Skip to main content
All Posts By

Gilles Vanderpooten

[RDV à Cannes !] Reporters d’Espoirs partenaire du Better World Fund : « L’évolution de l’humanité, du « je » au « nous » » les 21 et 22 mai 2023 à l’Hôtel Carlton Cannes.

By Agenda, HomeNo Comments


« Le cinéma au service de l’humanité » : c’est autour de ce fil conducteur que le Better World Fund veut éveiller les consciences. Une perspective dans laquelle se retrouve Reporters d’Espoirs, qui s’associe à l’événement et diffuse sa revue auprès des participants.

Depuis 2016, BWF, Better World Fund (organisation à but non lucratif basée à Paris) organise des
actions concrètes, des évènements internationaux et des programmes culturels.
Cette année encore, dans les salons de l’hôtel Carlton Cannes, seront réunis des personnalités inspirantes
et créatives, ainsi que des cinéastes du monde entier, animés par le désir d’influencer
positivement l’avenir de la société.

Le Better World Fund récompense des personnalités du cinéma engagées dans des causes sociales et
environnementales. Pour chaque évènement, BWF soutient financièrement un (ou plusieurs) projet
humanitaire mené par une (ou plusieurs) organisation à but non lucratif. Cette année :

  • la Fondation Akbaraly, une organisation qui promeut le droit à la santé, à l’éducation et à une meilleure qualité de vie pour les femmes et les enfants à Madagascar,
  • le programme Amazônia Fund Alliance pour la Fédération brésilienne de l’UNESCO (BFUCA), organisation qui opte pour la préservation des écosystèmes amazoniens.

« Partout dans le monde, des femmes et des hommes créent, innovent et agissent pour lutter contre le
changement climatique, les inégalités sociales, la culture et l’éducation. L’ambition du Better World Fund
est de mettre en lumière et de soutenir financièrement ces actions porteuses d’espoir.
Grâce à la générosité de nos partenaires et participants, nous sommes fiers d’avoir aidé de nombreuses
associations et fondations lors de nos programmes et évènements à succès. Que ce soit au Festival de
Cannes, à la Mostra de Venise, à Los Angeles, à Toronto, à Monaco, au Caire, à New York, en Arabie
Saoudite ou encore lors de l’Expo 2020 à Dubaï.
Nous sommes convaincus qu’aujourd’hui, l’industrie cinématographique joue un rôle statutaire en tant que
vecteur de valeurs sociales, éducatives et environnementales. La sensibilisation est un pilier essentiel de
l’art, tout comme la nécessité d’offrir une meilleure visibilité à des films percutants et engagés, tous animés
par la volonté d’avoir un impact positif sur le monde.»

Manuel Collas de la Roche, Président

Le Brésil sera à l’honneur cette année, avec les présences exceptionnelles de Mme Sonia Guajajara,
Ministre des Peuples Indigènes, Mme Célia Xakriabá, Députée Fédérale du Brésil, Mr Osmar Almeida
Junior, Secrétaire d’État, Ministère du Développement Social.

Au programme :

Dimanche 21 mai : dîner de gala à l’hôtel Carlton Cannes, avec les prestations artistiques de Liz McComb, Arisa, Georges Tomb, Yury Revich, Élie BNC accompagné du chœur d’enfants « Unité » et la cérémonie de remise de prix. Ponctué d’une vente aux enchères, orchestrée par l’artiste Nadia Farès, au profit de la Fondation Maria Callas, de la Fondation Akbaraly et de l’Amazônia Fund Alliance pour la Fédération brésilienne de l’UNESCO.

