Val Bio Centre est une association de loi 1901 qui regroupe des adhérents maraîchers et arboriculteurs biologiques de la région Centre.
Cette association a pour objectif de structurer la filière fruits et légumes biologiques en Région Centre. L’association Val Bio Centre compte désormais 37 producteurs de fruits et légumes bio, dont 8 jardins d’insertion, 1 Établissement et service d’aide par le travail, 1 lycée horticole et 27 fermes familiales, cultivant un total de 242 ha de plein champ et 10,70 ha sous serres en région Centre.
L’innovation de ce regroupement a été la mise en place d’un circuit de distribution à grande échelle de paniers de fruits et légumes bio, afin de conforter un modèle de production en agriculture locale (producteurs paysans), solidaire (insertion) et bio. Ainsi, n’importe quel particulier peux commander au niveau national, par l’intermédiaire d’un abonnement, des paniers de fruits bio à l’année.
Près de 124.200 paniers ont été livrés en 2012, représentant un volume de 491 tonnes de fruits et légumes bio. Elle a aussi permis de sauver des poubelles 630 tonnes de poissons depuis 2004, pour les redistribuer à des centaines de milliers de bénéficiaires de l’aide alimentaire et former 500 personnes en insertion.
Pour 2013, l’association a l’intention de poursuivre le développement de la production bio : appui technique renforcé, installation de nouvelles serres. L’activité « Colis Bio » va être développée afin de valoriser l’ensemble des productions, et aussi de créer de nouveaux emplois en insertion et pérenniser l’activité des structures d’insertion partenaires. Val Bio Centre souhaite créer davantage de partenariats avec ses points de dépôt, afin de contribuer à faire vivre leur activité à travers la sienne. L’association aspire aussi à créer plus de liens avec les consommateurs, à travers des supports ou évènements originaux et vivants… qu’il reste à inventer.
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L’organisation The Plastic Bank invite les populations les plus pauvres à récolter le plastique polluant les océans afin de l’échanger contre des « crédits » qui visent à améliorer la vie de ces communautés.
The Plastic Bank, projet de l’entrepreneur canadien David Katz, invite en effet les populations les plus pauvres à ramasser des déchets de plastique recyclable récoltés dans les océans et sur les plages, et à les rapporter aux points de collectes de l’organisation, situés le plus souvent dans des zones en bordure de mer et dans des secteurs plus affectés par la pauvreté.
En échange de ce plastique, un crédit est offert, pouvant être utilisé comme une monnaie: ce crédit permet en outre d’accéder à des formations, à des prêts bancaires ou encore à des ateliers d’impression 3D où le plastique récolté sert à produire des articles ménagers, des produits d’usage quotidien, des outils, etc.
L’organisation dit ainsi miser sur l’éducation et l’autonomisation des populations locales tout en nettoyant l’océan et créant des opportunités entrepreneuriales via la transformation du plastique.
The Plastic Bank prévoit aussi déployer prochainement des efforts supplémentaires consacrés à des projets communautaires de collecte afin d’augmenter le niveau de vie général des communautés d’accueil. David Katz, un entrepreneur de Vancouver, s’est lancé dans le projet après avoir regardé la vidéo du photographe américain Chris Jordan, qui documente la situation des albatros sur l’île de Midway, au large des côtes d’Hawaï. La vidéo montre comment les oiseaux meurent en s’étouffant à cause de débris de plastique provenant de l’océan et qui envahissant l’île.
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Les diverses formes de gaspillage, alimentaires et non-alimentaires, sont l’envers de notre société de consommation… aux sens propre et figuré. Mais ces volumes passifs, détruits, enterrés ou incinérés n’attendent que des solutions simples et efficaces pour être revalorisés et transformés systématiquement en « gisements »!
Il est nécessaire que les contraintes et coûts perçus du traitement du gaspillage deviennent inférieurs au coût du gaspillage lui-même. C’est pourquoi la plateforme collaborative en ligne Eqosphere propose aux émetteurs de surplus et d’invendus -de la grande distribution aux services publics, ainsi qu’aux associations et aux filières du réemploi et du recyclage, de se connecter sur sa plateforme web et mobile intelligente pour maximiser, en permanence, les possibilités de revalorisation.
