2 millions de personnes et 30% des plus de 75 ans souffrent de troubles de la vision. Pour eux tous, la vie quotidienne est compliquée. L’institut de la vision et l’enseigne Casino travaillent actuellement à l’adaptation des magasins aux problèmes de vue. Et ils trouvent des solutions : meilleurs éclairages, travail sur le packaging, plans téléchargeables pour préparer l’itinéraire jusqu’au rayon souhaité… Objectif annoncé : ouverture d’un magasin utilisant ces innovations en 2012 dans le douzième arrondissement de Paris.
Article paru dans le Journal de Paris (supplément du Parisien à Paris)
Actualité > Paris
Ils inventent le supermarché des malvoyants
L’Institut de la vision et l’enseigne Casino veulent adapter les magasins aux problèmes de vue. Un test grandeur nature est déjà prévu dans le XIIe arrondissement.
SÉBASTIEN RAMNOUX | Publié le 23.05.2011, 07h00
Des rayonnages, des produits alignés sagement sur les présentoirs : a priori, rien ne distingue ce petit espace de vente d’une supérette classique. Sauf qu’ici, rue Moreau (XIIe), au cœur de l’Institut de la vision, vous êtes dans un laboratoire. Créé à l’initiative de l’enseigne de grande distribution Casino, ce magasin expérimental utilise les ressources du prestigieux institut pour adapter le commerce aux malvoyants.
« Nous voulons rendre le commerce accessible à tous, aussi bien physiquement que dans les services (e-commerce, livraison…), explique Thibault de Pompery, directeur de création à Casino. Le partenariat avec l’Institut de la vision est formidable : nous pouvons tester en temps réel, plusieurs fois par mois, nos innovations avec des personnes malvoyantes suivies ici. » Et les premiers enseignements commencent à être tirés : meilleur éclairage, sans éblouissement, facilitant la lecture des détails, travail sur le packaging, priorité numéro un pour les malvoyants. Sur les rayons, les nouveaux paquets avant/après parlent d’eux-mêmes : moins de couleurs, les informations principales sont mises en avant, les caractères sont toujours les mêmes… Lire la suite de l’article sur le site du Parisien.