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Environnement

Une usine qui produit du pétrole "écologique".

By Environnement, Revue de presseNo Comments

Un pétrole d’algue 60% moins cher que le pétrole classique, et un bilan carbone final plus propre que l’électrique. A-t-on découvert le produit miracle, écologique, économique, inépuisable et sans danger ? La production atteinte par la première usine de « bio pétrole » est encore trop faible pour autoriser à envisager qu’on se passe un jour de pétrole conventionnel, mais le procédé ne manque toutefois pas d’intérêt.

Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, l’entreprise Bio Fuels Systems  (BFS) a mis au point le premier « procédé de conversion énergétique accélérée » qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité. Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères…).

La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.

Sur 1 hectare et selon un scénario de rentabilité optimale, une usine-type BFS de dépollution/valorisation est ainsi capable d’absorber 12 000 tonnes de CO2 par an et d’assurer une production continue et annuelle d’environ 5 500 barils de pétrole, voire 0,45 Mégawatts d’électricité (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes). Au cours du processus de transformation, de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels (type oméga 3 ou 6…), peuvent par ailleurs être extraits du gisement de biomasse obtenu, assurant ainsi la rentabilité d’une installation-type.

Lire l’article complet sur Cdurable.com

Une pépinière durable et solidaire au Mozambique

By Environnement, Revue de presse, SociétéNo Comments

Nous sommes 11 étudiants futurs diplômés de l’ISTOM, école d’ingénieur en agro-développement international. Nous avons monté un projet innovant visant à mettre en place une pépinière pilote dans le parc national du Limpopo au Mozambique. Nous recherchons des soutiens pour mener à bien ce projet.

L’équipe : Istom Student Environmental Expertise (ISEE)
ISEE est une association loi 1901 que nous avons montée. Nous travaillons depuis plus de 4 ans dans les domaines de l’agronomie, des sciences sociales et de l’environnement et capitalisons de nombreuses expériences dans divers projets de développement à travers le monde.
Notre équipe s’est fédérée autour du double enjeu de conservation de la biodiversité et du développement socio-économique des populations. Pour y répondre, ISEE oeuvre pour l’intégration des populations locales dans les aires naturelles protégées. C’est dans cet objectif que, depuis un an, l’association a développé un partenariat avec le parc national du Limpopo au Mozambique.

Notre partenaire local : Parc National du Limpopo
Ce parc s’insère au sein d’une entité supérieure, le Parc Transfrontalier du Grand Limpopo (GLTP) qui a vu le jour en 2002. Ce parc pour la Paix inclut le Parc National du Limpopo au Mozambique, le Parc National du Kruger en Afrique du Sud et le Parc National du Gonarezhou au Zimbabwe, formant la plus grande aire protégée du monde.
Le développement du tourisme est un objectif majeur du parc. Pour y répondre, il est nécessaire d’entretenir les ressources naturelles pour assurer la pérennité et la renommée de l’aire protégée.
Le Programme d’Appui Communautaire (PAC), fondé et financé par l’Agence Française du Développement (AFD), dans lequel l’association s’insère, est un outil essentiel. Il prévoit l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion de pratiques plus respectueuses de l’environnement, par une gestion participative des populations.

Un constat
Environ 100.000 personnes sont présentes dans le parc. Afin de répondre à leurs besoins élémentaires, les populations prélèvent les ressources arboricoles de l’aire protégée: les villages sont construits en bois, du charbon est utilisé pour la cuisine et les fruits comestibles sont consommés.

Actuellement la surexploitation de ces ressources par les populations remet en cause la durabilité de l’aire protégée. Il existe alors un conflit d’intérêts entre conservation de la biodiversité et développement socio-économique des populations locales.

Une solution
La mise en place d’une pépinière est une des solutions identifiées par les gestionnaires de l’aire protégée pour diminuer ce conflit entre l’homme et la nature. Nous sommes ainsi chargés d’étudier et de mettre en place une pépinière pilote au sein de plusieurs villages du parc. Près de 400 familles seront impliquées dans le projet. Les plants issus de la pépinière seront implantés au coeur des espaces cultivés des différents villages.
Cette association d’arbres, de céréales et de légumes recrée un environnement stable et durable. Il s’agit d’un système dit d’agro-foresterie.

