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Monthly Archives

mai 2011

Vers une nouvelle philosophie du crédit à la consommation ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsOne Comment

Au cœur de l’actualité financière et des préoccupations de nombreux ménages français, il était tout naturel que le crédit s’invite au 40ème «Alter Mardi : Parlons Solutions ». Si le prêt bancaire facilite le quotidien de nombreux Français, ses pratiques peuvent devenir irraisonnées et abusives, notamment celles relevant du crédit à la consommation. Sa principale éventuelle dérive : le surendettement, qui frappe 1 à 2 millions de personnes en France, dans toutes les couches de la société. Animée par Erwan Audouit, responsable microcrédit au Crédit Coopératif, la rencontre fera le point sur la réforme du crédit en France, les risques et les dérives du crédit à la consommation, la responsabilité et l’engagement des banques, ainsi que les solutions alternatives innovantes. Jean Yves Godard, responsable des Relations Extérieures LaSer Cofinoga; Regis Halter, directeur adjoint de Crésus; et Alexis Angot, Chargé de mission Microcrédit Personnel au Crédit Municipal de Paris, tous apporteront leurs éclairages sur un sujet qui n’a pas fini de faire débat.

Accordé par les établissements bancaires, le crédit autorise de nombreux foyers à accéder à des biens et des services, notamment à faire face aux grosses dépenses et aux biens durables. Cet outil d’emprunt largement utilisé encourage la consommation et de ce fait soutient la croissance de l’économie nationale. S’il demeure utile et nécessaire, il reste avant tout un acte d’engagement, souvent sur le long terme, dont les conséquences doivent être pleinement mesurées. Hors, l’explosion ces dernières années du surendettement des familles tend à prouver une mal information générale et des prises de risque non considérées. 90 000 ménages passaient en commission de surendettement en 1990 contre 220 000 en 2010… Les risques de dérives sont d’autant plus grands que la France est un des seuls pays européens à ne s’être toujours pas doté d’un registre national des crédits aux particuliers. Les consommateurs peuvent souscrire, sans le moindre contrôle, plusieurs prêts dans différents établissements… Le crédit, une machine à fabriquer des surendettés ? Pointé du doigt : le très sollicité crédit à la consommation. Coûteux car délivré à des taux d’intérêt très élevés par rapport aux taux du marché, ou encore entaché par des publicités mensongères, il revêt sans conteste des effets pervers. Pourtant, sa production par les établissements spécialisés a une nouvelle fois augmenté au cours du premier trimestre 2011, enregistrant une hausse de 8,9% sur un an.

Comment lutter contre les effets pervers du crédit ? La loi Lagarde, effective depuis le 1er mai, promet de mieux protéger l’emprunteur en l’informant afin de lui donner le choix de son crédit, en limitant la durée de son emprunt et en lui donnant une plus grande possibilité de se rétracter. Ces mesures de protection et de sécurité du consommateur sont-elles suffisamment efficaces ? Existe-il des outils de prévention ? Comment les banques peuvent-elle s’engager ? Quelles solutions s’offrent aux exclus du crédit à la consommation ? Jean Yves Godard se fera l’écho des banques. Il reviendra sur la réforme du crédit à la consommation, expliquera comment les établissements bancaires peuvent s’engager sur des crédits plus responsables et quel intérêt elles y trouvent. Du côté des entrepreneurs sociaux, Régis Halter évoquera le manque de transparence et les points de blocage aux grandes réformes de ce secteur. Il présentera Crésus, réseau associatif pionnier sur les questions de surendettement, qui met sur pieds des actions d’éducation et d’accompagnement des ménages à risque. Aujourd’hui déterminé à prévenir plus que guérir, il nous exposera enfin le partenariat innovant avec Laser Cofinoga, autour d’une plateforme de détection du malendettement. Enfin Alexis Angot abordera le microcrédit personnel, une initiative publique qui mise sur un meilleur accompagnement en faveur des exclus du crédit à la consommation.

En présence de :
• Jean Yves Godard, responsable des Relations Extérieures LaSer Cofinoga
• Regis Halter, directeur adjoint de Crésus
• Alexis Angot, Chargé de mission Microcrédit Personnel au Crédit Municipal de Paris
Rencontre animée par Erwan Audouit, responsable microcrédit au Crédit Coopératif.

