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Monthly Archives

mai 2011

Capitalisme, sortir de l'impasse… entre réformes et révolution

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Les économies développées ont connu en 2008 une crise dont les effets se font toujours sentir d’un strict point de vue économique. Cette crise a magnifié la remise en cause profonde du système qui l’a permise. Le capitalisme, forme dominante de l’économie de marché, n’est pas en odeur de sainteté. Entre protestations et propositions, qui veut sa peau et comment ?

A l’occasion de la sortie du n°81 d’Interdépendances, rencontre exceptionnelle avec Eve Chiapello co-auteure de « Le nouvel esprit du capitalisme », ouvrage de référence paru en 1999 et réédité cette année en format poche. A ses côtés, plusieurs invités viendront partager avec nous leurs idées pour développer de nouvelles alliances, gérer et dépasser les inévitables tensions entre radicaux et réformateurs sur les sujets qui les animent :

– Pascal Canfin, député européen et initiateur de l’appel « Finance Watch »
– Julie Stoll, coordinatrice de la Plate-Forme pour le Commerce Equitable
– Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif « L’éthique sur l’étiquette »
– Tarik Ghezali, délégué général du Mouvement des entrepreneurs sociaux, animera cette rencontre

Dire et Agir
Edito d’Eve Chiapello, paru dans Interdépendances 81 (avril-juin 2011), un numéro spécial dont elle est rédactrice en chef invitée :

Comment oeuvrer pour une société plus durable ? Au départ il y a l’indignation, le sentiment que cela ne convient pas, que la vie économique notamment pourrait être plus éthique, plus orientée vers le bien-être social et moins destructrice de l’environnement. Encore faut-il se sentir en droit d’exprimer son insatisfaction même si on n’entrevoit aucune solution, et pour cela, ne pas se sentir seul. En favorisant les comportements individualistes supposés peser moins sur les libertés individuelles (chacun peut avoir l’impression qu’il fait ce qu’il veut), notre société nous fragilise en créant un sentiment d’impuissance. Reconstruire des collectifs passe par des rencontres, des liens construits personne après personne, et donc une pluie d’initiatives sur tout le territoire.

Le changement social suppose aussi une écologie des initiatives. Les forces critiques radicales qui dénoncent et appellent à une transformation considérable stimulent le mouvement et incitent les acteurs à entrer dans des processus de changement qui ne peuvent être que progressifs. Des acteurs inventent de nouveaux dispositifs à la croisée de l’existant et des critiques adressées. Certains imaginent de nouveaux régimes réglementaires, d’autres de nouveaux instruments de gestion. Des entrepreneurs montrent qu’on peut faire autrement. Des consultants font circuler ces innovations. Tous sont nécessaires, les radicaux et les réformistes, ceux qui documentent les dérives, ceux qui donnent de la voix et ceux qui créent de nouvelles pratiques, ceux qui construisent des alternatives et ceux qui veulent changer les grandes institutions. Le changement passe aussi par la coopération entre des acteurs qui ne se rencontreraient pas autrement, venant du public et du privé, des ONG et de l’entreprise, de la sphère politique et du monde de la recherche, du syndicalisme et de la culture.

Bien sûr, dans le chaudron militant, les inimitiés ne sont pas rares, car il faut dire qui on est et ce à quoi on croit, se distinguer du plus proche auquel on pourrait être assimilé. Ceux qui ont choisi la radicalité trouvent les autres mous, les accusent de produire de petits changements à la marge ou pire de favoriser le blanchiment d’un système néfaste. Ceux qui préfèrent aider le système à changer, et « se coltinent la réalité » comme ils disent, trouvent les indignés sans solution au mieux inutiles, au pire nocifs. Pourtant, la visée radicale est un ingrédient indispensable à la réforme, la protestation est un facteur d’action. La critique est nécessaire au changement même si elle n’est pas toujours capable d’être constructive. D’autres acteurs pourront l’être. Là comme ailleurs, il faut envisager une division du travail, des connaissances et des compétences.

