également de montrer à l’écran ce qui n’est pas filmable, pour alerter tout en donnant à voir des solutions ou en projetant un futur souhaitable. C’est ce que nous avons fait en offrant dans plusieurs reportages une vision en 3D de ce que pourrait donner la montée des eaux en France, ou de l’impact du changement climatique sur nos cultures agricoles d’ici 2050. [Reportages visionnables sur ce lien]

Tout téléspectateur peut constater ce que donne l’intégration de la 3D ou de la réalité augmentée dans vos reportages. La technologie modifie-t-elle aussi votre manière de travailler, en coulisses ?

Dans notre démarche d’innovation, il y a en effet aussi des choses qui ne se voient pas à l’écran mais modifient, et améliorent, la façon dont les journalistes travaillent. L’intelligence artificielle nous permet par exemple de faciliter le dérushage de nos interviews (dans le processus de montage des sujets), ou encore de surveiller nos réseaux sociaux et de vérifier les informations qui y circulent. Souvent, lorsqu’une information prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux, l’intelligence artificielle va la repérer en amont. Ces nouveaux outils nous permettent d’accroître notre efficacité.

Finalement, votre démarche s’inscrit-elle dans une problématique bien connue de tous : la captation de l’attention !

TF1 est un média télé qui produit avant tout de l’information visuelle, tout en tâchant de ne jamais céder à l’information-spectacle. Le danger lorsque l’on utilise ces outils, c’est de vouloir trop s’amuser avec. Si l’on souhaite se divertir avec des effets spéciaux, le cinéma ou les jeux vidéo sont bien plus appropriés. La technologie utilisée dans le JT est toujours au service du contenu. Par exemple, pour le reportage sur la fonte des glaciers à l’horizon 2050,  

son but est d’illustrer en images que la montée des eaux va transformer le littoral français. Les images parleront toujours mieux que les mots. Afin de mobiliser la population sur ces sujets et de trouver des solutions, il n’y a rien de tel que de faire un peu de prospective pour montrer ce qu’il risque de se produire. Ainsi nous avons projeté une simulation de l’Université de Caen enrichie par les données du GIEC régional, sur une rue d’Etretat qui sera probablement inondée en cas d’orage.

Quid des solutions à envisager une fois que l’on a mis en lumière ce risque ? Des logements flottants construits sur l’eau par exemple.

Le côté spectaculaire de la réalité augmentée est indéniable mais il sert le sujet. Un public qui aurait tendance à zapper facilement ou à se renseigner sur les réseaux sociaux peut finalement s’intéresser au reportage grâce aux outils technologiques. Ce pouvoir d’attraction doit être utilisé à bon escient et toujours au service de l’information. Notre mot d’ordre est également d’utiliser la technologie uniquement lorsque l’information n’est pas filmable.

Comment voyez-vous « l’automatisation » de l’information dans 5 ans ?

Il va être intéressant d’accompagner le développement de l’innovation dans l’information. Il faut aborder la journée d’un journaliste comme étant un ensemble de tâches. Certaines sont des tâches proprement journalistiques comme la définition d’un sujet, l’enquête et la vérification des informations. Il va falloir y accorder de plus en plus de temps, notamment en raison de la concurrence des plateformes qui ne sont pas proprement journalistiques, comme les réseaux sociaux ou des citoyens. La valeur ajoutée des médias journalistiques sera précisément de mettre un point d’honneur à la vérification de l’information. Sachant qu’une journée ne dure que 24h, il faut réduire le temps sur certaines tâches des journalistes afin qu’ils se consacrent à l’essentiel. L’intelligence artificielle peut nous apporter ce bénéfice. L’automatisation de tâches à faible valeur ajoutée, comme l’abattage de dépêches, le phoning ou encore la retranscription manuscrite des interviews va permettre de soulager le travail des journalistes. Pour reprendre la pensée d’Einstein, un ordinateur est forcément incroyablement rapide, précis et idiot et les humains sont forcément lents, répétitifs et intelligents. C’est la combinaison des deux qui va permettre de créer quelque chose de puissant et d’utile.

Retrouvez la retransmission vidéo du débat dont est extraite cette interview sur :

Propos recueillis par François Saltiel, animateur du débat, et retranscrits par Léa Sombret.

Événement 23/09 Le Grand Bain – 2031 : L’Odyssée de la Tech

By Agenda, Les articlesNo Comments

Reporters d’Espoirs est heureuse de s’associer à l’événement phare de la French Tech Aix-Marseille : Le Grand Bain, événement de prospective positive qui rassemble des acteurs de tous secteurs et horizons. Ensemble, ils dialoguent autour d’actions concrètes qui peuvent, dès aujourd’hui, répondre aux enjeux technologiques, environnementaux et sociaux de demain.

Après deux émissions live, Le Grand Bain fait son grand retour en présentiel pour la rentrée : Rendez-vous le 23 septembre à l’Orange Vélodrome !