Lundi 22 mai : cycle de conférences en langue anglaise au Carlton Hôtel :
9h30-11h00 : « Academia for a Better World », en partenariat avec l’Université Paris-Saclay autour des solutions pour lutter contre les inégalités endémiques dont souffrent en particulier les femmes et les enfants, exacerbées par le changement climatique et les fractures sociales.
11h00-13h00 : L’évolution de l’humanité, du « je » au « nous », à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique des Nations unies.
14h30-16h00 : Masterclass: “Youth’s got the Power”. Une conférence-débat menée par des jeunes, avec des jeunes, pour des jeunes… pour l’avenir.
16h00 : projection du film, Maria by Callas, de Tom VOLF en présence de l’équipe.
Maria Callas, qui aurait eu 100 ans cette année, symbolise une artiste qui est passée du « je » au
« nous ». En effet, en mettant à contribution sa voix et sa notoriété, elle a souhaité attirer l’attention du
public sur des questions sociétales et, dans ce sens, inciter d’autres artistes à agir pour un monde
meilleur.

>Informations & inscription : www.betterworld.fund

Lundi 9 janvier 18h30 . Reporters d’Espoirs en direct sur RFI dans « Le débat du jour »

By Agenda, HomeNo Comments

Reporters d’Espoirs participe au « Débat du jour » de RFI, diffusé en direct de 18h30 à 19h et animé par Romain Auzouy.

avec

Claudia Senik, professeure d’Économie à Sorbonne Université et à l’École d’Économie de Paris, directrice de l’Observatoire du Bien-être du Centre pour la Recherche Economique et ses Applications (Cepremap). 

Arnaud Zegierman, sociologue, cofondateur de l’Institut de sondage Viavoice et auteur avec Thierry Keller du livre Entre déclin et grandeur, regard des Français sur leur pays (éditions de l’Aube, 2021) 

Gilles Vanderpooten, directeur général de l’association Reporters d’Espoirs, ONG pionnière du journalisme de solutions 

>retrouvez le podcast sur le site de RFI

7 & 8 décembre . Etape du Tour des Reporters d’Espoirs à Marseille

By Agenda, Home, Non classé, Sur la route du tourNo Comments

Mercredi 7 et jeudi 8 décembre, Reporters d’Espoirs se rend à Marseille en compagnie de François Saltiel, journaliste (France Culture, ex-Arte et CulturePub) et auteur (La société du sans-contact et Le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag, Flammarion).

Au programme

  • Rencontre avec les journalistes de la région – France 3, Marcelle, Made in Marseille, Gomet, La Marseillaise, La Tribune, etc.
    • Journalistes : retrouvons-nous mercredi 7 décembre de 18h à 19h30 au Café de la Banque pour échanger sur la nouvelle revue Reporters d’Espoirs, le journalisme de solutions, vos réalisations, envies et besoins en la matière : merci de confirmer votre venue sur redaction@reportersdespoirs.org
  • Rencontre avec les étudiants de l’EJCAM
  • Tournage de notre prochain MOOC/cours en ligne avec Pauline Amiel, directrice de l’EJCAM – l’école de journalisme de Marseille
  • Rencontre avec des dirigeants d’entreprises de la région, en coopération avec la FrenchTech Aix Marseille et le Top20

 

Lundi 5 décembre . Etape du Tour des Reporters d’Espoirs à Strasbourg

By Agenda, Home, Sur la route du tourNo Comments

Lundi 5 décembre, l’équipe de Reporters d’Espoirs, accompagnée de Cyrille Franck, directeur de la formation de CosaVostra, journaliste, expert des mutations médiatiques et numériques, se rend à Strasbourg.

Au programme :

  • Rencontre avec la rédaction des DNA – Dernières Nouvelles d’Alsace
  • Rencontre avec les étudiants du CUEJ – l’école de journalisme de Strasbourg
  • Rencontre avec les acteurs de médias locaux et régionaux.

