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Economie

200 km à la ronde

By Economie, Revue de presse

Isabelle Ducrocq

Cinq familles toulousaines ont accepté de vivre une expérience inédite : pendant trente jours, elles ne consommeront plus que des aliments provenant de 200 kilomètres autour de chez elles. Elles ont accepté de vider leurs réfrigérateurs et de débarrasser leurs placards de toutes les denrées fabriquées au-delà de la limite autorisée. Finis le sel, le sucre, le chocolat, le café ; terminés le beurre de Normandie, les jus d’orange de Floride, la moutarde de Dijon… Les produits les plus incontournables de leur alimentation seront bannis. Les Amand, les Mombrun Chaumette, les Guillot, les Sauvage et les Morlet s’apprêtent à devenir des locavores, préparant leurs repas quotidiens sans utiliser de produits importés. Ils vont ainsi prendre conscience des richesses de leur région, encourager les petits producteurs qui travaillent autour de chez eux, mais également réduire leur bilan carbone. Les cinq familles vont-elles changer leurs habitudes alimentaires ? Vont-elles saisir cette opportunité pour modifier leur mode de consommation ? Réussiront-elles à consentir les sacrifices qui leur ont été imposés pendant toute la durée de l’aventure ? Et quels bénéfices vont-elles tirer de ces trente jours intensifs et éprouvants ? Réponse au terme de ce feuilleton documentaire de six épisodes en compagnie d’Eglantine Eméyé.

Finance : traversée en solidaire

By Economie, Revue de presse

 

Enquête : Écœurés par la crise, de plus en plus d’épargnants préfèrent miser sur des projets à forte utilité sociale plutôt qu’en Bourse.

Par ANNE-CLAIRE GENTHIALON – 24 juin 2012 à 19:06

La finance solidaire peut-elle se développer, voire prospérer sur les décombres de la crise ? Ses promoteurs y croient. Selon l’association Finansol, l’encours des placements dits «solidaires» a déjà été multiplié par 12 en dix ans, passant de 300 millions d’euros en 2002 à plus de 3,55 milliards aujourd’hui. Longtemps cantonnée à un cercle de militants, elle compte désormais 800 000 épargnants. Des Français écœurés par l’argent fou et la crise financière ou simplement échaudés par les placements à risque proposés par les grandes banques. Ces nouveaux épargnants solidaires ne veulent plus que leur bas de laine serve à alimenter la Bourse, mais plutôt qu’il aide à monter des projets «à forte utilité sociale».

«Humaine». «La crise a créé un électrochoc dans l’esprit des épargnants, constate Sophie des Mazery, directrice de Finansol. Il y a un besoin de donner du sens à leur capital, l’envie d’une finance plus humaine.» Que ce soit via un livret de partage, qui reverse une partie ou tous les intérêts, un plan d’épargne salariale ou par la prise de participation directe au capital d’une coopérative, les épargnants solidaires investissent dans des structures non cotées qui œuvrent sur le terrain pour le logement, l’insertion sociale, l’aide au développement ou encore l’économie durable.

En dix ans, la finance solidaire a permis à plus de 80 000 entreprises de se développer avec 200 000 emplois à la clé. Plus de 33 000 personnes ont trouvé un habitat grâce aux acteurs du logement très social et un millier de projets de solidarité internationale soutenus. «C’est une finance patiente mais réelle, souligne Amélie Artis, docteure en sciences économiques et auteure d’un livre sur le sujet (1). L’épargne solidaire apporte des réponses concrètes. Des gens en bénéficient tous les jours

Le financement solidaire permet, par exemple, à la boulangerie parisienne Farinez’ vous d’employer 60% de salariés en insertion, ou au complexe résidentiel la Chrysalide, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), d’offrir un logement stable à une vingtaine de jeunes mères SDF. Grâce à la souscription d’actions solidaires, la foncière Terre de liens rachète des terrains agricoles pour permettre l’installation de jeunes agriculteurs bio : ils sont 150 installés ou en cours d’installation.

Pour lire la suite de l’article.

Bâti-Cités : un outil financier citoyen au service d’un habitat écologique et humain

By Economie, Revue de presse

La crise du logement est devenue enjeu majeur pour les français… Bien que très marginal, l’habitat collectif semble séduire de plus en plus de villes en France qui n’hésitent plus à soutenir des projets audacieux pour repenser les quartiers difficiles.

