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Rédaction

Des microentreprises clés en main pour les jeunes chercheurs d’emploi

By Economie, Revue de presse2 Comments

L’Adie, pionnière du microcrédit en France, lance Adie Microfranchise Solidaire, un dispositif pour aider les jeunes sans emploi et les personnes peu qualifiées à créer leur activité.

Afin d’encourager l’emploi, Adie Microfranchise Solidaire (AMS) soutenue par l’Adie, propose de nouveaux sas d’entrée vers le marché de l’emploi avec un projet d’entreprise clé en main, la Microfranchise solidaire qui s’adresse aux personnes sans emploi disposant de peu de moyens financiers et n’ayant pas de qualifications importantes.
En cette période de chômage massif, il est nécessaire de stimuler l’entrée des jeunes sur le marché du Travail tout en leur facilitant l’accès à la création ou à la duplication de modèles économiques. C’est pourquoi Adie Microfranchise Solidaire sélectionne, teste et développe des filières de microfranchise.

AMS collabore avec des franchiseurs issus du milieu de l’entreprenariat social pour former et accompagner, avec l’appui technique nécessaire, les micro-entrepreneurs franchisés. A ce jour, deux activités clés en main sont en expérimentation :
– Chauffeur&Go, le service de chauffeur sans voiture.
– Microfranchise de nettoyage écologique sans eau de véhicules stationnés en parking en partenariat avec Sinéo.

« Il n’y a pas que les riches qui ont des idées et la capacité d’entreprendre. Les pauvres, les chômeurs, les bénéficiaires d’aides sociales, les précaires, ont aussi – sinon plus – la volonté de créer ! » déclare Maria Nowak, fondatrice de l’Adie.

Chauffeur&Go, un projet qui tient la route !
Chauffeur&Go, est un nouveau service de chauffeurs sans voiture, proposé par la coopérative du même nom. Ce service de transport propose, pour un tarif abordable, d’être conduit dans son propre véhicule par un chauffeur spécialement formé. Pour les professionnels, Chauffeur&Go réinvente le chauffeur de direction en adaptant son service aux besoins actuels des dirigeants et des professions libérales. Pour les particuliers, ce service permet de retrouver l’usage de son véhicule pour toutes les personnes exclues de la mobilité temporairement ou non, notamment les personnes âgées, handicapées ou sans permis.

Ce service est ouvert depuis quelques mois en Île-de-France et devrait se généraliser à toute la France. Le service de réservation est accessible, 7jours/7 par téléphone ou internet.
Cet exemple de micro franchise illustre parfaitement la démarche. Il concrétise sous la forme d’une coopérative, l’initiative d’entrepreneurs sociaux. Les chauffeurs microfranchisés en sont les actionnaires aux cotés de l’Adie et des fondateurs bénévoles. Les conditions pour rejoindre la coopérative : avoir le sens du service et être un excellent conducteur. Pour assurer ce point, des entretiens approfondis et des tests d’aptitude à la conduite professionnelle sont systématiquement réalisés.

Chauffeur&Go crée et propose des emplois durables à des personnes en situation de précarité tout en offrant un service innovant à un public toujours plus désireux de découvrir puis de bénéficier de services à la personne.
Yohann Perez, Chauffeur micofranchisé, déclare « J’avais besoin de trouver une situation plus stable. J’ai rejoint Chauffeur&Go en novembre dernier et un contrat récurrent avec un cabinet d’avocats me permet ainsi d’avoir des revenus assurés tous les mois ».
Selon Frédérique Dupuis-Toubol, Managing Partner de Bird&Bird et présidente de Chauffeur&Go, «Selon nos études, le potentiel pour ce type de service est très important. Depuis notre démarrage, le service plait et nous avons des retours très positifs de nos clients et de nos chauffeurs. Notre ambition est de créer 1.000 emplois de chauffeurs indépendants en France d’ici dix ans».

