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Rédaction

L'eau: une ressource, un défi

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Après la course au pétrole, la bataille de l’eau ? Cette denrée alimentaire est tellement indispensable à notre quotidien, vitale même, qu’il paraît impensable d’en manquer. Pourtant certains experts tirent la sonnette d’alarme. Gaspillée, polluée et monopolisée par les uns, cette ressource aussi rare qu’un métal précieux fait défaut à 1,2 milliard d’individus. Plus de 8 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à l’eau. Sa gestion durable et équitable constitue l’un des grands défis de l’humanité. 
Ce 37ème « Alter mardis : Parlons Solutions » s’interroge sur l’avenir de « l’or bleu » en donnant un coup de projecteur sur des solutions innovantes présentées dans l’épisode 12 de la série documentaire « Artisans du Changement II », suivi d’un débat en présence de :
• Emmanuel Poilane, Directeur de France Libertés
• Jean-Fabrice Mathieu, représentant de 1001 Fontaines pour demain
• Frédéric Naulet, Chargé de projets/ Etudes Eau Potable et Assainissement au Gret
• Rencontre animée par Sylvain Braun, réalisateur du documentaire

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

Retrouvez la nouvelle page Facebook des « Alter mardis: Parlons Solutions » pour toujours plus d’infos sur nos rencontres (programme, podcasts, vidéos et actu du secteur…) et notamment le compte-rendu du dernier événement « Quelles convergences pour un plus grand impact social ? »

Après les divers chocs pétroliers subis depuis les années 70, le prochain siècle pourrait malheureusement connaître des états d’hydroconflictualités partout où l’eau se fait rare. La pression industrielle, agricole et touristique, la croissance démographique, la forte urbanisation des pays en voie de développement et le changement climatique… Tous ces facteurs entremêlés conduisent au pillage de l’eau, à la pollution de certaines nappes phréatiques et des gaspillages annonciateurs de sévères pénuries. Ces problèmes liés à l’eau touchent tant les pays riches que les nations pauvres. Malheureusement les gouvernements ferment les yeux et n’intègrent pas la gestion de l’eau dans leurs politiques. De plus, face aux manoeuvres de certaines multinationales pour faire main basse sur cette ressource, les populations les plus démunies n’ont pas accès à l’eau potable. Les enfants sont les premières victimes de cette injustice. 400 millions, soit un cinquième des enfants dans le monde, ne disposent pas du minimum vital en eau potable. Capter l’eau dans les profondeurs du sol, construire des barrages pour la stocker, creuser des canaux et détourner les cours d’eau : un luxe que les pays pauvres ne peuvent s’offrir.

Certains apportent déjà des réponses à cette crise bleue. Sylvain Braun présente trois pionniers du changement qui défient par leurs innovations l’accessibilité et la gestion de notre ressource numéro 1. Le Péruvien Juan Carlos Calizaya Luna a inventé un système de toilettes écologiques, tout en permettant l’établissement d’une chaîne de compétences au niveau local, la création de nouveaux emplois et la formation de maîtres d’oeuvre au niveau local. Quant au Français Thierry Jacquet, il pallie au coût du traitement des eaux usées grâce à sa société Phytorestore qui transforme les eaux usées en eau potable, dépollue l’air et change les boues d’épuration en compost, par le biais de jardins filtrants économiques, écologiques et esthétiques. Enfin Lo Chay a rendu l’eau potable accessible aux populations cambodgiennes, tout en leur offrant la formation et les outils nécessaires à l’établissement de centres de production et de distribution d’eau potable.

Quant à nos quatres invités ils se poseront la question de l’accès, de l’utilisation, de la gestion et du coût de l’eau. Emmanuel Poilane expliquera son combat pour faire de l’accès à l’eau pour tous un droit fondamental et inaliénable de l’homme. Il posera la question du prix et de la transparence de sa gestion. Jean-Fabrice Mathieu, associé de Lo Chay, rebondira sur les images présentant le modèle vertueux de 1001 Fontaines qui permet à 30 000 personnes de bénéficier d’une eau potable à leur domicile et dans les écoles. Quant à Frédéric Naulet, il nous expliquera comment le Gret met en oeuvre des programmes d’accès à l’EPA (Eau potable et Assainissement) dans des pays du monde entier.
Quelles politiques à échelle internationale et nationale doivent-être mises en oeuvre ? Quels comportements individuels adopter ? Comment financer sa distribution et son assainissement ? Est-ce qu’une guerre de l’eau aura lieu? Venez nombreux répondre à l’appel du défi de demain !

