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Rédaction

Entreprendre dans les quartiers : Comment booster un développement en berne ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Certains contextes forcent à redoubler d’effort, de pugnacité et d’inventivité. C’est le cas des banlieues, enclaves sensibles bien souvent privées de dynamisme économique. Ce 39 ème « Alter Mardis : Parlons Solutions » vous transporte dans ces quartiers pourtant pleins d’avenir où le développement entrepreneurial ne demande qu’à s’accélérer et à perdurer. Animé par Abderzak Sifer, directeur d’investissements chez BAC partenaire, ce débat mettra en lumière tant les barrières que les aides, les opportunités et les initiatives novatrices nécessaires au développement économique, dans des zones injustement stigmatisées.

Le mécanisme de l’entrepreunariat ignore les frontières géographiques et culturelles pour ne viser que la valeur économique, couplée dans le meilleur des cas à des visées sociales et environnementales. Cette force se reflète dans les quartiers les plus difficiles où certaines volontés s’affirment et font bouger les lignes. Si le taux de créations d’entreprises et d’ailleurs deux fois supérieur à la moyenne nationale, il n’en demeure pas moins que leur taux de survie à 5 ans reste 30 fois inférieur. Tous les handicaps s’y cumulent : absence de réseau, manque de formation et de financement, mauvaise « publicité »… Pourtant, dans ces quartiers, une politique très incitative a été mise en place pour attirer et développer l’activité. Pendant les 5 premières années à compter de leur installation, les entreprises sont exonérées des charges sociales, des impôts sur les sociétés, de la taxe professionnelle et de la taxe foncière. La condition ? Un tiers des embauches doivent concerner les habitants du quartier. Les « zones franches urbaines » constituent un nouveau chapitre des Politiques de la Ville. Après une quinzaine d’années de travail centré sur la réinsertion des jeunes, la création d’équipements publics et la réflexion sociologique, l’accent a été mis vers la fin des années 90 sur la valorisation de l’entreprise comme réponse aux problèmes sociaux, et comme voie d’accès à une intégration durable.

Malgré un immobilisme latent, des solutions durables existent pour attirer une économie compétitive et pérenniser le dynamisme des quartiers. A la manière de Laurence Mehaignerie qui s’attaque au problème du financement. Son fonds de capital investissement Citizen Capital, alimente des entreprises de petite taille qui connaissent des barrières sociales dans l’accès aux fonds propres, à cause de leurs situations géographiques ou du parcours du dirigeant. Elle témoignera des difficultés d’investir dans les quartiers, donnera peut-être les clés pour y parvenir dans les prochaines années et apportera aussi son expertise sur les questions de diversité. Majid El Jarroudi s’attèle à la stigmatisation et au manque de réseau et de visibilité grâce à l’Adive. L’égalité des chances dans l’accès aux marchés pour les entrepreneurs issus des quartiers devient réalité grâce à leur mise en relation avec des grandes entreprises. Abdellah Aboulharjan, directeur de « La Nouvelle PME », démontrera qu’il est possible de renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs des quartiers sensibles grâce à un réseau associatif fort d’outils et de services. Enfin Jamila Jaaidane, chargée de mission développement économique des territoires en difficulté de la Région Ile-de-France présentera les outils et les projets de la région pour les entrepreneurs des quartiers, de l’accessibilité immobilière jusqu’à l’aide financière.