Rendez-vous :
mardi 10 Mai de 19h00 à 20h30
au Comptoir Général 80, quai de Jemmapes 75010 Paris
M° République/Jacques Bonsergent

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

"Les couples mixtes sur les planches" (5 mai 2011)

By Revue de presseNo Comments

Les couples mixtes, dont l’un des conjoints n’est pas français, voient s’ajouter aux difficultés de tous les couples, des obstacles juridiques mis en place par l’Etat pour lutter contre l’immigration. Le mariage d’un ou d’une française avec une personne immigrée, qu’elle soit sans papiers ou non, sera toujours soupçonné d’être un mariage « de complaisance », simplement destiné à obtenir la nationalité française. L’administration questionne donc ces couples afin de vérifier qu’ils s’aiment véritablement, s’ils partagent leur lit, s’ils ont bien des rapports sexuels réguliers… Ces situations ubuesques et bien réelles contiennent la matière à mille pièces de théâtre burlesques. C’est donc par le théâtre, et avec humour, que l’association « Les amoureux aux ban public » a choisi de sensibiliser à la situation particulière des couples mixtes.

Article paru sur youphil.com

Les « couples mixtes » sur les planches

Solène Cordier | 05/05/2011

L’Amour au Ban raconte avec humour les difficultés des couples dont l’un des conjoints n’est pas Français.

Sur la question de l’immigration, les occasions de rire se font rares ces temps-ci. C’est justement un des atouts de L’Amour au Ban, qui se joue en mai à Paris*: son potentiel comique.

A priori, une pièce qui raconte les difficultés auxquelles sont confrontés les couples « mixtes » (un conjoint français, l’autre étranger) n’appelle pas forcément les sourires.

L’écriture de Massamba Diadhiou parvient pourtant à rendre cocasses des situations plutôt dramatiques. Comme cette scène où une voisine envahissante ne cesse de confondre la nationalité de son « ami »

Supprimer les DLUO pour lutter contre le gaspillage des produits

By Revue de presseNo Comments
D’après une étude (pdf) menée en 2008 par l’organisation WRAP, les Britanniques jettent 1/3 de la nourriture qu’ils achètent, soit plus de 100 kg par an et par habitant, dont plus de 60 % pourraient encore être consommés. Pour lutter contre le gaspillage, le gouvernement britannique a choisi de s’attaquer aux dates limites de consommation indiquées sur les emballages.

Outre-manche, un triple étiquetage existe : sont indiquées la date de mise en rayon, la date de péremption (« use by », l’équivalent de notre DLC – Date limite de consommation) et la date de consommation optimale (« best before », notre DLUO – Date limite d’utilisation optimale).

C’est cette troisième mention qui est visée par les autorités britanniques, puisqu’elle concerne des produits à longue conservation, et qu’elle encourage à jeter des aliments encore consommables.  Le projet ne porte pas sur les produits sensibles tels que les viandes, laitages, œufs ou les fruits de mer. Lire la suite de l’article sur CNIID.org

« Un refuge pour les enfants en fin de vie » (4 mai 2011)

By Revue de presseNo Comments

Cette maison s’appelle « l’Oasis ». Elle vient d’ouvrir à Seysses près de Toulouse. C’est la première fois en France qu’un tel établissement existe. Ici, pour quelques semaines ou quelques mois, de jeunes patients en phase terminale sont accueillis avec leur famille. Véritable avancée en matière de soins palliatifs, cette « maison de répit » devrait accompagner chaque année 40 à 60 enfants.

Cet article est paru dans France-soir du 4 mai 2011

SANTÉ
Midi-Pyrénées : Un refuge pour les enfants en fin de vie

La première « maison de répit » de France est ouverte à Seysses, près de Toulouse.

