Les Ateliers de la Bergerette est la première ressourcerie à avoir été créée en France.
Elle a inauguré le concept innovant qui allie geste citoyen et sensibilisation du grand public. En 2000, on réfléchit à la conceptualisation des activités de la Bergerette. Cela se cristallise sous la forme de 4 missions : Collecter, Valoriser, Revendre et Sensibiliser ; et initie la création d’un réseau national des Ressourceries, qui compte désormais 90 structures.
L’organisation du travail se fait autour de principes fondamentaux qui garantissent un équilibre et une cohésion d’équipe. Chaque individu et son travail sont considérés à part entière et sur un pied d’égalité. Aussi, salaire égal, répartition des tâches, font partie des règles empiriques ; l’écart entre les niveaux d’études (de BAC-8 à BAC+8) s’en trouve effacé.
Chaque salarié partage son temps entre un ou plusieurs postes spécifiques (ateliers de valorisation, éducation à l’environnement, administratif …) et des tâches réparties (collecte des objets, vente, accueil des usagers, ménage …). Le planqué derrière son ordi et celui qui remue la benne de déchets ne sont qu’une seule et même personne à deux moments de la journée. Cette division du travail permet de partager la pénibilité des tâches entre tous et de renforcer l’appréhension du travail de l’autre, son contenu et ses difficultés. La diversité des missions entretient un solide brise-routine. Chaque salarié fait partie d’un ou plusieurs pôles qui ont pour rôle d’organiser le fonctionnement du secteur d’activité. Un référent de pôle est élu chaque année afin de favoriser la communication dans et entre les pôles. Les décisions prises dans chaque pôle sont reportées lors des réunions collectives hebdomadaires. Ces dernières sont également le lieu des décisions qui sortent du champ des pôles ou qui engagent fortement la structure. Elles sont un lieu d’échanges parfois animés pour gérer des problèmes émergents. Les réunions collectives permettent de décider ensemble, mais aussi de diffuser les informations à tous : les tenants et aboutissants des décisions peuvent être obtenus par chacun.
Aujourd’hui, 17 salariés en CDI travaillent à la Bergerette, avec l’aide d’une dizaine de bénévoles et sympathisants proches. Plus de 500 tonnes d’objets sont manipulées chaque année, dont 85% sont redirigées vers le réemploi ou des filières de recyclage, le reste finissant en centre d’enfouissement.
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Puisque « la beauté est un droit » selon Lucia Iraci, instigatrice du projet, ce salon au cœur de la goutte d’or à Paris dorlote des femmes en situation de précarité.
Dans le 18ème arrondissement, en plein cœur de la goutte d’or, le quartier le plus pauvre et multiethnique de Paris, Joséphine est un refuge pour des femmes en situation précaire. Jeunes mamans, au chômage, victimes de violences conjugales…Là bas, elles peuvent se faire dorloter, coiffer, maquiller, pour la somme symbolique de 3 euros. Victime de son succès, ce salon de beauté social et solidaire demande deux mois de délais pour obtenir un rendez-vous.
« 80% des pauvres sont des femmes. Parmi elles, les moins de 25 ans et les plus de 45 ans sont les plus vulnérables. C’est parce que cet état de chose m’est insupportable que j’ai décidé de leur venir en aide en créant l’association JOSEPHINE POUR LA BEAUTE DES FEMMES. », explique Lucia Iraci, instigatrice du projet, dans son blog dédié à son association.
Pour elle, la beauté est un droit pour toutes les femmes, et se faire belle est une manière de retrouver l’estime de soi, souvent perdue par ses femmes, pour qui, prendre soin d’elles, n’est plus une priorité.
Consultations médicales, soutien psychologique, assistance juridique, le salon a plus d’un tour dans son sac. Lorsqu’une femme se présente, après s’être mise en beauté, elle peut passer un entretien, et des bénévoles l’accompagnent dans ses démarches administratives ou médicales. Un beau projet qui a vu le jour en 2011, grâce à des partenariats comme l’Oréal, Maybelline, ou encore Meetic, et des dizaines de bénévoles qui viennent offrir de leur temps à ces femmes qui en ont besoin.
Déjà 2500 femmes ont été accueilli depuis l’ouverture en mars 2011. Chaque femmes dispose de quatre rendez-vous dans l’année.
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En France, on achète deux millions de vélos neufs par an et l’on en jette… deux millions!
L’association Bicyclaide à Clichy veut stopper le massacre.
Depuis 2009, des bénévoles se sont investis pour créer un chantier d’insertion basé sur la réparation de vélos usagés.Pour ouvrir leur atelier rue Martre en 2011,ils ont reçu 1000 euros des cigales de Colombes et 4 000 euros de la part d’autres clubs cigales franciliens.«Les cigales ont une démarche vertueuse,souligne Éric Joly,le responsable de l’atelier.
Au lieu de mettre leur argent à la banque, dans le Cac 40, ils investissent dans des projets locaux dans lesquels ils croient : ici le développement durable, la formation et la mobilité douce. « Les cigales nous ont aidés financièrement,mais ils nous ont aussi aidés à trouver des partenaires,fait bénéficier de leur réseau… »
Bicyclaide récupère les vélos destinés à la destruction auprès des déchetteries, de particuliers, de la Poste, de Décathlon et de l’Oph ClichyHabitat, explique Éric Joly, le responsable de l’atelier Bicyclaide.