Appel à projets 2011 des Espoirs du Management

By L'actu de Reporters d'EspoirsOne Comment

Les Espoirs du Management sont décernés chaque année à des managers convaincus que le bien être des salariés accroît les performances de l’entreprise. Les initiatives primées dans des entreprises publiques et privées doivent représenter un bénéfice économique pour l’entreprise, pour les collaborateurs, et être transposables.

Le jury, présidé par Jacques Rigaud et composé d’experts en ressources humaines et management, retiendra quatre initiatives. Elles seront présentées le 16 juin 2011 sous forme de courts films au public qui votera en direct pour désigner le lauréat.

Plus d’informations sur www.lesespoirsdumanagement.com

GreenGo, à la recherche des Quartiers verts

By SociétéNo Comments

Le projet « Quartiers verts…un monde durable » réunit deux amis autour d’un voyage d’étude sur l’urbanisme durable autour du monde. Pendant 12 mois, ils rencontreront, en Amérique Latine, Asie et Océanie, différentes initiatives méconnues et innovantes d’urbanisme durable. Ces deux explorateurs diffuseront ensuite un retour d’expérience sur les initiatives observées, tant auprès des professionnels que du grand public.
Pour en savoir plus rendez-vous sur www.asso-greengo.com

Une hotline pour les sourds avec Free

By Revue de presse, SociétéNo Comments

4 millions de français sont sourds ou malentendants. Cela les privait jusqu’ici de services élémentaires comme par exemple les lignes téléphoniques administratives ou d’assistance technique. Plusieurs associations ou entreprises fournissent aujourd’hui des services adaptés à ce public.

C’est le cas par exemple de DEAFI, une entreprise citoyenne créée pour et avec des sourds, qui vient de mettre en place avec le fournisseur d’accès à Internet Free une « Deafiline », hotline vidéo en langue des signes, par chat, sms ou mail.

L’intérêt de cette initiative va bien au-delà d’un simple service pour les sourds. En effet, le nouveau métier de « Vidéo-conseiller » crée des d’emplois pour une population souvent considérée comme « inemployable ». Pour DEAFI, un conseiller clientèle a pour vocation de communiquer efficacement avec ses clients, et qui mieux qu’un sourd peut communiquer efficacement avec un sourd ? Un public exclu de la communication orale devient ainsi un public d’experts en gestion de la relation clientèle.

>Le 23 mars 2011, La DeafiLine a reçu le prix de l’initiative remarquable des Argus d’Or de l’assurance.

Pour en savoir plus : http://www.deafi.com/

Une pépinière durable et solidaire au Mozambique

By Environnement, Revue de presse, SociétéNo Comments

Nous sommes 11 étudiants futurs diplômés de l’ISTOM, école d’ingénieur en agro-développement international. Nous avons monté un projet innovant visant à mettre en place une pépinière pilote dans le parc national du Limpopo au Mozambique. Nous recherchons des soutiens pour mener à bien ce projet.

L’équipe : Istom Student Environmental Expertise (ISEE)
ISEE est une association loi 1901 que nous avons montée. Nous travaillons depuis plus de 4 ans dans les domaines de l’agronomie, des sciences sociales et de l’environnement et capitalisons de nombreuses expériences dans divers projets de développement à travers le monde.
Notre équipe s’est fédérée autour du double enjeu de conservation de la biodiversité et du développement socio-économique des populations. Pour y répondre, ISEE oeuvre pour l’intégration des populations locales dans les aires naturelles protégées. C’est dans cet objectif que, depuis un an, l’association a développé un partenariat avec le parc national du Limpopo au Mozambique.

Notre partenaire local : Parc National du Limpopo
Ce parc s’insère au sein d’une entité supérieure, le Parc Transfrontalier du Grand Limpopo (GLTP) qui a vu le jour en 2002. Ce parc pour la Paix inclut le Parc National du Limpopo au Mozambique, le Parc National du Kruger en Afrique du Sud et le Parc National du Gonarezhou au Zimbabwe, formant la plus grande aire protégée du monde.
Le développement du tourisme est un objectif majeur du parc. Pour y répondre, il est nécessaire d’entretenir les ressources naturelles pour assurer la pérennité et la renommée de l’aire protégée.
Le Programme d’Appui Communautaire (PAC), fondé et financé par l’Agence Française du Développement (AFD), dans lequel l’association s’insère, est un outil essentiel. Il prévoit l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion de pratiques plus respectueuses de l’environnement, par une gestion participative des populations.