L’Oasis, inaugurée cette semaine par Roselyne Bachelot, est la première « maison de répit » de France

L’établissement situé à Seysses, près de Toulouse, peut accueillir, pour des séjours allant de plusieurs semaines à plusieurs mois, de jeunes patients en phase terminale avec leurs parents, leurs frères et sœurs. Là, ils sont accompagnés pour vivre paisiblement leur drame. C’est « une réelle avancée en matière de soins palliatifs », a estimé la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale. Christophe Carpentier, responsable coordinateur du lieu, se félicite pour sa part de l’ouverture « d’une maison représentant une alternative à l’hospitalisation pour des enfants qui n’ont plus rien à faire à l’hôpital parce que leur état est désespéré et dont le domicile n’est pas adapté pour les recevoir ». L’Oasis, créée en partenariat avec la Croix-Rouge française, comprend quatre chambres et une suite familiale au milieu d’un parc arboré de 12 ha. Lire la suite de l’article sur le site de France soir

Après "Le (meilleur) Monde", participez à "El (mejor) País"

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Pendant trois mois, l’artiste Elvire Bonduelle a épluché le journal le Monde pour n’en garder que le meilleur, les informations positives, constructives, qui donnent de l’espoir dans l’avenir. Elle a composé, imprimé et distribué son journal, compilation du meilleur de l’info. A présent, elle se lance dans un nouveau défi en langue espagnole, dont le résultat sera exposé à Madrid.

Vous pouvez l’aider à réaliser sa performance. Les participants doivent s’engager à parcourir entièrement au minimum un numéro du quotidien « El País » par semaine durant les mois de mai, juin et juillet. L’objectif est de sélectionner les articles qu’ils jugent positifs et de les signaler à l’artiste.

Les participants recevront une œuvre signée de l’artiste (http://www.elvirebonduelle.com/fr/le-meilleur-monde), et selon leur implication un abonnement d’un an au quotidien « El País » .

Compétences attendues : bilingue français – espagnol , intérêt pour les actualités, le journalisme, la sociologie et/ou l’art.
Nb de places : 5

Contact : elvire@elvirebonduelle.com
hello@sabrinaamrani.com

La candidature est possible jusqu’au 15 mai 2011.

Pour en savoir plus sur les oeuvres d’Elvire Bonduelle, cliquez ici

Les Journées de Lancement du Pacte civique

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Il est temps de réagir aux crises, aux dérives et aux fractures dont souffrent notre société et notre démocratie. C’est pourquoi, une quinzaine d’organisations de la société civile et des responsables associatifs ont adopté une plateforme commune et proposé un « Pacte civique » pour renouveler le vivre-ensemble et rénover la qualité démocratique.

Le lancement officiel du Pacte civique se déroulera les 14 et 15 mai au Palais des Congrès d’Issy-les-Moulineaux. Chacun pourra :
– comprendre la démarche et partager l’ambition du Pacte civique : adhérer à des engagements personnels, d’acteurs de collectivités et de citoyens,
– apporter son avis et commentaires sur la façon de réussir le Pacte civique et d’en favoriser l’adhésion,
– préparer la suite de la démarche, jusqu’à la fin 2013, une étape intermédiaire importante étant l’interpellation des responsables politiques avant les échéances électorales de 2012.

Débats et tables rondes donneront notamment la parole à :
Jean-Baptiste de Foucauld (président de Démocratie et Spiritualité)
Pierre-Yves Madignier (président d’ATD Quart Monde)
Jean-Paul Delevoye (président du Conseil économique, social et environnemental)
Jacques Delors (ancien président de la Commission européenne)
Marcel Grignard (secrétaire général adjoint de la CFDT)
Edgar Morin (sociologue et philosophe)
Maria Nowak (présidente de l’Association pour le droit à l’initiative économique)
Patrick Braouezec (député de Seine-Saint-Denis)
Patrick Viveret (philosophe)

Pour en savoir plus et s’inscrire, cliquez ici

La quinzaine du commerce équitable

By L'actu de Reporters d'EspoirsOne Comment

Initiée en 2001 par les membres de la Plate Forme pour le Commerce Equitable, la Quinzaine du Commerce Equitable est une période clé du calendrier de la consommation responsable et de la solidarité internationale. C’est pour tous un moment fort de sensibilisation au commerce équitable à ne pas manquer!

Aujourd’hui tout le monde ou presque a entendu parler du commerce équitable. Mais il reste beaucoup à faire pour que la consommation responsable devienne majoritaire ! Les organisations de commerce équitable souhaitent donc développer et renforcer leurs alliances avec les autres acteurs de la consommation responsable (commerce solidaire, circuit courts, produits bio, finance éthique etc.). Il s’agit ici de promouvoir les spécificités du commerce équitable tout en affichant et en affirmant son appartenance à un mouvement plus large basé sur la promotion d’une consommation plus citoyenne et de modes de production durables.