Au programme :

4 conférences inspirantes pour penser l’entrepreneuriat en 2031

Une série d’ateliers concrets pour agir dès 2021

Une scène investisseurs, un challenge des startups à impact, une application de networking dédiée…


Les 22 et 23 septembre: le Train de la Relance et Reporters d’Espoirs sont à Toulouse pour mettre la lumière sur les initiatives en Occitanie

By AgendaNo Comments

Ces mercredi 22 et jeudi 23 septembre, Reporters d’Espoirs débarque avec « Le Train de la relance » à Toulouse pour mettre la lumière sur les initiatives qui font bouger la région Occitanie

Durant tout le mois de septembre, le Train de la Relance sillonne les 12 régions de France métropolitaine.

L’étape en région Occitanie se déroule à Toulouse les 22 et 23 septembre en présence d’invités exceptionnels, notamment le médecin et explorateur Jean-Louis Etienne.

Durant ces 48h, chacun est invité à venir découvrir le Train et participer à des animations et rencontres “positives” pilotées par le Printemps de l’Optimisme, à rencontrer son futur employeur sur le Village de l’Emploi animé par Pôle Emploi, à explorer les aides du plan de relance dont il peut bénéficier. Et à suivre en direct ou en rediffusion les émissions Reporters d’Espoirs.

Un Train ouvert au grand public pour présenter l’enjeu et l’impact du plan France Relance sur nos territoires et nos emplois

Avec France Relance, l’État se mobilise pour accompagner la sortie de crise, en investissant pour construire la France de 2030 : plus écologique, plus compétitive, plus solidaire.
Pour que la relance du pays soit une réussite, chaque Français doit s’en saisir à son échelle. Qui sont celles et ceux déjà engagés dans cet élan, au service du pays ? Quelles initiatives se déploient près de chez vous ? Quels outils sont mis à disposition des territoires et des Français par l’Etat pour soutenir l’effort de relance dont vous pourrez bénéficier ? Comment devenir à votre tour acteur de la relance ? 

Le train sifflera… 12 fois !  

6-7 septembre Paris Gare de l’Est

8-9 septembre Amiens

10-11 septembre Caen

13-14 septembre Rennes 

15-16 septembre Le Mans

17-18 septembre Orléans

20-21 septembre Limoges

22-23 septembre Toulouse

24-25 septembre Marseille

27-28 septembre Saint-Etienne

29 septembre Besançon

30 septembre Strasbourg

Les partenaires nationaux du Train de la relance : le Gouvernement, France Télévisions, Skyrock, Edf, Sncf, Le Printemps de l’Optimisme, Pôle Emploi, et Reporters d’Espoirs.

Au programme de l’étape en Occitanie, ces mercredi 22 et jeudi 23 septembre à Toulouse

∙         Concert de SHEIK OF SWING le jeudi 23 à 11h dans la gare

∙         Le Village de l’emploi

Son déploiement s’effectuera sur le parvis de la gare.
Animé par des conseillers de Pôle emploi, il mobilisera également des entreprises, notamment les partenaires EDF et SNCF.

Il est ouvert mercredi 13h-18h et jeudi 10h-14h

∙         Les rencontres à bord du train, voie 6 :

o    Visite du train-expo, librairie positive, animations mercredi 11h-15h et jeudi 11h-15h.

o    Animations dans la voiture Mobilisation des énergies positives animées par le Printemps de l’optimisme.

o    Coaching avec Skyrock pour réaliser son CV vidéo : s’inscrire pour une séance au 06 60 62 47 28, mercredi à 11h ou jeudi à 11h.

o    Ateliers : tout au long de la journée, La Ligue des optimistes de France vous propose des ateliers de développement personnel et des séances de coaching.

∙         Les Rencontres « 1 jeune, 1 solution »
Ces rencontres se tiennent en parallèle du passage du Train de la relance. À chaque étape, elles sont organisées dans une université partenaire – ici à l’Université de Toulouse. Leur objectif est d’informer au mieux les jeunes de chaque région sur les dispositifs qui les intéressent (insertion, emploi, permis de conduire gratuit, etc.).

Reporters d’Espoirs monte à bord du Train avec son studio-radio – et embarque le médecin et explorateur Jean-Louis Etienne, le journaliste François Saltiel, et des acteurs de solutions de la région

Sur chaque étape, en lien avec les médias locaux et ses journalistes-invités, l’ONG « pour une information qui donne envie d’agir » anime 3h de plateau radio filmée par étape dans son wagon-studio radio.Ces émissions seront transmises en direct et en replay.

L’opportunité d’inviter des porteurs d’initiatives économiques, sociales et environnementales qui témoignent qu’au-delà de la crise, la France bouge et se réinvente dans toutes les régions. Et d’examiner l’impact de « France relance » sur ses bénéficiaires entreprises, associations, acteurs publics et privés.

Cette coopération se place dans le droit fil de la mission de Reporters d’Espoirs : délivrer une information qui met en lumière les initiatives concrètes et constructives, et diffuse l’envie d’agir.