Un constat
Environ 100.000 personnes sont présentes dans le parc. Afin de répondre à leurs besoins élémentaires, les populations prélèvent les ressources arboricoles de l’aire protégée: les villages sont construits en bois, du charbon est utilisé pour la cuisine et les fruits comestibles sont consommés.

Actuellement la surexploitation de ces ressources par les populations remet en cause la durabilité de l’aire protégée. Il existe alors un conflit d’intérêts entre conservation de la biodiversité et développement socio-économique des populations locales.

Une solution
La mise en place d’une pépinière est une des solutions identifiées par les gestionnaires de l’aire protégée pour diminuer ce conflit entre l’homme et la nature. Nous sommes ainsi chargés d’étudier et de mettre en place une pépinière pilote au sein de plusieurs villages du parc. Près de 400 familles seront impliquées dans le projet. Les plants issus de la pépinière seront implantés au coeur des espaces cultivés des différents villages.
Cette association d’arbres, de céréales et de légumes recrée un environnement stable et durable. Il s’agit d’un système dit d’agro-foresterie.

Notre projet
Ainsi les populations pourront produire leurs propres ressources : fruits comestibles, charbon, bois de construction, ce qui réduira les prélèvements d’espèces arboricoles protégées. Ces ressources seront directement consommées par les familles ou bien vendues sur les marchés locaux.
Cette action permettra de réduire la pauvreté et la vulnérabilité des populations locales en leur assurant une production vivrière durable tout en créant des activités génératrices de revenus. Devenant autonomes, les populations auront un impact bénéfique sur le parc. D’autres parts, ces plants pourront servir au reboisement des zones dégradées.

Notre action
Nous préparons ce projet depuis un an en étroite collaboration avec les responsables du parc. Ce travail préalable nous permet d’anticiper au mieux les actions sur le terrain et ainsi remplir nos objectifs. La phase terrain se déroulera du 15 Juin au 15 Aout 2011 dans le parc. Elle consistera à :

o Réaliser l’étude du milieu et des pratiques agricoles locales ;
o Elaborer le plan de gestion de la pépinière et d’intégration des arbustes dans le système agro-forestier ;
o Former des agriculteurs à la gestion et l’entretien de la pépinière ;
o Etudier les débouchés des fruits produits ;
o Mettre en place la pépinière.
A terme, cette pépinière sera reproduite et adaptée à chaque village, dans l’ensemble du parc.

Contact mail :
project.isee@gmail.com

Adresse postale :
ISTOM
MJE – ISEE
32, boulevard du port
95 000 Cergy

Contact téléphonique :
06 85 18 36 87

Page Facebook :
Isee Limpopo

Plateforme de don :
http://isee.aiderenligne.fr/Parc-national-du-limpopo.html

Un film pour savoir accompagner les malvoyants

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Qui ne s’est jamais senti mal à l’aise pour accompagner une personne aveugle ou malvoyante ? Comment se comporter vis-à-vis d’elle dans les différentes situations de la vie quotidienne : dans la rue, au travail, en réunion ou encore au restaurant ? C’est pour répondre à cette question que l’Association Valentin Haüy a réalisé le film « Un regard pour deux, conseils à l’usage de ceux qui voient ».

Ce court-métrage de 18 minutes voulu et réalisé par l’AVH montre les bons gestes pour accompagner les personnes déficientes visuelles au travers de certains aspects de leur vie quotidienne. Il donne quelques repères afin de mieux vivre ensemble, dans une relation partagée. Sa diffusion est entièrement libre et gratuite. Il peut ainsi être utilisé dans les écoles, les entreprises, les salles d’attente, les hôpitaux, à la télévision, sur le web ou tout autre support… à des fins pédagogiques.

Le film est téléchargeable à partir du site de l’AVH, www.avh.asso.fr, ou consultable sur You Tube.

