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Monthly Archives

février 2012

Lancement du projet "Coeur de Forêt Bolivie"

By Revue de presseNo Comments

Depuis 2001 l’Association Cœur de Forêt se mobilise pour régénérer la biodiversité et venir en aide aux populations forestières menacées.

En janvier 2012, l’association s’est implantée en Bolivie pour y développer un projet visant à enrayer le déboisement de la région provoqué par la conversion des cultures fruitières et de la forêt en culture de coca.

Le projet Cœur de Bolivie se situe dans l’Ouest de la Bolivie, dans les Yungas. Un « hot spot », c’est à dire une région caractérisée par une diversité biologique très forte, mais qui se trouve menacée par la déforestation et la pollution. Des parcelles sont défrichées au profit de monocultures dont celle de coca. Cette monoculture, outre ses relations avec les narcotrafiquants, nécessite de grosses quantités d’intrants chimiques qui ont considérablement appauvri les sols et pollué les nappes phréatiques.

Coeur de Forêt Bolivie travaille avec les populations de Cedro Mayo et de Tocaña, villages peuplés de communautés Aymaras et Afro-Boliviennes. Les Afro-Boliviens constituent une minorité oubliée qui pourtant possède un patrimoine culturel important. A travers ce projet, Coeur de forêt souhaite leur offrir une alternative de développement.

D’ici fin 2013, Coeur de Forêt vise à :

  • Planter 10 000 arbres afin de réhabiliter les milieux dégradés et de permettre un système d’exploitation durable des ressources naturelles forestières.
  • Mettre en place des potagers familiaux afin d’assurer une certaine souveraineté alimentaire des populations participantes et leur transmettre ces connaissances.
  • Extraire des huiles essentielles afin de valoriser la pharmacopée traditionnelle.
  • Créer deux jardins botaniques et un sentier botanique.

L’association travaille par ailleurs avec « Santa Verde » , un refuge bolivien qui recueille des animaux issus du trafic illégal, afin de lui permettre d’être auto-suffisant en termes d’alimentation. Avec ce refuge, Coeur de Forêt souhaite étudier un nouvel angle dans ses projets : l’automédication des animaux. En effet, ces derniers possèdent leur propre façon de se soigner avec une connaissance des plantes inouïe qu’il sera intéressant d’étudier et de valoriser.

Pour en savoir plus sur Cœur de Forêt, cliquez ici.

Coop FR interpelle les pouvoirs publics

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, Coop FR organise, le mercredi 15 février , à l’initiative du Groupe parlementaire d’études de l’économie sociale, un colloque à l’Assemblée Nationale : « Les coopératives, des entreprises pour un monde meilleur ». Soulignant le poids socio-économique des coopératives en France, cette rencontre évoquera l’apport des coopératives aux politiques publiques et posera les fondements d’un nouveau dialogue avec l’Etat.

La récente publication par Coop FR du « Panorama sectoriel et Top 100 des entreprises coopératives en France » démontre l’importance du poids socio-économique des coopératives, la solidité et l’efficacité de leur modèle en temps de crise. Elles concourent à un monde meilleur et apportent une réelle plus value sociétale en développant une gouvernance démocratique et privilégiant la pérennité de l’entreprise. La force de leur ancrage territorial (les 3/4 d’entre elles ont leur siège social en région) participe de cette dynamique.

Coopératives et pouvoirs publics, les bases d’un nouveau dialogue
Porte-parole du mouvement coopératif français, Coop FR entend enrichir le dialogue entre les coopératives et les pouvoirs publics et interpelle l’Etat sur les moyens nécessaires à l’efficacité et à la vitalité dans les territoires de ce modèle économique. Insistant sur le respect d’une économie plurielle et d’une diversité des formes d’entreprises, il réaffirme la nécessité que le cadre législatif et règlementaire tienne pleinement compte des spécificités des coopératives.