Eqosphere sort en mi-juin 2013 une application mobile pour Smartphone, EQO Dons, soutenue par le Conseil régional d’Ile-de-France, qui permettra aux particuliers de faire un don de temps, de services ou de produits non alimentaires et aux associations de se rapprocher efficacement des particuliers en exprimant leurs besoins, comme elles le font sur la plateforme avec les entreprises.
Eqosphere convainc actuellement les plus grandes enseignes que sont Auchan (pionnier de l’expérimentation), mais aussi Leclerc, Carrefour, et des fabricants du textile par exemple. Ces entreprises y voient, en plus d’un débouché commercial pertinent, une vraie valeur ajoutée en terme de démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises). Côté récepteurs associatifs : Emmaüs, le Secours catholique, des antennes de La Croix rouge, des Restos du cœur, des associations du groupe Aurore et de nombreuses épiceries solidaires et bien d’autres ont déjà adopté l’outil.
Il répond à leurs besoins et leur permettent de connaitre la quantité et la variété des produits avant l’opération de récupération : une révolution ! Grâce à cette, plateforme l’entreprise contribue par ailleurs, à la mise en œuvre des politiques publiques de l’environnement et de la solidarité.
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Une douce chaleur règne chez 4 MTec, à Montrouge. Ici, pas de chauffage central, mais une quinzaine de Q.rad, les « radiateurs numériques » de la start-up Qarnot Computing, hébergée dans les locaux de ce bureau d’études. A l’origine de cette invention, Paul Benoît, ingénieur polytechnicien aux faux airs de Harry Potter, croit beaucoup dans son système « économique et écologique ».
Avec ses trois associés, dont le médiatique avocat Jérémie Assous, très investi dans la promotion du projet, une vingtaine de personnes planchent aujourd’hui sur sa mise en œuvre.
Le principe, que comprendront tous ceux qui ont déjà travaillé avec un ordinateur portable sur les genoux : utiliser la chaleur dégagée par des processeurs informatiques installés dans le radiateur. Vendue à des entreprises, des particuliers, des centres de recherche pour traiter des données ou faire du calcul intensif, leur utilisation suffit largement à couvrir la dépense en électricité. Avantage pour l’habitant du logement ainsi chauffé : c’est gratuit! Et pour les clients des serveurs informatiques, la garantie de tarifs bien inférieurs à ceux des coûteux data centers. Mais l’atout est aussi écologique : « notre système gaspille cinq fois moins d’énergie pour le même résultat », affirme Paul Benoît.
Du côté des utilisateurs informatiques, c’est la question de la sécurité qui prime : là encore, Paul Benoît est sûr du résultat. « Nos systèmes ne stockent pas de données, elles ne font qu’y transiter de manière cryptée et à travers des calculateurs disséminés un peu partout. » Et si l’on tente d’ouvrir la machine, « elle s’arrête », prévient l’inventeur.
Des arguments qui ont déjà convaincu : le mois prochain, 25 radiateurs viendront chauffer l’école d’ingénieurs Télécom Paris Tech. Et à partir de cet été, ce sont quelque 300 Q.rad qui vont être installés dans la centaine de logements d’un HLM du XVe arrondissement parisien, à Balard. « Une première expérimentation à grande échelle, salue Jean-Louis Missika, l’adjoint parisien chargé de l’innovation et de la recherche, pour un projet qui pourrait être révolutionnaire! »
La démarche à voir en vidéo ICI
Prix Nobel de chimie et pionnier Shamengo, Alan Heeger a créé un panneau solaire flexible, une révolution technologique !
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Voici l’histoire digne d’un conte ou d’une vieille légende indienne. C’est celle de Payeng, un homme qui n’a jamais voulu renoncer. Depuis plus de 30 ans, il fait pousser des arbres sur un simple banc de sable. Devenu une véritable arche de Noé, le petit havre de paix de Johrat s’est transformé en refuge pour plusieurs animaux, dont des tigres du Bengale et des rhinocéros menacés d’extinction.
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