Projet habitat collectif à Châtellerault – Crédit Atelier D / Terra Cités

Des jardins partagés, une salle des fêtes, des ruches sur les toits, une crèche collective, une buanderie en commun, la cité de demain est déjà entrain de se réinventer. Dans un avenir très proche l’habitat social sera plus spacieux, à dimension humaine, intergénérationnel, plus convivial. Un art de vivre ensemble qui inspire de plus en plus de collectifs et de sociétés en France comme Terra cités qui vient de lancer cette année deux projets de grande ampleur :

 

Projet habitat collectif à Dijon – Crédit Atelier Téqui / Terra Cités

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Devenez accordeur de bon cœur

By Economie, Revue de presse

Une « banque de temps », où les talents sont l’unique monnaie d’échange : c’est sur ce principe, venu du Québec, que repose « l’accorderie ».

 La bonne idée Petits travaux de bricolage, dépannage informatique, aide aux devoirs : autant de menus services très précieux et qui peuvent coûter cher. La solution ? Devenir accordeur, c’est-à-dire membre d’une accorderie. « C’est un système d’échange non monétaire de services entre particuliers », explique Pascale Caron, une Française qui a vécu neuf ans au Québec. […]

 Pourquoi pas vous ?

Qui peut le faire ? Tout le monde, à condition d’avoir du temps et des talents à partager !

Chaque accordeur accède, via Internet, aux offres et aux demandes de services et gère son compte temps librement. Pour que le système marche,  il faut juste donner autant que l’on reçoit…

Quel budget ? Au Québec, 1 dollar canadien symbolique est demandé à l’inscription. En France, non seulement c’est gratuit, mais 15 heures sont offertes aux nouveaux adhérents.

Si vous voulez créer un réseau d’échanges, il existe les SEL (système d’échange local), qui fonctionnent sur un principe assez similaire. Les collectivités locales peuvent très souvent vous aider à les mettre en place.

> En savoir plus : accorderie.fr – selidaire.org

 

Reporters d’espoirs, pour Version Femina, extrait.

Solidaires sur la voie du retour à l'emploi (SNC)

By Economie, Revue de presse
[…] Original dans ses méthodes, SNC s’appuie sur un réseau de 1200 accompagnateurs bénévoles, formés par ses soins, qui fonctionnent en binôme pour épauler un chômeur dans la durée et tenter de lui donner du temps, de l’écoute. Et, une fois la confiance revenue, mettre à sa disposition les outils et le réseau nécessaires pour faire avancer son projet professionnel. « C’est la relation qui compte d’abord », dit Sophie Bonnaure, déléguée générale de SNC. Quant au retour à l’emploi, l’association y pourvoit elle-même par la création de postes dits «de développement» dans le milieu associatif.

Un double bénéfice social qui permet à la fois au chômeur de reprendre pied dans le marché du travail et à une association de bénéficier de cette main-d’œuvre rémunérée, grâce aux 3000 donateurs et partenaires de SNC. Leurs dons ont permis de financer une centaine d’emplois d’accompagnement l’année dernière, à la hauteur maximum d’un Smic, sur un an en moyenne. Et ce, sans aucun appel aux fonds publics. Cette organisation en réseau citoyen militant reste unique.

A Mulhouse, Karine Mebarki travaille depuis deux ans auprès de l’association Justice, Insertion, Droit. […] «Une sacrée expérience», qui devrait enfin permettre à cette ancienne serveuse de 37 ans d’accéder à sa vocation, toujours contrariée, de conseillère en insertion professionnelle. «Ils font un beau travail. A l’écoute des gens. Ils m’ont offert une nouvelle chance, » explique-t-elle.

[…]  SNC s’est donc fixé un objectif : multiplier les emplois de développement par deux en deux ans.

Reporters d’espoirs pour Libération, extrait, 23/12/2011.

 

Le 2ème Prix Entrepreneure Responsable 2012 by European PWN : «un prix pour les femmes par des femmes»

By EconomieNo Comments

Le 2ème Prix Entrepreneure Responsable 2012 by European PWN, « un prix pour les femmes par des femmes », qui récompense une créatrice d’entreprise ayant un impact social et environnemental, a été décerné ce jeudi 16 février à Cécile Galoselva pour son entreprise Etic. Fondée en 2010, à Vaux-en-Velin (69), Etic crée, finance et gère des espaces de bureaux et de boutiques d’entreprises socialement et écologiquement responsables. Etic se veut un soutien aux acteurs du développement durable pour une société plus juste et équitable. Cécile Galoselva rejoint le réseau EuropeanPWN France, qui regroupe 13.000 femmes et va l’accompagner et la conseiller pour le développement et la gestion de son entreprise.