Colloque
2012, Année internationale des coopératives
Les coopératives, illustrations sur le terrain :
Avec la participation de Jean-Claude DETILLEUX, Président de Coop FR, Jean-René MARSAC, Président du Groupe d’Etudes de l’Economie Sociale, député d’Ille et Vilaine, Francis VERCAMER, député du Nord, chargé d’une mission sur l’Economie Solidaire et Charles de COURSON, député de la Marne, Isabelle FERRAND, Direction Gestion Finance – Crédit Mutuel, Jean GRELLIER, député des Deux Sèvres, Jean-Jacques LASSERRE, sénateur des Pyrénées Atlantiques, Dominique LEFEBVRE, président de la Fédération Nationale du Crédit Agricole, Patrick LENANCKER, président de la CG Scop, Marie-Noëlle LIENEMANN, sénatrice de Paris, Philippe MANGIN, Président de Coop de France, Bernard MARTINEAU, vice-président d’Orcab, Caroline NAETT, secrétaire générale, Coop FR, Serge PAPIN, président de Système U,

15 février 2012 – 14h/18h
17h30 : Conclusion par Jean-Claude DETILLEUX, président de Coop FR
Assemblée Nationale
Salle Victor Hugo – 101 rue de l’Université – 75007 Paris

La troisième révolution industrielle : « l’Energie positive »

By Revue de presseNo Comments

La Troisième Révolution industrielle. Comment le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde, de Jeremy Rifkin. Edition Les Liens qui libèrent, 415 pages, 24 euros.

L’uranium et le pétrole, « c’est fini », s’exclame Jeremy Rifkin. Trop rares, trop coûteux, trop dangereux. La ville du futur est déjà en marche : son « indépendance énergétique » repose désormais sur un modèle de « croissance économique durable et sur des marchés interconnectés ». L’homme du XXIe siècle ne sera pas seulement énergivore, mais aussi revendeur d’énergies. Il faudra une « vingtaine d’années » pour que l’Europe tourne la page de l’ère carbone. Mais ensuite, « ce sera très rapide ».

En six ans, l’Allemagne a déjà converti un million de ses bâtiments en édifices à basse consommation, créé 250.000 emplois… et le potentiel est énorme. L’Europe compte 190 millions de structures, qui pourraient toutes devenir des centrales de production énergétique : le surplus d’énergies générées, « l’énergie positive », serait alors revendu aux réseaux de distribution.

A terme, « 70% des besoins européens pourraient être issus des énergies renouvelables » : solaire, géothermie, éolien, hydroélectricité et transformation des déchets. A condition de généraliser de « nouvelles capacités de stockage, via l’hydrogène » et de « pouvoir ensuite transporter » ces énergies induites, grâce à de nouveaux réseaux dits « intelligents ».

L’installation de ces nouveaux réseaux électriques devra s’appuyer sur les réseaux déjà existants, en l’occurrence la technologie internet. « Utilisée en source ouverte, elle pourrait permettre à tous les usagers de se connecter partout et de ne payer que ce qu’ils consomment ». Réciproquement, une voiture en stationnement, par exemple, pourrait revendre son électricité résiduelle au réseau numérique local et en fonction du meilleur tarif/horaire. Les investissements nécessaires seront ainsi compensés par les gains réalisés sur les factures. Depuis mardi matin, l’Allemagne teste ce dispositif dans six régions.

« La troisième révolution industrielle ne sera ni politique, ni climatique, ni énergétique. Elle sera économique ». Elle ne fonctionnera que si l’ensemble du dispositif joue le jeu « du dégroupage total ». Les marchés ne seront plus nationaux, mais continentaux et communautaires. « L’économie verte correspond en fait à une nouvelle matrice de communication »… Utrecht, aux Pays-Bas, Rome, en Italie, ont commencé leur mutation écologique, avec le soutien de l’Union européenne. Et c’est souvent en période de crise que l’économie se réinvente le plus et le plus vite.

Olympia Nemet.

