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Rédaction

[Sortie le 6 octobre 2022] Au sommaire du n°1 de la nouvelle revue Reporters d’Espoirs : « Ensemble, on va plus loin »

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Le meilleur de Reporters d’Espoirs concentré en une revue semestrielle de 148 pages de reportages, interviews, et chroniques pour mettre à l’honneur acteurs de solutions, journalistes et grands reporters qui racontent les coulisses de leur métier.

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » : c’est à partir de cet adage que nous avons concocté le sommaire de ce premier numéro. Car oui ! De la coopération et du lien social émergent des surprises fertiles. Dans nos campagnes comme dans nos villes, dans la nature comme dans l’association de quartier ou l’entreprise, des femmes et des hommes, des collectifs, construisent, innovent, améliorent, font vivre l’idée de progrès, pour mieux faire ensemble.

Une sélection du « meilleur des reportages » parus dans la presse

 

Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Pèlerin, Management, Marcelle, Sud Ouest, Boudu, Elle, La Voix du Nord, Corse Matin… et de nombreux autres médias d’information s’associent à Reporters d’Espoirs dans une sélection de reportages parmi les plus étonnants et inspirants. Vous allez ainsi cotoyer dans ce numéro des aventures aussi variées que…

  • Des entrepreneurs marseillais faisant de la « ville à problèmes » une capitale des solutions ;
  • Des étudiants engagés à faire revivre un village des Alpilles ;
  • Des personnes qui renouent avec le goût du travail grâce à l’artisanat et au patrimoine architectural ;
  • Des médecins qui perfectionnent l’art de coopérer en s’initiant au pilotage virtuel d’un avion ;
  • … et moult initiatives et personnalités qui s’engagent pour le bien commun, résolvent concrètement des problèmes de société, améliorent notre vie quotidienne.

Entrez dans les coulisses de l’information : journalistes, réalisateurs, artistes, nouveaux médias, vous expliquent leur métier, leurs passions, le pourquoi de leurs choix éditoriaux, et partagent les initiatives qui les motivent.


JR, l’artiste invité de ce premier numéro, sublime l’espoir avec une série de photographies révélant le « faire ensemble »


Elles & Ils sont (notamment) de l’aventure : nos premiers chroniqueurs invités

Elle nous fait voyager dans ses belles échappées à la télévision, Sophie Jovillard est aussi une ambassadrice de longue date de Reporters d’Espoirs. Elle partage ses « Périples » le temps d’une chronique.

Vous avez pu le voir et le lire dans les colonnes du New Yorker, du Soir ou de La Croix, Pascal Lemaitre est un dessinateur de presse et de livres pour enfants qui sait aussi « Croquer l’espoir ».

Eva Roque, journaliste culture et média, en plus d’officier sur les ondes et à la télé, nous livre son regard dans la revue sur l’évolution du monde des médias.

François Saltiel, spécialiste de la tech et des nouveaux médias, nous projette dans le « meilleur des mondes » et met le futur en débat.

 

 

 

 

Environnement / Engagement, quel est le bon ton ? (Méta-Media)

By Le Lab, MediasClimatNo Comments

L’équipe de Meta-Media dirigée par Eric Scherer, directeur de la prospective à France Télévisions, a publié le 2 septembre 2022 un article intitulé « 10 choses à retenir de l’été 2022 pour les médias ». Le point 5 évoque les nouvelles demandes de la société concernant le traitement des questions climatiques.

Au sortir d’un été marqué par les vagues caniculaires et les catastrophes climatiques, journalistes et citoyens sont nombreux à réclamer une meilleure couverture du changement climatique. Il est notamment reproché aux médias un défaut d’explication, transcrit dans le manque de causalité entre les récents événements et le dérèglement climatique.

Alors que de nombreuses images alarmantes circulent, peu de pistes de réflexions sont proposées. A l’inverse, de nombreux articles traitant du climat se sont fait reprocher leurs illustrations positivistes. C’est le cas de Libération avec l’illustration d’un article alarmiste d’un climatologue par la photo d’un homme profitant du soleil à la mi-juin. Une étude a montré que 31% des images illustrant la canicule sont toutes aussi positives en Europe. Pourtant, il est prouvé que le changement climatique est un enjeu majeur pour les citoyens : il serait même un défi capital pour 94% des Français.

