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Economie

Solidarité textiles : L'’emploi par le recyclage

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments
Et si vous preniez l’’habitude de trier vos textiles ? Depuis 1995, l’’association Solidarité Textiles, soutenue par les collectivités locales et l’’éco-organisme TLC (textile-linge-chaussure), promeut l’’insertion socioprofessionnelle d’hommes et de femmes en difficulté. Agréée chantier d’insertion, l’association propose des emplois de collecte ou de tri, et de revalorisation des textiles d’occasion.
“Une fois perçus, les textiles sont triés par saison et par type de vêtements”, explique Patrice Hannequin, responsable de Solidarité Textiles. Actuellement, 70 conteneurs sont répartis sur le territoire de la CREA. A terme, il en faudrait un pour 2.000 habitants.
Résultats:
La démarche de Solidarité Textiles est une démarche d’insertion professionnelle pour un public majoritairement féminin (80 %), bénéficiaires de minima sociaux. Il s’agit d’une réalisation concrète impliquant la combinaison des dimensions formation, accompagnement et production. Depuis sa création 320 personnes ont bénéficié d’un emploi, d’une rémunération et d’un accompagnement social et professionnel. Une équipe de 40 salariés est la pour assurer la revalorisation de tous les dons.
Plus d’informations ICI.

Qarnot Computing – « Du chauffage gratuit grâce aux ordinateurs »

By Economie, Environnement, Revue de presseNo Comments

Une douce chaleur règne chez 4 MTec, à Montrouge. Ici, pas de chauffage central, mais une quinzaine de Q.rad, les « radiateurs numériques » de la start-up Qarnot Computing, hébergée dans les locaux de ce bureau d’études. A l’origine de cette invention, Paul Benoît, ingénieur polytechnicien aux faux airs de Harry Potter, croit beaucoup dans son système « économique et écologique ».

Avec ses trois associés, dont le médiatique Jérémie Assous, très investi dans la promotion du projet, une vingtaine de personnes planchent aujourd’hui sur sa mise en œuvre.

Le principe, que comprendront tous ceux qui ont déjà travaillé avec un ordinateur portable sur les genoux : utiliser la chaleur dégagée par des processeurs informatiques installés dans le radiateur. Vendue à des entreprises, des particuliers, des centres de recherche pour traiter des données ou faire du calcul intensif, leur utilisation suffit largement à couvrir la dépense en électricité. Avantage pour l’habitant du ainsi chauffé : c’est gratuit! Et pour les clients des serveurs informatiques, la garantie de tarifs bien inférieurs à ceux des coûteux data centers. Mais l’atout est aussi écologique : « notre système gaspille cinq fois moins d’énergie pour le même résultat », affirme Paul Benoît.

Du côté des utilisateurs informatiques, c’est la question de la sécurité qui prime : là encore, Paul Benoît est sûr du résultat. « Nos systèmes ne stockent pas de données, elles ne font qu’y transiter de manière cryptée et à travers des calculateurs disséminés un peu partout. » Et si l’on tente d’ouvrir la machine, « elle s’arrête », prévient l’inventeur.

Des arguments qui ont déjà convaincu : le mois prochain, 25 radiateurs viendront chauffer l’école d’ingénieurs Télécom Paris Tech. Et à partir de cet été, ce sont quelque 300 Q.rad qui vont être installés dans la centaine de logements d’un HLM du XVe arrondissement parisien, à Balard. « Une première expérimentation à grande échelle, salue Jean-Louis Missika, l’adjoint parisien chargé de l’innovation et de la recherche, pour un projet qui pourrait être révolutionnaire! »

La démarche à voir en vidéo ICI

La bidouille des Fab Labs ou la débrouille créative

By Economie, Revue de presseOne Comment

Hackers, codeurs, disco-soupeurs, tricoteurs et autres brasseurs de bière se sont retrouvés au Fac Lab de Gennevilliers, ce samedi 16 février, pour la deuxième édition de l’Open bidouille camp.

L ’ambiance est conviviale et musicale ; un jeune à perruque afro épluche fruits et légumes ; des robots Lego déboulent de tous côtés ; un jardinier d’un jour nous accueille les mains terreuses… Aucun doute, nous sommes bien à l’Open bidouille camp (OBC) !

