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L'actu de Reporters d'Espoirs

Entreprendre dans les quartiers : Comment booster un développement en berne ?

By 27 avril 2011janvier 13th, 2021No Comments

Certains contextes forcent à redoubler d’effort, de pugnacité et d’inventivité. C’est le cas des banlieues, enclaves sensibles bien souvent privées de dynamisme économique. Ce 39 ème « Alter Mardis : Parlons Solutions » vous transporte dans ces quartiers pourtant pleins d’avenir où le développement entrepreneurial ne demande qu’à s’accélérer et à perdurer. Animé par Abderzak Sifer, directeur d’investissements chez BAC partenaire, ce débat mettra en lumière tant les barrières que les aides, les opportunités et les initiatives novatrices nécessaires au développement économique, dans des zones injustement stigmatisées.

Le mécanisme de l’entrepreunariat ignore les frontières géographiques et culturelles pour ne viser que la valeur économique, couplée dans le meilleur des cas à des visées sociales et environnementales. Cette force se reflète dans les quartiers les plus difficiles où certaines volontés s’affirment et font bouger les lignes. Si le taux de créations d’entreprises et d’ailleurs deux fois supérieur à la moyenne nationale, il n’en demeure pas moins que leur taux de survie à 5 ans reste 30 fois inférieur. Tous les handicaps s’y cumulent : absence de réseau, manque de formation et de financement, mauvaise « publicité »… Pourtant, dans ces quartiers, une politique très incitative a été mise en place pour attirer et développer l’activité. Pendant les 5 premières années à compter de leur installation, les entreprises sont exonérées des charges sociales, des impôts sur les sociétés, de la taxe professionnelle et de la taxe foncière. La condition ? Un tiers des embauches doivent concerner les habitants du quartier. Les « zones franches urbaines » constituent un nouveau chapitre des Politiques de la Ville. Après une quinzaine d’années de travail centré sur la réinsertion des jeunes, la création d’équipements publics et la réflexion sociologique, l’accent a été mis vers la fin des années 90 sur la valorisation de l’entreprise comme réponse aux problèmes sociaux, et comme voie d’accès à une intégration durable.

Malgré un immobilisme latent, des solutions durables existent pour attirer une économie compétitive et pérenniser le dynamisme des quartiers. A la manière de Laurence Mehaignerie qui s’attaque au problème du financement. Son fonds de capital investissement Citizen Capital, alimente des entreprises de petite taille qui connaissent des barrières sociales dans l’accès aux fonds propres, à cause de leurs situations géographiques ou du parcours du dirigeant. Elle témoignera des difficultés d’investir dans les quartiers, donnera peut-être les clés pour y parvenir dans les prochaines années et apportera aussi son expertise sur les questions de diversité. Majid El Jarroudi s’attèle à la stigmatisation et au manque de réseau et de visibilité grâce à l’Adive. L’égalité des chances dans l’accès aux marchés pour les entrepreneurs issus des quartiers devient réalité grâce à leur mise en relation avec des grandes entreprises. Abdellah Aboulharjan, directeur de « La Nouvelle PME », démontrera qu’il est possible de renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs des quartiers sensibles grâce à un réseau associatif fort d’outils et de services. Enfin Jamila Jaaidane, chargée de mission développement économique des territoires en difficulté de la Région Ile-de-France présentera les outils et les projets de la région pour les entrepreneurs des quartiers, de l’accessibilité immobilière jusqu’à l’aide financière.

Rendez-vous mardi 3 Mai de 19h00 à 20h30
au Comptoir Général
80, quai de Jemmapes 75010 Paris
M° République/Jacques Bonsergent

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

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