Pour en savoir plus
sur Adie Microfranchise Solidaire
sur l’Adie
sur Chauffeur&Go

Journée pour l’entrepreneuriat des femmes noires

By L'actu de Reporters d'EspoirsOne Comment

Certaines femmes africaines, comme beaucoup d’autres venant d’ailleurs, pensent à s’engager dans des entreprises dans lesquelles elles seraient les premiers acteurs, les initiatrices de leurs projets – qu’il s’agisse de sociétés, d’associations ou autres…
Ces femmes installées en Europe doivent s’adapter à ce monde, en prenant le soin d’unir leur savoir-faire aux traditions de leur terre d’origine.

A travers leurs expériences et engagements dans des domaines aussi variés que l’art, l’entrepreneuriat, l’associatif, le cosmétique, la mode, la littérature… ces femmes sont des acteurs importants au développement de notre société. Grâce à la richesse de leur diversité, chacune à sa manière, contribue non seulement à améliorer la vie économique et sociale, mais s’inscrit également comme le symbole de la femme active, entreprenante, épatante.

Conscientes de la beauté culturelle africaine, l’entrepreneure africaine doit aussi tendre à sauvegarder cette culture, à la transmettre et à la promouvoir. C’est dans cette perspective que l’AFAP (l’Association des femmes africaines au Pluriel) a décidé d’organiser une journée de débats consacrée à la femme noire entrepreneure; dans le but de réunir, échanger et encourager les initiatives socio-économiques des femmes africaines.

samedi 9 Avril 2011 de 11h à 19h
au Musée Dapper,
35bis rue Paul Valéry 75116 PARIS.

Pour en savoir plus et s’inscrire

Les ateliers Orange solidarité numérique

By Economie, Revue de presseNo Comments

Quand des bénévoles salariés d’Orange accompagnent aux usages numériques des stagiaires d’associations dans les locaux de l’entreprise.

De Lille à Marseille, d’Orléans à Bordeaux, de Lyon à Rennes, et bientôt dans plus de 30 villes en France les ateliers Orange solidarité numérique s’activent.

Comment ça se passe ?

Les bénévoles arrivent en début de soirée dans la salle de formation, ils sont dans la journée conseillers clients, chefs d’équipes technique ou commercial, formateur produit, responsables marketing ou RH , … et connaissent déjà les lieux, ils retrouvent des collègues d’autres équipes. Les stagiaires arrivent peu après, ils sont accueillis par les bénévoles, c’est souvent pour eux un rendez-vous important et un espace à découvrir.

Au début c’est la prise de contact, chacun se présente découvre l’autre, très vite une ambiance conviviale et studieuse s’installe. On échange sur les attentes des stagiaires, puis un bénévole projette sur un écran le déroulement de la soirée, 2 heures ensemble pour apprivoiser cet univers numérique.et ça démarre.

Lire la suite sur le blog de la Fondation Orange

Les jardiniers de la Goutte d'Or

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Au cœur du quartier de la Goutte d’or se niche l’Univert. Entouré de barres d’immeubles, le jardin d’insertion éclaire de ses vives couleurs le quotidien des habitants du quartier.

Jacky a fini de planter un arbre, un Aucuba. Aussitôt il s’asseoit. « J’ai assez travaillé, il faut en laisser un peu aux autres ». Jacky vient deux fois par semaine à l’Univert depuis le début de l’année. Son visage marqué laisse paraître les stigmates d’une vie difficile. Il aime « foutre les mains dans la terre » mais fait toujours attention à ses vêtements. Aujourd’hui c’est chemise à carreaux rouges et jean. « Jacky nous apporte sa bonne humeur » explique Caroline Falletta, animatrice de ce grand jardin d’insertion de 135 m2 au coeur du XVIIIème arrondissement. Comme lui, ils sont quatre à venir régulièrement, une femme et trois hommes. Chaque jour ils plantent, arrosent et nettoient. Parfois, des habitants de la résidence se joignent à eux.

L’adresse de ce jardin a de quoi étonner. Paris, métro Barbès Rochechouart. Dans une rue adjacente, une grille rouge barre l’entrée du 33-35 rue Polonceau. A l’intérieur une cour, des immeubles. Et quelques mètres plus loin, un puit de lumière inonde un terrain en contrebas. Le voilà, l’Univert.

