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Environnement

UNOC : Nice-Matin nous fait rencontrer  les « vigies de l’océan »

By Biodiversité Contenus, Environnement, Interviews, L'actu des médias, Le Lab BiodiversitéNo Comments

A l’approche de la 3e Conférence des Nations unies pour l’océan (Unoc-3), qui se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, la rédaction de Nice-Matin prend le large. Avec « Les vigies de l’océan » elle propose une série de dix portraits de personnalités azuréennes. Skipper, apnéiste, océanographe ou photographe y racontent leurs passions, constats et espoirs. Objectif : parler de mer autrement. L’initiative mêle sensibilisation, participation citoyenne et journalisme de solutions. Explications par Sophie Casals, responsable des projets éditoriaux du journal.

Propos recueillis par Emma Baraban/Reporters d’Espoirs

photo : Sophie Casals interroge le biologiste et photographe Jean-Vincent Vieux-Ingrassia, l’une des dix vigies de l’océan, sur la plage de Beaulieu-sur-Mer. Crédit photo : Camille Devisi.

Emma Baraban : Comment est née cette série, et pourquoi avoir choisi de la construire autour de dix personnalités du monde marin?

Sophie Casals : Les grands sommets internationaux, comme celui de l’ONU sur l’océan, paraissent souvent lointains, techniques, voire déconnectés du quotidien. Aussi nous avons voulu rendre ce sujet plus proche, plus incarné. Comment parler de la mer à nos lecteurs ? Et surtout, comment le faire à partir de notre territoire, la Méditerranée, ses habitants, ses usages ? La réponse est venue naturellement : en donnant la parole à celles et ceux qui vivent la mer au quotidien, ici, sur nos rivages. Apnéiste, réalisateur, photographe, chercheur. Nous avons bâti une galerie de portraits à la fois variée et incarnée. Pas seulement des experts mais des voix capables de transmettre un attachement sensible, une émotion. On voulait parler à l’intellect et aussi donner à ressentir la mer, sa beauté, sa fragilité. Chaque entretien commence par une entrée intime : comment est née leur passion pour la mer ? Ensuite, on les amène vers les menaces qu’ils perçoivent et les solutions qu’ils imaginent.

Votre série adopte une posture constructive. Pourquoi ce choix ?

Nous faisons du journalisme de solutions depuis bientôt dix ans chez Nice-Matin. Cela ne veut pas dire qu’on nie les problèmes : au contraire, on les documente avec précision. Mais on sait que le constat seul ne suffit plus. Trop d’informations anxiogènes finissent par détourner les lecteurs. Pour qu’ils restent engagés, il faut leur donner le sentiment qu’ils peuvent, à leur échelle, avoir prise sur les événements. Nos vigies alertent sur la pollution plastique, la surpêche, la dégradation des petits fonds… Mais on ne s’arrête pas là. On leur demande aussi de formuler des propositions, de raconter ce qu’ils font déjà, et ce qu’ils attendent des décideurs, notamment à l’approche du sommet. Mieux consommer, mieux se déplacer, s’engager localement, se reconnecter à la mer. On ne minimise pas mais on ne désespère pas.

Pour aller plus loin, nous avons lancé, en parallèle, l’initiative participative « Ma proposition pour l’océan ». On a demandé aux lecteurs ce qu’ils proposeraient s’ils étaient à la table des décideurs. Et là encore, surprise : plus de 300 contributions, d’une grande qualité, venues de lecteurs de 15 à 80 ans, parfois très documentées. On a senti une attente forte : être écouté, pris au sérieux, participer.

Comment articulez-vous cette série avec le sommet de l’UNOC ?

Nous avons souhaité travailler en amont du sommet. Préparer le terrain, sensibiliser les lecteurs avant que l’actualité ne soit prise en charge par la couverture plus classique – les discours, la signature des traités. Pendant plus de deux mois, on a publié un portrait par semaine. À cela s’ajoutent un documentaire et une soirée de projection avec nos abonnés et les vigies. Tout cela pour inscrire les grands enjeux du sommet dans une réalité locale, concrète, méditerranéenne.

