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Société

L'association Rejoué donne une 2ème vie à des jouets

By Revue de presse, SociétéNo Comments
Des dizaines de Barbie, des Lego à la pelle, des ribambelles de doudous, tous voués à l’abandon, ressuscitent chaque jour ici. Et la visite de cet atelier, installé à Paris (14e), pourrait réveiller la part d’enfance des plus endurcis.
Mais le travail de Rejoué est très sérieux. Cette association permet à des personnes en insertion de renouer avec le monde du travail tout en créant une filière de recyclage.
Claire Tournefier était bénévole à la Croix-Rouge quand elle a eu l’idée de cette initiative : « On nous donnait des tas de jouets, mais on ne savait pas quoi en faire. »
En mars 2012, avec Antoinette Guhl, alors consultante en développement durable, elles ouvrent cet atelier pour redonner vie à ces jouets.
Les objets trop abîmés ou non conformes aux normes européennes (obligatoires pour vendre des jouets) sont écartés et envoyés dans des filières de recyclage, ou parfois détournés par des artistes. Pour les autres (environ 70 %), le grand nettoyage commence. « Avec des produits écolo », souligne la fondatrice. Le garage en plastique fait un séjour à 60 °C dans le lave-vaisselle pour tuer les microbes.
Le déguisement de Spider-Man passe au lave-linge. On tente de compléter les jeux de société. Pas si simple ! « Il faut comprendre la règle du jeu pour vérifier les pièces manquantes, sans y passer trop de temps », explique Aissatou, salariée de 22 ans.
Le tout est vendu entre 50 et 80 % moins cher que le neuf à des ludothèques, des crèches, dans des épiceries sociales… Et dans la boutique de Rejoué, qui ouvre fin février à côté de l’atelier.

Douze personnes, âgées de 21 à 59 ans, sont embauchées pour un an. Un chef d’atelier les encadre et une conseillère en insertion professionnelle résout avec elles les problèmes de logement, de dettes, de santé… Une trentaine de bénévoles complètent cet atelier du Père Noël version récup. Rejoué organise des collectes dans des écoles ou des entreprises. « Nous avons récupéré 7 tonnes de jouets en un an et nous visons 20 tonnes pour 2013 », précise Claire Tournefier.

Plus d’informations ICI

Le tour de France des Alternatives : Un jeune à la recherche d'initiatives !

By SociétéNo Comments

Partout en France, de simples citoyens montrent non seulement qu’un autre monde est possible, mais qu’il existe déjà. Ils lancent des monnaies locales, créent des coopératives avec des écarts de salaire réduits, réinventent les modes de mobilisation et de participation politique… La multiplication de ces utopies concrètes prouve que, contrairement à ce que disait Margareth Thatcher, les alternatives sont nombreuses et crédibles.

Pendant six mois (à partir de la mi-juin), Emmanuel Daniel, un jeune journaliste indépendant de 25 ans, compte aller à la rencontre de ceux qui construisent aujourd’hui la France de demain et qui expérimentent localement des solutions aux crises actuelles, qu’elles soient économiques, politiques, environnementales ou sociales. Chacune des initiatives donnera lieu à un article enrichi de contenus multimédias (son, photo, vidéo) publié sur ce site.

Pendant ce tour de France, il va observé des alternatives concrètes dans des domaines aussi variés que l’économie, l’écologie, l’éducation, la politique ou la culture. Au fil de ses reportages, des solutions alternatives au système actuel vont émerger. Ces projets ont pour point commun d’être locaux, concrets et reproductibles. Ils constituent des réponses à des problématiques qui nous touchent tous : le logement, l’alimentation, la santé, l’éducation.

Pour mener à bien mon tour de France, Emmanuel a identifié une trentaine d’initiatives. Mais pour que l’aventure soit ouverte et participative, il tiendra les internautes au courant de sa localisation (via le site et les réseaux sociaux) afin qu’ils puissent lui proposer une initiative en fonction de sa position.Ainsi, s’il se trouve dans les environs de Bordeaux et que des personnes en Gironde attirent son attention sur un projet alternatif, il pourra s’y rendre.