26 novembre . Reporters d’Espoirs fait étape à « La Traverse » de Bergerac (24)

By Agenda, Sur la route du tourNo Comments

Gilles Vanderpooten rencontre ce samedi 26 novembre à 16h les membres de « La Traverse », projet social d’inclusion et de développement humain, économique et culturel en devenir à Bergerac (Dordogne), coordonné par Pierre Meisel – que nous connaissons par ailleurs comme cofondateur de Team Jolokia. Implanté sur le site de l’ancienne Manufacture des tabacs, il promet 4500m2 d’activités, accueil d’entreprises, artistes, espaces de restauration et de création.
L’opportunité d’échanger sur la médiatisation des initiatives territoriales de l’économie sociale et solidaire.

https://latraverse-bergerac.fr

2&3 décembre . Participation aux Entretiens de Royaumont

By Agenda, Home, Sur la route du tourNo Comments

Reporters d’Espoirs est conviée aux 19e Entretiens de Royaumont qui se tiennent vendredi 2 et samedi 3 décembre 2022, sur le thème « La Troisième voie ».

« L’époque, alimentée par la succession de crises majeures, nourrit les insatisfactions. Dans ce monde complexe et instable, les solutions globales ne marchent plus. Et le sentiment d’inefficience de l’action renforce l’impopularité.
Chacun cherche dès lors « l’autre possible », la Troisième Voie, celle qui, dans un monde vu comme binaire, apparaît comme la solution parfaite, voire l’échappée belle. Elle est l’espoir de populations en manque de solutions. Elle est celle qui saura unir les attentes. Et rassemblera les énergies.
Mais cet autre possible ne procéderait-il pas d’une relecture du monde plutôt que de céder aux apparentes alternatives ? Un monde ou l’amélioration, l’innovation ne suffit plus ? Un monde où il faut se remettre à imaginer, à inventer et à financer l’invention, et donc à prendre à nouveau des risques ?
Cette ambition est ce à quoi vous invite la 19ème édition des entretiens de Royaumont.
« Faire du Beau », « Partager la Valeur », « Être sobre, et Vivre aussi ! » « l’Expérience », « Humaniser », « Faire Adhérer ». 
Ces six angles de réflexions qui sont autant d’enjeux pour l’Humain amèneront les participants aux XIXèmes Entretiens de Royaumont à regarder autrement les défis qui nous font face, et à engager l’avenir sur une autre voie. La « Troisième Voie ».

Vendredi à 18h30, la conférence « Ils incarnent la troisième voix » accueillera

  • Amélia MATAR, Cofondatrice de Colori
  • Tatiana JAMA Cofondatrice et coprésidente, Sista
  • Gilles VANDERPOOTEN Directeur général, Reporters d’espoirs
  • Anouk LE TERRIER Cofondatrice, Dijo
  • Franck ZAL Président, Hemarina
  • Caroline SÉNÉCLAUZE Présidente fondatrice, Projet Moteur !

Parmi les participants aux conférences et débats de l’événement figurent Hubert Védrine, Aurélie Jean, Yann Arthus-Bertrand, Marie Tabarly, Bertrand Piccard, u encore Danièle Sallenave.

Plus d’informations : www.entretiensroyaumont.org

24-26 novembre : étape du Tour des Reporters d’Espoirs à Bordeaux, 4 rendez-vous au programme

By Agenda, Home, L'actu de Reporters d'Espoirs, Sur la route du tourNo Comments

LE « TOUR DES REPORTERS D’ESPOIRS » FAIT ÉTAPE À BORDEAUX CES 24, 25 ET 26 NOVEMBRE. L’ASSOCIATION INTERVIENT AUX TRIBUNES DE LA PRESSE, A L’IJBA, ET REMETTRA SAMEDI  SON « PRIX REPORTERS D’ESPOIRS DU REPORTAGE 2022 » »

Ce déplacement sera l’occasion pour l’association Reporters d’Espoirs d’animer un atelier sur le journalisme de solutions sur le thème « Récréer de la confiance entre médias et citoyens » à Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine  (IJBA) le 25 novembre.
Le même jour l’équipe de Reporters d’Espoirs rencontrera la rédaction et la direction de Airzen, « 1er groupe de radio à impact en France », 200 salariés, et désormais radio d’information nationale. Mémona Hintermann, administratrice de l’association, animera le 26 novembre une conférence sur le thème “Des journaux inodores, incolores ?”.
Enfin, le Prix presse écrite Reporters d’Espoirs 2022 sera décerné à un journaliste en clôture des Tribunes de la presse. Cet événement, à travers quatre jours de débats, d’ateliers, de rencontres dans quatre lieux de la ville, porte pour sa 12e édition sur « La guerre des identités ». 15 000 participants sont attendus.