Nice-Matin est un média local, ancré sur une façade maritime. Cela nous donne une responsabilité particulière : ici, la mer est tangible, vécue. C’est un espace commun. Et lorsqu’on a demandé ce qui préoccupait nos lecteurs et leurs idées pour protéger la Méditerranée, ils ont répondu avec précision : pollution plastique, sur-tourisme, bétonisation du littoral et aussi création d’aires marines protégées, école de la mer itinérante, robots nettoyeurs pour les ports… Ce sont des enjeux à la fois locaux et globaux, qui figurent dans les priorités du sommet. C’est aussi pour ça qu’on a voulu exposer leurs propositions dans notre espace à l’UNOC. Il y aura les portraits de nos vigies et les contributions citoyennes les plus plébiscitées par les lecteurs – qui votent. On veut que ces paroles locales pèsent. Montrer que ce qui se dit ici a sa place dans un débat international. Et on souhaite que nos lecteurs, en retrouvant leurs préoccupations dans l’agenda du sommet, se sentent pleinement légitimes à participer, à s’exprimer, à interpeller. Un lecteur bien informé est un citoyen plus exigeant. C’est aussi ça, notre rôle.

Ce projet a-t-il changé votre regard sur le métier de journaliste ?

Oui. Il nous rappelle qu’on ne peut pas se contenter de transmettre des faits. Il faut aussi parler au cœur, montrer ce qui est beau, pas seulement ce qui est abîmé. Le biologiste et photographe Jean-Vincent Vieux-Ingrassia révèle aux lecteurs la vie insoupçonnée des petits fonds marins. Il montre qu’il y a de la vie dès les premiers centimètres d’eau. Ce type de récit surprend, émerveille, change les regards – et, parfois, le rapport à l’environnement. 

Ce projet renforce aussi notre conviction : le journalisme de solutions n’est pas un supplément. C’est une manière responsable d’informer, d’impliquer, de relier. Si l’on désespère nos lecteurs, on désespère aussi leur capacité à agir, à voter, à se sentir concernés. 

Enfin, on croit de plus en plus au journalisme participatif. Sur des sujets très concrets comme l’océan, associer les lecteurs permet de mieux comprendre les enjeux locaux, de recueillir leurs préoccupations et de valoriser leurs idées. Ils répondent présents. Et ils veulent être partie prenante de l’information.

Encore lui ! Louis de Funès allié du soleil, pionnier des low-tech

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1978 marque la création du Commissariat à l’énergie solaire… et une semaine plus tard la sortie du film « La Zizanie » avec Annie Girardot et Louis de Funès ! « Non ! Si ! Ohhhh ».

9e au box office, ce film, qui offre un récit écologique populaire avant l’heure (inégalé depuis ?) aborde malicieusement… l’innovation que constitue le four solaire.

Si vous êtes arrivé à saturation de la série des « Gendarmes » abondamment diffusée sur la TNT comme le veut la tradition aoutienne, voilà un chef d’œuvre qui saura vous enthousiasmer. Extrait ci-dessous.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur « Louis de Funès, l’écolo », rendez-vous dans la revue Reporters d’Espoirs n°2 « Nature : vous n’avez encore rien vu ! » : nous y consacrons un article à l’œuvre cinématographique et jardinistique du comédien, qui appliquait déjà il y a cinquante ans les principes de l’agriculture biologique et de la communion avec la biodiversité.

Des décrocheurs formés à l’environnement à l’École de la transition écologique – Le Figaro Etudiant

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Créée en mars 2017, à l’initiative de l’association 3 PA, l’école Etre, initie de jeunes décrocheurs au monde du travail. Mais pas n’importe lequel: celui qui aspire à un monde plus durable.