Le jardin vu d’en haut:

A Paris intra-muros, la désignation officielle pour ce genre d’endroit est « jardin d’insertion sociale ». L’Univert, initialement destiné aux personnes en situation précaire (SDF, allocataires du RSA…) est en fait ouvert à tous. Et si les gens y viennent, c’est avant tout pour partager un moment de bonheur simple. Des sourires, une main sur l’épaule, un verre partagé. La sensation de ne pas être seul. « Ce jardin est un prétexte à un mieux-être, à sortir de l’isolement », explique Caroline.

En-dehors de la capitale, le principe évolue. Les « jardins d’insertion par l’activité économique » offrent un contrat et une paie. L’objectif est de se spécialiser avant de retourner dans la vie active. Dans toute l’Ile-de-France, la création de ces deux types de jardins se généralise

Lire la suite de l’article sur Youphil.com

La psychiatrie citoyenne pour retrouver la dignité

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Quand on voit les SDF être de plus en plus nombreux dans nos rues, nous sommes soulagés de savoir que des organismes comme les Resto du cœur, Emmaüs, Le Secours Catholique, Médecin du monde, etc., s’occupent d’eux. Restent les grands exclus, comme les patients souffrant de schizophrénie. L’association « les invités au festin » est en train de démontrer qu’il est possible, et même rentable, de les traiter avec humanité.

Une vraie alternative à l’hôpital ou la rue
Il n’y a pas que la rue ou que l’hôpital pour les patients schizophrènes. C’est ce que voulait démontrer le Dr Marie-Noëlle Besançon en créant l’association « Les invités au festin ». Elle a ainsi créé, avec son mari, La Maison des Sources, un premier lieu de vie à Besançon, qui héberge en permanence 13 personnes souffrant de maladies psychiques, un accueil de jour et un groupe d’entraide mutuelle, permettant de prendre en charge une centaine de personnes en difficulté. Ces structures font partie de ce nouveau courant appelé la Psychiatrie citoyenne, mouvement dont la vocation est de permettre de retrouver une place digne aux patients psychiatriques, leur permettant de se soigner, de guérir pour certains, de se réinsérer, cette place n’étant ni à l’hôpital, ni dans la rue.

Lire la suite de l’article sur e-sante.fr

La responsabilisation socio-environnementale des entreprises décolle

By Economie, EnvironnementNo Comments

L’agence de notation extra-financière Vigeo a rendu les conclusions de son audit en attribuant un score de niveau 3 (le niveau 4 est l’indice d’excellence), qui correspond à un niveau d’engagement probant, pour le Groupe Aéroports de Paris en matière de responsabilité sociétale et environnementale. Aéroports de Paris est le seul groupe aéroportuaire européen majeur à se soumettre à la notation extra-financière, et ce depuis 2003. L’évaluation a porté sur Aéroports de Paris SA, et pour la 1ère fois en 2010, sur ses quatre principales filiales : Aéroports de Paris Management, ADPI, Alyzia Holding et Hub télécom.

Le rapport de Vigeo souligne qu’Aéroports de Paris SA a progressé dans les six domaines stratégiques en matière de développement durable – la gouvernance d’entreprise, l’environnement, les ressources humaines, les droits de l’homme, les achats et l’engagement sociétal.

L’environnement
« La performance d’Aéroports de Paris sur ce domaine est élevée et proche de la zone d’excellence »*
– Parmi les principales actions environnementales, Aéroports de Paris a initié un important programme de maîtrise des consommations d’énergie, et de production d’énergies renouvelables. L’objectif de l’entreprise est la réduction de consommation d’énergie interne par mètre carré fixé à 12,4% entre 2009 et 2015. Par ailleurs, la mise en service en 2011 de la centrale géothermique à Paris-Orly, et le projet de chaufferie à bois à Paris-Charles de Gaulle prévu pour 2013, permettront de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la production d’énergie (l’objectif du Grenelle de l’Environnement étant fixé à 23% pour 2020).
– La baisse des émissions de CO2 a permis à Aéroports de Paris d’obtenir en 2010 le niveau 2 de l’Airport Carbon Acreditation. Dès à présent, l’entreprise s’engage pour atteindre le niveau 3 de cette accréditation européenne.

