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Lundi 12 octobre . Participez aux 24h pour La France des solutions

By Economie, FDS2020, Les articlesNo Comments

Reporters d’Espoirs vous donne rendez-vous lundi 12 octobre pour la 8e édition de sa grande opération annuelle « La France des solutions ».

Elle prend cette année une forme inédite :

  • 24h d’initiatives inspirantes au cœur de vos médias, avec plus de 40 médias partenaires
    Avec un programme d’émissions, chroniques, contenus, vidéos, reportages axés sur des initiatives concrètes en matière économique, sociale et écologique, et diffusés tout au long de la journée sur les écrans, ondes, dans les journaux papier et les éditions web.
  • un grand rendez-vous de 21h à 22h30 avec L’Émission La France des solutions, animée par 5 journalistes de talent de plusieurs médias : Sophie Jovillard (France Télévisions), Sylvia Amicone (TF1-LCI), Eric Valmir (Radiofrance), Christine Kerdellant (L’Usine Nouvelle) et Catherine Boullay (grand reporter indépendant).
    Avec :

    • des débats et discussions sur des sujets de fond et sur le rôle des médias
    • des acteurs de solutions de terrain en provenance de la France entière
    • un invité-fil rouge : le philosophe et sociologue Frédéric Lenoir, confondateur de la fondation SEVE – Savoir Être et Vivre Ensemble

> Découvrez le programme complet, progressivement dévoilé sur www.francedessolutions.fr

 

Prix Reporters d'Espoirs 2015 : les journalistes et médias dénicheurs de solutions mis à l'honneur au Palais d'Iéna à Paris

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Décerné pour la 6e édition le 12 octobre 2015, le Prix créé par Reporters d’Espoirs met à l’honneur le travail des journalistes qui se font l’écho d’initiatives répondant aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels notre société est confrontée.

Aida Touihri, fidèle amie et ambassadrice de l'association, anime la soirée de remise du Prix Reporters d'Espoirs pour la troisième reprise.

Aida Touihri, fidèle amie et ambassadrice de l’association, anime la soirée de remise du Prix Reporters d’Espoirs pour la troisième reprise.

Une information constructive, active et vigilante, voilà ce que fête le Prix Reporters d’Espoirs décerné depuis 2004 par l’association éponyme. Animée par la pétillante Aïda Touihri, journaliste sur LCP et D8, la soirée a fait résonner optimisme, humour et intelligence dans l’enceinte de l’auditorium du Conseil Économique, Social et Environnemental, hôte de l’événement. Optimisme, intelligence et humour, Laurent de Cherisey, président de Reporters d’Espoirs, n’en manque pas. Le co-fondateur de l’association a rappelé qu’aujourd’hui comme en 2004, se faire l’écho dans les médias des nombreuses initiatives mises en œuvre pour répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux de notre société est primordial. « Les médias doivent être la voix des sans voix, ils doivent diffuser cette tension créative à l’œuvre dans notre pays », a affirmé celui qui souhaite « voir retentir les voix de l’espoir, creuser un chemin du possible ». Jean-Paul Delevoye, président du Cese, a lui aussi rappelé notre capacité à « faire jaillir des étincelles, à imaginer un autre monde, centré sur l’humain et le partage ».

Ariane Ascaride, comédienne et réalisatrice, invitée d’honneur de cette 6e édition, a elle aussi eu recours à l’humour pour évoquer son engagement artistique depuis trente ans. Afin de couper court à « l’envie de se jeter à la mer quand [elle] allume la radio chaque matin », elle a rêvé tout haut d’une information qui transcenderait la réalité et inciterait à prendre des initiatives. L’actrice a aussi rappelé que « tout film, toute forme d’art, qu’il le dise ou non, est engagé, transmet un message ». Des messages, les sujets en lice pour le Prix Reporters d’Espoirs n’en manquent pas ; qu’ils soient diffusés en presse écrite, à la radio, sur le web ou à la télévision, leurs auteurs transmettent l’espoir.