Et si les entrepreneurs du Nord soutenaient les entrepreneurs du Sud ?

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments

Le projet Qualité solidaire et sans frontières de la FAPTI

Depuis mars 2011, la Fondation d’Aide à la Pauvreté Très Importante (FAPTI) met en place le projet « Qualité solidaire et sans frontières » (QSF).

Beaucoup d’entreprises dans le monde n’ont pas accès aux critères d’amélioration de la qualité. Cette situation leur ferme les portes de nombreuses opportunités, notamment les marchés internationaux.

Le projet est de mettre les méthodes éprouvées d’amélioration de la qualité au service du développement d’entreprises, d’institutions, d’administrations, d’ONG. Par exemple, une institution pourra bénéficier d’une aide technique pour l’obtention d’un certificat ISO, soit :

  • Formation à la démarche qualité, de la direction, des responsables et des collaborateurs de l’institution.
  • Fourniture de la documentation de base pour la démarche.
  • Aide à l’implémentation d’outils informatiques de gestion de la qualité.

Ces projets QSF mettent à contribution une plate forme d’e-learning, ainsi que des personnes compétentes dans le domaine de la Qualité. Plusieurs contacts sont en cours en Afrique de l’Ouest, notamment avec l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), ainsi que l’ONUDI (Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel), ceci pour permettre à FAPTI de se fixer les priorités d’action.

Les avancées du projet Qualité solidaire et sans frontières

A l’heure actuelle, plusieurs responsables d’entreprises conscients de leur responsabilité sociale soutiennent déjà d’autres entrepreneurs moins favorisés du Burkina Faso, grâce au projet Qualité Solidaire et Sans Frontières.

A ce jour, ont été sélectionnées 10 entreprises PME (entre 20 et 50 personnes), toutes basées à Ouagadougou et qui sont actives dans :

  • Agro-alimentaire, transformation (5)
  • Production animale (1)
  • Associations professionnelles (3)
  • Hôtellerie (1)

Les 10 entreprises bénéficient ainsi gratuitement de :

  • Connaissances théoriques et pratiques de la démarche qualité ISO9001:2008.
  • Fourniture de la documentation de base.
  • Aide l’utilisation d’outils informatiques de gestion de la qualité.
  • Plate-forme d’e-learning pour suivi distance de la mise en place de la démarche.

Si vous êtes entrepreneur, vous pouvez aussi devenir parrain de cette action. En rejoignant le projet QSF, vous offrez à ces 10 entreprises africaines la possibilité d’améliorer leur qualité et d’échapper enfin à la marginalisation où la plupart d’entre elles sont confinées. Un dossier complet du projet Qualité Solidaires et Sans Frontières est disponible en contactant la FAPTI.

 

A propos de la FAPTI :

FAPTI signifie Fondation d’Aide à la Pauvreté Très Importante. Fondée en 2007 avec des fonds privés, FAPTI est reconnue d’utilité publique et sans but lucratif par le Département Fédéral de l’Intérieur de la Suisse. Cette fondation a pour but toute forme d’aide en vue de diminuer la pauvreté très importante dans le monde, principalement dans les pays en voie de développement et en Suisse, par tous les moyens utiles, notamment l’aide, le soutien, le soin, l’écoute et l’accompagnement aux personnes dont les revenus ne suffisent pas à assurer le minimum nécessaire au maintien de leur capacité physique.  FAPTI est dotée d’un conseil de fondation de 4 membres tous bénévoles, qui assurent l’animation et l’administration nécessaires.


Cécile Monnier

Un concierge durable pour vos salariés

By Economie, Revue de presseNo Comments

Depuis 2008, une alternative unique en France s’offre aux entreprises soucieuses de RSE. En effet, Concierge Durable garantit que tous les services rendus seront non seulement pratiques, mais aussi éthiques. Qu’ils respecteront l’humain et l’environnement.

