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Revue de presse

« Energies vertes : une solution crédible mais coûteuse. » (10 mai 2011)

By 10 mai 2011janvier 13th, 2021No Comments

Le groupe d’experts de l’ONU sur l’évolution du climat a publié un rapport de 900 pages en faveur des énergies vertes. L’utilisation de la biomasse, du soleil, du vent, de l’eau ou de la géothermie permettent aujourd’hui de répondre à 13% des besoins mondiaux en énergie primaire. Grâce à des investissements financiers importants d’ici à 2020, cette part pourrait atteindre près de 77% en 2050.

Article paru sur lesechos.fr

ENTREPRISES ET SECTEURS ENERGIE & ENVIRONNEMENT ACTUALITÉS
10/05/11 | 07:00 | mis à jour à 09:39 | Emmanuel Grasland

Energies vertes, un scénario alternatif crédible mais coûteux

Les experts du climat prévoient une montée en puissance des énergies renouvelables. Celles-ci pourraient fournir jusqu’à 77 % de la consommation d’énergie en 2050, selon le scénario le plus optimiste. Mais au prix d’investissements considérables.

Pour les experts du climat, le constat est clair : les énergies renouvelables ont un rôle essentiel à jouer pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la planète. Réuni hier à Abu Dhabi, le groupe d’experts de l’ONU sur l’évolution du climat a livré hier un vibrant plaidoyer en faveur des énergies vertes à l’occasion de la publication d’un rapport de 900 pages sur le sujet. Plus de 120 experts ont passé en revue 164 scénarios de développement des énergies renouvelables à l’horizon de 2050, chacun s’appuyant sur des hypothèses différentes en matière d’efficacité énergétique, de croissance de la population ou de consommation individuelle.

Dans un document de synthèse de 26 pages, les spécialistes du climat estiment que les énergies renouvelables « sont vouées à occuper une part accrue du marché de l’énergie ». Selon leurs calculs, l’utilisation de la biomasse, du soleil, du vent, de l’eau ou de la géothermie permettent aujourd’hui de répondre à 13 % des besoins mondiaux en énergie primaire, contre 85 % pour les énergies fossiles et 2 % pour le nucléaire. Cette part pourrait monter à 77 % en 2050 dans le scénario le plus optimiste. Dans ce cas, les émissions de gaz à effet de serre pourraient être réduites de 560 gigatonnes entre 2010 et 2050. Ce qui reviendrait à diminuer d’environ un tiers le volume d’émissions de gaz prévus par l’Agence internationale de l’énergie au cours des quarante ans à venir ! Lire la suite de l’article sur lesechos.fr

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