Jeremy Rifkin est en France du 6 au 9 Février. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Jérémy Rifkin à Paris du 6 au 9 février

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Jeremy Rifkin est économiste, spécialiste de prospective économique et scientifique. Son travail est principalement axé sur l’impact des changements scientifiques et technologiques sur l’économie, le travail, la société et l’environnement.

Il interviendra mercredi 8 février à 20h à la Bellevilloise, à l’occasion de la sortie de son nouvel essai : « La Troisième révolution industrielle : comment le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde » paru aux éditions Les Liens qui Libèrent. Il échangera avec Eva Joly autour de questions économiques et industrielles.

Rendez-vous à la Bellevilloise, 21 rue Boyer – Paris 20ème, le mercredi 8 février à 20h. Entrée libre.

Pour en savoir plus sur le nouveau livre de Jeremy Rifkin, cliquez ici.

Christophe Chevalier, PDG du groupe Archer, élu "Entrepreneur Social de l'Année 2011"

By Revue de presseNo Comments

Soutenu par Reporters d’Espoirs et organisé dans une trentaine de pays, ce Prix distingue un entrepreneur ayant su associer un enjeu social à des objectifs économiques. En France, il a été décerné le 1er février par le Boston Consulting Group (BCG) et la Fondation Schwab pour l’Entrepreneuriat social. Le choix du jury de cette 5ème édition, présidé par Martin Hirsch, directeur de l’agence du service civique et fondateur du revenu de solidarité active (RSA), s’est porté sur Christophe Chevalier, président du Groupe Archer.

Archer est une structure composée d’entreprises commerciales et d’associations, créée en 1987 pour contribuer à l’insertion des personnes éloignées du travail. Elle travaille également au maintien d’activités menacées de délocalisation ou de liquidation, par l’achat d’une part de leur production. Elle a ainsi permis le maintien d’une activité artisanale de fabrication de chaussures à Romans, où le groupe est implanté.

Face aux délocalisations d’entreprises, l’association devient un acteur majeur du territoire de la Drôme. Elle comptabilise quelques quinze pôles d’activités au service de l’insertion professionnelle, représentant 310 salariés équivalents temps plein. Archer est le premier employeur du quartier « difficile » de la commune de Romans.

Pour en savoir plus sur le prix, cliquez ici.

Et si on enseignait l'égalité hommes-femmes dès la crèche ?

By L'actu de Reporters d'Espoirs, Les opérations médiasNo Comments

Tout au long de leur scolarité, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons. Mais au cours des études supérieures, les garçons reprennent l’avantage et sont les premiers à trouver un emploi, avec un salaire plus élevé.

En cause, une orientation scolaire conditionnée par le genre, les stéréotypes et les attentes des parents : les femmes restent surreprésentées dans les filières littéraires (80%) et médico-sociales (95%), mais se font plus discrètes dans les grandes écoles.

L’idée

Pour lutter contre les idées reçues, depuis 1998, la Suède a mis en place une pédagogie dite « compensatoire », dans les écoles maternelles et les crèches. Les garçons s’y essayent à la danse et les filles sont poussées à prendre la parole ou des initiatives. A s’affirmer en somme. Simone Hall, coordinatrice à Täppan, une école maternelle située dans le centre de Stockholm, l’assure :

« Nous ne transformons pas les enfants. A 12 mois, ils savent déjà à quel genre ils appartiennent. Et tout au long de leur vie, la famille, le matraquage publicitaire ou le cinéma leur rappellent à qui ils doivent s’identifier. »

Pour permettre aux enfants de dépasser les assignations de genre, pas de rééducation donc, mais une évolution des pratiques, le changement ne pouvant être que progressif et global. Toutes les représentations sont repensées sur un mode égalitaire : du choix des jouets, des activités, du langage… jusqu’à la formation des équipes.

En France, Florence Sarthou, chef de service des crèches du département de Seine-Saint-Denis, prend la mesure de la tâche :

« Chacun doit travailler sur ses attitudes, ses manies et remettre en question sa pratique de tous les jours. C’est pour cela que nous ne pouvons généraliser la méthodologie rapidement. »

Lire la suite sur le site de Rue 89.

