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Energiculteurs de l’Oust, une innovation collective

By Economie, FRSOLNo Comments

Douze agriculteurs et la Société Bretonne de Galvanisation (SBG) se sont regroupés pour donner naissance à l’unité de méthanisation agricole de La Chapelle-Caro.

Il aura fallu 5 ans d’études, d’interrogations, de longues heures de travail pour que l’unité de méthanisation agricole, de douze agriculteurs et de SBG, sorte de terre.

Après un an de construction, l’ensemble est sur le point d’être mis en service afin d’y recueillir les intrants (lisier de porc, vache et canard, fumier de vaches et de poulets, fientes de poules, tontes de pelouses,…). Des produits qui viennent des douze exploitations agricoles, un système d’auto-approvisionnement. Le site pourra accueillir également des tontes de pelouses de particuliers.

« Une panse de vache géante »

Ces intrants, liquides et solides, vont être mélangés afin d’atteindre la température de 38 °C. « La fermentation de ce mélange va produire du biogaz : du méthane. En fait, c’est comme une panse de vache géante », explique Pierre Daniel, président de la SAS qui a construit l’unité.

Le méthane récupéré alimente un gigantesque moteur qui produit de l’électricité qui sera revendue à EDF. En plus de cette énergie électrique, l’unité de méthanisation va également produire une énergie thermique : de l’eau chaude. Une partie de cette eau servira aux agriculteurs et une autre sera utilisée par SBG pour certains de ses travaux.

Si le biogaz est ainsi valorisé, « le processus de méthanisation va également produire du digestat qui lui aussi va être valorisé. Il sera épandu comme fertilisant sur nos propres cultures. Ça limitera nos achats d’engrais », confie Pierre-Giles Chedaleux, vice-président de la SAS.

2 500 000 € d’investissement

Cette innovation collective offre donc de multiples avantages. « Les objectifs de ce projet sont d’ordre économique, social et environnemental », rappelle Pierre Daniel.

Économique car ces nouveaux énergiculteurs, après plusieurs années, vont avoir un retour sur investissement et ainsi la possibilité de diversifier leurs revenus. « Mais tous les associés sont d’abord des éleveurs qui doivent vivre de leur production. Cette unité de méthanisation est un complément de revenus. »

La naissance du site permet la création d’un emploi. Le fonctionnement des exploitations ne sera donc pas perturbé. Les études prouvent un impact positif sur la réduction de gaz à effet de serre.

Le coût de l’investissement est de 2 500 000 € dont 33 % sont couverts par des subventions du conseil départemental, du conseil régional et de l’Ademe.

Source : Energiculteurs de l’Oust, une innovation collective

La fabrique du Loch, un lieu où l’on partage – Ouest France

By FRSOL, SociétéNo Comments

Ouvert depuis fin avril, le fab lab alréen compte déjà plus de 130 adhérents. Des visites de découverte sont proposées tous les samedis.

« William n’avait jamais vu d’imprimante 3D ailleurs que sur Internet et en vidéo. Quand j’ai su qu’un fab lab avait ouvert à Auray, on s’est dit que c’était l’occasion de voir comment cela fonctionnait. » Thomas et ses deux fils, William, 12 ans, et Nicolas, 9 ans, ont profité hier des samedis de découverte proposés par La fabrique du Loch pour découvrir ce lieu, ouvert depuis fin avril.

Un fab lab est un atelier partagé où chacun peut venir utiliser des machines pour ses projets. Il en existe environ 90 en France. Brechois âgé de 61 ans, Bruno est aussi venu par curiosité, hier. « Je suis assez bricoleur, donc j’ai eu envie de voir. Auray est une petite ville. Je ne pensais pas qu’elle aurait un fab lab. C’est bien », sourit-il.

« Esprit d’échange »

Thomas est sur la même longueur d’ondes. « Cela fait plaisir de voir des choses bouger à Auray, des jeunes ayant des projets aussi novateurs. Que des gens se retrouvent dans un espace autour de projets communs, dans un esprit de partage et d’échange. »

Vendredi, comme tous les mois, le fab lab alréen organisait un « apéro projets ». « Les adhérents présentent leurs projets, décrit Arnaud Schweitzer, l’un des deux fabmanagers. Cela permet aux gens de se rencontrer, de participer selon leurs compétences. »

Cette semaine, quatre projets ont été présentés : une lampe connectée, un jeu vidéo en langage JavaScript, une initiative de l’École nationale et des sports nautiques de Saint-Pierre-Quiberon (un système vidéo pour l’entraînement), une robe avec des Led. Par exemple, pour cette dernière, la couturière alréenne qui souhaite la réaliser « cherche des gens pour l’aider ».

