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Environnement

Ne jetez plus vos vélos, des ateliers de L'heureux cyclage les récupérent

By Economie, Environnement, Revue de presse

Le réseau associatif des ateliers de récupération et de réparation L’heureux cyclage, présent dans une cinquantaine de villes, appelle à rapporter les vélos usés et plaide, à l’occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, pour la mise en place d’une véritable filière.
Il est possible qu’un vélo entier soit jeté en déchetterie simplement parce que la chambre à air est crevée, regrette Baptiste Guyomard de l’atelier Dynamo à Nancy, où plus de 1.000 vélos sont collectés par an.

Selon Elodie Chabert du réseau L’heureux cyclage, sur dix vélos récupérés, sept pourront avoir une seconde vie.

Pour éviter que ces deux-roues finissent dans des décharges, les ateliers du réseau les réparent et les revendent à des prix modiques. S’ils sont irréparables, les pièces détachées sont récupérées.

Du 17 au 25 novembre, semaine européenne de la réduction des déchets, ces ateliers participatifs, animés par des salariés et des bénévoles, organisent une campagne Ne jetez plus vos vélos pour sensibiliser le public, mais aussi les collectivités locales pour qu’elles facilitent la récupération des vélos dans les déchetteries.

A Strasbourg, l’atelier Bretzselle a programmé, dans une ambiance festive, une nuit du démontage le 23 novembre pour constituer un stock de pièces détachées.

A Nantes, Vélocamps va organiser, outre ses classiques ateliers de réparation ouverts au public, des ateliers de recyclage de pièces comme les pneus ou les chambres à air et même des ateliers de création de vélos étranges (tall-bikes, tandem, etc.).

Le réseau L’heureux recyclage se fixe pour mission de promouvoir l’usage du vélo, la récupération et le recyclage.

Les premiers ateliers participatifs ont été lancés à Grenoble et Lyon en 1994, il y en avait moins d’une dizaine en 2006, mais aujourd’hui il y en a environ 70 en France, dont une cinquantaine affiliés à notre réseau, explique Elodie Chabert.

Il y a là un enjeu de structuration d’une filière, comme cela s’est fait par exemple pour les déchets électroménagers, ajoute la responsable de projet sur le réemploi des vélos.

Energie : Chauffer sa maison au marc de café

By Environnement, Revue de presse

 

Comme chacun sait, nos poubelles recèlent de l’or… Chaque année, la France importe ainsi 300 000 tonnes de café, qui se transforment après consommation en 600 000 tonnes de marc.

Ces quantités colossales sont le plus souvent jetées, sauf lorsque le résidu, bien connu des jardiniers, rejoint les parterres et pots de fleurs pour servir d’engrais.

Le marc de café a pourtant bien d’autres propriétés, en particulier combustibles, qui permettent de le comparer avantageusement aux bûches et aux granulés de bois.

Eric Fossard, un ancien professeur de biologie a ainsi créé une entreprise unique en France, Rid Solution, spécialisée dans la récupération, le séchage et le conditionnement du marc de café, brûlé ensuite dans les poêles ou chaudières à bois les plus courantes.  « Une tonne de nos granulés, vendue 250 euros, équivaut à la puissance calorifique de cinq stères de bois » explique le chef d’entreprise. Un particulier dont ce serait le seul mode de chauffage en consommerait une tonne et demie pour passer l’hiver. Faites-le compte ! »

Située à Theix dans le Morbihan, Rid Solution collecte le marc de café auprès des  professionnels de la distribution automatique en entreprise. Des bacs de 20 mètres cubes sont installés dans leurs agences, situées en général en périphérie des villes. Une trentaine de bacs sont déjà en place en Bretagne et Pays-de-Loire. Le marc est ensuite séché puis conditionné dans l’atelier de  l’entreprise, mélangé avec une faible proportion de sciure de bois, puis conditionné en granulés ou en barres.

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La première voiture pliable !

By Environnement, Revue de presse
Hirico, la première voiture électrique pliable est l’oeuvre de l’homme d’affaire Carlos Fernandez, l’un des « pionniers » du site Shamengo, qui a réalisé son portrait. Son véhicule compact fonctionne à l’énergie électrique et n’occupe, à l’arrêt, qu’un tiers de la place d’une voiture standard ! Un réponse au problème du stationnement, qui pourait favoriser la décongestion des centres urbains.
Développé au Pays-Basque, Hirico est le fruit de la collaboration de huit entreprises, qui ont fabriqué chacune un module du véhicule. Parmi ces derniers, les roues, qui permettent à la voiture de pivoter sur elle-même, faisant de ce prototype la première voiture à géométrie variable. Les villes de Berlin et San Francisco ont déjà manifesté leur souhait de devenir les lieux production et d’utilisation du véhicule, dont la commercialisation est prévue courant 2013.
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Des containers à bateaux relookés en épiceries de quartier