Ces conciergeries durables permettent aux entreprises de former leurs salariés aux enjeux du Développement Durable en l’expérimentant tout d’abord pour leur propre quotidien.
· découvrir des artisans pressings, très respectueux de l’eau, de l’air et de la santé de chacun,
· confier ses chaussures fatiguées à un véritable artisan cordonnier, qui prolongera leur vie et délivrera ses recommandations pour faire les bons choix de chaussures,
· se faire livrer ses fruits, légumes, mais aussi viandes, yaourts, lait, pain… issus d’agriculteurs locaux, rigoureusement sélectionnés et traçables,
· apprendre à porter ses vêtements au-delà d’une saison en leur donnant un simple coup de neuf grâce à un petit atelier de couture ou un ESAT,
· faire nettoyer son véhicule sur le parking du bureau, sans eau bien sûr, mais par des personnes en situation de handicap utilisant des produits biodégradables et non toxiques,
· avoir recours aux structures de services à la personne qui respectent leurs intervenant(e)s tout en proposant ménage et jardinage écologiques, bricolage et garde d’enfants éco-responsables,
· piocher dans une liste de cadeaux éthiques : location de jouets, fleurs produites en France, ateliers culinaires ou floraux,
· profiter de la mutualisation de solutions d’éco-mobilité innovantes : un coursier à vélo pour un oubli de clés, une station de vélos électriques pour de petits déplacements à l’heure du déjeuner, un vélo-taxi pour épater son aimé(e),
· partir en week-end dans un hôtel, un camping une chambre d’hôtes écoconçus et bien d’autres services innovants, étonnants, mais toujours durables et éthiques.

Offrir cette connaissance des enjeux liés à la consommation responsable répond à plusieurs objectifs pour une entreprise responsable :
· améliorer la qualité de vie des salariés,
· agir pour l’égalité homme/femme en permettant aux femmes d’accéder plus sereinement à des postes à responsabilité, car malheureusement c’est encore elles qui se chargent en grande partie de la gestion du foyer,
· mobiliser et fédérer les salariés autour d’enjeux planétaires
· les sensibiliser concrètement aux engagements développement durable de l’entreprise,
· permettre aux salariés d’améliorer les capabilités dont parle Armatya Sen. Ils passent de victimes de leur condition, du marché, de décisions globales à acteurs du changement. Ceci diminue alors leur sentiment de frustration et d’opposition.
Une manière très concrète d’essaimer du bien-être, durablement.

Les conciergeries durables proposent déjà leurs services pratiques et éthiques
· au personnel des Hôpitaux Ambroise Paré et Paul Desbief de Marseille,
· au personnel du Groupe AG2R La Mondiale Premalliance, sur ses sites marseillais pour débuter,
· l’URSSAF des Bouches du Rhône a également fait appel à l’expertise de Concierge Durable pour mettre en place une conciergerie éphémère lors de sa journée Développement Durable 2011.

Pour en savoir plus, le site de concierge-durable

Un coopérative pour le développement des énergies renouvelables

By Economie, Environnement, Revue de presseNo Comments

Enercoop est un fournisseur d’électricité d’origine 100 % renouvelable (éolien, photovoltaïque, hydraulique et biomasse).

Créé en 2005 à l’initiative de 22 acteurs de l’économie sociale et solidaire, de l’écologie et des énergies renouvelables, Enercoop est structuré en société coopérative d’intérêt collectif, ce qui implique le réinvestissement de ses bénéfices dans de nouveaux moyens de production coopératifs.
Sa mission est double : développer les énergies renouvelables et adopter une approche citoyenne de l’énergie. Son ambition est donc de créer des coopératives régionales dans lesquelles chaque citoyen peut investir et devenir ainsi à la fois producteur et consommateur d’énergie verte, tout en maîtrisant sa consommation.

Enercoop Ardennes Champagne et Rhône Alpes sont déjà en activité et seront suivies en 2011 par Nord Pas de Calais et Languedoc Roussillon.

Aujourd’hui, plus de 7 000 clients ont transféré leur contrat de fourniture d’électricité à Enercoop, et parmi eux, 5000 sont sociétaires.

Plus d’informations sur www.enercoop.fr

Enercoop figure parmis les 15 lauréats sélectionnés pour participer à la première édition des Trophées de l’Entreprise Sociale organisés par la Tribune et l’Essec.

La vidéo des trois finalistes de la catégorie Green Business :

Entrez dans le débat avec le Crédit Coopératif !

By EconomieNo Comments

Habitat écologique, empreinte carbone de l’argent, coopération et circuits courts… Du 3 au 18 mai, le Crédit Coopératif organise plus de 20 débats dans toute la France, afin de faire avancer les idées pour bâtir une nouvelle société.

Ces débats s’inscrivent dans le cadre des Assemblées générales régionales de cette banque de l’économie sociale et solidaire, et sont l’occasion d’échanger avec ses clients, sociétaires et partenaires.

Cette année, vous pouvez suivre ces débats en direct sur Internet, sur les pages Twitter et Facebook du Crédit Coopératif, et grâce au widget présent sur le site de Reporters d’espoirs :


Du 3 au 18 mai, faites entendre votre voix !