L’engagement sociétal
« Nous constatons que l’entreprise a développé des processus d’intervention efficients et partenariaux »*
– Aéroports de Paris s’est engagé depuis de nombreuses années en faveur de l’emploi local et de la formation. L’entreprise se distingue comme l’un des acteurs essentiels de la promotion des métiers aéroportuaires et des forums pour l’emploi. Sa capacité à sensibiliser et à mobiliser les différents partenaires a permis d’offrir une crèche interentreprises et interdépartementales à Paris-Orly en 2009, et d’agrandir celle de Paris-Charles de Gaulle en 2010.
– En 2010, l’association Papa Charlie, créée en 1997 à l’initiative d’Aéroports de Paris, donne un nouveau coup de pouce à l’insertion sociale et professionnelle en élargissant son offre de prêt de véhicules, en proposant la mise à disposition de voitures sans permis. Elle a aussi mis en place un partenariat avec un organisme bancaire et un constructeur automobile pour faciliter l’achat d’une voiture aux utilisateurs de Papa Charlie, employés dans l’une des 700 entreprises situées sur de les plates-formes aéroportuaires.

Les ressources humaines
« La gestion des ressources humaines est robuste et très homogène »*
– Le rapport salue la volonté de l’entreprise d’accorder une importance centrale à la formation dans son plan opérationnel 2010-12, pour accompagner son évolution, et celle de ses salariés. Dans cette perspective, la direction des ressources humaines a effectué pour la première fois une analyse permettant de déceler les salariés qui n’auraient pas eu de formation pendant trois ans.
– Aéroports de Paris continue d’associer ses salariés aux résultats de l’entreprise :
après le succès de l’actionnariat salariés en 2006, avec près de 80% d’entre eux qui ont souscrit à l’offre d’actions qui leur était réservée, différents accords concernant les rétributions financières ont été signés, dont le dernier qui complète l’offre avec un dispositif d’épargne retraite (PERCO).

« En matière de responsabilité sociétale, Aéroports de Paris a l’ambition d’être une référence européenne dans son secteur d’activité. Cette année encore nous avons réalisé notre objectif de progresser dans tous les domaines de notre politique de développement durable, avec des actions concrètes et notables, comme par exemple le recours aux énergies renouvelables telle que la géothermie » souligne Pierre Graff, Président directeur général d’Aéroport de Paris.

Pour en savoir plus sur l’engagement d’Aéroports de Paris

*selon le rapport de l’agence de notation extra-financière Vigeo

L'eau : une ressource, un défi

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Tourner un robinet. Ce geste du quotidien, d’une simplicité déconcertante, illustrerait à lui seul le rapport à l’eau de nos sociétés occidentales. Pourtant la réalité apparaît beaucoup plus alambiquée. Dilapidée, polluée, marchandée et gaspillée, ou à l’inverse évanouie, notre ressource vitale est en péril. Emmanuel Poilane, Directeur de France Libertés, Jean-Fabrice Mathieu, représentant de 1001 Fontaines Pour Demain, et Frédéric Naulet, Chargé de projets au Gret, ont offert leurs lumières à ce défi de demain. Suite à la projection de l’épisode 12 de la série documentaire « Artisans du changement II » consacré à l’eau, Sylvain Braun, le réalisateur de ces portraits d’acteurs du changement, a animé un débat placé sous le signe de la prise de conscience et de l’innovation. Car si l’eau semble omniprésente, elle reste pourtant une grande inconnue.

