Skip to main content
Category

Revue de presse

Le réseau des clubs de troc en Argentine

By Economie, Revue de presseNo Comments

Née en 1995, à Bernal, province de Buenos Aires, puis étendue au fil des ans à l’ensemble de l’Argentine, la dynamique du troc s’est imposée comme une véritable économie parallèle, un système informel de production et d’échange de biens et services conçu comme ouvert à tous, et notamment aux nombreux exclus ou déçus de l’économie officielle. A partir de 1998, le Groupe Promoteur du Réseau commence à développer le système en Uruguay, Brésil, Bolivie, Chili, Équateur et Colombie.

Le milieu de l’année 2002 marque son apogée avec 5 000 clubs pour environ 2,5 millions de participants actifs, peut être quelques 6 millions de bénéficiaires, représentant près de 10% des échanges de biens et de service du pays. Mais quelques mois plus tard, le « miracle argentin » s’effondre.

Le système a tout de même survécu, il existe encore beaucoup de clubs de troc, mais il est aujourd’hui difficile d’évaluer son influence et son efficacité, les informations et données n’étant pas disponibles.

Nos actions

– Dresser une liste exhaustive des clubs de troc toujours actifs en Argentine et au Chili
– Faire une étude qualitative, recueillir les témoignages des acteurs d’hier (qui ont connu l’apogée puis l’effondrement du réseau de troc) et des acteurs d’aujourd’hui

Lire la suite de l’article sur le site de Taoa…

Bricoler, jardiner, coudre… Et si on réapprenait à autoproduire ?

By Partenariat Rue89, Revue de presseNo Comments

La persistance d’un taux élevé de chômage en France tend à enfermer les populations les plus précaires dans un cercle vicieux d’exclusion économique et sociale. Cela en dépit des multiples politiques de retour à l’emploi mises en place par les pouvoirs publics.
Depuis quinze ans, le Pades (programme d’autoproduction et développement social) promeut une nouvelle approche, l’« autoproduction accompagnée », dont le mot d’ordre est : « Faire, et en faisant, se faire. »

L’idée

Relevant de l’économie non-monétaire, « l’autoproduction englobe toutes les activités destinées à produire des biens et des services pour soi et son entourage, sans contrepartie monétaire ». Or, paradoxalement, ceux qui en auraient le plus besoin ne disposent pas des moyens matériels, de l’espace, du temps et des savoir-faire pour bricoler, jardiner, coudre ou cuisiner pour eux-mêmes.

Pourtant, les bénéfices économiques et sociaux de l’autoproduction sont évidents, selon Le Labo de l’ESS (économie sociale et solidaire) :

« Pour les jardins, les avantages individuels et collectifs sont multiples : meilleure alimentation, contribution à la lutte contre l’obésité, possibilité de donner une partie de la production et d’échanger à cette occasion.

Pour l’autoréhabilitation des logements : lutte contre l’habitat insalubre, préservation du patrimoine immobilier, économie d’énergie, etc. »

Dans ce contexte, l’autoproduction accompagnée se présente comme une démarche concrète d’accompagnement et de transmission des savoir-faire à travers des ateliers cuisine, des jardins de développement social, des chantiers d’autoréhabilitation du logement, etc.

Autant d’activités qui favorisent l’autonomie des personnes, contribuent à les sortir de la dépendance et de l’exclusion, à reconstruire le lien social, et à corriger les inégalités, en dynamisant l’économie domestique.

Lire la suite de l’article sur le site de Rue89

En savoir plus sur les Passages à l’acte

La maison écolo en carton

By Environnement, Revue de presseNo Comments
  • Comment cela fonctionne ?

Le principe, d’ores et déjà breveté, est simple et novateur : une maison entièrement construite grâce à des structures en bois accueillant 20 cm d’épaisseur de plaques en carton, imperméabilisées et ignifugées avec un film polymère.
Ecologique et résistant, le carton possède des qualités d’isolation thermique et phonique qui laissent entendre un très bon rendement énergétique et un faible impact environnemental. De plus, la batterie de tests effectués sur une maison « prototype » courant 2010 a permis de valider le concept en conditions réelles. L’année 2011 sera, sans aucun doute, une année charnière pour ce projet qui devrait être étendu à la phase industrielle.