Notre projet
Ainsi les populations pourront produire leurs propres ressources : fruits comestibles, charbon, bois de construction, ce qui réduira les prélèvements d’espèces arboricoles protégées. Ces ressources seront directement consommées par les familles ou bien vendues sur les marchés locaux.
Cette action permettra de réduire la pauvreté et la vulnérabilité des populations locales en leur assurant une production vivrière durable tout en créant des activités génératrices de revenus. Devenant autonomes, les populations auront un impact bénéfique sur le parc. D’autres parts, ces plants pourront servir au reboisement des zones dégradées.

Notre action
Nous préparons ce projet depuis un an en étroite collaboration avec les responsables du parc. Ce travail préalable nous permet d’anticiper au mieux les actions sur le terrain et ainsi remplir nos objectifs. La phase terrain se déroulera du 15 Juin au 15 Aout 2011 dans le parc. Elle consistera à :

o Réaliser l’étude du milieu et des pratiques agricoles locales ;
o Elaborer le plan de gestion de la pépinière et d’intégration des arbustes dans le système agro-forestier ;
o Former des agriculteurs à la gestion et l’entretien de la pépinière ;
o Etudier les débouchés des fruits produits ;
o Mettre en place la pépinière.
A terme, cette pépinière sera reproduite et adaptée à chaque village, dans l’ensemble du parc.

Contact mail :
project.isee@gmail.com

Adresse postale :
ISTOM
MJE – ISEE
32, boulevard du port
95 000 Cergy

Contact téléphonique :
06 85 18 36 87

Page Facebook :
Isee Limpopo

Plateforme de don :
http://isee.aiderenligne.fr/Parc-national-du-limpopo.html

La maison écolo en carton

By Environnement, Revue de presseNo Comments
  • Comment cela fonctionne ?

Le principe, d’ores et déjà breveté, est simple et novateur : une maison entièrement construite grâce à des structures en bois accueillant 20 cm d’épaisseur de plaques en carton, imperméabilisées et ignifugées avec un film polymère.
Ecologique et résistant, le carton possède des qualités d’isolation thermique et phonique qui laissent entendre un très bon rendement énergétique et un faible impact environnemental. De plus, la batterie de tests effectués sur une maison « prototype » courant 2010 a permis de valider le concept en conditions réelles. L’année 2011 sera, sans aucun doute, une année charnière pour ce projet qui devrait être étendu à la phase industrielle.

  • Un concept novateur sous tout point de vue

Ecologique, sociale et bon marché, la maison en carton répond à tous les objectifs fixés par le principe dudéveloppement durable.
Sur le plan écologique, le carton ondulé provient à 80 % du papier recyclé. De plus, la maison possède d’excellentes qualités d’isolation et correspondra parfaitement aux normes de construction des nouveaux bâtiments basse consommation (BBC) énergétique qui fixe une exigence de 50 kW/m²/an. La maison en carton devrait consommer encore moins d’énergie ; « on pourrait se contenter d’une dizaine de kW/m²/an pour maintenir une température ambiante de 20 degrés dans une maison de 120 m² en plein hiver malgré des températures extérieures très basses », explique Mr Lê.
D’un point de vue économique, la construction de la maison nécessite des matériaux peu onéreux qui stabiliseront le prix d’achat. L’objectif ici est de favoriser l’accès à la construction pour le plus grand nombre, y compris les personnes en difficulté financière. Pour la construction d’une maison de 65m², on estime un prix n’excédant pas les 100 000€ !
N’oublions pas la dimension sociale puisque les maisons en carton brevetées pourraient être en partie construites par des salariés handicapés.