En 2012,nous avons ainsi récupéré 400 vélos qui allaient partir à la poubelle. Nous en avons sauvé plus de la moitié et vendu 184. Quand les vélos sont en trop mauvais état pour être réparés, ils sont démontés et viennent grossir notre stock de pièces d’occasion.»
Bicyclaide sauve des vélos, mais parfois aussi des parcours de vie. Dans l’atelier, les dix personnes (huit hommes,deux femmes) ont été embauchées en contrat unique d’insertion. Des CDD aidés de six mois et de 26 heures hebdomadaires destinés à des bénéficiaires du RSA,des chômeurs de longue durée ou des jeunes sans diplôme.
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A Chacun son Everest ! a été créée en novembre 1994 par l’alpiniste et médecin Christine Janin, première Française sur le Toit du monde quatre ans auparavant et le Docteur Baruchel, à ce jour, Chef du service hématologique pédiatrique de l’Hôpital St-Louis à Paris.
A travers un parallèle symbolique entre les difficultés rencontrées pour conquérir un sommet et celles vécues pour vaincre la maladie, l’Association met tout en œuvre pour aider les enfants à « guérir mieux » :
• en se réappropriant leurs ressources internes,
• en parlant entre eux de leur maladie, encore si présente dans leur jeune vie,
• en se libérant de cette réalité due à la maladie (des mots comme leucémie, tumeur, chimiothérapie…),
• mais aussi en changeant le regard des autres
• et en goûtant à une liberté enfin retrouvée. Une véritable action de réparation personnelle et de réinsertion menée par une grande cordée solidaire, mais surtout une victoire sur soi-même pour chaque enfant au sommet !
Depuis 1994, 254 stages ont permis à plus de 3405 enfants malades d’atteindre leur Everest.
La mission
Chaque semaine, 12 à 15 enfants ou adolescents se retrouvent à Chamonix dans la Maison « A Chacun son Everest ! » pour participer aux stages organisés pour eux, et entièrement financés par l’Association. Actuellement, 13 à 14 semaines sont organisées chaque année.
Les différentes étapes, strictement respectées, sont conçues comme une lente progression adaptée au rythme et aux possibilités de chacun : permettre à l’enfant, heure après heure, jour après jour, de reprendre confiance en lui. Les membres du corps médical ont su adhérer dès le début à cette grande aventure d’espoir qu’ils permettent d’engager bien avant le stage, à l’hôpital même. Ils y soignent les enfants puis, le moment venu, la rémission confirmée, ils proposent à certains enfants, en fonction de leur état médical et psychologique, de participer à l’ascension.
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Après la vidéo, voici le cinéma à la demande ! Avec I Like Cinema, nous spectateurs, devenons programmateurs dans la salle de notre choix. Basé sur le concept « mon film, ma salle, mes amis », I Like Cinéma est le premier service communautaire de séance à la demande, dont l’objectif est de mettre en relation les salles de cinéma indépendant, les films et les spectateurs.
Pour le prix d’une place de cinéma normale, c’est nous qui choisissons le film à l’affiche.
Comment ça marche ? D’abord on sélectionne le film, puis la salle. Ensuite on crée la séance. Enfin, celle-ci est validée.
Ainsi, trois choix s’offrent à nous :
– Soit on décide de rejoindre une séance pour confirmer la programmation du film
– Soit on désigne une salle parmi les 50 cinémas partenaires et on en profite pour découvrir les films programmés
– Soit on crée sa propre séance en pré-achetant en ligne sa place de cinéma, avant de la proposer à tous les ciné-likers et amis que l’on veut sur le cinémur du site, par mail ou via les réseaux sociaux.
Dès qu’un nombre suffisant de spectateurs ont pré-acheté une place pour cette séance, celle-ci est validée et tous reçoivent leur ticket de cinéma. Pour le moment, le catalogue I Like Cinema regroupe 200 films récents et cultes, mais les abonnés peuvent l’enrichir. Le service est associé à 50 cinémas un peu partout en France.
Un bon plan pour (re)voir un film récent déprogrammé ou culte. Mais aussi une proposition sympa de soirée spéciale et personnalisée.
Plus d’infos sur le site ICI.
Créée en juin 1998 à l’initiative de Vincent BOLLORÉ et Michel GIRAUD, la Fondation de la 2e Chance regroupe près de 100 partenaires (grandes entreprises privées, publiques, et institutions financières). Elle bénéficie de plus de 60 implantations en France, soutenues par 22 clubs 2e chance.
La Fondation de la 2e Chance a pour objet d’accompagner des personnes de 18 à 62 ans, ayant traversé de lourdes épreuves de vie et aujourd’hui en situation de grande précarité, mais manifestant une réelle volonté de rebondir.
La Fondation leur offre un soutien humain et financier (jusqu’à 8 000€ pour les projets de création/reprise et 5 000€ pour les projets de formation) pour mener à bien un projet professionnel réaliste et durable : formation qualifiante, création ou reprise d’entreprise.