  • Un concept novateur sous tout point de vue

Ecologique, sociale et bon marché, la maison en carton répond à tous les objectifs fixés par le principe dudéveloppement durable.
Sur le plan écologique, le carton ondulé provient à 80 % du papier recyclé. De plus, la maison possède d’excellentes qualités d’isolation et correspondra parfaitement aux normes de construction des nouveaux bâtiments basse consommation (BBC) énergétique qui fixe une exigence de 50 kW/m²/an. La maison en carton devrait consommer encore moins d’énergie ; « on pourrait se contenter d’une dizaine de kW/m²/an pour maintenir une température ambiante de 20 degrés dans une maison de 120 m² en plein hiver malgré des températures extérieures très basses », explique Mr Lê.
D’un point de vue économique, la construction de la maison nécessite des matériaux peu onéreux qui stabiliseront le prix d’achat. L’objectif ici est de favoriser l’accès à la construction pour le plus grand nombre, y compris les personnes en difficulté financière. Pour la construction d’une maison de 65m², on estime un prix n’excédant pas les 100 000€ !
N’oublions pas la dimension sociale puisque les maisons en carton brevetées pourraient être en partie construites par des salariés handicapés.

Lire l’article sur Sequovia.com

Parrainer un enfant à côté de chez soi

By Revue de presseNo Comments

Donner de l’amour et de la joie à des enfants isolés ou en manque de repère affectif.

Hors les frais de dossier, strictement aucun échange d’argent n’intervient dans la relation, qui ne se substitue pas aux parents. Comment faire ?

Les explications de Marie-Aimée Menuet, coordinatrice de Parrains par mille au micro de Pascale Marcaggi.

Téléphone de l’association : 01 40 02 02 05. A Paris: 31, rue Planchat – 75020 Paris

Ecouter le sujet sur Radio Ethic

Site internet de l’association

Solidarité nouvelle pour les sourds du Cameroun

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Infirmière à l’Hôpital Bichat, dans le nord de Paris, Anne-Charlotte Simb a fondé « Solidarité Nouvelle pour les sourds du Cameroun ». Pourquoi du Cameroun, plutôt que d’ailleurs ou même d’ici ? Parce qu’elle même a vécu un certain parcours, depuis son pays d’origine. Au demeurant, son action ne se ferme pas aux autres, au contraire, engagement oblige…

Ecouter le reportage sur Radio Ethic

Contacter l’association

Projet "Miroir(s) Vus, lus, entendus, les Habitants des quartiers parlent aux médias…"

By Revue de presseNo Comments

Initié par Stéphane Gravier, Néomie Coppin, journalistes, et Ettore Malenca, photographe, le projet Miroir(s), mené depuis trois ans, a pour vocation de rencontrer des habitants des quartiers populaires afin de leur donner la parole et leur offrir une meilleure image d’eux-mêmes, loin des clichés trop souvent véhiculés par les mass médias.
Pluridisciplinaire, la concrétisation de cette action se fera au travers d’un livre comprenant textes et photos (publié fin février 2011) ainsi qu’un CD audio regroupant les entretiens réalisés avec les protagonistes des quartiers visités.
Après une première série de rencontres dans le nord de la France, l’aventure se poursuivra aux abords des grandes métropoles de l’hexagone, mais aussi dans les pays voisins.
Pour clôturer ce projet Miroir(s), un colloque national sera organisé en 2012 à Lille avec une exposition de photographies. Les habitants rencontrés lors des différents entretiens y seront associés, ainsi que le monde universitaire, les acteurs de terrains et les représentants des médias et des institutions.
> Informations en ligne : www.agoramiroir.com
> Plus d’informations Stéphane Gravier, journaliste Agora Fm : gravier@free.fr

Table ronde : Comment faire d’un sujet local une actualité nationale ?

By Revue de presseNo Comments

Cette table ronde organisée par Reporters d’Espoirs et la Sncf à l’occasion de la remise des prix du concours « Information et territoires », était animée par Jacques Trentesaux, rédacteur en chef adjoint à l’Express, service régions

Avec :
Lucie Montchovi, journaliste à France Info, responsable de la rubrique « initiatives »
Jean-Jacques Basier, chef du service enquêtes et reportages de France 3
Frédéric Karpyta, chef du service société au magazine Ça m’intéresse
Alain Piffaretti, rédacteur en chef de la Gazette des Communes
Claire Moreau-Shirbon, rédactrice en chef des journaux d’Amiens Métropole
Jean-François Lanneluc, directeur général adjoint en charge de la communication à la mairie de Strasbourg
et François Goudenove, directeur de la coopérative Websourd

Tous les intervenants de la table ronde partagent le même constat, celui d’une certaine incompréhension entre les journalistes nationaux et les responsables de communication des collectivités. Alors que ces professionnels devraient logiquement collaborer et se compléter, la distance, voire la méfiance priment. Mais aux antipodes du fatalisme, cette discussion entre journalistes et responsables de communication territoriale a permis de faire émerger des pistes pour surmonter le problème.