Rendez-vous mardi 3 Mai de 19h00 à 20h30
au Comptoir Général
80, quai de Jemmapes 75010 Paris
M° République/Jacques Bonsergent

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

"Entrepreneuriat social", par Amandine Barthélémy et Romain Slitine

By Revue de presseNo Comments

Issu du regard croisé de deux experts, cet ouvrage, la première synthèse publiée sur un secteur en pleine croissance, est un appel à l’action pour transformer de manière concrète notre société.
Cliquez ici pour feuilleter un extrait de l’ouvrage

L’entrepreneuriat social, qui rassemble les initiatives privées au service de l’intérêt collectif, est un concept originaire des Etats-Unis qui a émergé en France il y a une quinzaine d’années. S’il suscite un réel engouement public et médiatique, il n’existe aucun ouvrage de synthèse sur ce sujet.
Cet ouvrage doit permettre au lecteur de comprendre les enjeux stratégiques et opérationnels de l’entrepreneuriat social à partir d’une analyse des acteurs en présence, de leurs logiques d’action et des défis auxquels ils sont confrontés mais aussi de disposer des informations, outils et conseils pour s’investir professionnellement dans les différents champs économiques concernés.

Pour acheter ce livre, cliquez ici

"Laver sa voiture sans eau" (27 avril 2011)

By Revue de presseNo Comments

En période de sécheresse, doit-on forcément s’abstenir de laver sa voiture ? Pas du tout : des alternatives existent pour associer carrosserie nette et protection de l’environnement. Elles permettent d’économiser des centaines de litres d’eau, et excluent les produits nettoyants nocifs. 20 minutes.fr passe en revue les différents systèmes.

Planète

Lavez votre voiture sans eau!

Créé le 27.04.11 à 10h44 — Mis à jour le 27.04.11 à 10h44

ECOGESTE – Après quatre mois de faible pluviométrie, et un mois de mars particulièrement sec, la sécheresse et les restrictions d’eau nous guettent… Or, selon le ministère de l’Ecologie, le lavage des voitures représente 6% de la consommation moyenne d’eau potable en France. Des alternatives existent, dont le lavage auto sans eau…

Selon une étude du ministère de l’Environnement, près de 35 millions de mètres cube d’eau sont employés chaque année au lavage de voiture, dont plus de la moitié au domicile des automobilistes. Le lavage individuel d’un véhicule est catastrophique. D’abord, il consomme davantage d’eau: 300 litres, contre 60 en station spécialisée. Un lavage par jet d’eau haute pression limite la consommation d’eau. Lire la suite de l’article sur 20minutes.fr

Inscrivez-vous au Prix des Femmes Formidables 2011

By L'actu de Reporters d'EspoirsOne Comment

Ce prix organisé par Femme Actuelle et France Bénévolat récompense les femmes qui jouent un rôle essentiel dans une association et qui ont réalisé une action exemplaire dans les domaines de l’enfance, de la solidarité ou de l’environnement. Fondatrices, dirigeantes ou responsables d’une activité au sein d’une association, elles ont su faire preuve d’audace, de générosité et de ténacité pour mener à bien leur projet.

L’association doit répondre aux critères suivants :
• Avoir au minimum 2 ans d’existence
• Mener des actions en France
• Faire appel à des bénévoles
• Présenter des fi nances équilibrées

Les principaux critères de sélection reposent sur la capacité de l’association à :
• Agir dans les domaines de l’enfance, de la solidarité ou de l’environnement
• Démontrer l’impact des actions menées
• Mener des actions innovantes
• Présenter un potentiel de développement

Au total 60 000 € seront versés aux 10 associations fi nalistes de la façon suivante :
• 1er prix du jury : 10 000 €
• Coup de coeur des Femmes : 10 000 €
• Coup de coeur Nivea : 10 000 €
• 2e prix du jury : 8 000 €
• 3e prix du jury : 7 000 €
• 6e au 10e prix : 3 000 €

Avec l’aide de France Bénévolat, un pré-jury composé de spécialistes du monde associatif et de membres de la rédaction se chargera de la sélection des dossiers.