Coralie Schaub et Nathalie Dubois ont ainsi, dans Libération, mis l’accent sur les bienfaits de l’agroforesterie dans un article intitulé Avec l’agroforesterie, l’agriculture retrouve ses racines. Un papier dont le ton et le sujet ont enthousiasmé Philippe Onillon (AFP) et Viviane Chocas (Madame Figaro). « Un autre modèle économique est possible, a rappelé Coralie Schaub. Et l’agroforesterie prouve qu’il est préférable de travailler avec la nature que contre elle. »

Sur le web, pour Phosphore et RFI, c’est le documentaire La Dream teenqui suit les rêves de cinq ados aux quatre coins de l’Europe –, réalisé par Estelle Faure et Emma Roulin, deux jeunes journalistes indépendantes âgées de moins de trente ans, qui a conquis Christophe David (Capital). Côté télévision, le jury représenté par Alexis Donot (L’Argus de la Presse), Véronique Richard (Celsa) et Annabel Benhaïem (Le Huffington Post) a choisi de primer deux reportages. Avec En terre sainte pour comprendre, d’Amira Souilem pour Canal+, ils sont tombés sous le charme de Latifa Iben Ziaten, cette femme engagée en faveur de la paix et de la tolérance. « Un cours de tendresse et de fermeté », a assuré Amira Souilem. Avec Énergie solaire et artisanat maya, diffusé sur Arte, c’est à des problématiques à la fois environnementales, sociales, et d’autonomie économique que Laurence Cuvillier et Matthieu Comin nous frottent.

 

L'actrice Ariane Ascaride, invitée d'honneur du Prix Reporters d'Espoirs 2015.

L’actrice Ariane Ascaride, invitée d’honneur du Prix Reporters d’Espoirs 2015.

Guetteurs d’innovations

Pour le prix radio, la voix sympathique et pertinente de Côme Bastin pour Radio Nova a conquis Sophie Jovillard (France Télévision). En deux minutes, avec une belle énergie et beaucoup d’esprit, le chroniqueur de Le Futur, c’est maintenant se fait chaque semaine « guetteur d’innovations sociales ».

Sylvia Amicone (LCI), lauréate du Prix Reporters d’Espoirs en 2014 pour Tous acteurs du changement, a promis à ses confrères : « Avec ce prix, on se sent moins seule. Depuis, le regard de la rédaction a changé, j’ai davantage de soutien, je me sens légitime ». Légitimité et pérennité, c’est tout ce que l’on souhaite aux heureux vainqueurs de cette année !

Avant de clore la soirée, le Prix Innovation a pris le devant de la scène. Quatre initiatives étaient à départager, entreprises par L’Express (Du Business et du Sens, ligne éditoriale plurimédia animée par Isabelle Hennebelle, arrivée en tête du côté des internautes), France4 (Assaut de bienfaiteurs), le HuffingtonPost (avec sa rubrique Ca marche, la première du genre rassemblant l’ensemble des rédactions internationales d’un media plure-player), et Arte Future (avec le serious game Speed Farming 2050, jeu de gestion d’une ferme verticale urbaine).

Avant de remettre cette distinction décernée à parité par les internautes et le public, Christine Cauquelin (Canal+), lauréate 2014 pour Kindia2015, est revenue sur la genèse de ce documentaire consacré aux actions menées par des ONG en Guinée-Conakry, dont le 4e volet sera diffusé le 4 novembre prochain. La directrice des chaînes thématiques du Groupe Canal+ a remis le prix à Assaut de bienfaiteurs (France 4), une émission qui milite pour une solidarité locale et festive. Festive, cette soirée le fut indéniablement !

Lauréats, jury et équipes du Prix Reporters d'Espoirs partagent la photo.

Lauréats, jury et équipes du Prix Reporters d’Espoirs partagent la photo.

Malika Souyah, journaliste, rédactrice en chef à Reporters d’Espoirs

Pour en savoir +

> Retrouvez le palmarès du Prix Reporters d’Espoirs sur le site de l’association : www.reportersdespoirs.org

> La vidéo de la soirée du 6e Prix Reporters d’Espoirs, lundi 12 octobre au palais d’Iéna : bientôt en ligne !

La France des Solutions 2015 : des réponses concrètes aux défis contemporains

By FRSOLNo Comments

Lundi 12 octobre à Paris, à l’invitation de l’association Reporters d’Espoirs et du CESE (Conseil économique, social, environnemental), devant un auditoire de 600 personnes, entrepreneurs, porteurs de projet, patrons de média, sociologue, navigatrice ou écrivain ont rappelé la nécessité d’agir et de faire confiance à l’inventivité française pour faire face aux problèmes écologiques, économiques ou sociaux. Retour sur les temps forts de l’événement.