Rendez-vous mardi 17 Mai de 19h00 à 20h30
à la Mairie du 3ème Salle des fêtes 2, rue Eugène Spuller 75003 Paris
M° République/Temple

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

Journées de l’Environnement et du Développement durable

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Jardin Planétaire, 9e Symposium sur l’Environnement et le Développement durable, les 27-29 mai,
à Tapovan, Ferme d’Anneville, à Sassetot le Mauconduit ( 76540)

Un évènement consacré à l’écologie, à l’environnement et au développement durable à la Ferme d’Anneville, en Normandie.
« Que ces journées soient l’occasion pour nous tous d’aller vers un changement dans l’agriculture, dans l’alimentation, dans l’habitat, dans la façon de se soigner, ou encore dans notre manière de penser, et finalement dans la vraie façon de vivre avec une conscience nouvelle. » – Kiran Vyas

Quelques intervenants : Pierre Rabhi, Coline Serreau, Philippe Desbrosses, Patrick Viveret, Michele Decoust…
Au programme : Concerts, tables rondes, danses, débat, repas ayurvédique…

Entrée libre mais inscription nécessaire au 02 35 29 20 21 ou symposium@tapovan.com

Plus dinfos sur le site de Tapovan

« Leur tour du monde solidaire avec Facebook » (semaine du 9 mai)

By Revue de presseNo Comments

Estelle, Frédéric Colas et leur fille Héloïse se lancent dans un tour du monde solidaire « We like the world ». En se créant un réseau d’ami immense sur Facebook et une page dédiée à leur action, ils médiatisent leur projet et comptent bien réunir les fonds nécessaires à la construction d’une école au Burkina Faso.

Article paru dans Femme actuelle de cette semaine

Voir la page Facebook d’Estelle et Frédéric Colas

Economie sociale et solidaire et logiciels libres

By L'actu de Reporters d'EspoirsOne Comment

La convergence des secteurs du logiciel libre et de l’économie sociale et solidaire (ESS) est en marche. La synergie des valeurs et des modes de production qui s’y expriment est de plus en plus reconnue. Les acteurs qui s’engagent dans des projets de logiciels libres pour l’ESS ou dans des structures d’ESS produisant des logiciels libres sont de plus en plus nombreux.

Les Etats généraux de l’ESS, qui se tiennent les 17, 18 et 19 juin prochains, sont un moment intéressant pour dire haut et fort ce rapprochement, faire un bilan de l’usage du libre dans l’ESS et esquisser les enjeux à venir.

Réunissant des acteurs engagés dans des actions concrètes (structures de l’ESS et communautés de développeurs), la conférence est organisée autour de deux tables rondes. La première porte sur les enjeux pratiques de l’utilisation de logiciels libres dans l’ESS ; la seconde sur les enjeux de gouvernance et de financement de logiciels libres pour l’ESS.

Informations pratiques

Date : le jeudi 9 juin 2011 de 14h à 18h
Lieu : auditorium de la Macif, 17/21 place Etienne Pernet, 75015 Paris
Site internethttp://www.liesse.info

Inscriptions gratuites sur le site internet (le nombre de places de l’auditorium est limité)

Programme : http://www.liesse.info/?page_id=2

ReWorld.com lance la 1ère journée nationale de l’entraide

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Avec le lancement de la « journée nationale de l’entraide » ReWorld.com souhaite permettre aux acteurs responsables (particuliers, associations et entreprises) de prendre conscience de leur pouvoird’entraide pour le développer et l’utiliser.

Cette journée inédite s’inscrit dans le prolongement de l’année européenne du bénévolat. En appelant le grand public à la mobilisation et à l’action, ReWorld.com veut favoriser les initiatives et fédérer un maximum d’acteurs solidaires désirant s’engager davantage mais ne sachant ni comment agir, ni à qui s’adresser.

Qu’est ce que la journée nationale de l’entraide ?

La journée nationale de l’entraide est un rendez-vous citoyen fondé sur l’entraide et la solidarité pour aider et être aidé. Elle vise à vaincre l’anonymat et la solitude, à changer les états d’esprit (ne plus avoir peur de l’autre et oser aller à sa rencontre) en stimulant et développant des initiatives qui donnent l’occasion d’agir et de le faire savoir.

Ce moment unique riche et porteur de valeurs est avant tout un état d’esprit. Le principe est simple et repose sur trois idées :
– remercier ceux qui nous ont déjà aidés,
– s’ouvrir aux autres pour développer de nouvelles relations d’entraide,
– bâtir son réseau solidaire pour aider et être aidé tout au long de l’année !

Les actions de la journée nationale de l’entraide :

Les particuliers sont invités à :
– remercier les membres de leur entourage qui les ont déjà aidés,
– construire de nouvelles relations d’entraide,
– oser proposer leur aide et demander de l’aide à de nouvelles personnes.

Les associations sont invitées à :
– remercier tous leurs donateurs, bénévoles, mécènes et parrains,
– organiser un événement pour faire découvrir les missions de l’association le 23 juin 2011,
– solliciter le soutien de nouveaux acteurs.