Pour déposer votre candidature, cliquez ici

Etudes, emploi, société : pourquoi la mesure de la diversité reste-t-elle taboue ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Elle a le parfum de la controverse et des réjouissances à demi-mots… La diversité fait constamment mouche et intrigue toujours plus à mesure qu’elle reste insaisissable. Pourtant ce 38ème « Alter-Mardis : Parlons Solutions » a relevé le défi de la confronter à la mesure. Faut-il chiffrer la diversité pour prévenir et guérir les discriminations ? Obtient-on des résultats réalistes et efficaces ? Conduite par Catherine TRIPON, porte-parole de la Fédération « L’Autre Cercle » et membre du comité consultatif de la HALDE, la table-ronde a posé les pour et les contre de la mesure de la diversité, en présence d’Hubert BONAL, responsable « Egalité des chances » à HEC ; d’Aline CREPIN, Membre de la commission de normalisation Afnor sur la mesure de la diversité ; de Cyril DELHAY, auteur de « Promotion ZEP : des quartiers à Science Po » ; de Samuel THOMAS, membre du bureau national d’SOS Racisme, et de Mansour ZOBERI, directeur de la promotion de la diversité et de la solidarité du groupe Casino.

La fin justifie-elle les moyens ? Oui, lorsqu’il s’agit de combattre les discriminations à l’école, au travail et dans la société en général. Le moyen qui s’impose désormais partout : la mesure. Pourtant, à l’heure de la « Charte de la Diversité » et des Labels « Egalité » et « Diversité », des « Cordées de la Réussite » ou encore des « Conventions Education Prioritaire » et autres « Internats de l’Excellence », le compte n’y est pas. Qui peut affirmer aujourd’hui sereinement qu’il n’existe pas de différence d’accès au savoir en fonction de la situation personnelle et familiale de l’étudiant ? Qui peut avancer que les recrutements et les promotions se basent uniquement sur les compétences des individus ? La tâche semble peu aisée, car il s’agit plus de mesurer des comportements, des mentalités et des dynamiques sociales.

Mesurer pour mieux combattre devient le crédo de nombreuses institutions. Les chiffres parlent mais se révèlent insuffisants. Si Cyril DELHAY se réjouit que Sciences Po soit passé de 6 à 26% d’élèves boursiers en 10 ans, il ajoute « il ne faut pas se mentir, c’est une grande frustration car à l’échelle du pays ça n’a pas bougé, la sociologie du pays s’est même encore refermée ». Utiliser le taux de boursiers CROUS comme indicateur reste intéressant pour l’enseignement supérieur, mais n’empêche pas de palier les discriminations. D’autant que « la sélection se fait très tôt en France, contrairement à l’international qui propose des formations reprises. L’élève n’a pas le temps de se révéler », pointe du doigt Hubert BONAL. Les grandes écoles n’ont pas d’autre choix que d’accompagner leurs mesures de la diversité d’une sensibilité à la discrimination, en s’armant de critères de sélection plus fins, moins universitaires et fondés sur le potentiel des candidats.

Du côté des entreprises, la Charte de la diversité fait des émules, tout comme son prolongement opérationnel : le label Diversité. Ces deux outils visent l’incitation à l’autocritique, à la promotion et au respect de la diversité dans leurs effectifs. S’ils rendent possible la mesure de l’origine, Aline CREPIN met en garde : « Le vrai problème c’est le déni et les discriminations passives lors des recrutements ». Mansour ZOBERI a mesuré les origines réelles ou supposées d’accès à l’emploi dans son entreprise : « En mettant en place un testing entre mars 2007 et mars 2008, sur la base de 700 emplois en France, le différentiel s’élevait à 29% sur les employés… ». La démarche de l’entreprise pour faire ressortir par la mesure les chiffres de la diversité reste louable. Mais ne faut-il pas tout d’abord regarder les mesures à prendre pour faire cesser les discriminations avant de mesurer à tout prix? A Samuel THOMAS de conclure « Ce qui est tabou, ça n’est pas de mesurer, mais ce qu’on en fait. L’avenir n’est pas de mesurer mais de corriger le tir ».