Il comporte 6 séquences :
– Au carrefour
– Dans la rue
– Au bureau
– Au restaurant
– Avec un chien guide
– Avec une personne malvoyante

Circuits courts et relocalisation : la proximité est-elle la clé d'une ville durable ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Mordus de la ville durable ? Ce 36ème « Alter Mardis : Parlons Solutions » consacré aux circuits courts était fait pour vous ! Sous le chapiteau de la Ferme du Buisson en Seine-et-Marne, le débat en lui-même illustrait un circuit de proximité d’idées. Le rapprochement géographique des producteurs et des consommateurs, les nouvelles formes de cohésion villes-campagnes : un caprice de bobo en mal d’authenticité ? Bien plus que ça ! Les préoccupations liées aux bouleversements climatiques, la quête de produits du terroir, la revalorisation des paysages, le consommer juste et mieux, sont autant de comportements qui nous chatouillent et qui matérialisent une prise de conscience écologique et une crise de confiance économique. Et si les circuits courts étaient la solution aux maux de notre société sur-consommatrice? Animée par le journaliste Eric Larpin, cette table ronde qui a réuni Grégory Gendre, Fellow Ashoka et fondateur de Roule ma frite 17, Thierry Vincent, Responsable du développement de l’Arene Île-de-France et Sylvain Péchoux, chargé de mission pour l’AMAP Île-de-France, a fait toute la lumière sur ce pilier du développement durable.

Le compteur kilométrique de nos productions, consommations et déplacements quotidiens, explose. Face à ce gaspillage énergétique, les circuits courts s’imposent comme une alternative des plus sérieuses. Un rapprochement géographique entre producteurs et consommateurs, ainsi qu’une restriction des intermédiaires, qui connaît des retombées positives. Il permet de réduire la consommation d’énergie et l’empreinte écologique, de favoriser l’emploi et les activités locales, de restaurer le lien social, d’assurer une meilleure traçabilité des produits, et de développer la souveraineté alimentaire, énergétique et industrielle.

Si certains sombrent passivement dans un catastrophisme écologique et économique, d’autres portent des solutions innovantes en s’appuyant sur ces circuits courts. C’est le cas de Sylvain Péchoux. Avec le réseau de l’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMPAP), il crée en Ile-de-France un partenariat de proximité et de longue durée entre des agriculteurs et des groupes de consommateurs. Mais une AMPAP ne se limite pas à un panier. Les uns obtiennent une meilleure rémunération et une reconnaissance de leur travail, en rompant le lien avec la grande distribution ou les intermédiaires. Les autres retrouvent le goût et la qualité du terroir dans leurs assiettes, tout en reconsidérant les réalités de la production agricole. L’association ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle propose des formations aux métiers agricoles, un accès solidaire au foncier et un travail d’éveil de vocations au cœur des lycées agricoles. Elle dispose également d’une couveuse d’activités sur une période de 1 à 3 ans, avec l’accompagnement et la mise en situation réelle des personnes en test de création d’entreprises. Ce système viable et équitable connaît un franc succès : « La demande est très forte. Les producteurs d’Ile-de-France sont tellement sollicités par les consommateurs de leurs villages qu’ils n’ont plus assez de paniers pour les Parisiens ! », avoue Sylvain Péchoux.

Même la gestion de nos déchets peut revêtir une notion de proximité. C’est le pari relevé par Grégory Gendre. Son association « Roule ma Frite » valorise localement les déchets d’un territoire. Sur une île marquée par le tourisme et la pêche, passant de 30 000 habitants l’hiver à 300 000 l’été, ce jeune entrepreneur social oléronais a eu l’idée de récupérer l’huile utilisée par les restaurateurs locaux, de la filtrer et de la transformer en biocarburant. Fort de cette expérience pilote de collecte et de recyclage de proximité, il a su mettre en place un modèle reproductible aux autres déchets et adaptable aux spécificités locales d’un territoire, comme la graisse de canard en Dordogne. Former et fédérer les acteurs sur d’autres territoires devient son principal enjeu.

Il ne reste plus qu’à inventer la ville durable! L’Arene Île-de-France en fait l’expérience depuis le mois de janvier. En partenariat avec la ville de Fontainebleau, l’agence a lancé une étude de définition d’une stratégie de ville post carbone. Elle anticipe le changement climatique et la limite des ressources en proposant de nouvelles formes d’habitation, de déplacement, de consommation, d’occupation de loisirs, de communication. La géothermie et la forêt sont notamment envisagées comme alternatives énergétiques. Toutes les ressources et possibilités du territoire sont envisagées. « 85% de l’Ile-de-France est composé d’espaces naturels, alors que l’urbain se coupe de ce monde. Il ne sait même plus comment un produit est produit ! » s’impatiente Thierry Vincent.