Ce mercredi 22 septembre : 3 émissions animées par le journaliste François Saltiel avec des acteurs de solutions invités en plateaux, à suivre sur www.reportersdespoirs.org/letrain

En partenariat avec La Dépêche du Midi et France Info.

Plateau 1 : 10h-11h L’Occitanie c’est… la mobilité 

  • Gil Bousquet, Journaliste – responsable Economie & Aéronautique, La Dépêche du Midi
  • Ange Nzihou,  Chercheur au Centre de recherche RAPSODEE: est l’un des pionniers de la valorisation des résidus.
  • Béatrice Korsakissok, Cofondatrice et Vice-Présidente de Syntony GNSS, Toulouse (31): conçoit des systèmes de navigation satellitaire réceptionnant les signaux GPS et Galileo.
  • Benjamin Talon, Cofondateur de l’entreprise SOBEN, Cahors (46): conçoit et fabrique en série des amortisseurs et des robots électriques autonomes TwinswHeel.

Plateau 2 : 13h-13h45 Oui, notre région a du talent !

  • Monsieur Étienne Guyot, Préfet de la région Occitanie
  • Jean-Louis Etienne, médecin, explorateur
  • Samuel Corgne, Dirigeant d’Ergo Santé, Gard (30): fabrique des équipements ergonomiques pour personnes handicapées.
  • Dominique Froment, Directrice du CROUS Toulouse, (31): le CROUS a mis en œuvre des opérations importantes de rénovation des logements étudiants.
  • 1 jeune 1 solution : Christophe Mozeer, Dirigeant de Mozeer Signal (MC4), entreprise de travaux publics basée à Portet sur Garonne (31)

13h45-14h Oui, notre région a du talent ! Jean-Louis Etienne en discussion avec des acteurs de solutions de son département, le Tarn

  • Ange Nzihou,  Chercheur au Centre de recherche RAPSODEE: est l’un des pionniers de la valorisation des résidus.
  • Myriam Joly, Missègle, « voisine » de Jean-Louis Etienne.

Plateau 3 : 14h-15h Ruralité et transition

  • Christophe Agnus, journaliste, président de Reporters d’Espoirs
  • Myriam Joly, Dirigeante de Missègle, Tarn (81): un atelier de confection et une marque de vêtements, spécialisée dans les fibres naturelles.
  • Margaux Zekri, Chargée de projet économie circulaire chez 3PAformation, Toulouse (31): propose des dispositifs allant de la découverte des métiers de la transition écologique jusqu’à la formation diplômante dans ce secteur.
  • Julie Bodeau, Chargée de mission chez Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie: propose de lancer diagnostic bilan carbone de l’exploitation

Le parcours du train : traindelarelance.gouv.fr

Le programme des émissions Reporters d’Espoirs : reportersdespoirs.org/letrain

Votre contact presse

Anne Rabasse
Responsable RP Reporters d’Espoirs
06 62 59 41 41
anne.rabasse1@gmail.com

Les 17 et 18 septembre : le train de la relance et Reporters d’Espoirs sont à Orléans pour mettre la lumière sur les initiatives en Centre-Val de Loire

By AgendaNo Comments

Avec Patrick Roger et la Journaliste Eva Roque

Durant tout le mois de septembre, le Train de la Relance sillonne les 12 régions de France métropolitaine.

L’étape en région Pays de la Loire se déroule au Mans les 15 et 16 septembre en présence d’invités exceptionnels, notamment Patrick Roger, chocolatier-sculpteur.

Durant ces 48h, chacun est invité à venir découvrir le Train et participer à des animations et rencontres “positives” pilotées par le Printemps de l’Optimisme, à rencontrer son futur employeur sur le Village de l’Emploi animé par Pôle Emploi. Et à suivre en direct ou en rediffusion les émissions Reporters d’Espoirs.

Un Train ouvert au grand public pour présenter l’enjeu et l’impact du plan France Relance sur nos territoires et nos emplois

Avec France Relance, l’État se mobilise pour accompagner la sortie de crise, en investissant pour construire la France de 2030 : plus écologique, plus compétitive, plus solidaire.
Pour que la relance du pays soit une réussite, chaque Français doit s’en saisir à son échelle. Qui sont celles et ceux déjà engagés dans cet élan, au service du pays ? Quelles initiatives se déploient près de chez vous ? Quels outils sont mis à disposition des territoires et des Français par l’Etat pour soutenir l’effort de relance dont vous pourrez bénéficier ? Comment devenir à votre tour acteur de la relance ? 

Le train sifflera… 12 fois !  

6-7 septembre Paris Gare de l’Est

8-9 septembre Amiens

10-11 septembre Caen

13-14 septembre Rennes 

15-16 septembre Le Mans

17-18 septembre Orléans

20-21 septembre Limoges

22-23 septembre Toulouse

24-25 septembre Marseille

27-28 septembre Saint-Etienne

29 septembre Besançon

30 septembre Strasbourg

Les partenaires nationaux du Train de la relance : le Gouvernement, France Télévisions, Skyrock, Edf, Sncf, Le Printemps de l’Optimisme, Pôle Emploi, et Reporters d’Espoirs.