*

Au programme de l’étape bordelaise du Tour des Reporters d’Espoirs :

« Le journalisme de solutions : récréer de la confiance entre médias et citoyens »

Vendredi 25 novembre de 16h à 17h à l’IJBA.

Mémona Hintermann, journaliste et administratrice de Reporters d’Espoirs, et Gilles Vanderpooten, directeur général.

8 Français sur 10 disent attendre de l’information – jugée trop négative – qu’elle leur fasse connaître des initiatives positives face aux problèmes à résoudre. Pratiqué par un nombre croissant de journalistes partout dans le monde, comment ce journalisme de solutions est-il mis en pratique ? Comment l’appliquer à des enjeux comme le changement climatique ou l’économie, dans un contexte de crises et de quête de sens ?

Reporters d’Espoirs débattra avec notamment les étudiants en journalisme de l’IJBA.

« Des journaux inodores, incolores ? »

Samedi 26 novembre de 11h à 12h au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (TNBA)

Animation Mémona Hintermann (Reporters d’Espoirs), avec Nicolas BRIMO , Directeur délégué du Canard Enchaîné, Yves HARTÉ ancien directeur éditorial de Sud-Ouest, Aude LANCELIN, Fondatrice de QG et auteure.

La presse écrite a-t-elle perdu son âme ? À l’inverse des journaux d’avant-guerre, les titres nationaux ne se distingueraient plus vraiment l’un l’autre. Sauf exception, ils baigneraient dans un entre-deux idéologique consensuel qui expliquerait en partie la désaffection dont ils sont victimes. Et le succès d’une presse largement présente sur internet, moins soucieuse d’équilibre et n’hésitant pas à s’engager et à ruer dans les brancards.

Qui sera le ou la journaliste lauréate du Prix Reporters d’Espoirs 2022 ?

Suite à la conférence, et en clôture des Tribunes, sera remis le Prix Reporters d’Espoirs du reportage de presse écrite, sélectionné par un Jury de professionnels parmi un large panel de productions journalistiques. Le thème de cette année : « Résistance, résilience ou renaissance dans des situations de conflits ». Cinq reportages sont en finale, issus du Figaro, de SoGood, Le Monde, La Croix et Géo. Quel sera les journaliste et média lauréats ?

*

A propos du Tour des Reporters d’Espoirs : après Bordeaux, Strasbourg et Marseille en décembre.

À l’occasion de ce Tour de France des Reporters d’Espoirs, l’association s’entoure et échange autant avec des journalistes déjà établis qu’avec des jeunes en formation. Ces deux dernières années, les animateurs de l’association ont rencontré et formé durant ce Tour 3000 jeunes et journalistes. L’association fera étape, après ce passage à Bordeaux, à Strasbourg (le 5 décembre) puis à Marseille (les 7 et 8 décembre). Les rédactions et écoles intéressées à accueillir une étape dans leur ville sont invitées à contacter Reporters d’Espoirs.

Journaliste et entrepreneure à la fois : rencontre avec Irène Inchauspé

By Agenda, Home, InterviewsNo Comments

Spécialiste de l’éducation puis de l’environnement à L’Opinion, après avoir été grand-reporter à Challenges et journaliste économique au Point, Irène Inchauspé a fait de ses domaines de prédilection une aventure entrepreneuriale. Avec Innocress, elle veut contribuer à dynamiser la filière du cresson, une production menacée de disparition en France qui comporte pourtant de nombreux atouts. Rencontre avec une journaliste entre deux mondes professionnels.