Difficile d’imaginer manquer de cette ressource vitale ! Pourtant, aussi rare qu’un métal précieux dans certaines régions du monde, l’eau fait défaut à 1,2 milliards d’individus. Les enfants sont les premiers laissés pour compte : 400 millions, soit un cinquième des enfants dans le monde, ne disposent pas du minimum vital en eau potable. L’eau manque et pire encore, elle tue. Les maladies hydriques sont la première cause de mortalité au monde : plus de 8 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à sa consommation impropre, par manque d’éducation, d’accès et d’infrastructures d’assainissement. Devient-elle un luxe réservé aux seuls pays riches ? Un caprice certainement, une injustice évidemment. Les pays du Nord exercent une pression sans précédant sur elle, à cause d’une agriculture et d’une industrie conquérantes, d’un tourisme massif, d’une démographie et d’une urbanisation qui enflent, et de changements climatiques indomptables. La source se tarit, alors qu’en certains endroits elle n’est jamais apparue…

L’eau, une fatalité au Nord, comme au Sud ? Le documentaire de Sylvain Braun prouve qu’il est possible de dévier la trajectoire de son cours. A l’image du Péruvien Juan Carlos Calizaya Luna. Son invention ? Un système de toilettes écologiques. Parallèlement, il a permis l’établissement d’une chaîne de compétences au niveau local, la création de nouveaux emplois et la formation de maîtres d’œuvre au niveau local. Quant au français Thierry Jacquet, il fait de la nature sa meilleure alliée, une collaboratrice aux capacités régénérantes inépuisables. Ainsi, il pallie le coût du traitement des eaux usées grâce à sa société Phytorestore qui transforme les eaux usées en eau potable, dépollue l’air et change les boues d’épuration en compost, par le biais de jardins filtrants économiques, écologiques et esthétiques. Chaque jardin filtrant se compose de différents végétaux adaptés aux types de pollution. La Chine lui a fait les yeux doux en l’invitant à créer un quartier écologique dans la ville de Wuhan. Il espère devenir prophète en son pays et appliquer son invention aux pays en abondance hydrique. Enfin, Lo Chay a rendu l’eau potable accessible aux populations cambodgiennes, grâce à l’utilisation de lampes UV-C destructrices de bactéries. Il a également apporté la formation d’opérateurs dans chaque village et les outils nécessaires à l’établissement de centres de production et de distribution d’eau potable.

Jean-Fabrice Mathieu rappelle que le succès des solutions innovantes repose sur le business social, vecteur de responsabilisation et de motivation des populations, et par là-même garant de pérennité. Un cadre économique bien pensé et une accessibilité de l’eau aux points d’usage, garantissent également la réussite de tels projets. Le recyclage aussi se pratique beaucoup, comme l’explique Frédéric Naulet : « notre intervention est pragmatique. Nous travaillons le plus souvent au renfort des compétences locales, au niveau des opérateurs, des services d’eau, des pouvoirs publics et des consommateurs ». Une innovation surtout économique, financière et évidemment sociale.

Quant aux pouvoirs publics, ils semblent se noyer dans un verre d’eau. Pourtant Emmanuel Poilane rappelle la nécessité de faire émerger un champ politique en s’appuyant sur l’exemple français: « En France, l’eau est transformée en marchandise. Tout est fait pour qu’elle soit le plus cher possible et qu’elle rapporte le plus possible. La France, comme le Chili, privatisent ce qui devrait-être un bien public ». Un service public qui, selon lui, garantirait une bonne gouvernance sur le long terme de ce droit pour tous que représente cette ressource, et qui s’appliquerait au-delà de nos frontières grâce à une aide au développement. Pour Jean-Fabrice Mathieu, la situation française reste « excellente » : « l’eau en elle-même ne coûte que 3 euros par personne. Toutefois, notre pays mérite une politique sociale de l’eau en baissant le coût de l’accès et de l’assainissement pour les plus démunis ».

Combien connaissent le prix de l’eau ? Combien réalisent que certains Africains sont contraints à la marche pour accéder à un point d’eau ? De l’avis général, nos pays occidentaux ne doivent en aucun cas faire l’économie d’une prise de conscience de la valeur de l’eau. Elle ne se résume décidemment pas à tourner un robinet.

