Anticafé : c’est ainsi que l’on désigne en Russie un lieu de restauration inhabituel… et c’est aussi le nom qu’a choisi un espace partagé pas comme les autres, situé 79 rue Quincampoix, au Centre de Paris.
Son fondateur, venu d’Ukraine, bouscule les codes des cafés parisiens, lorgne du côté de concepts comme ceux de Starbucks où l’on vient autant travailler sur son portable ou sa tablette que boire un café, en s’inspirant des « tsiferblat » (littéralement « cadran de la montre ») de son pays natal, qui proposent boissons et nourriture à volonté, avec une facturation au temps passé.
Qu’il s’agisse de réfléchir à votre future start-up ou simplement de réviser des examens, d’avancer sur un travail en équipe ou juste de bavarder avec vos amis voire de jouer à des jeux de société, l’AntiCafé est donc fait pour vous et propose des espaces séparés pou chacune de ces activités.
L’originalité ? Contrairement à ce qui se produit dans beaucoup de bistrots, où l’on vous signifie assez vite que vous êtes déjà resté suffisamment longtemps compte-tenu de ce que vous avez consommé, l’AntiCafé vous facture le temps passé (entre 2 et 4 euros de l’heure) et ensuite, vous êtes libre de consommer à volonté thé, café, snacks, fruits … et naturellement le wifi très haut débit mis à la disposition des clients.
En prime, vous avez accès si vous le souhaitez à un projecteur, à une imprimante et à un scanner,… Et comme l’objectif avoué des initiateurs du lieu est que vous vous sentiez comme chez vous, vous pouvez aussi déplacer les tables selon vos besoins, emprunter des livres dans la petite bibliothèque et même amener de quoi manger ou une bouteille de votre vin préféré !
Soucieux d’animer la communauté de ses clients, l’AntiCafé propose aussi des ateliers, des conférences, des débats informels autour de personnalités stimulantes… mais aussi des projections de films d’auteur, des tournois de jeux de société et naturellement des événements personnalisés, pour toute occasion personnelle ou professionnelle.
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La Ferme donne de l’emploi à 150 travailleurs dont 120 sont atteints d’un handicap modéré. La Ferme Nos Pilifs reste une référence de solidarité en Belgique. En offrant la possibilité à une centaine de personnes handicapées d’accéder à l’autonomie en exerçant des métiers non seulement épanouissants mais aussi bons pour l’environnement, la Ferme a contribué avec d’autres à casser la logique de « gardiennage » des personnes handicapées. Niché dans un des derniers coins de campagne de Bruxelles, Nos Pilifs se veut un lieu de détente familial ouvert à tous. La sortie de terre de 300 logements aux portes mêmes de la ferme constitue pour ses responsables un véritable défi en terme d’intégration.
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Les Ateliers de la Bergerette est la première ressourcerie à avoir été créée en France.
Elle a inauguré le concept innovant qui allie geste citoyen et sensibilisation du grand public. En 2000, on réfléchit à la conceptualisation des activités de la Bergerette. Cela se cristallise sous la forme de 4 missions : Collecter, Valoriser, Revendre et Sensibiliser ; et initie la création d’un réseau national des Ressourceries, qui compte désormais 90 structures.
L’organisation du travail se fait autour de principes fondamentaux qui garantissent un équilibre et une cohésion d’équipe. Chaque individu et son travail sont considérés à part entière et sur un pied d’égalité. Aussi, salaire égal, répartition des tâches, font partie des règles empiriques ; l’écart entre les niveaux d’études (de BAC-8 à BAC+8) s’en trouve effacé.
Chaque salarié partage son temps entre un ou plusieurs postes spécifiques (ateliers de valorisation, éducation à l’environnement, administratif …) et des tâches réparties (collecte des objets, vente, accueil des usagers, ménage …). Le planqué derrière son ordi et celui qui remue la benne de déchets ne sont qu’une seule et même personne à deux moments de la journée. Cette division du travail permet de partager la pénibilité des tâches entre tous et de renforcer l’appréhension du travail de l’autre, son contenu et ses difficultés. La diversité des missions entretient un solide brise-routine. Chaque salarié fait partie d’un ou plusieurs pôles qui ont pour rôle d’organiser le fonctionnement du secteur d’activité. Un référent de pôle est élu chaque année afin de favoriser la communication dans et entre les pôles. Les décisions prises dans chaque pôle sont reportées lors des réunions collectives hebdomadaires. Ces dernières sont également le lieu des décisions qui sortent du champ des pôles ou qui engagent fortement la structure. Elles sont un lieu d’échanges parfois animés pour gérer des problèmes émergents. Les réunions collectives permettent de décider ensemble, mais aussi de diffuser les informations à tous : les tenants et aboutissants des décisions peuvent être obtenus par chacun.