Les entreprises responsables sont invitées à :
– tous leurs salariés, prestataires, partenaires …,
– organiser un projet solidaire interne et fédérer leurs équipes

Pour en savoir plus, le site de la journée de l’entraide

Joël, avocat des riches qui invente des pancartes pour SDF

By Revue de presseNo Comments

HÉROS ORDINAIRE

Joël, avocat des riches qui invente des pancartes pour SDF

Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 10/04/2011 | 11H35

Son écriteau « Je pourrais être votre grand-mère » a fait le tour de Paris, changé sa vie et inspiré un court-métrage.

C’est une nuit de février 2007. Joël vient d’emménager dans le quartier de La Madeleine, à Paris. Ses grands magasins, ses travailleurs pressés, ses logements bourgeois, et ses nombreux SDF.

Il a 38 ans, dort peu et mal, préoccupé par ses affaires d’avocat. Il voit tous les jours, au même endroit, cette femme pauvre et ridée, un fichu bariolé sur la tête. Soudain, un souvenir d’enfance remonte. Sur un bout de carton déchiré, il écrit au feutre noir : « Je pourrais être votre grand-mère. »

Il lui donne l’écriteau, apprenant son prénom au passage : Ioana. Comme on voit dans le film, elle ne parle pas un mot de français, mais sourit tout le temps. Sans comprendre, elle pose la pancarte à ses pieds.

Lire la suite de l’article sur rue89.com

"Villeurbanne offre une seconde chance aux sans-diplômes" (13 mai 2011)

By Revue de presseNo Comments

Au lycée Magenta de Villeurbanne (Rhône) les jeunes sans diplôme ont droit à une deuxième chance. Agés de 18 à 25 ans, sortis du système scolaire sans qualification et à la recherche d’un emploi, ils peuvent retourner à l’école. Le lycée a mis en place une formation adaptée à leur parcours chaotique. Ils suivent trois jours de cours et deux jours en entreprise par semaine pour préparer des BEP et des BAC professionnels secrétariat et comptabilité. « On est là pour reconstruire » commente le proviseur du lycée.

Article par dans Le Monde du 13 mai 2011

Reportage

Villeurbanne offre une seconde chance aux sans-diplômes

LE MONDE | 12 mai 2011 | Jacques Boucaud, correspondant à Lyon | 558 mots

Dans l’académie de Lyon, le lycée Magenta rescolarise 80 jeunes qui avaient « décroché ».

Aux jeunes sortis sans diplôme, le lycée Magenta de Villeurbanne (Rhône) offre une nouvelle chance. Et quelle chance, puisque le taux de réussite aux examens y est de 83 % depuis sa création. Lire l’article sur lemonde.fr (accès sur abonnement)

Un concierge durable pour vos salariés

By Economie, Revue de presseNo Comments

Depuis 2008, une alternative unique en France s’offre aux entreprises soucieuses de RSE. En effet, Concierge Durable garantit que tous les services rendus seront non seulement pratiques, mais aussi éthiques. Qu’ils respecteront l’humain et l’environnement.

Ces conciergeries durables permettent aux entreprises de former leurs salariés aux enjeux du Développement Durable en l’expérimentant tout d’abord pour leur propre quotidien.
· découvrir des artisans pressings, très respectueux de l’eau, de l’air et de la santé de chacun,
· confier ses chaussures fatiguées à un véritable artisan cordonnier, qui prolongera leur vie et délivrera ses recommandations pour faire les bons choix de chaussures,
· se faire livrer ses fruits, légumes, mais aussi viandes, yaourts, lait, pain… issus d’agriculteurs locaux, rigoureusement sélectionnés et traçables,
· apprendre à porter ses vêtements au-delà d’une saison en leur donnant un simple coup de neuf grâce à un petit atelier de couture ou un ESAT,
· faire nettoyer son véhicule sur le parking du bureau, sans eau bien sûr, mais par des personnes en situation de handicap utilisant des produits biodégradables et non toxiques,
· avoir recours aux structures de services à la personne qui respectent leurs intervenant(e)s tout en proposant ménage et jardinage écologiques, bricolage et garde d’enfants éco-responsables,
· piocher dans une liste de cadeaux éthiques : location de jouets, fleurs produites en France, ateliers culinaires ou floraux,
· profiter de la mutualisation de solutions d’éco-mobilité innovantes : un coursier à vélo pour un oubli de clés, une station de vélos électriques pour de petits déplacements à l’heure du déjeuner, un vélo-taxi pour épater son aimé(e),
· partir en week-end dans un hôtel, un camping une chambre d’hôtes écoconçus et bien d’autres services innovants, étonnants, mais toujours durables et éthiques.