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Ne jetez plus vos vélos, des ateliers de L'heureux cyclage les récupérent

By Economie, Environnement, Revue de presse

Le réseau associatif des ateliers de récupération et de réparation L’heureux cyclage, présent dans une cinquantaine de villes, appelle à rapporter les vélos usés et plaide, à l’occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, pour la mise en place d’une véritable filière.
Il est possible qu’un vélo entier soit jeté en déchetterie simplement parce que la chambre à air est crevée, regrette Baptiste Guyomard de l’atelier Dynamo à Nancy, où plus de 1.000 vélos sont collectés par an.

Selon Elodie Chabert du réseau L’heureux cyclage, sur dix vélos récupérés, sept pourront avoir une seconde vie.

Pour éviter que ces deux-roues finissent dans des décharges, les ateliers du réseau les réparent et les revendent à des prix modiques. S’ils sont irréparables, les pièces détachées sont récupérées.

Du 17 au 25 novembre, semaine européenne de la réduction des déchets, ces ateliers participatifs, animés par des salariés et des bénévoles, organisent une campagne Ne jetez plus vos vélos pour sensibiliser le public, mais aussi les collectivités locales pour qu’elles facilitent la récupération des vélos dans les déchetteries.

A Strasbourg, l’atelier Bretzselle a programmé, dans une ambiance festive, une nuit du démontage le 23 novembre pour constituer un stock de pièces détachées.

A Nantes, Vélocamps va organiser, outre ses classiques ateliers de réparation ouverts au public, des ateliers de recyclage de pièces comme les pneus ou les chambres à air et même des ateliers de création de vélos étranges (tall-bikes, tandem, etc.).

Le réseau L’heureux recyclage se fixe pour mission de promouvoir l’usage du vélo, la récupération et le recyclage.

Les premiers ateliers participatifs ont été lancés à Grenoble et Lyon en 1994, il y en avait moins d’une dizaine en 2006, mais aujourd’hui il y en a environ 70 en France, dont une cinquantaine affiliés à notre réseau, explique Elodie Chabert.

Il y a là un enjeu de structuration d’une filière, comme cela s’est fait par exemple pour les déchets électroménagers, ajoute la responsable de projet sur le réemploi des vélos.

Des containers à bateaux relookés en épiceries de quartier

By Economie, Environnement, Revue de presse

Pas toujours facile quand on est citadin d’avoir accès à des produits frais directement issus de la ferme, qui plus est quand on habite des zones reculées ou défavorisées. Œuf, viande, lait, fruits et légumes frais, tous ces produits sont accessibles dans la plupart des magasins, mais ceux-ci ne sont pas implantés partout. C’est pourquoi en août 2012, deux étudiantes américaines ont lancé Stockbox, une épicerie-container implantée dans le quartier de South Park à Seattle, aux Etats-Unis. Cette zone urbaine est qualifiée de désert alimentaire, phénomène largement répandu outre-Atlantique, et qui contraint les habitants à prendre leur voiture ou faire de longs trajets en bus pour faire leurs courses et se rendre dans des points de vente souvent éloignés de leur domicile. En centre-ville, certains habitants à faibles revenus se nourrissent de chips, sodas, conserves et confiseries, plus faciles d’accès. L’idée de Stockbox est d’ouvrir un endroit familier où se rendre pour redonner du lien à la communauté locale, tout en proposant des légumes du potager, des œufs frais, de la viande et des produits d’épicerie livrés directement par les producteurs locaux. Pour implanter facilement ces points de vente, les deux américaines ont choisi de réutiliser des containers à bateaux, pouvant se déplacer et s’installer assez facilement au cœur des déserts alimentaires, tout en donnant une seconde vie à ces vieux matériaux voués à la décharge. Le voisinage est séduit et le concept marche, puisque l’ouverture d’une deuxième boutique est également prévue dans un autre quartier de Seattle.

À Londres, un supermarché fait la chasse au gaspillage

By Economie, Environnement, Revue de presse

Outre-manche, People’s Supermarket, une coopérative alimentaire, propose de consommer des produits locaux en les recyclant durablement pour éviter tout gaspillage.

«Éviter les déchets et tout recycler», telle pourrait être la devise de People’s Supermarket, un supermarché coopératif situé dans le quartier de Holborn, à Londres. «Une de nos ambitions est la réduction des déchets alimentaires générés par la grande distribution et qui finissent dans les décharges», peut-on lire sur le site. L’objectif est double: protéger l’environnement et générer des profits en prolongeant la vie des aliments.

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Faire du troc, c’est facile avec le site communautaire « My recycle stuff »

By Economie, Revue de presse

Créé par Martin Rückert et Vincent de Montalive,  « My recycle stuff »  site communautaire dédié au troc propose de consommer sans dépenser et sans gaspiller. Le site se présente sous la forme d’un réseau social regroupant des membres qui échangent et négocient leurs objets en ligne, puis se rencontrent.

