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Revue de presse

"Sécheresse: ces agriculteurs qui ont des réserves" (semaine du 1er juin 2011)

By 3 juin 2011janvier 13th, 2021No Comments

La sécheresse est un réel problème pour les agriculteurs. Pour irriguer ses récoltes, Christophe Cautier et 50 autres agriculteurs auvergnats entretiennent un dispositif de récupération des eaux usées unique en France. L’eau potable consommée par les particuliers est traitée par la station d’épuration de Clermont-Ferrand. Débarrassée de ses bactéries, elle est ensuite réutilisée pour arroser les cultures. Un système qui permet de limiter la pénurie d’eau.

Article paru dans l’Express du 1er juin 2011

Sécheresse: ces agriculteurs qui ont des réserves

De notre envoyé spécial Libie Cousteau
LEXPRESS.fr

54 départements ont pris des arrêtés limitant l’usage de l’eau et Bruno Le Maire vient de lancer un processus d’indemnisation. L’été aride qui se profile n’en menace pas moins les récoltes. Une fatalité? Pas si sûr.

Le soleil cogne sans indulgence sur les champs de betteraves des plaines de la Limagne noire, en Auvergne. En cette journée de la mi-mai, pas un souffle de vent ne vient alléger l’atmosphère. Une lumière crue s’abat sur les pousses encore chétives des cultures de Thierry Arnaud, agriculteur à Riom, dans la région de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). En plein coeur de l’après-midi, à l’ombre de son hangar, le maître des lieux a fort à faire pour remettre en état l’enrouleur de son système d’irrigation. Mise en route d’ordinaire au mois de juin, la machine est de sortie dans les champs depuis le début de mai pour pallier le manque d’eau. La veille, le paysan a constaté que l’une des deux roues tournait mal. Alors, ce matin, il a foncé en ville chercher une pièce de rechange pour dépanner l’outil devenu si précieux par ces temps de sécheresse. Avec l’aide d’un voisin, il a réparé l’engin et s’apprête à le rapporter au milieu de ses terres. Aux alentours de 18 heures, il a pu enfin l’arrimer au tracteur. Maintenant, le chargement s’ébranle lentement en direction de la départementale. Une heure de manutention sera encore nécessaire avant que le canon ne commence à cracher l’eau, abreuvant les plantes assoiffées. Lire la suite de l’article sur le site de l’Express

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