« A quoi bon faire des efforts si personne d’autre n’en fait ? », « Un de plus ou un de moins, qu’est-ce que ça change ? »… Les Français sont les champions du monde du pessimisme, et pourtant certains préfèrent l’espoir, et font la chasse à la résignation et au découragement. C’est le cas des deux fondateurs de Koom, le premier site communautaire d’émulation collaborative. Le principe ? La plateforme rassemble citoyens, collectivités et entreprises pour les inciter à agir ensemble. Le mot d’ordre ? L’action collective et la mutualisation des efforts sont plus efficaces que les démarches individuelles. L’objectif est simple : faciliter l’engagement en rendant visible l’impact collectif des gestes individuels. En proposant une multitude de bonnes actions comme « donner son sang » ou « s’approvisionner en électricité 100% renouvelable », Koom propose des gestes simples et des solutions concrètes à ceux qui veulent s’engager, mais qui ne savent pas toujours comment. L’utilisateur (appelé « koomer ») s’inscrit et choisit de prendre un ou plusieurs engagements responsables. Le site permet ensuite de mesurer l’impact de l’action avec les autres « koomers » engagés : si 300 utilisateurs s’équipent en ampoules basse consommation, ils économisent la consommation électrique annuelle de 36 panneaux publicitaires éclairés de nuit ! Koom propose aussi des Défis en lien avec une entreprise ou une collectivité locale. Par exemple, si 500 habitants s’engagent à manger du poisson issu de pêche durable, alors la ville s’engage à ce que le poisson des cantines scolaires provienne de pêche durable. Une façon de rendre le pouvoir aux consommateurs de faire changer les choses ! Pour la petite histoire, « koom » signifie « rêve » en coréen, preuve que l’idéalisme peut donner des ailes tout en ayant les pieds sur terre !