Jardinier, informaticien, architecte, menuisier, designer… La fabrique du Loch compte déjà plus de 130 adhérents, âgés de 12 à 76 ans. « Tout le monde se mélange », poursuit Arnaud Schweitzer. « C’est la richesse du lieu », observe Bruno. « Avec les compétences des gens qui ont envie de partager, on va sur la Lune : il n’y a plus de limites », termine le fabmanager.

À La fabrique du Loch, on peut mener à bien ses projets, professionnels ou privés. Des projets qui « mettent les gens en relation ». Comme ce garçon âgé de 12 ans venu la veille de la Fête des mères pour fabriquer une rose pour sa maman : un ingénieur quinquagénaire lui a apporté son aide.

Tous les samedis matin, visites-découvertes gratuites de La Fabrique du Loch, 8, rue Clemenceau. Tél. 02 97 58 47 04. Site : www.lafabriqueduloch.org

Elles ont remporté le prix Reporters d’Espoirs du Web – L’Etudiant

By FRSOL, SociétéNo Comments

LES JEUNES ONT DE L’AVENIR ! Après leur formation en journalisme, Emma Roulin et Estelle Faure sont parties un mois et demi en reportage en Europe à la rencontre de 5 adolescents qui rêvent de changer le monde. À leur retour, elles ont réalisé un webdocumentaire qui leur a valu de décrocher le prix Reporters d’Espoirs du Web, le 12 octobre 2015.

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EcoRéseau | La France des Solutions – Portrait de Christophe Osmont, agri-preneur

By Economie, FRSOLNo Comments

A partir de ses 50 vaches, Christophe Osmont, qui a repris la ferme de ses parents, a su développer plusieurs activités. Une orientation intéressante, alors que la crise de la viande bat son plein…

«Je me présente aux gens comme étant agriculteur, mais j’ai surtout l’impression d’être chef d’entreprise. Bien sûr je me consacre aux travaux quotidiens de la ferme avec mon ouvrier et mes parents qui continuent de m’aider, mais j’organise des événements, m’occupe de la promotion, de la communication, définis des stratégies pour développer de nouvelles activités. En réalité je suis très souvent devant mon ordinateur à manier des chiffres », analyse Christophe Osmont, nerveux, qui garde un œil sur ses vaches gravissant un terrain accidenté pour aller paître dans une parcelle plus éloignée, imbriquée dans celles des voisins.

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EcoRéseau | La France des Solutions – Thierry Marx, chef engagé et engageant

By FRSOL, SociétéNo Comments

Il n’est pas seulement le visage débonnaire de Top Chef sur M6 ou le génie gastronome du Mandarin oriental à Paris. Thierry Marx, 53 ans, fait partie de ces hommes protéiformes qui semblent mener plusieurs vies en même temps, s’inspirant des unes pour bouger les lignes des autres, ou plutôt en changer les recettes, à l’image de sa fameuse gastronomie moléculaire.

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Nice-Matin fait un pas supplémentaire dans son engagement pour le journalisme de solutions

By L'actu de Reporters d'Espoirs, L'actu des médias, Le LabNo Comments

Le groupe Nice-Matin s’associe à la France des solutions, semaine spéciale du 9 au 16 octobre lancée par Reporters d’Espoirs.

Le 10 octobre, des articles “solutions” pourront être consultés, toutes les heures, sur les sites Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin et huit pages spéciales paraîtront dans le journal. Cette journée spéciale sera marquée aussi par le lancement de la page web  “#solutions” dédiée aux articles et dossiers solutions que la rédaction du groupe a pu traiter et traitera à l’avenir.

L’objectif: mettre en valeur ces contenus et les rendre accessibles facilement.

Les internautes seront invités à participer à ce mouvement puisqu’ils pourront via la page #solutions rendre compte de belles initiatives et de projets positifs dont ils sont les porteurs ou les témoins.

Après le rachat du journal par ses salariés, avec le soutien de nombreux lecteurs et amis, en décembre 2014, Nice-Matin/ Var-matin s’est affirmé plus que jamais comme le journal des habitants des Alpes-Maritimes et du Var. Cette nouvelle page de l’histoire du groupe Nice-Matin a directement nourri la nouvelle stratégie numérique de l’entreprise : devenir un journal solidaire et qui fait bouger les choses dans sa région.

Pour Denis Carreaux, Directeur des rédactions et Directeur Général adjoint du groupe Nice-Matin “il s’agit pour nous de valoriser les gens qui créent, qui innovent, font avancer leur région, mais aussi de mettre en lumière les belles histoires, petites ou grandes, qui font du bien et égayent le quotidien de chacun”.

Le rôle d’un média aujourd’hui n’est pas seulement de rapporter des faits mais aussi de mettre le lecteur en situation de comprendre, de choisir, de participer et de s’impliquer dans la vie de son territoire.

Etre médiateur et mettre en lumière pour ses les initiatives, les envies d’agir d’ici et ailleurs est la ligne éditoriale défendue par Nice-Matin et proposée à ses abonnés numériques. Ces contenus seront ouverts au grand public la journée du 10 octobre.

