Une « banque de temps », où les talents sont l’unique monnaie d’échange : c’est sur ce principe, venu du Québec, que repose « l’accorderie ».
La bonne idée Petits travaux de bricolage, dépannage informatique, aide aux devoirs : autant de menus services très précieux et qui peuvent coûter cher. La solution ? Devenir accordeur, c’est-à-dire membre d’une accorderie. « C’est un système d’échange non monétaire de services entre particuliers », explique Pascale Caron, une Française qui a vécu neuf ans au Québec. […]
Pourquoi pas vous ?
Qui peut le faire ? Tout le monde, à condition d’avoir du temps et des talents à partager !
Chaque accordeur accède, via Internet, aux offres et aux demandes de services et gère son compte temps librement. Pour que le système marche, il faut juste donner autant que l’on reçoit…
Quel budget ? Au Québec, 1 dollar canadien symbolique est demandé à l’inscription. En France, non seulement c’est gratuit, mais 15 heures sont offertes aux nouveaux adhérents.
Si vous voulez créer un réseau d’échanges, il existe les SEL (système d’échange local), qui fonctionnent sur un principe assez similaire. Les collectivités locales peuvent très souvent vous aider à les mettre en place.
> En savoir plus : accorderie.fr – selidaire.org
Reporters d’espoirs, pour Version Femina, extrait.