« Fini le verre à moitié vide, à la fin de la journée, j’ai envie de voir mon verre déborder d’optimisme », a prévenu d’emblée , l’un des animateurs pleins de peps de cette 3e édition de La France des inventée par Reporters d’Espoirs, l’association qui depuis onze ans diffuse l’envie d’agir et milite pour un . Un souhait exaucé au fil des interventions passionnantes qui ont ponctué cette après-midi dédiée aux initiatives mises en œuvre aux quatre coins de l’Hexagone pour lutter contre les problèmes économiques, sociaux ou environnementaux auxquels notre pays est confronté. Navigatrice, écrivain, sociologue, architecte, chefs d’entreprise, porteurs de projet, journalistes et dirigeants de  : ils étaient venus, ils étaient tous là ! Trois heures durant, ils ont défilé sur la scène de l’auditorium du Palais de Iéna pour nous rappeler que si les problèmes sont nombreux, des réponses, des solutions, parfois originales existent.

« Entrer dans l’ère des rebelles »

Les 4 lauréats France des solutions Académie, jeunes entrepreneurs et associatifs de moins de 30 ans. De droite à gauche : Roxane Julien (Full Mobs), Arnault Martin, (Musique pour tous), Anaïs Barut (Damae Medical), Gaspard Rorh (Wheeliz).

Les 4 lauréats France des solutions Académie, jeunes entrepreneurs et associatifs de moins de 30 ans.
De droite à gauche : Roxane Julien (Full Mobs), Arnault Martin, (Musique pour tous), Anaïs Barut (Damae Medical), Gaspard Rorh (Wheeliz).

Inaugurée par Jean-Paul Delevoye, président du Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese), Laurent de Cherisey, co-fondateur de Reporters d’Espoirs, et Didier Patault, président du directoire de la Caisse d’Épargne Île-de-France, l’événement a réuni quelque 600 personnes désireuses elles aussi de lutter contre la morosité ambiante. Fidèle à son image d’homme à l’écoute, le Président du Cese a d’emblée invité les participants à entrer dans l’ère des rebelles ». Avant d’encourager les «  » à agir, à retrouver une énergie citoyenne qui permette de retrouver l’estime de soi. Dans ce lieu de la République « où l’on peut parler, être écouté et respecter », l’architecte et le sociologue ont invité eux aussi à nourrir le rêve français. Après un « oubliez tout ce que vous savez », la fondatrice, à Lyon Confluence, de l’Institut pour l’innovation et les stratégies créatives en architecture, a milité pour « le devoir de rêver ». Une recommandation reprise par le sociologue qui a rappelé qu’à l’heure où les Français sont si déprimés, un réenchantement est nécessaire.

La magie, elle a opéré tout au long des interventions des acteurs d’initiatives prometteuses et impactantes qui se sont succédé sur la scène, animées par des journalistes de la télévision – (Echappées Belles sur France 5), (LCI-TF1) et (France24). Thierry Bourgeois, directeur industriel et de la RSE (Responsabilité sociale et environnementale) de Léa Nature, leader français des produits naturels et biologiques basé à La Rochelle, co-fondateur de Biotop, une structure qui, au cœur de la zone industrielle de Périgny, veille à la gestion des déchets et à leur réutilisation dans un écosystème d’économie circulaire. « Désormais, les flux sortant deviennent entrant », s’est félicité l’entrepreneur. Hormis le recyclage de 75 tonnes de déchets et la réutilisation de 108 tonnes, le projet a permis la création de cinq emplois et l’invention de nouveaux produits, comme Melting Pot, un substrat pour les toitures végétalisées, à base de marc de café et de coquilles de moules.

Des « diseux » aux « faiseux »

Jean Viard, sociologue, et Odile Decq, architecte, ont ouvert la journée sur le thème "Nourrir le rêve français".

Jean Viard, sociologue, et Odile Decq, architecte, ont ouvert la journée sur le thème « Nourrir le rêve français ».