Au programme de l’étape en Centre-Val de Loire, ces vendredi 17 et samedi 18 septembre à Orléans

∙         Le Village de l’emploi

Son déploiement s’effectuera sur le parvis de la gare.
Animé par des conseillers de Pôle emploi, il mobilisera également des entreprises, notamment les partenaires EDF et SNCF.

Il est ouvert vendredi 13h-18h et samedi 10h-16h

∙         Les rencontres à bord du train, voie G :

o    Visite du train-expo, librairie positive, animations vendredi 10h-17h45 et samedi 10h-17h15

o    Animations dans la voiture Mobilisation des énergies positives animées par le Printemps de l’optimisme

o    Coaching avec Skyrock pour réaliser son CV vidéo : s’inscrire pour une séance au 06 60 62 47 28, vendredi à 15h ou 16h ou samedi à 13h ou 14h.

o    Ateliers : tout au long de la journée, La Ligue des optimistes de France vous propose des ateliers de développement personnel et des séances de coaching.

∙         Les Rencontres « 1 jeune, 1 solution »
Ces rencontres se tiennent en parallèle du passage du Train de la relance. À chaque étape, elles sont organisées dans une université partenaire – ici à l’Université de Tours. Leur objectif est d’informer au mieux les jeunes de chaque région sur les dispositifs qui les intéressent (insertion, emploi, permis de conduire gratuit, etc.).

Reporters d’Espoirs monte à bord du Train avec son studio-radio – et embarque le chocolatier-sculpteur Patrick ROGER, la journaliste Eva ROQUE, et des acteurs de solutions de la région

Sur chaque étape, en lien avec les médias locaux et ses journalistes-invités, l’ONG « pour une information qui donne envie d’agir » anime 3h de plateau radio filmée par étape dans son wagon-studio radio.Ces émissions seront transmises en direct et en replay.

L’opportunité d’inviter des porteurs d’initiatives économiques, sociales et environnementales qui témoignent qu’au-delà de la crise, la France bouge et se réinvente dans toutes les régions. Et d’examiner l’impact de « France relance » sur ses bénéficiaires entreprises, associations, acteurs publics et privés.

Cette coopération se place dans le droit fil de la mission de Reporters d’Espoirs : délivrer une information qui met en lumière les initiatives concrètes et constructives, et diffuse l’envie d’agir.

Ce vendredi 17 septembre : 3 émissions animées par la journaliste Eva Roque avec des acteurs de solutions invités en plateaux, à suivre sur www.reportersdespoirs.org/letrain

En partenariat avec La Nouvelle République du Centre-Ouest et Franceinfo.

12h-13h : Solutions tous Azimuts !

  • Jacques Glémot, directeur du site Michelin Bourges (Cher) : modernisation et diversification de la filière aéronautique
  • David Simonnet, PDG du groupe Axyntis – Orgapharm (Loiret) : relocalisation de médicaments et recrutement de 37 personnes
  • Vincent Raoul, directeur financier de La Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (Loiret) : création d’un nouvel atelier de production de protéines végétales
  • 1 jeune 1 solution : témoignage de Khaled Sadeg
  • Eric Richard, journaliste et chef de service à La Nouvelle République du Centre-Ouest

13h-14h : Le Centre-Val de Loire… c’est le Beau

  • Chantal Colleu-Dumond, directrice du Château de Chaumont sur Loire et du Festival international des jardins (Loir et Cher)
  • Cyrille Brayé Lécureuil, directeur général, Domaine de La Bourdaisière (Indre et Loire),
  • Yves de Taloueth, président de la Faïencerie de Gien (Loiret) qui fête son bicentenaire cette année.
  • Hervé Plessix, directeur général de Stéarinerie Dubois (Indre et Loire)
  • Eric Richard, journaliste et chef de service à La Nouvelle République du Centre-Ouest

15h30-16h30 : Oui, notre région a du talent !

  • Simon Karleskind, Sous-préfet à la relance auprès du préfet de région Centre-Val de Loire
  • Patrick Roger, chocolatier-sculpteur
  • Delmira Dauvilliers, présidente de la Communauté de Communes du Pithiverais Gâtinais, Loiret
  • Philippe Truelle, président CDM Lavoisier Laboratoires Chaix et du Marais, Loir et Cher
  • Jean-Marie Bélières, directeur de Sidésup, Loiret

Le parcours du train : traindelarelance.gouv.fr

Le programme des émissions Reporters d’Espoirs : reportersdespoirs.org/letrain

Votre contact presse

Anne Rabasse
Responsable RP Reporters d’Espoirs
06 62 59 41 41
anne.rabasse1@gmail.com

« Le beau, à Chaumont-sur-Loire, résulte de l’alliance de l’art, du patrimoine et du jardin », Chantal Colleu-Dumond

By Interviews, L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Chantal Colleu-Dumond est la directrice du Domaine et du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire. Retrouvez-la dans notre émission en direct du « Train de la relance » à Orléans ce vendredi à 13h ! Sur le thème « La France, c’est le Beau », en compagnie d’autres acteurs de solutions de la région Centre-Val de Loire.

