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Revue de presse

BicyclAide, l'association solidaire de Clichy la Garenne qui répare les vélos

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments

En France, on achète deux millions de vélos neufs par an et l’on en jette… deux millions!

L’association Bicyclaide à Clichy veut stopper le massacre.

Depuis 2009, des bénévoles se sont investis pour créer un chantier d’insertion basé sur la réparation de vélos usagés.Pour ouvrir leur atelier rue Martre en 2011,ils ont reçu 1000 euros des cigales de Colombes et 4 000 euros de la part d’autres clubs cigales franciliens.«Les cigales ont une démarche vertueuse,souligne Éric Joly,le responsable de l’atelier.

Au lieu de mettre leur argent à la banque, dans le Cac 40, ils investissent dans des projets locaux dans lesquels ils croient : ici le développement durable, la formation et la mobilité douce. « Les cigales nous ont aidés financièrement,mais ils nous ont aussi aidés à trouver des partenaires,fait bénéficier de leur réseau… »

Bicyclaide récupère les vélos destinés à la destruction auprès des déchetteries, de particuliers, de la Poste,  de Décathlon et de l’Oph ClichyHabitat, explique Éric Joly, le responsable de l’atelier Bicyclaide.

En 2012,nous avons ainsi récupéré 400 vélos qui allaient partir à la poubelle. Nous en avons sauvé plus de la moitié et vendu 184. Quand les vélos sont en trop mauvais état pour être réparés, ils sont démontés et viennent grossir notre stock de pièces d’occasion.»

Bicyclaide sauve des vélos, mais parfois aussi des parcours de vie. Dans l’atelier, les dix personnes (huit hommes,deux femmes) ont été embauchées en contrat unique d’insertion. Des CDD aidés de six mois et de 26 heures hebdomadaires destinés à des bénéficiaires du RSA,des chômeurs de longue durée ou des jeunes sans diplôme.

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Plastic Bank: Le plastique des océans au service des plus pauvres

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L’organisation The Plastic Bank invite les populations les plus pauvres à récolter le plastique polluant les océans afin de l’échanger contre des « crédits » qui visent à améliorer la vie de ces communautés.

The Plastic Bank, projet de l’entrepreneur canadien David Katz, invite en effet les populations les plus pauvres à ramasser des déchets de plastique recyclable récoltés dans les océans et sur les plages, et à les rapporter aux points de collectes de l’organisation, situés le plus souvent dans des zones en bordure de mer et dans des secteurs plus affectés par la pauvreté.

En échange de ce plastique, un crédit est offert, pouvant être utilisé comme une monnaie: ce crédit permet en outre d’accéder à des formations, à des prêts bancaires ou encore à des ateliers d’impression 3D où le plastique récolté sert à produire des articles ménagers, des produits d’usage quotidien, des outils, etc.

L’organisation dit ainsi miser sur l’éducation et l’autonomisation des populations locales tout en nettoyant l’océan et créant des opportunités entrepreneuriales via la transformation du plastique.

The Plastic Bank prévoit aussi déployer prochainement des efforts supplémentaires consacrés à des projets communautaires de collecte afin d’augmenter le niveau de vie général des communautés d’accueil. David Katz, un entrepreneur de Vancouver, s’est lancé dans le projet après avoir regardé la vidéo du photographe américain Chris Jordan, qui documente la situation des albatros sur l’île de Midway, au large des côtes d’Hawaï. La vidéo montre comment les oiseaux meurent en s’étouffant à cause de débris de plastique provenant de l’océan et qui envahissant l’île.

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Midinettes, le food truck bordelais !

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La terrasse de « Midinettes« , un camion-resto qui commence son service à midi net, n’est pas comme les autres.

Au bord de l’eau, elle offre une vue sur le haut des piles du pont Chaban, sur la dame de Shangai et sur les grues d’un chantier.

Sophie Drevon et Charline Fournier, deux Bacalanaises d’une quarantaine d’années, se sont installées depuis lundi sur l’esplanade, en face du G2. Elles louent cet espace au port de Bordeaux.

Une solution économique et qui leur permet d’être à proximité des bureaux. Dans un camion spécialement aménagé, elles y proposent «  des produits simples mais bien préparés sur place et à emporter  », explique Sophie Drevon.

Sophie Drevon a suivi la formation en cuisine nomade du chef étoilé Thierry Marx. »Le cursus comprend un accompagnement à la création d’entreprise », précise t-elle. Une aide précieuse pour concrétiser leur projet.