By Economie, Environnement, Revue de presse

Pas toujours facile quand on est citadin d’avoir accès à des produits frais directement issus de la ferme, qui plus est quand on habite des zones reculées ou défavorisées. Œuf, viande, lait, fruits et légumes frais, tous ces produits sont accessibles dans la plupart des magasins, mais ceux-ci ne sont pas implantés partout. C’est pourquoi en août 2012, deux étudiantes américaines ont lancé Stockbox, une épicerie-container implantée dans le quartier de South Park à Seattle, aux Etats-Unis. Cette zone urbaine est qualifiée de désert alimentaire, phénomène largement répandu outre-Atlantique, et qui contraint les habitants à prendre leur voiture ou faire de longs trajets en bus pour faire leurs courses et se rendre dans des points de vente souvent éloignés de leur domicile. En centre-ville, certains habitants à faibles revenus se nourrissent de chips, sodas, conserves et confiseries, plus faciles d’accès. L’idée de Stockbox est d’ouvrir un endroit familier où se rendre pour redonner du lien à la communauté locale, tout en proposant des légumes du potager, des œufs frais, de la viande et des produits d’épicerie livrés directement par les producteurs locaux. Pour implanter facilement ces points de vente, les deux américaines ont choisi de réutiliser des containers à bateaux, pouvant se déplacer et s’installer assez facilement au cœur des déserts alimentaires, tout en donnant une seconde vie à ces vieux matériaux voués à la décharge. Le voisinage est séduit et le concept marche, puisque l’ouverture d’une deuxième boutique est également prévue dans un autre quartier de Seattle.

Pour consommer local, direction internet

By Environnement, Revue de presse

Pour éviter d’acheter des fruits et légumes chers, sans saveur et cultivés à des milliers de kilomètres, de plus en plus de consommateurs se tournent vers les producteurs locaux. Une tendance favorisée par la prise de conscience écologique mais aussi par les nouvelles technologies, qui facilitent la mise en relation entre consommateurs et petits agriculteurs.

Les « locavores » peuvent par exemple utiliser l’application Facebook 200 Kilomètres à la Ronde pour trouver les producteurs les plus proches de chez eux. Sur les sites Bienvenue à la Ferme ou Ecopousse, ils pourront directement commander des produits, à venir chercher sur place ou livrés dans un commerce.

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À Londres, un supermarché fait la chasse au gaspillage

By Economie, Environnement, Revue de presse

Outre-manche, People’s Supermarket, une coopérative alimentaire, propose de consommer des produits locaux en les recyclant durablement pour éviter tout gaspillage.

«Éviter les déchets et tout recycler», telle pourrait être la devise de People’s Supermarket, un supermarché coopératif situé dans le quartier de Holborn, à Londres. «Une de nos ambitions est la réduction des déchets alimentaires générés par la grande distribution et qui finissent dans les décharges», peut-on lire sur le site. L’objectif est double: protéger l’environnement et générer des profits en prolongeant la vie des aliments.

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Le collège de Veauche, un modèle d'éco-construction

By Environnement, Revue de presse

Le collège de Veauche, dans la plaine du Forez, est un collège exemplaire en terme d’éco-construction. Le bois y est omniprésent  pour ses qualités esthétiques, mais aussi thermique et phonique. Il est également utilisé pour chauffer l’établissement avec des granulés de bois comme combustible. Des puits de lumière servent d’éclairage naturel dans les salles de classe et les couloirs. Sur le toit, des panneaux photovoltaïques pour produire la quasi-totalité des besoins électriques de l’établissement et une toiture végétalisé pour récupérer les eaux de pluie. 

Le collège de Veauche ouvre ses portes pour sa première rentrée en septembre.

Pour revoir le JT Local 19-20 – Saint-Etienne, du lundi 03 septembre 2012 à 19h15 

Le voilier Zéro Co2

By Environnement, Revue de presse

ENVIRONNEMENT – Le voilier Zéro Co2 va mesurer tout l’été le niveau d’ozone dans les calanques de Marseille. Avec un moteur fonctionnant à l’hydrogène, il préfigure peut-être ce que seront les bateaux de demain…

A Marseille, la pollution ne prend pas de vacances. Les collectivités locales (la région PACA, Marseille Provence Métropole et la ville de Marseille), le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), les universités d’Aix-Marseille et de Grenoble, et enfin Airpaca ont mis leurs moyens en commun pour financer une mission scientifique originale: le voilier Zéro Co2. Long de 12 mètres, ce bateau et son équipage sillonneront tout l’été le littoral marseillais pour recueillir et analyser l’air des calanques.