Le projet à suivre ICI

Association Enactus : l'entrepreneur social de demain

By Economie, Revue de presse, Société2 Comments
Enjeux et objectifs:
Être utile à la société et efficace économiquement, ce concept séduit de plus en plus les Français tentés par l’entrepreneuriat social.
C’est ce qui ressort d’un état des lieux inédit publié par l’association Enactus. Il ne s’agit plus seulement d’étudiants d’écoles de commerce ou de management. Les profils se diversifient avec des représentants des universités ou d’écoles d’ingénieurs. C’est le cas à Paris Diderot. Dans une même équipe, les univers de l’économie, de la gestion, des mathématiques ou encore des sciences, plusieurs étudiants réfléchissent ensemble à des solutions pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Les jeunes font preuve d’une grande originalité. Plus de la moitié des projets sont inédits.
C’est-à-dire que les étudiants développent des idées qui n’avaient jamais été mises en avant auparavant au sein d’Enactus.
C’est ainsi qu’un projet se met en place sur la réinsertion sociale de personnes à travers la vente de produits de commerce équitable. L’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi arrivent en effet en tête devant les questions environnementales. Dans 8 cas sur 10, ce sont des initiatives qui concernent la France. Mais Enactus n’est pas qu’une pépinière ou un incubateur. Le principal objectif, comme l’explique Céline Sannié, responsable des programmes Enactus France est de « sensibiliser les étudiants à cette dimension sociale pour qu’ils deviennent des professionnels engagés et responsables. » Priorité à l’action, donc. Certains étudiants sont d’emblée très concernés, d’autres découvrent aussi entrepreneuriat. Tous cherchent à donner du sens à ce qu’ils font.
Résultats:
De grandes entreprises mécènes les accompagnent dans ce mouvement, telles que Sodexo, GDF-Suez, HSBC, AIG ou encore Vinci. Toutes à la recherche d’idées neuves. Preuve de leur engouement, le nombre de partenaires a doublé en deux ans.
Dix ans après son arrivée en France, Enactus a su séduire les étudiants français. Ils sont désormais un millier à gonfler les rangs de cette ONG dédiée à l’entreprenariat social, créée en 1975 aux États-Unis. Soit plus du double enregistré au débuts d’Enactus en France, en 2003. C’est dire si les étudiants se reconnaissent de plus en plus dans ce concept né dans les années 1990. (Source : Bfm business)
Le projet à voir ICI

Planète Sésame 92 – Traiteur bio et solidaire !!

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments

Créé en 2007, le réseau national « Planète Sésame » a pour objectif l’émergence, la création et la pérennisation d’entreprises sociales sur le créneau des cuisines du monde. Le réseau Planète Sésame développe une stratégie d’essaimage de projets locaux et d’échange d’expériences au travers d’un réseau national.

L’enjeu de cette démarche est de contribuer à renforcer l’égalité des chances, la cohésion sociale et la lutte contre les discriminations. Cette action s’adresse à des personnes de cultures différentes, de nationalité française ou étrangère, en situation difficile, qui ont des talents de cuisiniers et qui souhaitent en faire leur métier. Il s’agit de faciliter l’autonomie et la professionnalisation pour l’accès à un emploi qualifié et durable. La mise en place d’un « Planète Sésame » s’appuie sur un réseau d’acteurs partenaires. Planète Sésame 92 fait partie de ce réseau.

Planète Sésame a deux grandes activités :

– La vente à emporter de plats chauds, salades, sandwichs dans un camion magasin près des zones de bureaux.

– L’organisation de réceptions et la livraison de cocktails, buffets, et plateaux-repas (en pulpe de canne à sucre biodégradable !).

Planète Sésame 92 connait un fort développement. Sur le seul mois de janvier 2012 l’entreprise a multiplié son chiffre d’affaires par plus de 6 par rapport au même mois l’année précédente ! Avec un taux de retour à l’emploi durable de 50%* (L’État requiert 25%).

Planète Sésame est une réussite en terme d’insertion. Pour poursuivre sa croissance Planète Sésame 92 a bénéficié en 2013 d’un local plus spacieux (450 m2), situé en Zone Urbaine Sensible (ZUS), près de Nanterre Université.

*50% des emplois d’insertion débouchent sur un CDI, un CDD ou une formation qualifiante.