Aux côtés de François de Closets, infatigable vulgarisateur économique, essayiste et polémiste, elle signait il y a dix ans L’échéance : La France à reconstruire (Fayard, 2011). Les deux journalistes s’inquiétaient des menaces que marchés financiers et surendettement font peser sur notre pays et proposaient des mesures pour y remédier. Pourfendeuse du principe de précaution, de l’abondance de normes et de l’aquabonisme, elle dénonçait dans son livre suivant intitulé C’est pas ma faute (Éd. du Cerf, 2014) le « mal français » de la déresponsabilisation du politique et prônait une sortie de « l’infantilisation collective ». Polémiste, Irène Inchauspé peut l’être. Constructive, aussi. « Je ne prône ni l’optimisme ni l’idée contraire selon laquelle on irait dans le mur. Il faut se dire que l’on peut améliorer les choses, à l’image de la fameuse légende du colibri : chacun sa part ».

Depuis 2017 la journaliste s’intéresse aux enjeux environnementaux. Métaux rares, réindustrialisation, sobriété ou transition énergétique : la docteure en économie tâche d’approcher ces questions en conciliant l’approche de la chercheuse qu’elle était durant ses études avec la pédagogie journalistique. Mêlant décryptage technique, économique et politique, elle ne s’interdit aucun sujet. « On peut même faire un portrait positif des évolutions de Greta Thunberg dans un journal comme L’Opinion ! » témoigne-t-elle.

Plus entrepreneure qu’activiste, elle décide en 2019 de prendre un congé sabbatique pour créer une entreprise avec son mari. Il se trouve que le moulin à eau que le couple a acheté à Bresles dans l’Oise jouxte une cressiculture. « Le propriétaire des champs était malade, et ne trouvait aucun repreneur pour son exploitation. Ce qu’il nous racontait du cresson, de ses vertus, de l’état de la production en France, a aiguisé notre curiosité. » La journaliste, qui s’est souvent questionnée dans ses ouvrages sur « le défi aventureux de la mondialisation » et l’étiolement de l’industrie qui l’accompagne, est frappée par le manège qu’elle observe depuis sa fenêtre : « On voyait des camions passer devant chez nous pour acheminer la production en Allemagne. Pourquoi exporter ce qui pourrait être valorisé sur place ? Alors nous avons décidé de racheter la parcelle. »

Le couple se rapproche de l’école d’ingénieurs agronomes du coin, l’Institut UniLaSalle de Beauvais, et débauche deux personnes, associées au capital à hauteur de 17%. L’une ingénieure agronome pour travailler sur la recherche et le développement, l’autre sur le marketing. Objectif de l’équipe : « donner une nouvelle vie au cresson ». Trois raisons au moins guident cette entreprise : « Le cresson est la plante qui offre la meilleure densité nutritionnelle de tous les fruits et légumes ; il peut être cultivé partout et sans serres ; par ailleurs la filière française est en déclin alors qu’elle fonctionne très bien par exemple au Royaume-Uni. Le cresson a même obtenu de la part de la Commission européenne le statut de ‘spécialité traditionnelle garantie’ (STG) : il n’y a donc pas de raison à se résoudre à ce qu’il périclite en France ! ».

© Kak

Si le cresson est moins répandu et consommé qu’il ne l’était par nos aïeux, c’est parce qu’il traverse une période d’incertitude dans les années soixante. On accuse alors le cresson sauvage exposé aux ovins et bovins d’être porteur d’un parasite dangereux pour le foie. Aujourd’hui, c’est plutôt sa conservation qui fait obstacle : « Plante fragile, elle ne reste fraiche que dans les trois jours suivant sa récolte. Il fallait innover. Le procédé de zéodratation que nous avons expérimenté permet d’en conserver la saveur et les nutriments sur la durée. Alors nous avons travaillé sur une nouvelle manière de le produire et consommer : en poudre ! ». Et en circuit court, sans additif ni conservateur. Récolté dans trois exploitations et lavé sur place en Picardie, le cresson est séché, réduit en poudre et conditionné en Centre-Val de Loire, puis commercialisé comme complément alimentaire.

