Reporters d’espoirs avec Gilles Vanderpooten son directeur et un des lauréats 2018 de la France des Solutions : Poiscaille (l’Amap de la mer) avec Charles Guirriec
> Ecouter le podcast : Philantropia – Reporters d’espoirs pour un journalisme constructif d’impact et de solutions – Radio Notre Dame
Chaque année, dans le monde, 630 millions d’euros de produits neufs invendus sont détruits et un tiers des aliments produits sont jetés sans être consommés. Et en France, qu’en est-il ? Les déchets du bâtiment et de la construction représentent 70 % de la totalité des déchets produits en France chaque année. Pour le secteur, il y a donc urgence à recycler et à valoriser les déchets.
> Regarder la vidéo : Gaspillage : la France, bonne ou mauvaise élève ? – C’est en France
Halte à l’obsolescence programmée
En moyenne, chaque année un français produit 22 kg de déchets électriques et électroniques. La principale cause ? L’obsolescence programmée. Ce terme désigne l’ensemble des techniques qui visent à réduire délibérément la durée de vie d’un produit. Et depuis 2015, la justice française reconnaît cette technique de surconsommation comme délictuelle. Ainsi, l’article L213-4-1 du Code de la consommation prévoit une peine de 2 ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende. C’est pour lutter contre ce fléau qu’est…
> Regarder la vidéo : La France des Solutions : consommer autrement avec HOP
Le bio-déchet en France
Que deviennent nos déchets alimentaires ? Saviez-vous qu’un tiers de la production alimentaire mondiale est jetée chaque année. Jetée alors qu’elle pourrait servir d’engrais, entre autres. En effet, les cultures françaises en demandent. Aujourd’hui, 40% des sols seraient déficitaires en matière organique. Aussi, pour mieux nourrir nos sols et réduire nos déchets…
Regarder la vidéo : La France des Solutions : la valorisation des bio-déchets avec UpCycle
Les villes qui n’occupent que 2% de la surface planétaire génèrent 75% des émissions de gaz à effet de serre. D’ici 2050, presque 70% de la population mondiale vivra en territoire urbain. Il va donc falloir répondre aux moyens de transports dans ces gigantesques mégalopoles, dont certaines vont dépasser 50 millions d’habitants.
Les transports sont responsables d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre
Et c’est, de loin, le secteur le plus polluant. Ce salon Autonomy tente d’apporter des solutions durables pour tenter d’imaginer ce qu’on appelle les « smarts cities ». Pour les transports doux en milieu urbain, il y a aujourd’hui pléthore de proposition…
Lire la suite de l’article : Le billet vert. Le salon Autonomy à Paris et la « France des solutions »
Basée dans les Hauts-de-France, la start-Up Unéole a créé une éolienne éco-conçue adaptée au milieu urbain. Elle peut être installée sur les toits des immeubles. À quelques conditions.
> Lire la suite de l’article : Bientôt une éolienne sur le toit de votre immeuble ?
La question environnementale, et plus précisément climatique, est-elle devenue une priorité pour les jeunes ?
Je dirais une préoccupation majeure. La priorité reste pour la jeunesse – en France, du moins – de trouver du travail, d’assurer son autonomie économique et résidentielle, de s’inscrire dans la société. Il y a vraiment, sur ce plan, une expérience générationnelle forte de vulnérabilité, de fragilité. La majorité d’entre eux considèrent que…
> Lire la suite de l’article : CES JEUNES INTERPELLENT LA PLANÈTE TOUT ENTIÈRE – Le 1
Comment fonctionne le glyphosate ?
Le glyphosate est un désherbant découvert dans les années 1960 et breveté en 1974. Avant de tomber dans le domaine public en 2000, il appartenait à Monsanto, qui le vendait essentiellement sous la marque Roundup. Il a la particularité d’être à la fois systémique – il détruit toute la plante, des feuilles jusqu’aux racines – et total : à l’époque où il a été créé, aucune espèce végétale n’y résistait. Une pulvérisation suffit donc pour qu’un champ entier soit débarrassé des adventices, communément appelées « mauvaises herbes ». Aujourd’hui…
> Lire la suite de l’article : C’EST TOUT UN SYSTEME QU’IL FAUT INVENTER ! – Le 1
Vous découvrirez dans cet article un étrange mélange à base de carapaces de crevettes, des polymères issus de tubercules ou encore des bactéries « usines à plastique ». (Pas de panique, on va tout vous expliquer !) Mais avant de pousser la porte des laboratoires, commençons par une évidence : les alternatives aux plastiques du quotidien se trouvent sous notre nez.
Carton, bois, verre, le plastique m’a tué
Jusqu’au milieu du XXe siècle, verre, bois, métal ou caoutchouc remplissaient une bonne partie des missions aujourd’hui dévolues au plastique. La raison pour laquelle ce dernier a tout englouti tient en un mot : sa praticité. Imaginez par exemple un pique-nique « no plastic ». Les assiettes en carton gondoleront si vous y versez un plat en sauce ; la gourde en inox pèsera plus lourd qu’une bouteille en PET ; les yaourts en verre risqueront de se briser… Quant au panier en osier, il vous encombrera une fois le repas terminé, alors qu’un cabas en plastique aurait pu être plié au fond d’une poche.
Lire la suite de l’article : LE RÊVE DE MATERIAUX ALTERNATIFS – Le 1