L’écrivain , fondateur de l’association Bleu Blanc Zèbre, s’y est mis aussi. « Cessons d’écouter les « diseux » et soyons attentifs aux « faiseux » afin de capitaliser le génie français et de lutter contre la montée des extrémismes », a-t-il proclamé. Avant de rappeler : « On ne parle jamais de joie en politique, or c’est le moteur du changement. Ce n’est pas un hasard si c’est toujours le plus joyeux qui embarque la fille ! » Embarqué, l’auditoire l’a été par le témoignage de Gilbert Pinteau, ex-SDF et fondateur de l’association Collectif des SDF de Lille qui, en deux ans et sans financement a relogé 180 personnes. Un parcours qui devrait inciter les pouvoirs publics à « voir les individus comme une ressource et pas comme un problème », a ajouté Alexandre Jardin. Considérer les concitoyens comme des ressources, c’est ce à quoi s’applique l’équipe municipale de Saillans, un village de 1200 âmes situé dans la Drôme qui pratique activement la démocratie participative. Expérimentation, confiance, éducation populaire… tels sont les ingrédients qui font la part belle à « l’intelligence collective », comme en témoigne Sabine Girard élue à l’environnement et à l’énergie, et Vincent Beillard, le maire.

Un peu plus tard, une nouvelle vague d’espoirs a submergé l’auditorium du Cese. Emporté par l’enthousiasme de la navigatrice Catherine Chabaud, initiatrice du Tour de France des Solutions pour le Climat, qui nous a rappelé qu’avec ses 11 millions de kilomètres carrés, la France possède le deuxième domaine maritime mondial. Un atout qui génère des initiatives originales, comme en a témoigné Pierre Meisel, fondateur de Team Jolokia (Morbihan), un bateau qui, avec ses 25 coéquipiers issus d’horizons différents, confirme que la diversité favorise la complémentarité des talents. Une démarche partagée par Hélène Rochet, directrice de la Fédération nationale des Paniers de la mer (Finistère) qui forme des personnes éloignées de l’emploi aux métiers du mareyage tout en luttant contre le gaspillage des ressources halieutiques. Jean Ballandras, secrétaire général d’Akuo Energy (Paris), entreprise initiatrice de Nemo, une centrale flottante située au large de la Martinique qui utilise l’énergie thermique des mers, a lui aussi attesté du formidable potentiel de nos ressources marines.

30 médias engagés

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Denis Carreaux, directeur de la rédaction de Nice Matin, avec la Une « On avance » du 12 octobre, avec Reporters d’Espoirs.

Puisque les solutions existent, les diffuser et donner l’envie d’agir s’impose ! Un engagement pris par 30 médias partenaires de La France des Solutions qui s’engagent pendant cette semaine lancée par l’événement, à se faire l’écho d’initiatives constructives. Ainsi des directeurs des rédactions, et rédacteurs en chef, présents : Stéphane Bijoux, de France Ô, Antoine Guélaud, de TF1, Denis Carreaux de Nice Matin, Isabelle de Gaulmyn de La Croix ou Olivier de Lagarde de France Info… Tous on rappelé leur envie d’être – aussi – des rapporteurs d’initiatives « qui témoignent du monde qui avance » pour « diffuser le sentiment que l’on peut avoir prise sur les événements, et créer une dynamique de solutions dans la société française » ainsi que l’a rappelé Gilles Vanderpooten, directeur de Reporters d’Espoirs. L’association, avec ses 30 médias partenaires, a ainsi touché plus de 15 millions de français entre le 12 et le 18 octobre 2015.

Voir leur initiative reprise par les médias, c’est tout ce que l’on souhaite aux quatre acteurs de solutions âgés de moins de 30 ans qui, en deux minutes chrono, ont « pitché » leur initiative dans le cadre de « La France des Solutions Académie« . Musique pour Tous en faveur de la culture et de la solidarité ; Wheeliz pour l’aide aux personnes à mobilité réduite ; Damae Medical pour la prévention des cancers de la peau et Fullmobs, pour trouver son engagement bénévole. Le choix fut difficile. C’est Damae Medical, représentée par Anaïs Barut, qui a remporté le vote du jury et du public de La France des Solutions. Une récompense bien méritée, attribuée de manière participative. Chacun était invité à voter en s’emparant des consoles de votes habituellement dédiées aux membres du CESE. « Citoyens, entrepreneurs, associatifs, maires, reprenez le pouvoir sur l’événement ». C’est l’esprit qui se dégage de cette journée, dont on repart avec idées nouvelles, approche complexe d’enjeux collectifs, et le sentiment que nous avons, malgré les nuages noirs qui s’accumulent au-dessus de nos têtes, de bonnes raisons de croire en l’avenir.

Malika SOUYAH, journaliste, octobre 2015.