Pour autant, les lecteurs aspirent aussi à un journalisme moins alarmant et souhaitent un traitement constructif, vérifié, pédagogique et rigoureux du sujet. De nouvelles narrations s’imposent alors pour couvrir ce thème : la narration autour des impacts personnels et locaux, l’angle des solutions ou alors la vulgarisation du discours scientifique. Les formats évoluent aussi, entre représentations visuelles, formats interactifs et gamification. L’effort est aussi à faire en interne, où le changement climatique est souvent vu comme une thématique engagée et parfois polémique. Pourtant le traitement d’un tel thème ne peut s’arrêter à une énumération de faits sans analyse et mise en contexte. Les salles de rédaction sont face au défi de se doter d’experts pour les aider à traiter le sujet. Elles peuvent aussi renforcer leurs relations avec des institutions académiques pour proposer des formations sur le sujet

>Lire l’article complet sur le site de Meta-Media

Festival international du journalisme : Retour sur un week-end à Couthures-sur-Garonne

By Agenda, Home, Sur la route du tourNo Comments

400 habitants à l’année, plus de 6000 festivaliers le temps d’un week-end : depuis 2018, juillet venu, le charmant village de Couthures-sur-Garonne se mobilise trois jours durant pour accueillir le Festival international de journalisme parrainé par le groupe Le Monde. Ce rendez-vous unique en son genre réunit professionnels des médias et grand public pour débattre de l’actualité sous le soleil estival. Partenaire de cette 6e édition, Reporters d’Espoirs était présent pour parler traitement médiatique du climat, créativité des médias et bien sûr, journalisme de solutions.


A notre arrivée, samedi 16 juillet au matin, la chaleur est déjà étouffante : le thermomètre affiche 33°C, et grimpera jusqu’à 42°C le lendemain. Combiné à l’extrême sérieux des thématiques du festival, actualité oblige -frontières, concentration des médias, propagande…-, on pourrait penser l’atmosphère plombante.  Il n’en est rien : elle est bon enfant, les festivaliers ont le sourire aux lèvres, et le sentiment d’une véritable communauté où tout le monde aime à se retrouver s’installe au fur et à mesure. Au détour d’une rue, d’une conférence ou même à table, on croise la marraine du festival Charline Vanhoenacker, l’écrivain et interprète Gaël Faye, le propriétaire de L’Express Alain Weill,  ou encore Edwy Plenel et Salomé Saqué, heureux d’échanger quelques mots.

Ateliers climat et journalisme de solutions

Au vu de la météo, notre premier atelier tombe à pic : il porte sur le traitement médiatique du climat, et comment l’améliorer. Car selon l’étude MédiasClimat menée par Reporters d’Espoirs en 2019, tout supports confondus, seul 1% des sujets en moyenne faisaient alors référence au climat, le plus souvent sur un ton catastrophiste. Mais pourquoi est-ce donc si difficile d’aborder ce thème pour les journalistes ?

Parmi la cinquantaine de festivaliers ayant répondu présent, les idées fusent : manque de culture scientifique, complexité et nature anxiogène du sujet, économie des médias… La discussion se déplace ensuite sur les réponses à apporter : unanimement, les festivaliers réclament plus de formations pour les journalistes et suggèrent des rencontres sur le terrain avec victimes du dérèglement climatique et acteurs luttant contre. Le public aborde ainsi l’importance d’un traitement plus constructif, mettant également en avant des initiatives inspirantes et reproductibles pour assurer la transition écologique.

Nous revenons le lendemain sur la thématique, à travers un atelier participatif dédié au cœur du sujet de Reporters d’Espoirs : le journalisme de solutions. Malgré l’heure matinale (le concert du DJ la veille a duré jusqu’à 2h du matin), quelques visages familiers et beaucoup de nouveaux sont (re)venus au « Verger », l’espace en plein air qui nous est dédié, au milieu des arbres fruitiers. Visiblement, le bouche à oreille fonctionne. L’exercice du jour consiste à classer trois articles dans l’ordre du moins au plus « porteur de solutions ». Pas évident : juge-t-on la solution elle-même ou plutôt son traitement journalistique ? Faut-il privilégier une initiative collective ou individuelle, une réponse à un problème précis ou global ? Et comment différencier résilience et solution ? Ensemble, nous abordons ainsi la méthodologie du journalisme de solutions, ses avantages ainsi que ses limites.

La créativité des journalistes en débat… et récompensée !