Si la confiance liée à la proximité demeure un gage de succès, une mobilisation citoyenne conséquente est impérative pour que le changement s’opère. Longue vie aux circuits courts !

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Acumen Fund, un fonds d'investissement à but non lucratif

By Economie, Revue de presseOne Comment

Jacqueline Novogratz a créé en 2001 Acumen Fund, un fonds d’investissement basé sur la recherche du bénéfice social et non pas financier. Lundi 28 mars 2011, les fondations Edmond de Rothschild, qui soutiennent ce fonds, l’ont invitée à en faire la présentation.

Jacqueline Novogratz est convaincue qu’aujourd’hui, dans la crise actuelle que nous vivons, nous sommes obligés de compter les uns sur les autres pour construire et imaginer ensemble de nouveaux modèles économiques.
Son fonds développe un nouveau modèle économique : le « Patient Capital », un investissement de long terme, et compte aujourd’hui 57 millions de dollars investis dans une cinquantaine d’entreprises. Acumen Fund investit dans des « game-changing companies », des leaders et des entrepreneurs qui innovent. Il joue le rôle d’intermédiaire entre une solution innovante repérée ici ou là et les investisseurs privés et publics des pays qui ont besoin de cette solution. L’effet de levier du fonds est très important : pour 1 dollar investi par Acumen Fund, 4 dollars sont investis par d’autres entreprises internationales ou locales.

Ce fonds est un laboratoire : développement de petites solutions au niveau local qui doivent être ensuite portées à grand échelle. Plus que sur des leaders ou sur des entrepreneurs, le fonds essaie maintenant d’investir sur des idées qu’il pourra démultiplier à grande échelle. La formation est un des aspect les plus important d’Acumen : le fonds dispose d’un programme de formation très poussé qui cherche à détecter et à promouvoir « l’imagination morale » des fellows pour faire naître de nouveaux talents.

Pour Jacqueline Novogratz, la « dignité est plus importante pour l’homme que la richesse ». Il faut absolument que l’homme puisse conserver sa liberté de choix, et préfère être pauvre plutôt que ne plus pouvoir choisir son destin.

http://www.acumenfund.org/

crédit photo : Acumen Fund

L'entrepreneuriat social européen à l'honneur au Salon Entreprendre de Bruxelles

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Pour la première fois au Salon Entreprendre de Bruxelles (10 000 visiteurs, dirigeants et créateurs d’entreprises), une Conférence est dédiée le 30 mars à l’entrepreneuriat social européen. Objectif : montrer qu’il est possible d’entreprendre au service de l’intérêt général, et de réussir partout en Europe !

Des entrepreneurs sociaux innovants et inspirants témoigneront de leurs expériences, pour donner envie d’entreprendre autrement, en conciliant efficacité économique et utilité sociale. La Conférence sera aussi marquée par une intervention de Michel Barnier, Commissaire européen pour le marché intérieur et les services, sur les orientations de l’« Initiative pour l’Entrepreneuriat Social », qui vise à donner aux entreprises sociales les moyens de grandir et de se multiplier, à l’échelle de l’Europe.

Pour Jean-Marc Borello, président du Mouvement des entrepreneurs sociaux : « Le développement de l’entrepreneuriat social en France passera nécessairement par l’Europe. C’est à ce niveau que se trouvent désormais les leviers pour changer d’échelle. Le contexte est favorable : JM Barroso a lancé la Social Innovation Europe Initiative le 17 mars dernier. Le Single Market Act, plan de relance du marché intérieur européen, en fait une priorité. Et M. Barnier, commissaire européen en pointe sur ces sujets, prépare des mesures concrètes et un évènement pour l’automne 2011. Plus que jamais, entrepreneurs sociaux de tous pays européens, unissons-nous ! »

PLUS D’INFORMATIONS ICI. ACCEDEZ AU COMMUNIQUE DE PRESSE

L'université de la terre

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

L’Université de la Terre, créée à l’initiative de François Lemarchand, Président de la Fondation Nature & Découvertes, a été inaugurée en novembre 2005 à l’Unesco.
Trois éditions s’y sont d’ores et déjà déroulées et ont réuni des milliers de personnes formant un large public, de plus en plus nombreux.

Rendez-vous de la connaissance, elle invite des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.

L’Université de la Terre est un forum d’échanges entre les experts conviés et le public qui participe aux discussions.

Plus d’informations sur http://www.universitedelaterre.com/