Les polluants se forment sur les zones d’activités industrielles autour de l’étang de Berre, dans les Bouches-du-Rhône, et dans les aires urbaines qui concentrent le trafic routier. Poussés par les vents, ces deux «nuages» finissent par se rencontrer et se mélanger. Se forme alors une «soupe chimique» qui, sous l’effet du rayonnement solaire, donne naissance notamment à de l’ozone. Si la nuit, la brise de terre repousse cette joyeuse mélasse vers la mer, le jour, la brise de mer la ramène vers le littoral, ses habitants… et ses vacanciers.

Pour lire la suite de l’article

20minutes.fr –Mickaël Penverne-16/06/2012

 

Le transport de marchandises à la voile

By Environnement, Revue de presse

Réponse alternative au réchauffement climatique et au défi énergétique depuis 2009, TransOceanic Wind Transport est une société de transport à la voile.

Précurseur, TOWT – Transport à la voile anticipe, dans le domaine du transport maritime, un changement de paradigme énergétique et offre la possibilité à chacun de réduire son bilan carbone avec des produits de provenance lointaine.

L’énergie éolienne s’exploitant, aussi, avec des voiles, elle est appelée à terme à remplacer les sources d’énergie finies. TOWT travaille à une meilleure connaissance du transport à la voile, propre et durable. Le trajet, accompli sans pétrole, ne contracte pas la dette environnementale que les transports classiques creusent chaque jour. Towt – Transport à la voile propose une réponse concrète et immédiate.

Ce projet international contribue à remplir les objectifs fixés par le Traité de Kyoto et Europe 2020. Il s’adresse à des producteurs, des Distributeurs, des clients, des citoyens en mettant à disposition une flotte de voiliers de transport. Il ambitionne un développement de la flotte et du savoir-faire maritime ainsi que la participation à un consortium de constructiondes Eco-Voiliers de demain.

Pour plus d’informations.

Crédit photo : Michel Floch – TOWT

Loin du Sommet de Rio, les femmes de Nova Iguaçu

By Environnement, Revue de presse

La Vie – Olivier Nouaillas – le 20/06/2012

[DIAPORAMA] A 50 km de Rio dans un quartier déshérité de la ville de Nova Iguaçu, loin de l’attention médiatique portée au Sommet de la Terre, notre envoyé spécial est parti à la rencontre d’un groupe de femmes qui cultivent des légumes et des fleurs sur des terres en friche, où passe un oléoduc. Un bel exemple de développement durable local.

Alzoni da Salva Fausto, présidente de la coopérative Univerde

Alzoni da Salva Fausto, présidente de la coopérative Univerde

Retrouvez en bas de l’article notre diaporama des femmes de Nova Iguaçu

Elles s’appellent Alzoni, Joice, Ivonete, Laudiceia ou encore Conceiçao. Mères de famille, elles habitent toutes un quartier déshérité de Nova Iguaçu, une ville de la banlieue de Rio, à 50 km. Ici les routes sont défoncées, le tout-à-l’égout une exception et les ordures jamais ramassées…

Pourtant, l’ère Lula avec son programme « Faim zéro » a amené des améliorations: l’électricité est désormais présente dans chaque foyer, les petits magasins d’alimentation du centre ville sont bien achalandés et les transports publics de bus relativement fréquents. Mais la misère est encore palpable à chaque coin de rue.

Rio + 20 ? Alzoni da Salva Fausto, fille d’agricultrice et la cinquantaine combative, en a entendu parler mais sans plus. « Il ne faut pas que cela soit du papier mais des actes. » Les actes pour elle c’est la coopérative Univerde qu’elle a fondée avec un groupe de femmes en 2008. L’idée en est particulièrement ingénieuse : cultiver des parcelles en maraîchage agroécologique sur des terres en friche, une bande de 50 mètres de large qui recouvre l’oléoduc de Pétrobras, où le pétrole transite du port de Rio à une raffinerie voisine.

Contacté à l’époque, Pétrobras, une entreprise publique, a dit oui et gratuitement à une seule condition : que les plants n’aient pas des racines qui dépassent une profondeur de 30 cm pour ne pas endommager l’oléoduc, creusé à un mètre de profondeur et surveillé en permanence par un monitoring pour éviter toute fuite. Au bout du compte, une dualité environnementale assez osée : en sous-sol, le transport d’une énergie fossile (le XXe siècle) et en surface, l’agroécologie (le XXIe siècle ?).

Pour mener à bien ce projet un peu fou
, la coopérative Univerde a reçu à la fois le soutien de l’AS-PTA, l’association brésilienne pour l’agriculture familiale et agroécologique, et du CCFD Terre Solidaire. « L’agroécologie c’était la méthode de nos parents et de nos grands-parents. L’industrie agroalimentaire, elle, veut nous vendre ses produit chimiques. Mais nous n’avons pas besoin ni d’engrais, ni des pesticides, seulement d’un bon compost ».

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