Offrir cette connaissance des enjeux liés à la consommation responsable répond à plusieurs objectifs pour une entreprise responsable :
· améliorer la qualité de vie des salariés,
· agir pour l’égalité homme/femme en permettant aux femmes d’accéder plus sereinement à des postes à responsabilité, car malheureusement c’est encore elles qui se chargent en grande partie de la gestion du foyer,
· mobiliser et fédérer les salariés autour d’enjeux planétaires
· les sensibiliser concrètement aux engagements développement durable de l’entreprise,
· permettre aux salariés d’améliorer les capabilités dont parle Armatya Sen. Ils passent de victimes de leur condition, du marché, de décisions globales à acteurs du changement. Ceci diminue alors leur sentiment de frustration et d’opposition.
Une manière très concrète d’essaimer du bien-être, durablement.

Les conciergeries durables proposent déjà leurs services pratiques et éthiques
· au personnel des Hôpitaux Ambroise Paré et Paul Desbief de Marseille,
· au personnel du Groupe AG2R La Mondiale Premalliance, sur ses sites marseillais pour débuter,
· l’URSSAF des Bouches du Rhône a également fait appel à l’expertise de Concierge Durable pour mettre en place une conciergerie éphémère lors de sa journée Développement Durable 2011.

Pour en savoir plus, le site de concierge-durable

Dessinez l’écologiste de 2050 !

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Vous êtes étudiant ? Envoyez vos dessins décalés et drôles sur les écologistes du futur. Les créations les plus réussies recevront un encouragement financier et seront publiées dans Valeurs vertes, le journal du développement durable.

Ce concours parrainé par Cabu est organisé par l’association Rirenvert.

Faire connaître celles et ceux qui font rimer écologie et humour qu’ils soient dessinateurs ou comédiens, jeunes pousses ou professionnels aguerris, c’est le but de Rirenvert, association liant talents et engagements. Leur recette : un site participatif, un concours national étudiant de dessins, une équipe à l’envie inaltérable d’aérer ses zygomatiques dans un environnement non pollué.

Envoyez vos oeuvres avant le 31 mai 2011 à :
concours@rirenvert.org ou 2 rue Primatice 75013 Paris

Pour en savoir plus, cliquez ici

Des bouquineries pour changer le monde

By Revue de presseNo Comments

Oxfam France est une association de solidarité internationale qui a pour objectif de construire avec chaque citoyen un monde plus juste, où les droits humains fondamentaux sont respectés. Elle est le membre français de la confédération internationale Oxfam, composée de 15 organisations de solidarité internationale qui travaillent ensemble dans 98 pays, en collaboration avec des partenaires et des alliés dans le monde entier, pour trouver des solutions durables à la pauvreté, les injustices et les inégalités.
Pour récolter des fonds afin de mener son action, Oxfam France a créé trois bouquineries solidaires à Lille et Paris.

Comment ça marche ?
1 – Des particuliers donnent des livres, CD et DVD en bon état
2 – Une équipe de bénévoles se charge de les trier et de fixer les tarifs
3 – Tout le monde peut acheter ces produits et contribuer à l’action d’Oxfam

Qu’est-ce qu’on y trouve ?
Les bouquineries Oxfam proposent à la vente un large choix de livres mais aussi de CD et DVD d’occasion.
On y trouve aussi des produits issus du Commerce équitable.
C’est aussi un moyen de faire évoluer les habitudes de consommation, d’offrir un accès à la culture à prix peu élevé et de proposer de nouveaux modes d’engagements. Les Bouquineries Oxfam s’inscrivent au cœur du projet associatif d’Oxfam France, qui entend tisser un large mouvement citoyen en ouvrant des espaces d’information, de sensibilisation et de mobilisation au plus près des citoyens.
Un espace de détente et d’information permet aux visiteurs de consulter brochures et ouvrages et de s’informer sur les campagnes d’Oxfam France, dans un objectif de sensibilisation du grand public aux questions de solidarité internationale.

A lire : Donner ses livres ou son temps : la Bouquinerie Oxfam à Lille, Viva Magazine, avril 2009

Comment s’engager aux côtés d’Oxfam?
Donner ses livres, CD et DVD
Devenir bénévole
Soutenir l’association par un don