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"Un pass contraception proposé dans les lycées d'Ile-de-France" (26 avril 2011)

By Revue de presseNo Comments

Plus de 13 000 mineurs subissent chaque année une interruption volontaire de grossesse. Ces chiffres ne faiblissent pas. Comment informer les adolescents ? Comment favoriser leur accession à la contraception ? Dans un dossier complet, le Parisien revient sur les initiatives déjà existantes et présente le « Pass Santé Contraception » dévoilé aujourd’hui en Ile-de-France.

Cet article a été publié dans le Parisien du 26 avril 2011, en page 2 et 3.

Actualité > Société

Un pass contraception pour les lycéens d’Ile-de-France

Permettre aux élèves de seconde, mais aussi aux autres, d’accéder plus facilement à la conception, c’est le but du pass santé contraception dévoilé aujourd’hui en Ile-de-France. Voici en exclusivité le dispositif.

HÉLÈNE BRY AVEC VINCENT MONGAILLARD | Publié le 26.04.2011, 07h00

Le lycée… C’est là qu’ils remplissent leur jeune cervelle de formules mathématiques et de littérature. C’est là, bien souvent, qu’ils rencontrent leur premier amour. A partir d’aujourd’hui, c’est au « bahut » aussi que les élèves franciliens, en priorité de seconde, mais également les autres, se verront offrir la possibilité d’obtenir la pilule, l’implant, le stérilet, le patch ou tout autre dispositif de contraception.

"La méthode Montessori aide aussi les malades d'Alzheimer" (21 avril 2011)

By Revue de presseNo Comments

Un espoir pour les malades d’Alzheimer. La méthode Montessori, à l’origine destinée à l’éducation des enfants est testée dans plusieurs maisons de retraite françaises. Elle permettrait par des programmes individualisés, de réapprendre aux malades les gestes du quotidien oubliés. Le malade est alors plus serein car les activités proposées ne le confrontent plus systématiquement à ses échecs.

PERSONNES ÂGÉES.

La méthode Montessori aide aussi les malades d’Alzheimer

La méthode Montessori, on la connaît pour ses effets sur les petits. Pour la première fois en France, plusieurs maisons de retraite viennent de décider de tester les effets de cette technique sur ses résidants atteints de la maladie d’Alzheimer.

Alexandra Echkenazi | 21/04/2011, 07:00 | Mise à jour : 06:20

On dit parfois que la maladie d’Alzheimer transforme les personnes âgées en grands enfants. Et si certaines méthodes éducatives pour les tout-petits pouvaient aider les vieux patients ? … Lire la suite de l’article sur le site du Parisien (payant)

 

"Des surfeurs à vélo à la conquête du littoral charentais" (20 avril 2011)

By Revue de presseOne Comment

Soleil, plage et mer et… malheureusement trop souvent voiture. Pour lutter contre cette mauvaise habitude, deux surfeurs relient cette semaine à vélo l’ile de Ré au Cap ferret. Ils ont accroché à leur VTT des remorques pour transporter leur planche. Grâce à eux à la fin de la semaine, la preuve sera faite que les pistes cyclables du littoral permettent aux vacanciers de laisser la voiture au garage.

Article paru dans Sud Ouest du 20 avril 2011, édition de la Rochelle :

Des surfeurs à vélo à la conquête du littoral charentais

Ils sont à vélo équipés d’une remorque pour transporter leur matériel de surf

 Pascal (à droite) et Samy Pouget ne manquent pas d'énergie.  photo olivier blanchet   

Pascal (à droite) et Samy Pouget ne manquent pas d’énergie. PHOTO OLIVIER BLANCHET

« 52 ans, mais 23 dans ma tête ! » Pascal Pouget ne manque pas d’énergie. Avec son fils Samy, il est parti dimanche matin de l’île de Ré et compte se rendre au Cap Ferret, en Gironde, en VTT, équipé de sa remorque, la Vanaboard, qui lui permet de transporter son matériel de surf. En une semaine, père et fils vont parcourir les pistes cyclables de notre région à la recherche des meilleurs spots de surf. L’objectif : montrer que la voiture n’est pas indispensable et inciter les gens à prendre le vélo. Lire l’article en ligne