Lire l’article sur Sequovia.com

Les énergies renouvelables : l’après-pétrole se prépare aujourd’hui

By EnvironnementOne Comment

Nul n’est censé ignorer la loi… de la Nature. Cette même Nature qui ordonne que l’homme en finisse avec l’épuisement des réserves d’énergies fossiles et interrompe toute dégradation de la qualité de l’air, quand elle ne gronde pas à grands renforts de changements climatiques. Ajoutez à la colère de dame Nature l’augmentation de la consommation énergétique et la hausse continue des prix du pétrole depuis plus de 10 ans et vous obtiendrez une certaine idée de l’urgence de la situation. Aussi, des débats actifs qui réveillent les consciences, posent la question des énergies nouvelles et renouvelables (ENR) et tendent à apporter des solutions, semblent au minimum indispensables, à l’image de celui qui se tenait mardi 25 janvier à l’ESCP.

Christian de Perthuis, économiste et conseiller scientifique à la Mission Climat de la Caisse des Dépôt, Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement, membre du Syndicat des énergies renouvelables et participant au Grenelle, Hélène Gassin, vice-présidente de la région IDF chargée de l’environnement, de l’agriculture et de l’énergie, Raphaël Claustre, directeur du CLER (Comité de liaison énergies renouvelables), Patrick Behm, fondateur de Enercoop et Jerôme Mouterde, fondateur de Solaire2G, tous ont répondu présent à l’appel des énergies renouvelables.

Une première constatation s’impose: souffririons-nous d’hypermétropie? Christian de Ponthuis répond par l’affirmative: « les économistes du climat se trompent en regardant 2050! C’est aujourd’hui! ». Appréhender nos ressources énergétiques demande à y voir très bien de près, pour ensuite envisager le long terme! Car les chiffres d’aujourd’hui parlent d’eux même: plus de 80 % de notre énergie provient du fossile, quand les experts prévoient son essoufflement voire sa disparition dans les années futures. Le soleil, l’eau, le vent, le bois s’imposent comme l’opération de la dernière chance, avec l’avantage de ne pas dépendre de réserves fossiles chères et limitées, d’avoir un impact nul ou faible sur l’environnement et d’être inépuisables selon la localisation géographique et les facteurs climatiques. Que demande le peuple?

Lente, hypocrite, attentiste, passive… Autant de qualificatifs pour le moins désolants qui décrivent le comportement de la France face aux ENR. Est-ce bien mérité? Malgré l’urgence d’une situation que personne ne veut voir, et qui n’arrange personne?, notre pays reste le grand retardataire Européen du développement des énergies vertes. Pointés du doigt: la prédominance du nucléaire, une bureaucratie omniprésente ainsi qu’un cadre juridique aux contours flous et éphémères. Maître Arnaud Gossement évoque un « paradoxe entre les objectifs et les moyens ». En effet, les objectifs plancher de développement durable, signés par Jean-Louis Borloo, semblent interprétés comme des objectifs plafond. Celui qui a participé au Grenelle ajoute à ce manque d’ambition : « une avalanche de textes qui changent tout le temps, contraignants les entrepreneurs qui souhaitent vendre leur énergie  à EDF à être des spécialistes du droit et à s’adapter aux changements constants des textes de loi. Plus on a de texte, plus le droit bégaie, plus l’administration est perdue (…) ».

Comment sortir de ce marasme et accélérer l’utilisation des ENR? Chacun apporte un bout de solution. Pour Christian de Perthuis le changement se nomment « prix carbone » et politiques publiques ». Hélène Gassin prône l’invention de solutions collectives à l’échelle des territoires, en rappelant le rôle de planificateur et d’accompagnateur des régions. Développer une politique et une production locales des ENR, par le biais des collectivités territoriales, constitue la vision défendue par Raphaël Claustre : « Nous devons décentraliser et faire de l’énergie du terroir.». Quant à Patrick Behm, replacer le citoyen au cœur de la question énergétique paraît indispensable. L’innovation reste pourtant présente sur notre territoire, à l’image de Jérôme Mouterde parent d’un panneau solaire nouvelle génération qui peut fournir électricité et eau chaude.

Tous ont les yeux rivés sur demain. Prochaine échéance le 11 février 2011 : Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, se prononcera sur l’avenir de l’énergie solaire en France.

Aude Serra (Alter Mardis – Parlons solutions)

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