 

L'autonomie est-elle l'avenir de notre société?

By Revue de presseNo Comments

Le capitalisme d’aujourd’hui semble s’être laissé piéger par sa complexité et son obsession du profit. Et nous, citoyens-consommateurs, courons chaque jour derrière la consommation, l’épargne, le travail, la sécu, la retraite… Est-ce vraiment la bonne réponse à notre quête personnelle de sens et de bien-être? Une solution est en marche qui pourrait résoudre une partie de nos difficultés: l’autonomie. 

Chaque homme doit inventer son chemin… mais est-ce véritablement le cas dans nos sociétés modernes? Perdu dans ses finances incontrôlables, ses productions mondialisées et ses entreprises où l’humain et la nature ne pèsent pas bien lourds, le capitalisme d’aujourd’hui semble s’être laissé piéger par sa complexité et son obsession du profit. Et nous, citoyens-consommateurs, courons chaque jour derrière la consommation, l’épargne, le travail, la sécu, la retraite… Est-ce vraiment la bonne réponse à notre quête personnelle de sens et de bien-être? Est-ce la bonne voie pour pérenniser notre économie et réinventer l’imaginaire de notre avenir collectif?

Une solution est en marche qui pourrait résoudre une partie de nos difficultés: l’autonomie. Du grec autos et nomos, l’autonomie est la faculté d’agir par soi-même en se donnant ses propres règles de conduite. C’est par exemple l’histoire du philosophe humaniste Pierre Rabhi qui décide au début des années 60 de s’extraire de la vie urbaine pour s’installer en Ardêche où il devient agriculteur auto-suffisant tout en adoptant une simplicité volontaire -le fameux « retour à la terre » dont les joies et les affres ont été immortalisés avec humour par les BD de Larcenet et Ferri.

Lire la suite sur le site de l’Express.

La première semaine mondiale de Freerice aura lieu du 6 au 11 février 2012.

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Freerice est un jeu en ligne, il est le seul jeu de vocabulaire (et de chimie, géographie, culture générale et autre) en ligne avec un but humanitaire : nourrir ceux qui ont faim.

Le principe est très simple: pour chaque bonne réponse, 10 grains de riz sont versés au Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM), la plus grande agence humanitaire dans le monde. Le jeu est absolument gratuit pour les joueurs car le riz est financé par les bannières publicitaires qui s’affichent sur le site chaque fois que le joueur clique sur la bonne réponse.

Le jeu a été créé par John Breen, informaticien et philanthrope américain en 2007 et a été offert au PAM en 2009.

Le thème de la première semaine mondiale de Freerice sera les « Six Degrés de Freerice », chaque joueur recrute 6 nouveaux membres, qui à leur tour recrutent 6 autres joueurs chacun, et ainsi de suite. Il s’agit ainsi d’impliquer au maximum ses amis, sa famille et sa communauté.

Pour plus d’informations sur les activités prévues et pour télécharger de nombreuses ressources qui vous permettront de diffuser le message, rendez-vous sur le site de Freerice.

L'ADIE organise un colloque inversé à Sciences Po le 8 février.

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

L’ADIE, association pour le droit à l’initiative économique (Association française qui aide des personnes exclues du marché du travail et du système bancaire classique à créer leur propre emploi) , organise dans le cadre de la semaine du Microcrédit du 6 au 10 février 2012, un COLLOQUE INVERSÉ à Sciences Po, le 8 février à 18h.

Le principe du colloque du 8 février : sur scène des microentrepreneurs qui témoignent et proposent leurs idées, expériences et solutions face à un parterre de leaders décideurs, leaders politiques et syndicaux, représentants du monde économique …

L’objectif : créer un recueil de propositions qui sera présenté aux candidats aux élections présidentielles de 2012.

Pour en savoir plus sur le colloque inversé de l’ADIE, cliquez ici.