Au terme de quatre années de recherche, Innocress a procédé en 2019 à sa première levée de fonds, auprès de la BPI et de la région Hauts-de-France. Le produit est commercialisé l’année suivante, sur le site Internet qui compte 2000 clients réguliers, sur le marché de Beauvais, au Salon du Made in France à Paris, ou encore via un partenariat avec les résidences Sénioriales. Principaux clients : « les seniors qui connaissent la plante et apprécient son goût ; les actifs urbains qui n’ont pas le temps de cuisiner ; et les sportifs en phases de préparation et récupération ». La boite de 30 sachets est vendue 29 euros, ce qui correspond à une cure d’un mois.

L’ambition de l’équipe emmenée par Irène Inchauspé et son mari est de construire une petite usine, créer 10 emplois, et continuer d’investir dans la recherche et développement. Car le cresson, outre ses propriétés nutritionnelles – « 12 fois plus de vitamine C que dans le jus d’orange, 39% de protéines, 25 % de fibres » –  pourrait aussi offrir des perspectives médicales intéressantes. Une campagne d’investissement participatif est ouverte jusqu’au 15 décembre 2022 sur le site Sowefund avec pour objectif de lever 300 000 euros pour consolider le déploiement commercial.

Comment la journaliste appréhende-t-elle le sort médiatique réservé à son projet ? « Encourageant, notamment en radio : notre passage dans l’émission La France bouge sur Europe 1 a généré 150 ventes, et Carnets de campagne sur France Inter plus encore : 1000 commandes ! ».

Une du Pèlerin du 25 août 2022

[Série ESS750] Sur le chemin de Compostelle, un père et son fils rencontrent les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire. Reporters d’Espoirs x Pèlerin suivent leur périple.

By HomeNo Comments

Le Pèlerin et Reporters d’Espoirs s’associent pour vous faire découvrir le périple de Thierry et Martin Sibieude pendant 2 mois.

Chaque semaine, du Puy-en-Velay à la frontière pyrénéenne, suivez les aventures et les rencontres des deux baroudeurs sur nos sites internet et dans Le Pèlerin. Ce jeudi 25 août, Le Pèlerin, magazine hebdomadaire, leur consacre un article et sa Une pour présenter le parcours et les raisons de cette aventure.

*

Leur complicité saute aux yeux. Thierry et Martin Sibieude sont assis à l’ombre des parasols, à la table d’un café. Les paroles fusent et trahissent l’enthousiasme qui anime père et fils. Mardi 23 août, ce duo à l’énergie contagieuse s’est lancé sur les routes avec un projet ambitieux: marcher 750 kilomètres au départ du Puy-en-Velay (Haute-Loire) sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, à la rencontre des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Malgré une préparation physique digne d’athlètes professionnels, Martin est songeur: « Tant de kilomètres, c’est encore abstrait, c’est fou de se dire que nous allons fouler chaque centimètre de cet itinéraire. »


> Pour lire l’intégralité de l’article de Thérèse Thibon dans Le Pèlerin, cliquez ici

29-30 août # RDV sur notre stand aux Rencontres des Entrepreneurs de France, Paris

By Agenda, HomeNo Comments

L’équipe de Reporters d’Espoirs vous attend aux Rencontres des Entrepreneurs de France organisées par le MEDEF, lundi 29 et mardi 30 août 2022 à Paris.
Venez nous rencontrer sur le stand AÉSIO mutuelle qui nous accueille fort aimablement et où nous serons à votre disposition :
👉 Pour parler médias et information porteuse de solutions
👉 Pour vous présenter en avant-première nos actions à venir notamment la Revue Reporters d’Espoirs
👉 Pour parler économie sociale et solidaire et innovation sociale, en vous dévoilant en avant-première le programme #jinvESStigue qui sera lancé en octobre.

Le programme de l’événement : https://www.laref.org