La Tunisie compte près de 700 000 demandeurs d’emploi. Le micro crédit permet de développer une activité économique viable grâce à la création d’entreprises. Une solution particulièrement intéressante pour les jeunes tunisiens, les plus touchés par le chômage. Reste à définir le futur cadre légal de l’activité des instituts de micro finance.
Article par sur Youphil.com
La Tunisie se tourne vers la microfinance
Rédaction | Julie Schneider | 25/05/2011
La microfinance pourrait favoriser le développement de certaines régions en Tunisie. Mais cet instrument est à manier à bon escient.
Au lendemain de la révolution, les défis à relever en Tunisie sont énormes. Le choc politique, incarné par le départ du président Ben Ali le 14 janvier, a laissé place à un choc économique violent: les touristes ont déserté, l’activité a été stoppée pendant les grèves, les investisseurs ont fui… Et le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter. Selon le ministre tunisien de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Saïd Aydi, d’ici juillet 2011, près de 700.000 Tunisiens pourraient être demandeurs d’emploi, contre 562.000 estimés en avril.
Rapidement, le microcrédit est apparu comme la solution pour relancer la machine. A l’approche des élections de l’Assemblée constituante, prévues pour le 24 juillet, la microfinance est un chantier prioritaire du gouvernement de transition: la loi actuelle bride le secteur et empêche les institutions de microfinance de grandir. Mais les acteurs du secteur insistent sur la mise en place de garde-fous pour éviter des dérives. Lire la suite de l’article sur Youphil.com