L’écologie n’est pas innée. Il faut donc, aussi, l’étudier. Et puisque chaque année, en France, 150 000 jeunes abandonnent les bancs de l’école sans aucun diplôme, il y avait bien urgence à trouver un leitmotiv de réinsertion. Parallèlement, la transition écologique, qui ne cesse de se développer pour construire un monde plus durable, offre…

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Landes : l’imprimerie 3D redonne vie à des objets au lieu de les jeter

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On reproche souvent aux journaux télévisés de ne donner que de mauvaises nouvelles. Mais il y a de belles initiatives que relaie France Télévisions, en partenariat avec Reporters d’espoirs. Cette fois-ci, cap sur les Landes, où un ingénieur en science des matériaux utilise son imprimante 3D afin d’éviter que les gens jettent des objets que l’on pourrait réparer. Tout est parti de la demande du curé du village de Pouillon (Landes).

Les demandes affluent

« Un jour, le curé du village est venu me demander si je pouvais refaire le bouchon d’une burette qu’il avait cassé, parce qu’elle était tombée par terre. On a refait ce bouchon, et on sait que c’est bête, on pourrait proposer ça à d’autres », raconte François Décla, l’ingénieur. Et les demandes affluent depuis. Un professeur qui enseigne la photographie dans un lycée professionnel est ainsi venu refaire des pièces introuvables dans le commerce.

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Recyclage : une machine transforme le plastique en diesel

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Une drôle de machine trône en plein cœur de la montagne. C’est l’idée de génie de Christofer Costes, enfant du Mercantour, pour recycler le plastique en carburant. « Il y a un mélange de polyéthylène et de polypropylène, qui est issu des poubelles« , explique l’inventeur, avant de rentrer ces déchets plastiques dans sa machine.

 

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Tara piste le plastique dans les fleuves | ARTE

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80% des déchets plastiques sont charriés de la terre à la mer, dont une grande partie par les fleuves. Pour mesurer leur quantité et leur toxicité, la Fondation Tara Océan a lancé fin mai une expédition d’ampleur : pendant six mois, une équipe de marins et de scientifiques a prélevé des échantillons dans les embouchures de neuf grands fleuves européens.

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Scandales sanitaires : quand la mobilisation finit par payer ! | Marcelle

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Ce mardi 15 octobre à 23h55 sur France 2, programmation du documentaire « Fos-sur-Mer les révoltés de la pollution ». Une enquête menée par deux journalistes, Yann Rineau et Antoine Dreyfus – ce dernier collabore à Marcelle- sur la bataille politique, juridique et sociétale menée par des habitants de Fos-sur-Mer depuis 15 ans afin d’obtenir la vérité, ou au moins des données officielles, sur leur environnement.

Leur constat : sur le pourtour de l’étang de Berre (la zone industrielle la plus étendue de France avec pas moins de 13 sites classés Seveso), un adulte sur deux et un enfant sur quatre sont atteints de maladies respiratoires quand la population développerait deux fois plus de cancers et de diabètes que sur le reste du pays. Le reportage a suivi une poignée d’irréductibles en train de bouleverser une donne établie depuis 50 ans !

Le documentaire a été projeté en avant-première au cinéma de Fos-sur-Mer, le 8 octobre. L’occasion de rencontrer les acteurs de ce dossier mais surtout la majorité silencieuse. Tous ces habitants de la région qui savent que…

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En Bretagne, un village connecté fait sa transition énergétique

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Dans le cadre de la Semaine des solutions*, le JDD promeut une initiative locale. En Bretagne, une commune s’est équipée de capteurs pour réguler sa consommation.

Singapour, Chicago ou Paris : toutes les grandes métropoles du globe se rêvent en smart cities. Des « villes intelligentes », bourrées de petits capteurs chargés de recueillir en temps réel diverses données sur le fonctionnement des infrastructures et la consommation de ressources. En 2016, une recrue inattendue…

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