L’établissement d’enseignement privé Mère Teresa de Villeurbanne a obtenu l’an dernier 100% de réussite au brevet. Pourtant, ses élèves ne viennent pas des familles bourgeoises des beaux quartiers, mais plutôt des milieux défavorisés, et même pour certains des foyers pour mineurs isolés. Le taux de réussite ne s’explique pas par une sélectivité sociale ou financière, mais simplement par une pédagogie et un accompagnement qui pousse chacun vers le progrès. A l’exact inverse du cliché d’un enseignement catholique autoritaire et élitiste.
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28/6/11 – 10 H 48 MIS À JOUR LE 28/6/11 – 10 H 48
Brevet des collèges : la formule gagnante du collège Mère-Teresa de Villeurbanne
Environ 750 000 élèves de troisième passent mardi 28 et mercredi 29 juin les épreuves écrites du brevet.
Fréquenté par de nombreux élèves issus de milieux très modestes, le collège Mère-Teresa de Villeurbanne tentera de rééditer son « sans-faute » de l’an dernier.
Certains s’en trouveraient rassérénés. Alors qu’elle s’apprête à passer aujourd’hui le tout premier examen de sa scolarité, Emma reconnaît que l’affichette placardée à l’entrée de la cour de récréation lui met « pas mal la pression ». Est écrit noir sur blanc, en gros caractères, le taux de réussite que le collège Mère-Teresa a obtenu l’an dernier au brevet : 100 %.
Ce résultat ne repose pas, comme cela serait en théorie possible, sur le seul contrôle continu, qui constitue la majeure partie de la note finale : 87 % des candidats de l’établissement ont obtenu la moyenne aux épreuves écrites finales (mathématiques, français, histoire-géographie).
Pour l’équipe enseignante, c’est là une source de fierté. « Entre la sixième et la troisième, c’est le jour et la nuit », souligne Frédéric Sud, professeur de mathématiques. Le tiers des élèves qui arrivent au collège n’ont pas obtenu plus de 30 % de réponses exactes aux évaluations de CM2, contre une moyenne nationale d’environ 70 %. Le tiers des effectifs proviennent de familles appartenant à un milieu défavorisé - beaucoup habitent les quartiers populaires de Vaulx-en-Velin, la commune voisine –, contre 26 % en moyenne dans le Rhône. Et 11 % des élèves sont nés à l’étranger, contre 3 % dans ce même département. Lire la suite de l’article sur la-croix.com