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10 septembre : le Train de la relance à Caen avec Reporters d’Espoirs

By AgendaNo Comments

Dès demain, Reporters d’Espoirs débarque avec « Le Train de la relance » à Caen pour mettre la lumière sur les initiatives qui font bouger la région Normandie

Durant tout le mois de septembre, le Train de la Relance sillonne les 12 régions de France métropolitaine. Ces vendredi 10 et samedi 11 septembre, il fait étape en gare de Caen, pour aller à la rencontre des habitants et mettre la lumière sur les initiatives porteuses de solutions économiques, sociales et environnementales de la région Normandie.

Durant ces 48 heures, chacun est invité à venir découvrir le Train, à participer à des animations et rencontres “positives” pilotées par le Printemps de l’Optimisme, à rencontrer son futur employeur sur le Village de l’Emploi animé par Pôle Emploi. Et à écouter en live et en replay les émissions Reporters d’Espoirs.

Un Train ouvert au grand public pour présenter l’enjeu et l’impact du plan France Relance sur nos territoires et nos emplois

Avec France Relance, l’État se mobilise pour accompagner la sortie de crise, en investissant pour construire la France de 2030 : plus écologique, plus compétitive, plus solidaire.
Pour que la relance du pays soit une réussite, chaque Français doit s’en saisir à son échelle. Qui sont celles et ceux déjà engagés dans cet élan, au service du pays ? Quelles initiatives se déploient près de chez vous ? Quels outils sont mis à disposition des territoires et des Français par l’Etat pour soutenir l’effort de relance dont vous pourrez bénéficier ? Comment devenir à votre tour acteur de la relance ? 

Le train sifflera… 12 fois !  

  • 6-7 septembre Paris Gare de l’Est
  • 8-9 septembre Amiens
  • 10-11 septembre Caen
  • 13-14 septembre Rennes 
  • 15-16 septembre Le Mans
  • 17-18 septembre Orléans
  • 20-21 septembre Limoges
  • 22-23 septembre Toulouse
  • 24-25 septembre Marseille
  • 27-28 septembre Saint-Etienne
  • A venir Besançon
  • A venir Strasbourg

Les partenaires nationaux du Train de la relance : le Gouvernement, France Télévisions, Skyrock, Edf, Sncf, Le Printemps de l’Optimisme, Pôle Emploi, et Reporters d’Espoirs.

Au programme de l’étape en Normandie, ces vendredi 10 et samedi 11 septembre à Caen

∙         Le Village de l’emploi

Son déploiement s’effectuera sur le parvis de chaque gare-étape.
Animé par des conseillers de Pôle emploi, il mobilisera également des entreprises, notamment les partenaires EDF et SNCF.

Sur l’étape de Caen, il est ouvert vendredi 10 de 13h à 18h et samedi 11 de 10h à 16h

∙         Les rencontres à bord du train sur l’étape de Caen :

  • Visite du train-expo, librairie positive, animations : vendredi 10 de 10h à 17h45; samedi 11 de 10h à 17h30
  • Animations dans la voiture « Mobilisation des énergies positives » animée par le Printemps de l’optimisme vendredi 10 avec notamment rencontre-dédicace avec l’alpiniste Catherine Destivelle dans la librairie optimiste
  • Coaching avec Skyrock pour réaliser votre CV vidéo : vendredi 10 à 15h ; samedi 11 de 10h à 12h
  • Ateliers : tout au long de la journée, La Ligue des optimistes de France vous propose des ateliers de développement personnel et des séances de coaching.

∙         Les Rencontres « 1 jeune, 1 solution »
Ces rencontres se tiennent en parallèle du passage du Train de la relance. À chaque étape, elles sont organisées dans une université partenaire, ici sur le campus Normandie Université. Leur objectif est d’informer au mieux les jeunes des dispositifs qui les intéressent (insertion, emploi, permis de conduire gratuit, etc.)

Reporters d’Espoirs monte à bord du Train avec son studio-radio – et embarque Anne Boétie, l’alpiniste Catherine Destivelle et des acteurs de solutions de la région

Sur chaque étape, en lien avec les médias locaux et ses journalistes-invités, l’ONG « pour une information qui donne envie d’agir » anime 3h de plateau radio filmée par étape dans son wagon-studio radio.

Ces émissions seront transmises en direct et en replay.

L’opportunité d’inviter des porteurs d’initiatives économiques, sociales et environnementales qui témoignent qu’au-delà de la crise, la France bouge et se réinvente dans toutes les régions. Et d’examiner l’impact de « France relance » sur ses bénéficiaires entreprises, associations, acteurs publics et privés.

Cette coopération se place dans le droit fil de la mission de Reporters d’Espoirs : délivrer une information qui met en lumière les initiatives concrètes et constructives, et diffuse l’envie d’agir.