Dimanche après-midi. Après une courte pause récréative, vient le moment de notre conférence sur la créativité. Une heure durant, nos intervenants Julien Blanc-Gras (écrivain-voyageur), Esther Meunier (journaliste à NOWU) et Lorraine Rossignol (journaliste à Télérama) discutent d’innovations éditoriales et techniques, en compagnie d’Augustin Perraud, notre Reporters d’Espoirs animateur du jour. Les questions fusent dans le public : pour encourager la créativité, ne faudrait-il pas déjà rendre la profession plus ouverte, les promotions d’école de journalisme plus diverses ? Le journalisme de solutions n’est-il pas déjà une innovation sur le fond en soi ? La créativité, une réponse pour attirer de nouvelles audiences ? Nos intervenants puisent dans leurs différentes expériences, électron libre, pigiste, journaliste dans une rédaction traditionnelle ou d’un genre nouveau, formés en école de journalisme ou pas.

Clou du spectacle : la conférence tient lieu de remise du Prix de la Créativité Reporters d’Espoirs 2022, décerné au jeune média NOWU créé par l’alliance de France Télévisions et le service public allemand WDR. Lancé en 2019, NOWU s’adresse d’abord aux 15-24 ans avec une forte présence sur Instagram et Tiktok, un ton direct et décalé (tutoiement et références à la pop culture sont de mise) ainsi que sa spécialisation sur un thème qui préoccupe un nombre croissant de jeunes : l’environnement. Le tout sur un ton constructif, livrant des pistes d’action collective et individuelle, comme nous l’explique Esther Meunier, journaliste à NOWU.

Ambiance baignade et musique

Une fois notre dernière intervention passée, il nous reste encore quelques heures pour pleinement profiter des autres ateliers, conférences et rencontres proposées par le festival – et bien sûr, au passage, poser quelques questions sur la pratique du journalisme de solutions aux divers intervenants ! La journée se termine en maillot et en musique, avec la tant attendue baignade dans la Garonne et un concert folklorique du groupe bordelais Timeless Trio à la nuit tombée. Ainsi s’achève un week-end chaleureux, à la fois par sa météo, son actualité et surtout, une formidable ambiance.

Par Morgane Anneix

Avec vous, lancement de la première revue papier de journalisme de solutions !

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Le meilleur de Reporters d’Espoirs concentré en 1 revue semestrielle de 144 pages. Des reportages, interviews, chroniques pour mettre à l’honneur :

  • Des histoires et acteurs de solutions concrètes qui améliorent la vie, l’économie, l’écologie.
  • Des récits de journalistes et grands reporters qui vous racontent leur métier, vous ouvrent les coulisses de la « fabrique » de l’information et des nouveaux médias.
  • Une nouvelle thématique à chaque numéro, traitée sous l’angle du lien social, de l’environnement, de l’économie et de l’entreprise, de l’art et de la culture.

Une revue qui s’ouvre aux idées qui rassemblent, aide à se projeter et aiguise curiosité, créativité, envie d’agir. Pour changer de regard sur l’actualité.

Le meilleur de Reporters d’Espoirs concentré en 1 revue semestrielle de 144 pages. Des reportages, interviews, chroniques pour mettre à l’honneur :

  • Des histoires et acteurs de solutions concrètes qui améliorent la vie, l’économie, l’écologie.
  • Des récits de journalistes et grands reporters qui vous racontent leur métier, vous ouvrent les coulisses de la « fabrique » de l’information et des nouveaux médias.
  • Une nouvelle thématique à chaque numéro, traitée sous l’angle du lien social, de l’environnement, de l’économie et de l’entreprise, de l’art et de la culture.

Une revue qui s’ouvre aux idées qui rassemblent, aide à se projeter et aiguise curiosité, créativité, envie d’agir. Pour changer de regard sur l’actualité.

 


 

15-17 juillet # Reporters d’Espoirs vous donne rendez-vous au Festival international du journalisme à Couthures-sur-Garonne ce week-end !

By Agenda, Home, Sur la route du tourNo Comments

Pour sa 6e édition, Reporters d’Espoirs s’associe au Festival international du journalisme parrainé par le groupe Le Monde. Au programme, deux ateliers et une conférence lors de laquelle sera remis le Prix Reporters d’Espoirs – Catégorie Créativité à la rédaction de NOWU.

En savoir plus sur le Festival


Samedi 16 juillet, 17 – 18h :
ATELIER « Comment (mieux) parler du dérèglement climatique? »

Rendez-vous au « Verger » pour une heure autour de la question du traitement médiatique du climat. Alors que les médias font de plus en plus place à l’environnement dans leurs colonnes, qu’en est-il du climat ? Comment les journalistes s’emparent-ils de cette question et le font-ils en proportion du problème posé ? 