Pour devenir recycleur c’est simple, il suffit de s’enregistrer sur le site myrecyclestuff.com, de créer son profil, d’écrire ce que l’on recherche, les secteurs d’activité qui nous intéressent et enfin de présenter les objets que l’on souhaite troquer. Afin de construire son réseau social, « My recycle stuff » présente au recycleur une dizaine de personnes habitant près de chez lui et qui ont éventuellement des objets à troquer correspondant à ses centres d’intérêt. Le recycleur pourra également rejoindre et créer des groupes en fonction de ses envies développant ainsi son propre réseau de proximité pour faire du troc.

Vous avez chez vous des objets dont vous ne vous servez plus? Allez surfer sur le site « My recycle stuff » et devenez de vrais recycleurs!

Plus d’infos sur ce site

 

« Zone de gratuité », ou comment les objets deviennent « sans propriétaire fixe »

By Economie, Revue de presse

Et si on changeait notre rapport à la propriété et à la consommation ? Un peu partout en France émergent des « zones de gratuité », des espaces où les rapports marchands sont abolis, de manière temporaire ou permanente. Ici les objets circulent, et les gens se parlent, en réapprenant que l’échange ne passe pas forcément par l’argent. Petit reportage à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

« Tout est vraiment gratuit ? », questionne un enfant, incrédule. Dans cette rue de Montreuil (Seine-Saint-Denis), une centaine de personnes discutent, se promènent ou explorent des piles d’objets entassés sur une dizaine de tables. La rue de Villiers est déclarée « zone de gratuité » pour tout l’après-midi. Sur les tables : vêtements et chaussures, livres et DVD, vaisselle, ordinateurs ou chauffe-biberon… Ici, chacun amène ce qu’il veut et prend ce qu’il souhaite. Tout est en accès libre. Ce n’est pas une brocante ou un vide-grenier, mais un espace non-marchand temporaire.

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Eco-Sol : Le premier centre commercial éco solidaire en Ile-de-France

By Economie, Revue de presse

Un article de Jean Pierre Gonguet, La Tribune, paru le 27/06/2012

La première épicerie éco responsable mêlant « riches » et « pauvres » ou chacun paie en fonction de ses moyens sans que quiconque sache qui paie quoi . C’est dans le Val de Marne que va s’ouvrir ce projet innovant au milieu d’un ancien centre commercial truffé d’entreprises d’insertion.

Depuis 2008, avec une infinie patience, dalle par dalle, magasin par magasin, Stéphane Bayet a pratiquement achevé son projet. : le premier centre commercial éco responsable et solidaire d’Ile de France. Il ne lui reste plus que l’épicerie a ouvrir cet automne et, à Limeil Brevannes une grosse commune de 20 000 habitants du Val de Marne, Eco-sol pourra enfin fonctionner à plein. En 2013 on lui adjoindra peut être une auto école, mais il y a déjà des deux friperies, un café solidaire, un atelier de cuisine, un salon de coiffure, une entreprise d’entretien et de nettoyage urbain. Toutes ces structures sont des entreprises d’insertion. Toutes ont but social […]
 

Vers d'autres mondes : les 26, 3 et 10 juillet à 21h30

By Economie, Revue de presse

Tristan Lecomte, jeune entrepreneur diplômé d’HEC, fondateur d’Alter Eco, une entreprise pionnière spécialisée dans l’importation et la distribution de produits du Commerce Equitable, développe depuis 15 ans un réseau d’échanges commerciaux avec plus de 60 organisations de petits producteurs dans plus de 30 pays. Aujourd’hui Tristan Lecomte s’engage dans des projets de reforestation et de compensation carbone à travers une nouvelle structure collective « Pur Projet ».

Avec la série documentaire Vers d’autres mondes, Tristan part à la découverte de la face cachée du commerce international, non sans risques, et de ses conséquences sur le plan social, économique et environnemental. Son regard d’expert permet de décrypter les mécanismes à l’œuvre dans les secteurs conventionnels de la production agricole. Il met en lumière des modes d’organisation alternatifs qui donnent à la fois de meilleurs rendements et sont plus respectueux de la nature et des hommes.

Gros plan sur trois filières :

– le sucre

– le riz

– le cacao.

Trois pays :

– les Philippines

– la Thaïlande

– le Pérou

Rencontre avec des personnages apparemment ordinaires qui prouvent que d’autres schémas sont possibles.

Pour en savoir plus.