Ce vendredi 10 septembre : 3 émissions animées par Anne Boétie avec des acteurs de solutions régionales, l’alpiniste Catherine Destivelle, le Préfet Philippe Court…à suivre sur www.reportersdespoirs.org/letrain

En partenariat avec Ouest France, France 3 Normandie, et Franceinfo.

10h-11h / SOLUTIONS TOUS AZIMUTS

Des solutions pour la Normandie de demain avec une sélection d’associations, entreprises, acteurs publics et privés qui œuvrent à dynamiser les territoires. 

Invités :

∙         Philippe Etur, Directeur Général de Valorem, Rouen (76)

∙ Thomas Fournier, Directeur Général de la Communauté Urbaine du Havre, Seine-Maritime (76)

∙ Rose Ozenne apprentie à « Futur Composé », 1 jeune 1 solution

11H-12H / LA FRANCE C’EST… L’innovation dans la tradition

Invités :

∙       Adeline Lescanne, Directrice Générale de Nutriset, Seine-Maritime (76)

∙       Olivier Sillion, PDG de Lampes Berger, Eure (27) 

∙       Paul Boyer, Directeur Général de LINportant, Calvados (14)

∙       Nicolas Geray, cofondateur de MoHo, Caen (14)

15h30-16h30 / OUI, NOTRE RÉGION A DU TALENT !

La Normandie, une région résiliente à la hauteur des enjeux de demain.

Invités :

∙         Philippe Court, Préfet du Calvados (14)

∙         Catherine Destivelle, alpiniste

∙         Arnaud Trohel, PDG de Recyouest Argentan, Orne (61)

∙  Timothée Belanger, PDG de Diamond, Calvados (14)

∙ Raphaëlle Mann, chargée de projet de Les Petites l’Ouches, Eure (27)

> Le parcours du train : traindelarelance.gouv.fr

> Le programme & les émissions Reporters d’Espoirs :reportersdespoirs.org/letrain

> Le dossier de presse_Train de la Relance_Hauts de France

Vos contacts presse

Pour toute information sur le dispositif du Train, les émissions Reporters d’Espoirs, ou pour partager avec vous des idées de sujets, initiatives, portraits, n’hésitez pas à contacter :

Louise DARRIEU

ld@reportersdespoirs.org 07 86 67 94 01

Gilles VANDERPOOTEN

gv@reportersdespoirs.org 01 42 65 20 94 

« Nous devons mériter la confiance des lecteurs et, pour ce faire, reprendre les fondements du journalisme. » Marie Bertin et Jeanne La Prairie

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Guylaine Germain, 26 ans, a remporté le Prix Européen du Jeune Reporter 2021 pour son reportage “Des professionnels qui ne font pas “genre”, la ségrégation sexuelle dans le monde du travail”. Après des études de droit et science politique, elle s’est installée à Bruxelles pour effectuer un master en journalisme. Depuis son plus jeune âge, elle voue une véritable passion à Tintin qui a influencé son goût pour le reportage.

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“Les gens n’attendent pas qu’on leur dise quoi faire ou que d’autres se chargent de résoudre les problèmes”, entretien avec Nicolas Dessaigne

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LaFranceDesSolutions.fr est un moteur de recherche créé par Reporters d’Espoirs à destination des professionnels des médias. Son objectif : faciliter leur veille de contenus de solutions et d’initiatives pour les aider à enrichir leurs reportages, identifier de nouveaux angles, sujets, des projets concrets et pérennes. À l’occasion du lancement de cette plateforme de mise en relation des acteurs de solutions et des médias, nous mettons en lumière nos partenaires techniques, acteurs de la FrenchTech. Nicolas Dessaigne, ingénieur et entrepreneur, a co-fondé Algolia en 2012, un puissant moteur de recherche qui propulse de nombreux sites web dont LaFranceDesSolutions.fr, la plateforme de Reporters d’Espoirs offerte aux journalistes souhaitant faciliter leur veille d’initiatives et partager leurs reportages.

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« Recevoir un prix Reporters d’Espoirs m’a permis de rencontrer des journalistes professionnels et de mettre en lumière mon travail. C’est également un véritable coup de pouce financier. » Guylaine Germain

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Guylaine Germain, 26 ans, a remporté le Prix Européen du Jeune Reporter 2021 pour son reportage “Des professionnels qui ne font pas “genre”, la ségrégation sexuelle dans le monde du travail”. Après des études de droit et science politique, elle s’est installée à Bruxelles pour effectuer un master en journalisme. Depuis son plus jeune âge, elle voue une véritable passion à Tintin qui a influencé son goût pour le reportage.

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« Pour trouver des solutions, il faut laisser s’exprimer un maximum de gens », entretien avec Benoît Raphaël

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Benoît Raphaël est journaliste, expert en transition numérique des médias et entrepreneur. Il a notamment cofondé Flint en 2016, un explorateur d’informations, basé sur l’intelligence artificielle et collective, pour s’informer de façon rapide et pertinente et présent sur notre nouvelle plateforme LaFranceDesSolutions.fr.