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Débats et propositions sur la "finance écologique"

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

LaRevueDurable, Les Amis de la Terre et le député Yves Cochet organisent une après-midi d’informations, de discussions et de propositions sur la finance et l’écologie.

L’investissement irrigue aujourd’hui massivement la construction d’infrastructures et de pratiques hautement consommatrices de ressources non renouvelables et émettrices de gaz à effet de serre. La croissance verte ne change la donne que de manière marginale. Des initiatives citoyennes tentent de reprendre une partie du pouvoir sur l’investissement pour le canaliser vers des projets durables, mais elles se heurtent à des lacunes institutionnelles et à un défaut de soutien au plus haut niveau.

Cette après-midi de débat a pour but de mettre en avant une série d’initiatives citoyennes sur les territoires et de voir ce qui bloque leur diffusion plus large. Elle a également pour ambition d’esquisser et de mettre en avant les voies d’une réforme de la finance internationale pour freiner les dérives qui affectent la planète en matière d’investissement et réorienter la finance vers des projets durables.

Avec la participation d’Yves Cochet (Europe Ecologie – Les Verts), Yann Louvel (BankTrack et Les Amis de la Terre), Thomas Coutrot (Attac), Pascal Canfin (Europe Ecologie – Les Verts) et des représentants de la société financière La Nef et des associations Miramap, Terre de liens et Energie partagée.

Lire le programme complet

Vendredi 15 avril 2011, de 14h à 18h, salle Victor Hugo, Immeuble Jacques Chaban Delmas, 101 rue de l’Université, Paris 7e.

L’entrée est libre et gratuite mais une inscription est obligatoire auprès de :
sylvia.generoso@larevuedurable.com

Une usine qui produit du pétrole "écologique".

By Environnement, Revue de presseNo Comments

Un pétrole d’algue 60% moins cher que le pétrole classique, et un bilan carbone final plus propre que l’électrique. A-t-on découvert le produit miracle, écologique, économique, inépuisable et sans danger ? La production atteinte par la première usine de « bio pétrole » est encore trop faible pour autoriser à envisager qu’on se passe un jour de pétrole conventionnel, mais le procédé ne manque toutefois pas d’intérêt.

Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, l’entreprise Bio Fuels Systems  (BFS) a mis au point le premier « procédé de conversion énergétique accélérée » qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité. Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères…).

La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.

Sur 1 hectare et selon un scénario de rentabilité optimale, une usine-type BFS de dépollution/valorisation est ainsi capable d’absorber 12 000 tonnes de CO2 par an et d’assurer une production continue et annuelle d’environ 5 500 barils de pétrole, voire 0,45 Mégawatts d’électricité (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes). Au cours du processus de transformation, de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels (type oméga 3 ou 6…), peuvent par ailleurs être extraits du gisement de biomasse obtenu, assurant ainsi la rentabilité d’une installation-type.

Lire l’article complet sur Cdurable.com

Assoclic équipe les assos en ordinateurs

By EconomieNo Comments

Ateliers Sans Frontières organise, avec le soutien de la Fondation RATP, ASSOCLIC, un appel à projets pour équiper gratuitement des associations en matériel informatique. 2 000 ordinateurs seront distribués aux projets d’éducation, de formation et d’intégration sociale et professionnelle les plus aboutis en 2011.

Cet appel à projets est destiné aux associations situées en Ile-de-France, dans le Nord-Pas-de-Calais ou en Rhône-Alpes.

Créée en 2003, Ateliers Sans Frontières favorise l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation d’exclusion, à travers la récupération puis la remise à neuf de matériel sportif et informatique, destiné à équiper des projets de solidarité.

L’association renforce sa lutte contre la fracture numérique en permettant aux projets favorisant l’accès à l’informatique pour tous, de bénéficier d’ordinateurs gratuits. Mis en place en 2008, ASSOCLIC a déjà permis à 335 projets de bénéficier de 3 000 packs informatiques complets !

Le dépôt des candidatures est possible jusqu’au 27 juin sur le site www.assoclic.org et les ordinateurs seront distribués en octobre.

Pour en savoir plus…