« Sans cette formation, on ne l’aurait pas fait  », assure Charline Fournier qui pointe la nécessité de bien connaître, par exemple, les règles d’hygiène alimentaire. Cette cantine à base de produits frais, qui a vocation à se déplacer à la demande, n’a vraiment rien de la baraque à frites.

Le restaurant ambulant continue à arpenter les rues de Bordeaux au contact des employés d’entreprises avec un certain engouement.

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Camelot: la location de bureau, solution à la crise du logement

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Créé en 1993,  Camelot est le leader de l’innovation de la gestion des bâtiments vacants. La solution de protection par occupation consiste à installer temporairement de jeunes actifs, sélectionnés et suivis par Camelot, sur les biens vacants.

Ces « gardiens-résidents » réduisent massivement les menaces de vandalisme, vols de matériaux, squat et contribuent ainsi à conserver l’état et la valeur des biens immobiliers. Les résidents temporaires ne sont pas des locataires, ils résident temporairement dans les biens vacants comme une solution de protection et ne nécessitent donc que d’un mois de préavis à tout moment.

Camelot  inspecte chaque mois les bâtiments, contrôle leur état, vérifie les consommations des résidents temporaires et envoie un rapport au propriétaire sur l’état du bien.

L’activité est légale en France. L’article 101 de la loi Molle instaure dans le droit français cette solution innovante déjà approuvée dans 6 pays d’Europe.

Chaque actif immobilier mérite une approche sur-mesure. Ensemble ils déterminent la solution la mieux adaptée.

Le concept de Camelot est encore peu connu en France, où il n’a été exporté qu’en 2011 mais il a fait ses preuves aux Pays-Bas, son pays d’origine. Là bas, « plus de 50.000 personnes vivent sur ce modèle », explique Olivier Berbudeau, directeur du développement en France.

Le modèle s’est étendu en Europe. Monastères ou abbayes en Irlande, casernes en Angleterre, parc d’attraction aux Pays-Bas, les « résidents temporaires » trouvent parfois des endroits insolites où poser leurs sacs.

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I Like Cinema : Le partage d'un moment convivial avec ses amis !

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Après la vidéo, voici le cinéma à la demande ! Avec I Like Cinema, nous spectateurs, devenons programmateurs dans la salle de notre choix. Basé sur le concept « mon film, ma salle, mes amis », I Like Cinéma est le premier service communautaire de séance à la demande, dont l’objectif est de mettre en relation les salles de cinéma indépendant, les films et les spectateurs.

Pour le prix d’une place de cinéma normale, c’est nous qui choisissons le film à l’affiche.

Comment ça marche ? D’abord on sélectionne le film, puis la salle. Ensuite on crée la séance. Enfin, celle-ci est validée.

Ainsi, trois choix s’offrent à nous :

– Soit on décide de rejoindre une séance pour confirmer la programmation du film

– Soit on désigne une salle parmi les 50 cinémas partenaires et on en profite pour découvrir les films programmés

– Soit on crée sa propre séance en pré-achetant en ligne sa place de cinéma, avant de la proposer à tous les ciné-likers et amis que l’on veut sur le cinémur du site, par mail ou via les réseaux sociaux.

Dès qu’un nombre suffisant de spectateurs ont pré-acheté une place pour cette séance, celle-ci est validée et tous reçoivent leur ticket de cinéma. Pour le moment, le catalogue I Like Cinema regroupe 200 films récents et cultes, mais les abonnés peuvent l’enrichir. Le service est associé à 50 cinémas un peu partout en France.

Un bon plan pour (re)voir un film récent déprogrammé ou culte. Mais aussi une proposition sympa de soirée spéciale et personnalisée.

Plus d’infos sur le site ICI.

Eqosphère : Revaloriser les produits pour mettre fin au gaspillage!

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Les diverses formes de gaspillage, alimentaires et non-alimentaires, sont l’envers de notre société de consommation… aux sens propre et figuré. Mais ces volumes passifs, détruits, enterrés ou incinérés n’attendent que des solutions simples et efficaces pour être revalorisés et transformés systématiquement en « gisements »!

Il est nécessaire que les contraintes et coûts perçus du traitement du gaspillage deviennent inférieurs au coût du gaspillage lui-même. C’est pourquoi la plateforme collaborative en ligne Eqosphere propose aux émetteurs de surplus et d’invendus -de la grande distribution aux services publics, ainsi qu’aux associations et aux filières du réemploi et du recyclage, de se connecter sur sa plateforme web et mobile intelligente pour maximiser, en permanence, les possibilités de revalorisation.