« La presse nationale française est parisianiste » : les journalistes eux-mêmes le reconnaissent, ils ont une tendance à privilégier l’actualité parisienne. Jacques Trentesaux admet volontiers que les jeux politiques par exemple bénéficient d’une priorité par rapport aux initiatives locales. Les contraintes matérielles facilitent également les reportages en Ile de France, comme le rappelle François Goudenove. Mais selon Alain Piffaretti, la raison de la myopie des médias parisiens est plus profonde : « Les journalistes pensent encore comme il y a 25 ans, ils n’ont pas pris la mesure de la décentralisation. Aujourd’hui l’Etat n’a plus d’argent pour initier les projets. Les collectivités locales représentent 70% de l’investissement public et influent énormément sur le quotidien des gens. »

Les journalistes doivent évoluer et s’intéresser davantage à l’actualité des régions, mais les chargés de communication des collectivités ont également un grand rôle à jouer pour leur faciliter le travail. Frédéric Karpyta peut en témoigner : « Je reçois des centaines d’emails des services de communication pour me donner des informations qui ne m’intéressent pas. Le lancement de l’agenda 21 d’une commune, c’est purement institutionnel, il n’y a rien d’innovant. »

Il n’est pas facile de sélectionner les infos locales dignes d’être relayées à l’échelon national. Jean-Jacques Basier donne quelques clés de succès : « Pour qu’une info locale soit reprise, il faut absolument qu’elle soit innovante, et qu’elle soit dans l’actualité. Quand Nicolas Sarkozy lance un grand chantier sur la dépendance, c’est le moment de faire remonter les initiatives sur ce sujet, car les journalistes ont besoin d’en parler. »

Jacques Trentesaux va même plus loin : « Il  faut anticiper sur l’actualité, surtout avec les hebdomadaires et les mensuels, qui bouclent très en amont leurs dossiers ».

Comment faire d’un sujet local une actualité nationale ? Partie 1

Une fois qu’on a repéré l’info qui fera mouche, encore faut-il savoir la mettre en forme. A ce titre, les conseils de Jean-François Lanneluc valent de l’or : « Il faut mettre en avant l’aspérité de votre sujet, ce qui le différencie des autres. Et il faut aller droit au fait, dès la première ligne de votre communiqué ! Ça  ne sert à rien de resituer dans le contexte de la politique générale de la collectivité, car vous délayez l’info dans la littérature et vous lâchez votre lecteur. »

Autre conseil avisé, repris par plusieurs intervenants : il est important de connaître personnellement les journalistes qui couvrent une région ou une rubrique spécialisée et d’établir avec eux, à froid, des liens qui pourront s’avérer utiles quand viendra le moment de pousser une information. Mais à ce moment là, il ne faut pas se contenter d’envoyer juste un mail, selon Jean-Jacques Basier : « Je vous conseille le harcèlement : il faut appeler et rappeler jusqu’à ce qu’on vous réponde ! »

Autre précision utile aux services de communication : selon Jacques Trentesaux « les journalistes réagissent très mal quand ils ont l’impression qu’on leur demande de faire de la publicité pour un élu local. Mais quand un journaliste parle d’un projet, il a besoin d’interroger une personne responsable. Donc vous avez tout intérêt à mettre plutôt en avant le projet lui-même, car la plupart du temps, si le projet intéresse le journaliste, ce sera l’occasion de faire s’exprimer le responsable politique. »

Comment faire d’un sujet local une actualité nationale ? Partie 2

Lucie Montchovi s’étonne cependant de ne jamais être contactée par des journalistes de presse locale pour lui faire remonter des informations. Réponse de Claire Moreau-Shirbon : « Quand vous travaillez dans un journal local, en fait vous n’avez pas besoin de faire remonter des informations au niveau national. Tant que les résidents de votre région ont l’information, ils sont satisfaits.»

Au contraire, Jean-François Lanneluc explique, en s’appuyant sur son expérience, que faire passer l’information dans les médias nationaux peut être un formidable appui pour une collectivité : «Quand Strasbourg a lancé son tramway, ça a été assez difficile à faire accepter aux habitants. Les journaux des collectivités vantaient l’innovation, et les journaux locaux relayaient les polémiques, mais on n’arrivait pas à faire tout à fait consensus. C’est au moment où la presse et la télévision nationales ont commencé à en parler que le consensus populaire s’est fait en faveur du tramway.» D’où l’intérêt que les journaux locaux et les services de communication travaillent en étroite coordination, pour repérer les initiatives locales pertinentes et les relayer à plus grande échelle.

A l’issue de cette table ronde très animée où les différents points de vue se sont complétés, chacun a pu repartir avec une conviction : il est essentiel de se connaître mutuellement et d’intégrer les contraintes respectives des uns et des autres.