Plus d’infos ICI

Solidarité textiles : L'’emploi par le recyclage

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments
Et si vous preniez l’’habitude de trier vos textiles ? Depuis 1995, l’’association Solidarité Textiles, soutenue par les collectivités locales et l’’éco-organisme TLC (textile-linge-chaussure), promeut l’’insertion socioprofessionnelle d’hommes et de femmes en difficulté. Agréée chantier d’insertion, l’association propose des emplois de collecte ou de tri, et de revalorisation des textiles d’occasion.
“Une fois perçus, les textiles sont triés par saison et par type de vêtements”, explique Patrice Hannequin, responsable de Solidarité Textiles. Actuellement, 70 conteneurs sont répartis sur le territoire de la CREA. A terme, il en faudrait un pour 2.000 habitants.
Résultats:
La démarche de Solidarité Textiles est une démarche d’insertion professionnelle pour un public majoritairement féminin (80 %), bénéficiaires de minima sociaux. Il s’agit d’une réalisation concrète impliquant la combinaison des dimensions formation, accompagnement et production. Depuis sa création 320 personnes ont bénéficié d’un emploi, d’une rémunération et d’un accompagnement social et professionnel. Une équipe de 40 salariés est la pour assurer la revalorisation de tous les dons.
Plus d’informations ICI.

La socio-esthétique permets de méler beauté et handicap avec le CODES

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Permettant d’échapper aux seules considérations de soin et de santé, le prisme esthétique se fraye peu à peu un chemin dans des univers qui auraient pu, a priori, en être très éloignés, tels que le handicap ou la maladie.

De plus en plus d’initiatives osent mêler beauté et handicap (défilés de mode, campagnes de pub, expos photo, concours de beauté (lire articles en lien)), qui laissent augurer une nouvelle façon de percevoir les différences… et de se percevoir aussi soi-même.

LE CODES est une association unique qui, depuis 1978, a pour mission d’aider les souffrants à dépasser leur mal-être en les réconciliant avec leur corps et leur image grâce aux soins esthétiques. Depuis plus de 30 ans, ses deux principales actions sont la formation au titre d’Etat de « socio-esthéticien(ne) » et la promotion de la socio-esthétique comme discipline transversale et métier complémentaire dans le cadre de l’accompagnement médical et social.

« Le passage de la socio-esthéticienne a toujours été ressenti comme un moment de calme, de construction, de reprise de confiance par le patient, explique le professeur Le Floch, cancérologue et président du Codes. La maladie ne signifie plus un abandon ; l’image de soi dans le miroir ou dans les yeux de ses proches devient un reflet d’espoir et de sérénité suscitant un nouvel élan de courage.»

Dès 1979, le CODES met en place la première formation en France de « socio-esthéticien(ne) », titre reconnu par l’Etat depuis 2007 et inscrit au répertoire national des certifications professionnelles. En 35 ans, 1 100 professionnels y ont été formés.

Le CODES est devenu le référent en matière de socio-esthétique en France mais s’ouvre également à l’international depuis neuf ans, une première antenne ayant été créée au Japon en 2004 (41 Japonais ont été accueillis au cours de ces trois dernières années à Tours. Ils ont suivi les cours du CODES pour en comprendre l’organisation et la collaboration avec les professionnels de santé).

A son initiative, le 2ème Congrès national de socio-esthétique a lieu le 15 avril 2013, au sein de l’Institut Pasteur, à Paris. En 2012, lors de sa première édition, il avait réuni près de 450 participants.

Un article à retrouver ICI

(Source : Handicap.fr/Emmanuelle Dal’Secco)

SOS Meite meite : La jeunesse à l'aide des plus démunis

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Des milliers d’hommes et de femmes (entre 2000 à 5000) vivent et dorment dans les rues et les recoins de l’espace public parisien, exposés aux intempéries, à l’insécurité et aux maladies.

SOS MEITE MEITE est une association créée depuis août 2011 regroupant 300 bénévoles (pour la plupart entre 18 et 30 ans). Ces personnes accordent un peu de leur temps pour une cause juste : la solidarité entre humains.

Venant en aide aux plus démunis d’Île-de-France, ils distribuent de la nourriture et des vêtements aux sdf, réalisent des travaux tout corps de métier gratuitement ou à prix symbolique.

« SOS Meite Meite » est un cri du cœur lancé par Ahmed Meite. Ce jeune artisan peintre de vingt et un ans a fondé son association pour venir en aide, à sa façon, aux sans-domicile fixe.