Eqosphere sort en mi-juin 2013 une application mobile pour Smartphone, EQO Dons, soutenue par le Conseil régional d’Ile-de-France, qui permettra aux particuliers  de faire un don de temps, de services ou de produits non alimentaires et aux associations de se rapprocher efficacement des particuliers en exprimant leurs besoins, comme elles le font sur la plateforme avec les entreprises.

Eqosphere convainc actuellement les plus grandes enseignes que sont Auchan (pionnier de l’expérimentation), mais aussi Leclerc, Carrefour, et des fabricants du textile par exemple. Ces entreprises y voient, en plus d’un débouché commercial pertinent, une vraie valeur ajoutée en terme de démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises). Côté récepteurs associatifs : Emmaüs, le Secours catholique, des antennes de La Croix rouge, des Restos du cœur, des associations du groupe Aurore et de nombreuses épiceries solidaires et bien d’autres ont déjà adopté l’outil.

Il répond à leurs besoins et leur permettent de connaitre la quantité et la variété des produits avant l’opération de récupération : une révolution ! Grâce à cette, plateforme l’entreprise contribue  par ailleurs, à la mise en œuvre des politiques publiques de l’environnement et de la solidarité.

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La Fondation de la 2ème chance aide les "accidentés de la vie"

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Créée en juin 1998 à l’initiative de Vincent BOLLORÉ et Michel GIRAUD, la Fondation de la 2e Chance regroupe près de 100 partenaires (grandes entreprises privées, publiques, et institutions financières). Elle bénéficie de plus de 60 implantations en France, soutenues par 22 clubs 2e chance.

La Fondation de la 2e Chance a pour objet d’accompagner des personnes de 18 à 62 ans, ayant traversé de lourdes épreuves de vie et aujourd’hui en situation de grande précarité, mais manifestant une réelle volonté de rebondir.

La Fondation leur offre un soutien humain et financier (jusqu’à 8 000€ pour les projets de création/reprise et 5 000€ pour les projets de formation) pour mener à bien un projet professionnel réaliste et durable : formation qualifiante, création ou reprise d’entreprise.

Depuis sa création, plus de 5000 coups de pouce ont été financés.
De nombreux de bénévoles ont rejoint la fondation sur l’ensemble du territoire : environ 1200 instructeurs et parrains actifs.
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Mamy factory, un tricot éthique et du lien social

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Brassière rayée pour Léon, gilet vieux rose pour Joséphine. Dans une maison de Saint-Ouen, ces deux bébés posent pour la collection été de « Mamy Factory« , une jeune marque de vêtements pour enfants tricotés main par des grand-mères qui grâce à leur passion se sentent « utiles » et améliorent leur quotidien.
C’est « en observant le nombre croissant de seniors (18% de la population française, selon l’Insee), l’attrait des consommateurs pour les produits faits main et la mode enfant », que Stéphanie Leone, 36 ans, a lancé sa société il y a un peu plus d’un an.
« Après des études de commerce orientées marketing et nouvelles technologies du web, j’en avais marre de travailler sur de l’immatériel. Je cherchais quelque chose de concret« , explique à l’AFP la jeune femme, épaulée bénévolement par ses amies, mamans des enfants « modèles » photographiés pour les collections, dont Annabelle, qui a transformé son salon en espace de « shooting ». À ses côtés aussi Roxana Barbor, sa modéliste, et Élisabeth Posso, styliste freelance. « Je voulais créer une marque qui soit un lien entre plusieurs univers, la mode, le savoir-faire traditionnel et la modernité », ajoute-t-elle, en dépliant gilets, robes et pulls en coton, aux précieux boutons de buis et de nacre, sa dernière collection 0-5 ans.
« Beaucoup de femmes à la retraite ont envie de participer à un projet, de se rendre utiles. Les rapports sont simples, elles n’ont rien à prouver et ce concept fait du bien, car il change les rapports habituels du monde du travail complexifiés à outrance », souligne Stéphanie qui dit avoir reçu plus de 2.500 candidatures spontanées de mamies âgées de 60 à 90 ans.