 

Communiqué de Nice Matin du 4 octobre 2016, relayé par Reporters d’Espoirs qui salue l’engagement particulier du titre dans le journalisme de solutions et dans l’opération #FRSOL !

4e édition de La France des solutions : RDV à l’événement lundi 10 octobre 14h à Paris

By Agenda, Les articlesNo Comments

Pour la 4e édition, Reporters d’Espoirs organise La France des solutions, événement réservé aux professionnels, dirigeants, influenceurs.
Avec 30 médias partenaires, la Caisse d’Épargne Ile-de-France et Gan Assurances.
Lundi 10 octobre 2016 à 14h au Palais d’Iéna à Paris, siège du Conseil économique social et environnemental.

Entrepreneurs, agriculteurs, industriels, ouvriers, maires, associatifs, citoyens…
Elles et ils expérimentent des initiatives concrètes pour résoudre des enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Rejoignez les acteurs de solutions qui font bouger la France !
3 thématiques-phares en 2016 : travail, management et emploi / mutations du monde agricole / culture & démocratie

> Toutes les infos sur le site dédié : www.francedessolutions.fr
> Je suis un professionnel, je souhaite m’inscrire

«Journalisme de Solution » le nouveau dress code de Nice Matin

By L'actu de Reporters d'Espoirs, L'actu des médiasNo Comments

Engagé aux côtés de Reporters d’Espoirs dans « La France des Solutions », le journal passe à la vitesse supérieure et fait du journalisme de solutions, une réalité sur le papier ou presque… !

C’est l’une des priorités de la nouvelle stratégie numérique du groupe Nice-Matin:« construire un média utile à sa communauté ». Permettre au lecteur de découvrir à proximité de chez lui, des porteurs d’initiatives qui parviennent à répondre aux problèmes quotidiens ; leur proposer une immersion sur le terrain ; financer des projets locaux : tel est le souhait de cette première édition numérique orientée « journalisme de solutions ». En plus d’analyser les enjeux sociétaux actuels, il s’agit de rendre service à ceux qui les vivent, et qui par ailleurs ont contribué à sauver le journal. Un tournant journalistique recherché, assumé, et financé à hauteur de 60 % par Le Fond Google-AIPG pour l’innovation numérique de la presse.

Il nous faut se souvenir que le quotidien était en redressement judiciaire jusqu’en novembre 2014, date où il fut autorisé par le tribunal de commerce à être reconnu comme société coopérative d’intérêt collectif. Une mutation pour le groupe Nice Matin en partie réalisée grâce à la campagne de crowdfunding,  qui avait permis de récolter en septembre 2014 près de 400 000 euros. Un an plus tard, Nice Matin récidive et met en place un financement participatif pour la création d’un journal en ligne, qui génère 620 pré-abonnements. Nice Matin veut faire honneur à ses contributeurs : experts, pouvoirs publics, société civile, tous sont consultés pour apporter des solutions concrètes, et faire de ce nouveau quotidien régional, un outil social profitable.

L’article sur la cohabitation des loups et des bergers en Italie, est une illustration de cet angle problème + solution. Les  journalistes de Nice-Matin montrent comment « Dans la province de Cunéo, où sont recensées 9 à 11 meutes, les années noires de 2001-2002 semblent révolues ». L’enquête insiste sur chaque étape qui a permis aux bergers de poursuivre leur activité sans menacer l’existence des prédateurs.

Cette manière de traiter l’information n’a toutefois pas empêché la rédaction de faire face à quelques obstacles en interne. Si un certain désintérêt a pu se manifester au départ, il était surtout lié à une faible culture du digital, ainsi qu’à la méconnaissance du journalisme de solutions. Longtemps associé à un journalisme de « bonne nouvelle », il est désormais reconnu et mis en avant pour son utilité : chercheur de solutions, moteur de lien social, il permet moyennant 9,90 euros par mois, d’être acteur de la vie locale. Sur chaque abonnement numérique, le groupe a décidé de reverser 1 euro à une cagnotte d’aide au financement de projets solidaires et innovants. Toujours dans une optique de participation, Nice Martin encourage ses lecteurs à voter pour leur projet préféré.

–  L’opération «Il faut sauver le petit Kiosque Jeannot » a permis de collecter 7152 euros

il faut sauver le kisoque

 

 

 

 

 

 

 

Donner l’opportunité d’écrire des tribunes, d’émettre une expertise, de témoigner ou encore de proposer des sujets à la rédaction…Autant d’occasions de rappeler aux abonnés qu’ils ont à faire à un « Journal qui vous appartient ». Et ça marche ! Les articles intégrant des solutions sont vus 2,8 fois plus que les articles posant uniquement les problèmes (4700 pages vues en moyenne pour ceux dit « solutions », contre 1700 pour ceux dit « problèmes »).

Anaïs DEDIEU