Cette plateforme, créée par Reporters d’Espoirs est à destination des journalistes et des professionnels des médias. Son objectif : faciliter leur veille de contenus de solutions et d’initiatives pour les aider à enrichir leurs reportages, identifier de nouveaux angles, sujets, des projets concrets et pérennes.

À l’occasion du lancement de cette plateforme de mise en relation des acteurs de solutions et des médias, nous mettons en lumière nos partenaires techniques, acteurs de la FrenchTech.

Vous travaillez dans le secteur des médias depuis de nombreuses années. Votre parcours en quelques mots ?

Je viens de la presse quotidienne régionale (PQR), donc du local et du populaire. Cette logique de proximité, je l’ai petit à petit exportée à des médias nationaux, notamment avec Le Monde, en co-créant LePost.fr (ancêtre du HuffPost), puis en créant Le Plus de L’Obs et le Lab d’Europe 1.

Plus tard, je me suis intéressé au journalisme de solutions : comment faire en sorte que les journalistes ne parlent pas seulement des problèmes mais qu’ils aillent chercher aussi des solutions ? On a donc monté une offre d’abonnement dédiée au sein de Nice-Matin en 2015. Par la suite, je me suis attaqué au problème de la surinformation, de l’infobésité et de la polarisation des débats, du fait qu’on ait du mal à débattre sans se battre. On a alors créé Flint.

Flint développe l’intelligence artificielle pour trier et extraire une information “qualifiée et de qualité” parmi tous les contenus existants, afin de remédier au risque d’infobésité… Quelles fonctionnalités offre Flint à ses utilisateurs ?

Flint permet à chacun de s’informer de façon pertinente et personnalisée. Il est basé sur l’intelligence artificielle et l’intelligence collective, qui est humaine, interactive et transparente, car les algorithmes ne suffisent pas.

Aujourd’hui, Flint est un journal dont on est le propre rédacteur en chef et dans lequel il y a des algorithmes de recommandations vertueux qui permettent d’explorer l’info sans nous enfermer. Il y a des rubriques auxquelles on peut s’abonner, qui sont faites par des journalistes ou des partenaires.

Vous reconnaissez-vous dans le mouvement de la Tech4Good ?

Flint est un acteur de l’information, plus précisément un acteur technologique de l’information puisqu’on est une “machine contre les machines” (les algorithmes des réseaux sociaux et des moteurs de recherche qui nous enferment).

On peut qualifier ça de Tech4Good… mais ce n’est pas pour autant que Facebook est Tech4Bad ! Les robots définissent leurs propres règles en fonction des objectifs qu’on leur a donnés. Dans le cas de Facebook, les objectifs étant uniquement la croissance de l’audience et de l’engagement pour favoriser la publicité, ils ont abouti à un système qui est devenu incontrôlable, tout comme ça l’a été précédemment, pour faire une analogie, dans l’agroalimentaire quand le marketing aveugle l’a emporté sur la qualité nutritive.

Il existe un risque de biais introduit par les algorithmes et les développeurs. Comment faites-vous pour offrir à vos utilisateurs une curation de contenus la plus neutre possible ?

Le modèle n’est pas tant créé par le développeur que par l’algorithme lui-même. Le biais algorithmique est normal puisqu’un algorithme est par définition une simplification de la réalité. Le plus important est de mettre les bons points de contrôle et les bons objectifs pour faire en sorte que ce biais ne nous éloigne pas trop de la réalité et, par effet d’entraînement, ne finisse pas par avoir des effets extrêmement pervers.

Notre modèle se veut vertueux : nos utilisateurs doivent être mieux informés, et non pas plus addict. Le seul biais que nous pourrions avoir est la personnalisation qui pourrait contribuer à enfermer les gens dans une bulle. Pour l’éviter, nous avons introduit de nouveaux modèles dans nos algorithmes : celui du hasard, qui consiste à ramener de nouveaux contenus dont l’utilisateur n’a pas l’habitude, et celui de la diversité des sources, pour avoir plusieurs approches du même sujet. Cependant, qui dit diversité dit également risque de désinformation. On a donc aussi travaillé des contre-algorithmes qui permettent de se protéger des contenus extrêmes.

L’intelligence artificielle est un domaine où bien des français sont pionniers et se démarquent – pensons par exemple à Yann Le Cun ou Luc Julia. Etes-vous confiant dans le génie technologique français ?

Oui mais le problème est qu’ils travaillent pour l’étranger, la fameuse fuite des cerveaux… En France, nous sommes très bons en mathématiques, donc en algorithmique mais il nous manque la puissance.

Je pense que les Français ont un rôle à jouer sur la qualité. Peut-être coûte-t-elle plus cher, ne produit pas des effets aussi massifs que les géants américains, mais peut donner lieu à une multiplicité d’initiatives. Je ne suis pas certain que la production de masse soit le seul avenir de notre société. 

Vous avez accompagné un certain nombre de médias dans leur transition numérique et leur recherche de business model. Quels sont les projets auxquels vous êtes particulièrement heureux d’avoir contribué ?