Les crises économiques, financières et environnementales que traverse le monde actuellement viennent confirmer les impasses dans lesquelles le modèle de développement des pays industrialisés nous emmène. Mais elles sont également l’occasion pour un nombre croissant de citoyens de rechercher des alternatives. Plus que jamais, les acteurs de commerce équitable veulent réaffirmer leurs valeurs et promouvoir les alternatives qu’ils proposent.

Par ailleurs, ces crises viennent fragiliser nos sociétés et entrainent parfois des réactions de repli sur soi auxquelles il est important de résister. C’est donc un enjeu pour le mouvement du Commerce Equitable de rappeler que les différentes démarches de la consommation responsable ne s’opposent pas, mais qu’au contraire, elles sont complémentaires et se renforcent les unes et les autres. C’est ce message que souhaite faire passer la Quinzaine du Commerce Equitable 2011, en développant des actions en partenariat avec d’autres acteurs de la consommation responsable.

En savoir plus sur la quinzaine du commerce équitable

La Fair Pride, premier carnaval éthique et solidaire

By L'actu de Reporters d'Espoirs2 Comments

La Fairpride est un défilé festif, multi-acteur, et solidaire réunissant les acteurs du commerce équitable, de la mode éthique, et du secteur de la solidarité au sens large. Le cortège de la Fairpride débutera de le 20ème arrondissement de Paris, place de la Mairie (Métro Gambetta) et déambullera dans les rues de Paris en laissant sur son passage un message de solidarité, d’équité et de citoyenneté. Le cortège prendra fin sur la place Baudoyer (face à la Mairie du IVème arrondissement) autour d’une dégustation au ‘Village Bio-équitable’.

Venez découvrir des modes de consommation durables et alternatifs au ‘Village Bio-équitable’ :
– Nouveaux modes de développement
– Nouveaux rapports Nord-Sud
– Nouvelles relations Producteurs – Consommateurs

Initié par Artisans du Monde, cet événement rassemble de nombreux acteurs du commerce équitable et de la consommation responsable au beau milieu de la Quinzaine du commerce équitable qui a lieu du 14 au 29 mai dans toute la France.

En savoir plus sur le site de la Fair Pride

Entreprendre dans les quartiers : comment booster un développement en berne ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Elles ne se posent pas en victimes. Les banlieues ont la peau dure, les idées qui bouillonnent et comptent bien le prouver. Mardi 3 mai, pour ce 39ème « Alter Mardis : Parlons Solutions », il était justement question de ces quartiers en difficulté qui prennent leur destin en main. Le développement entrepreneurial constitue un nouvel espoir pour les populations de ces zones trop souvent stigmatisées et abandonnées en marge du développement économique. Si le taux de créations d’entreprises y est d’ailleurs deux fois supérieur à la moyenne nationale, il n’en demeure pas moins que leur survie à 5 ans reste 30 fois inférieure. La question du développement se positionne donc au cœur du débat. Animée par Abderzak Sifer, directeur d’investissements chez BAC partenaire, cette table ronde a soulevé les dysfonctionnements propres au dynamisme économique et les solutions pour les surmonter.

Le constat est désolant. Rien qu’en Ile de France, les Zones Urbaines Sensibles (ZUS) sont au nombre de 251, sur 700 au niveau national. Elles représentent 1,5 millions d’habitants, soit 11% de Franciliens, contre 7% en France. En 2009, le taux de chômage a atteint 18,6 % contre 9,5 % pour l’ensemble du territoire (France y compris DOM). Les jeunes sont tout particulièrement touchés par le chômage, 1 jeune sur 2, et par le manque de qualification. Comment justifier un tel grand écart ? Le réseau demeure souvent le premier obstacle. Les débouchés commerciaux restent faibles et irréguliers. Malgré les besoins monumentaux de biens, de services et autres prestations des grandes entreprises, les entrepreneurs des quartiers ne parviennent pas à se positionner. La problématique d’accès aux commandes et la perte d’appels d’offre est une constante, souvent inhérente à la trop petite taille des entreprises des zones sensibles face à la visibilité des grands groupes. 90 % des entreprises françaises comptent moins de 10 salariés, encore plus dans les quartiers. Autre obstacle à la création et au développement d’entreprises ? L’aide financière. 92% des entrepreneurs en ZUS investissent avec leurs propres deniers ! Et n’allez pas croire que le chômage les pousse à créer. 75% d’entre eux avaient déjà un emploi au moment de monter leur entreprise, qui se positionne pour une large majorité dans le même secteur d’activité dans lequel ils évoluaient.

