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EconomieEnvironnementRevue de presse

Ne jetez plus vos vélos, des ateliers de L'heureux cyclage les récupérent

By 23 novembre 2012janvier 13th, 2021No Comments

Le réseau associatif des ateliers de récupération et de réparation L’heureux cyclage, présent dans une cinquantaine de villes, appelle à rapporter les vélos usés et plaide, à l’occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, pour la mise en place d’une véritable filière.
Il est possible qu’un vélo entier soit jeté en déchetterie simplement parce que la chambre à air est crevée, regrette Baptiste Guyomard de l’atelier Dynamo à Nancy, où plus de 1.000 vélos sont collectés par an.

Selon Elodie Chabert du réseau L’heureux cyclage, sur dix vélos récupérés, sept pourront avoir une seconde vie.

Pour éviter que ces deux-roues finissent dans des décharges, les ateliers du réseau les réparent et les revendent à des prix modiques. S’ils sont irréparables, les pièces détachées sont récupérées.

Du 17 au 25 novembre, semaine européenne de la réduction des déchets, ces ateliers participatifs, animés par des salariés et des bénévoles, organisent une campagne Ne jetez plus vos vélos pour sensibiliser le public, mais aussi les collectivités locales pour qu’elles facilitent la récupération des vélos dans les déchetteries.

A Strasbourg, l’atelier Bretzselle a programmé, dans une ambiance festive, une nuit du démontage le 23 novembre pour constituer un stock de pièces détachées.

A Nantes, Vélocamps va organiser, outre ses classiques ateliers de réparation ouverts au public, des ateliers de recyclage de pièces comme les pneus ou les chambres à air et même des ateliers de création de vélos étranges (tall-bikes, tandem, etc.).

Le réseau L’heureux recyclage se fixe pour mission de promouvoir l’usage du vélo, la récupération et le recyclage.

Les premiers ateliers participatifs ont été lancés à Grenoble et Lyon en 1994, il y en avait moins d’une dizaine en 2006, mais aujourd’hui il y en a environ 70 en France, dont une cinquantaine affiliés à notre réseau, explique Elodie Chabert.

Il y a là un enjeu de structuration d’une filière, comme cela s’est fait par exemple pour les déchets électroménagers, ajoute la responsable de projet sur le réemploi des vélos.