Tous ! LePost.fr créé pour le groupe Le Monde était un média populaire très différent, qui s’appuyait sur l’énergie du web et n’avait jamais été fait de cette façon-là. Nous avons fait des erreurs, appris beaucoup de choses, et l’idée reposait vraiment sur une forme de générosité d’un média qui s’appuie sur une participation populaire. Il a été un succès d’audience.

Le Lab d’Europe1, pour sa part, avait un ton très qualitatif et vraiment différent.

Quant à Nice-Matin, c’est la plus jolie expérience pour moi en termes de sens et de création d’une mécanique nouvelle.

Comment faites-vous pour identifier ces nouveaux créneaux, ces voies d’innovation ?

Pour trouver des solutions dans un monde complexe et interconnecté, il faut diversifier l’offre. On a besoin d’une diversité de voix, de genres, de cultures, mais aussi une diversité sociale. Le monde évoluant, on identifie de nouvelles problématiques : au départ, il fallait ouvrir davantage la parole, ensuite il fallait aller chercher cette parole, puis travailler sur les solutions pour changer la manière dont on abordait l’information – ce que Reporters d’Espoirs avait déjà anticipé.

Maintenant, on a besoin de créer des machines pour venir équilibrer les machines de recommandations d’articles qui finissent par nous enfermer et déstabiliser la démocratie.

Ce que l’on disait en 2017 à propos de la crise informationnelle à venir a été renforcé par la crise sanitaire. Elle a révélé cette crise et éveillé beaucoup de gens, suscitant un malaise profond, massif, populaire qui pose un problème pour la démocratie. Comme le démontre notre sondage IFOP/Flint sur le rapport des Français à l’information, la surinformation nous submerge (73% des Français), crée la confusion, et demande ainsi beaucoup de temps de cerveau. Médias, comme citoyens et chefs d’entreprise doivent trouver des solutions pour sortir de la crise, ce qui demande un temps précieux pour redevenir visionnaire et pas simplement réagir sans réfléchir. Nous allons avoir besoin de créativité et de diversité d’approches dans les prochaines années !

Quel est votre propre rapport à l’information ?

L’infofatigue qui s’ajoute à la surinformation et à la désinformation. 3% à 7% des français ne consomment plus d’information parce qu’ils n’en peuvent plus. Parce qu’ils ont besoin de temps pour soi, parce qu’une information perçue comme peu utile, déprimante, voire contradictoire et obligeant à consacrer des heures à démêler le vrai du faux, stresse, fatigue ou génère une démission. Je suis un peu dans cette configuration-là, aussi je suis l’actualité à travers Flint car il répond à un vrai problème qui se posait à moi. On a besoin d’avoir quelque part des contre-médias, des contre-approches, qui nous permettent d’aborder les problèmes en s’inspirant de choses qui fonctionnent.

La méthode du journalisme de solutions n’est pas facilement modélisable mathématiquement. Comment fait Flint pour identifier des contenus « à impact » ou à « tonalité positive » ?

L’approche de Flint est essentiellement psychosociale. Nous avons référencé 20 000 profils Twitter experts dont on analyse le comportement par rapport à plusieurs milliers d’articles. Le robot établit ses modèles mathématiques psychosociaux à partir de cela, à la manière d’un institut de sondage à partir d’une panélisation qualitative. Parler de solutions correspond à une certaine façon d’aborder l’information, à un profil psychosocial que le robot parvient à repérer.

Pour aller plus loin, nous avons besoin, à la manière de Yuka (application qui permet de scanner les produits alimentaires), d’étiqueter l’information, d’identifier l’opinion d’un article, d’apprécier sa valeur scientifique et technique. C’est ce que permet la troisième génération de robots que nous avons initiée.

LaFranceDesSolutions.fr est un outil à destination des professionnels des médias qui agrège le meilleur des contenus médias solutions ainsi que des initiatives partout en France pour étayer les reportages. Étant vous-même journaliste, quelle utilité y voyez-vous ?

D’abord, l’approche, positive et non naïve, est intéressante puisqu’on se rend compte que la problématique du journalisme de solutions est validée par tous les indicateurs – éditoriaux, citoyens, économiques. LaFranceDesSolutions.fr montre la richesse de ce journalisme, c’est une belle vitrine.

Je pense qu’elle permet aussi d’aider à faire le tri, ce qui constitue notre problématique commune. Il existe une richesse incroyable d’informations, mais elle est difficile à trier. Concernant les solutions, on voit bien la difficulté à trier : ce n’est pas un hashtag et il ne suffit pas de taper “solution” dans un moteur de recherche pour trouver des reportages de solutions.

Grâce à la technologie Flint, la plateforme LaFranceDesSolutions.fr a donc l’avantage de mettre en avant ce type de contenus. Elle donne l’exemple, met en avant des initiatives que les médias ont tendance à esquiver, donc je pense qu’il y a une vraie valeur ajoutée à mettre en avant.

Propos recueillis par Joshua Tabakhoff