Aujourd’hui, 17 salariés en CDI travaillent à la Bergerette, avec l’aide d’une dizaine de bénévoles et sympathisants proches. Plus de 500 tonnes d’objets sont manipulées chaque année, dont 85% sont redirigées vers le réemploi ou des filières de recyclage, le reste finissant en centre d’enfouissement.
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Val Bio Centre est une association de loi 1901 qui regroupe des adhérents maraîchers et arboriculteurs biologiques de la région Centre.
Cette association a pour objectif de structurer la filière fruits et légumes biologiques en Région Centre. L’association Val Bio Centre compte désormais 37 producteurs de fruits et légumes bio, dont 8 jardins d’insertion, 1 Établissement et service d’aide par le travail, 1 lycée horticole et 27 fermes familiales, cultivant un total de 242 ha de plein champ et 10,70 ha sous serres en région Centre.
L’innovation de ce regroupement a été la mise en place d’un circuit de distribution à grande échelle de paniers de fruits et légumes bio, afin de conforter un modèle de production en agriculture locale (producteurs paysans), solidaire (insertion) et bio. Ainsi, n’importe quel particulier peux commander au niveau national, par l’intermédiaire d’un abonnement, des paniers de fruits bio à l’année.
Près de 124.200 paniers ont été livrés en 2012, représentant un volume de 491 tonnes de fruits et légumes bio. Elle a aussi permis de sauver des poubelles 630 tonnes de poissons depuis 2004, pour les redistribuer à des centaines de milliers de bénéficiaires de l’aide alimentaire et former 500 personnes en insertion.
Pour 2013, l’association a l’intention de poursuivre le développement de la production bio : appui technique renforcé, installation de nouvelles serres. L’activité « Colis Bio » va être développée afin de valoriser l’ensemble des productions, et aussi de créer de nouveaux emplois en insertion et pérenniser l’activité des structures d’insertion partenaires. Val Bio Centre souhaite créer davantage de partenariats avec ses points de dépôt, afin de contribuer à faire vivre leur activité à travers la sienne. L’association aspire aussi à créer plus de liens avec les consommateurs, à travers des supports ou évènements originaux et vivants… qu’il reste à inventer.
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Puisque « la beauté est un droit » selon Lucia Iraci, instigatrice du projet, ce salon au cœur de la goutte d’or à Paris dorlote des femmes en situation de précarité.
Dans le 18ème arrondissement, en plein cœur de la goutte d’or, le quartier le plus pauvre et multiethnique de Paris, Joséphine est un refuge pour des femmes en situation précaire. Jeunes mamans, au chômage, victimes de violences conjugales…Là bas, elles peuvent se faire dorloter, coiffer, maquiller, pour la somme symbolique de 3 euros. Victime de son succès, ce salon de beauté social et solidaire demande deux mois de délais pour obtenir un rendez-vous.
« 80% des pauvres sont des femmes. Parmi elles, les moins de 25 ans et les plus de 45 ans sont les plus vulnérables. C’est parce que cet état de chose m’est insupportable que j’ai décidé de leur venir en aide en créant l’association JOSEPHINE POUR LA BEAUTE DES FEMMES. », explique Lucia Iraci, instigatrice du projet, dans son blog dédié à son association.
Pour elle, la beauté est un droit pour toutes les femmes, et se faire belle est une manière de retrouver l’estime de soi, souvent perdue par ses femmes, pour qui, prendre soin d’elles, n’est plus une priorité.
Consultations médicales, soutien psychologique, assistance juridique, le salon a plus d’un tour dans son sac. Lorsqu’une femme se présente, après s’être mise en beauté, elle peut passer un entretien, et des bénévoles l’accompagnent dans ses démarches administratives ou médicales. Un beau projet qui a vu le jour en 2011, grâce à des partenariats comme l’Oréal, Maybelline, ou encore Meetic, et des dizaines de bénévoles qui viennent offrir de leur temps à ces femmes qui en ont besoin.
Déjà 2500 femmes ont été accueilli depuis l’ouverture en mars 2011. Chaque femmes dispose de quatre rendez-vous dans l’année.
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