Depuis que les ventes ont commencé en septembre, « les signaux sont bons », dit Stéphanie qui ouvrira prochainement une boutique-showroom en dur dans le 17e arrondissement de Paris où ses grand-mères parisiennes pourront se réunir pour tricoter.
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L'association Rejoué donne une 2ème vie à des jouets

By Revue de presse, SociétéNo Comments
Des dizaines de Barbie, des Lego à la pelle, des ribambelles de doudous, tous voués à l’abandon, ressuscitent chaque jour ici. Et la visite de cet atelier, installé à Paris (14e), pourrait réveiller la part d’enfance des plus endurcis.
Mais le travail de Rejoué est très sérieux. Cette association permet à des personnes en insertion de renouer avec le monde du travail tout en créant une filière de recyclage.
Claire Tournefier était bénévole à la Croix-Rouge quand elle a eu l’idée de cette initiative : « On nous donnait des tas de jouets, mais on ne savait pas quoi en faire. »
En mars 2012, avec Antoinette Guhl, alors consultante en développement durable, elles ouvrent cet atelier pour redonner vie à ces jouets.
Les objets trop abîmés ou non conformes aux normes européennes (obligatoires pour vendre des jouets) sont écartés et envoyés dans des filières de recyclage, ou parfois détournés par des artistes. Pour les autres (environ 70 %), le grand nettoyage commence. « Avec des produits écolo », souligne la fondatrice. Le garage en plastique fait un séjour à 60 °C dans le lave-vaisselle pour tuer les microbes.
Le déguisement de Spider-Man passe au lave-linge. On tente de compléter les jeux de société. Pas si simple ! « Il faut comprendre la règle du jeu pour vérifier les pièces manquantes, sans y passer trop de temps », explique Aissatou, salariée de 22 ans.
Le tout est vendu entre 50 et 80 % moins cher que le neuf à des ludothèques, des crèches, dans des épiceries sociales… Et dans la boutique de Rejoué, qui ouvre fin février à côté de l’atelier.

Douze personnes, âgées de 21 à 59 ans, sont embauchées pour un an. Un chef d’atelier les encadre et une conseillère en insertion professionnelle résout avec elles les problèmes de logement, de dettes, de santé… Une trentaine de bénévoles complètent cet atelier du Père Noël version récup. Rejoué organise des collectes dans des écoles ou des entreprises. « Nous avons récupéré 7 tonnes de jouets en un an et nous visons 20 tonnes pour 2013 », précise Claire Tournefier.

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1083, jeans et sneakers : le Made in France à l'honneur

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Savez-vous qu’un jeans parcourt jusqu’à 65.000 km lors de sa fabrication, alors que 1.083 km seulement séparent les deux villes les plus éloignées de l’hexagone ? (Menton au sud-est, et Porspoder un petit village breton).

A l’heure où le 100 % Français est en plein boom, il y a encore des jeunes entrepreneurs qui y croient et qui se lancent dans des projets très intéressants. Thomas HURIEZ avec sa marque 1083 croit au 100 % français dans le textile.

En produisant local, le coût des matières premières et de la main-d’œuvre est plus élevé. Mais en réduisant les intermédiaires, le prix de vente est identique : « 89 € pour une paire de jeans, à peu près comme un Levi’s. »

Cette remise en cause de la filière « classique » n’a pas été réalisée sans difficulté. « Racheter une machine, ça ne pose pas de problème, mais former toute une génération à des métiers oubliés, ce n’est pas possible. Or la France ne possède plus certains savoir-faire », précise Thomas Huriez.

Alors il a fallu se débrouiller : si le filage se fait en Italie – proche de Romans – le tissu Denim est acheté dans la Loire, seul endroit où l’on peut encore en trouver en France. Quant à l’usine d’assemblage, elle est à Marseille.

Pour lancer sa marque, Thomas Huriez a cherché un moyen de se financer de manière originale : le « crowdfunding », ou financement par la foule. En mars, il a ouvert sa page sur le site français de financement participatif Ulule. Le site, les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille permettent une collecte de dons au plus près de l’acheteur potentiel.

Ainsi, jusqu’à la fin mai, les internautes peuvent soutenir le projet sur Ulule. Ils s’engagent (en s’inscrivant, mais sans avancer d’argent) à acheter un produit au prix de 89 € pour le jean, de 99 € pour une paire de sneakers, ou les deux pour 188 €, qu’ils recevront ensuite sans frais de port et en avant-première.

« Nous avions besoin de 30 000 € pour couvrir les dépenses du premier stock. Impossible de demander une telle somme à une banque, surtout pour des stocks de marchandise… Il nous fallait avoir 200 précommandes pour financer l’ensemble des matières premières. »

Objectif atteint

Et même dépassé, puisque lundi 13 mai, l’entreprise avait engrangé 313 précommandes. Thomas Huriez espère arriver à 350 précommandes afin de payer par ce biais la main-d’œuvre. « J’espère aller le plus loin possible dans les précommandes. Mais pas jusqu’à 1 083 ! » S’il atteint ce chiffre fétiche, il devra relier Porspoder à Menton à vélo. « Je m’y suis engagé ! »

Plus d’informations sur le site de 1083