Dans un contexte aussi rude, comment développer une économie compétitive et pérenne ? Pour Abdellah Aboulharjan, directeur de La Nouvelle PME: « Le réseau est souvent le premier obstacle, aussi nous proposons des rencontres régulières entre entrepreneurs et des ateliers 2 fois par mois pour renforcer leurs capacités, identifier leurs besoins et répondre à certaines problématiques ». Majid El Jarroudi s’attaque au manque de visibilité grâce à l’Adive : « On identifie les besoins des grands groupes, les fournisseurs potentiels en banlieue et on les met en relation. On a jeté des ponts, créé des liens intelligents et un nouvel écosystème dans lequel s’établissent des relations gagnant/gagnant ». Alors qu’il n’est plus à démontrer que les PME jouent un rôle moteur dans la croissance économique et la création de valeur et d’emplois, Laurence Mehaignerie présidente de Citizen Capital, fonds de capital investissement indépendant, cherche les leviers de croissance dans les segments peu financés par le capital investissement, du point de vue de l’implantation géographique, du profil ou du parcours du dirigeant ou encore de l’impact positif de l’activité sur la société. « On a vocation à faire 3 ou 4 capital-investissements par an, avec 2,5 millions par société ». Elle propose de s’inspirer du modèle américain et de sa politique pour faire entrer les TPE/PME sur le marché. Pour Jamila Jaaidane, chargée de mission développement économique des territoires en difficulté de la Région Ile-de-France : « Ca n’est pas tant un manque de subvention, car la région investit énormément en capital risque, qu’un manque d’accès à l’information et à la formation. A titre d’exemple, seulement 2% des jeunes issus des ZUS accèdent à l’alternance contre 4% en Ile de France ». Abdellah Aboulharjan conclut : “C’est en augmentant l’activité des entreprises issues et implantées dans les quartiers, qu’on va créer de l’emploi. Il ne faut pas chercher à tout prix à créer des entreprises, mais se concentrer sur ce qui existe déjà ».

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Shampoing, coloration : et si on passait au bio et à l'écolo ?

By Partenariat Rue89No Comments

Dix-sept colorations permanentes pour cheveux vendues dans le commerce contiennent des substances chimiques potentiellement toxiques, selon une étude de 60 millions de consommateurs. Les effets nocifs de ces produits sont déjà connus : chez les coiffeurs, les maladies respiratoires et les dermatoses (maladies de peau) sont reconnues comme maladies professionnelles.
Cependant, une femme sur deux et un homme sur dix continuent de se teindre les cheveux. Le souci esthétique prime encore sur les risques de réactions allergiques et sur les considérations environnementales.

L’idée

Les grandes marques proposent dans leurs gammes de produits de coiffure quelques préparations à base de matières premières végétales. Ces formules contiennent jusqu’à dix fois moins d’ammoniac. Mais, confrontée aux artifices du « marketing vert », l’écologie se devait de couper les cheveux en quatre !

Désormais, des produits de coiffure et même des salons de coiffure labellisés « développement durable » existent. Les cosmétiques certifiés naturels ou bio contiennent un maximum de 5% d’ingrédients de synthèse, hors parabènes, colorants chimiques, peroxydes et ammoniac.

En outre, 10% minimum du total des ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique pour être labellisés bio et 5% minimum pour être labellisés cosmétique écologique.

Comment la mettre en pratique ?

La charte française Cosmebio (éco et bio), certifiée par l’organisme Ecocert et l’association allemande BDIH, sont les deux principaux labels bio en coiffure. De nombreux shampoings ont la précieuse estampille mais très peu de colorations, à l’exception notable de l’allemand Logona, labellisé BDIH.

Lire la suite de l’article sur le site de Rue89

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