Son éducation lui a appris la générosité. « Ma mère me disait d’aller donner une pièce aux plus démunis, nous raconte-t-il. Je voulais donc monter un projet humanitaire lorsque j’aurai trente ans. »

Mais pourquoi attendre ? Le décès de son cousin le fait réagir. « La vie est trop courte. Il faut agir maintenant. » Un autre déclic survient. Alors qu’il se trouve au supermarché, Ahmed prend conscience que donner un euro ou une bouteille d’eau revient au même. L’aventure commence !

Le 19 août 2011, il crée la marque SOS Meite Meite. Pour récolter des fonds, il vend des tee-shirts. L’acteur Fred Testot en possède un. Ahmed ne rencontre aucun obstacle. « Ce n’est pas de la chance, c’est du travail. Je peux travailler de minuit à minuit. »

Il lance sa page Facebook, qui compte déjà 6 900 abonnés. Sur ce réseau social, beaucoup de jeunes organisent des aides. Une étudiante a créé un collectif, Aido Sansabris. Une ancienne bénévole d’Ahmed a fondé Unicité, oeuvrons dans le bien et un groupe de jeunes hommes, Au coeur de la précarité. Sur ces pages : appels aux dons et création d’événements. « Il ne faut pas être pressé. »

La patience est une vertu et Ahmed le sait. Il dépense 5 000 euros avant de demander le statut d’association, un an plus tard. Une ou deux fois par semaine, tout au long de l’année, ses jeunes équipes distribuent des paniers-repas et des couvertures. Mais Ahmed veut se distinguer des grandes organisations. Il souhaite que tous les fonds soient dépensés pour les SDF. Et il veut créer un lien avec eux. « On les appelle par leurs prénoms. Ils partagent avec nous leurs bons et mauvais moments. » Ces jeunes se mobilisent en fonction de leurs moyens. À tous ceux qui n’osent pas franchir le pas et se disent : « Ça ne changera pas le monde », nous répondons « ça agira au moins sur votre ville. Eux l’ont bien compris ! ».

Cette mission est rythmée les samedis, par nos maraudes solidaires, au cours desquelles plusieurs panier-repas sont distribués (entre 40 et 60) du café du thé des gâteaux, ainsi que de vêtements.

Plus d’infos ICI.

Un objet perdu, un hasard et deux rencontres… un conte de printemps [Le Monde]

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Un objet perdu, un hasard et deux rencontres… un conte de printemps

LE MONDE | 04.04.2013 | Par Pascale Robert-Diard

Une pochette oubliée dans le panier d’un vélo en filant à un rendez-vous. Dans la pochette, un iPad et un clavier. Dans l’iPad, des pans entiers de ma vie professionnelle et personnelle. Le tout – négligence, inconscience – non verrouillé. On est mercredi. Déclaration de perte au commissariat, signalement des quelques numéros « sensibles », récapitulation mentale de tout ce qui est peut-être entre les mains d’un inconnu. Désagréable sentiment. Passe jeudi. Arrive vendredi. Coup de téléphone d’une consoeur du journal. Elle vient de recevoir un appel d’une personne qu’elle ne connaît pas et qui me cherche. Il a ma pochette. Il a laissé un numéro de portable, il s’appelle Patrice. […]

On a discuté de ce qu’ils faisaient. Le bénévolat, c’est tous les jours, ou presque. Ils ont fondé une association qui organise des sorties pour les handicapés. […]

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Comment faire d’un mauvais collège le collège du bonheur

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Le taux de réussite au brevet de ce collège est passé de 64% à 95%. Nouveau principal, confiance dans les profs, transmission de valeurs, et surtout, plaisir.

La salle des profs jouxte le bureau du principal. Elle est très grande et claire. Il y a des éclats de rire à l’heure du déjeuner. Les profs sont beaux, ou beaux d’être heureux, impossible à dire (sauf pour l’assistante d’espagnol, qui est objectivement une bombe atomique).

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Un restaurant pour la paix entre les peuples

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Sur fond d’enjeux géopolitiques, une formule de restauration à emporter pour le moins inédite est née à Pittsburgh (Pennsylvanie). Le principe : servir de la « cuisine d’ailleurs », mais pas de n’importe où… Les plats et sandwichs vendus chez Conflict Kitchen sont originaires des pays avec lesquels les États-Unis sont en conflit !

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