Au cours de cet atelier participatif, venez découvrir l’étude de Reportes d’Espoirs sur le traitement médiatique du climat et les réponses apportées par le journalisme de solutions. Vous aurez également l’occasion d’y rencontrer Esther Meunier, journaliste à NOWU, média spécialisé sur l’environnement et lauréat du Prix Reporters d’Espoirs – Catégorie Créativité 2022.


Dimanche 17 juillet, 10 – 11h:
ATELIER « Et si les solutions étaient (déjà) dans votre journal ?« 

Réchauffement climatique, guerre en Europe, pandémie : vous avez l’impression que tout va mal ? Pourtant, des citoyens, des porteurs de projet, des associations, des entrepreneurs, se mobilisent et agissent au quotidien pour construire le monde de demain. Et si les solutions étaient déjà dans vos médias ? 

Venez découvrir le journalisme de solutions avec l’équipe de Reporters d’Espoirs au « Verger » du Festival ! 


Dimanche 17 juillet, 14h30 – 15h30 :
CONFERENCE « Les médias peuvent-ils être créatifs? »

Alors que les sources d’informations se multiplient, que de nouveaux médias émergent et que les médias traditionnels peinent à conserver leurs audiences, la renaissance médiatique se trouverait-elle dans la créativité ? Comment innover pour attirer un public nouveau, parfois coupé de l’information ?

Une conférence à l’Eglise lors de laquelle sera également remis le Prix de la Créativité 2022 à NOWU, média 100% environnement créé par France TV et son homologue allemand WDR.

Avec:

Julien Blanc-Gras, écrivain, documentariste et journaliste reporter
Esther Meunier, journaliste à NOWU, lauréat du Prix de la Créativité 2022
Lorraine Rossignol, grande reporter pour Télérama
Morgane Anneix, Reporters d’Espoirs
Augustin Perraud, Reporters d’Espoirs

Retour sur la soirée du Prix européen du jeune reporter 2022

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Mardi 28 juin, Reporters d’Espoirs avait le plaisir d’accueillir une centaine d’invités pour une soirée placée sous le signe d’une Europe porteuse de solutions. Comment écrire cette Europe, souvent négligée par les journalistes ? Une question posée à nos conférenciers professionnels des médias, écrivains-voyageurs, mais aussi et surtout aux 6 lauréates du Prix européen du jeune reporter 2022.


18h30. A Europa Expérience, place de la Madeleine, les invités commencent à affluer. Tous sont venus découvrir ce nouveau lieu interactif dédié à l’Union Européenne au cœur de Paris, mais aussi et surtout écouter la dizaine d’intervenants de la soirée. Des personnes, munies de tablettes équipées d’un dispositif de réalité virtuelle, déambulent sur une immense carte du continent au sol. Régulièrement, des fenêtres s’ouvrent pour mettre en lumière des initiatives portées par l’Union Européenne dans ces régions et pays. De l’autre côté, on tapote des écrans tactiles afin d’explorer les relations entre les institutions, en savoir plus sur l’activité parlementaire ou bien prendre un selfie pour le mur photo interactif…

19h, la soirée est lancée ! A l’animation, Eléonore Gay, présentatrice de l’émission « Nous, les Européens » sur France TV, ouvre la première conférence sur le thème de l’Europe et des jeunes. Comment leur donner envie de s’impliquer dans le projet européen ? Ségolène Allemandou, rédactrice en chef d’ENTR, explique comment ce nouveau média plurilingue, fruit de la collaboration entre une dizaine de médias à travers l’Europe (France Médias Monde, Deutsche Welle…), s’adresse aux jeunes de 18-34 ans en misant sur une stratégie 100% numérique, notamment via les formats vidéo et la présence sur les réseaux sociaux. Puis, Gaëlle Rolland, fondatrice de Graines d’Europe, relate l’approche culturelle et artistique de son association pour favoriser le vivre-ensemble et le lien entre Européens : spectacles, expositions, mais aussi des productions comme « L’Europe, c’est pas sorcier » (avec Fred et Jamy !) en sont quelques exemples phares.

19h30. Pendant que le public rejoint les trois salles de pitch, en coulisses, le stress commence à se faire sentir. C’est le moment de présenter leurs sujets pour les lauréates ! Face à un public enthousiaste, elles racontent leur reportages sur des communautés religieuses qui prêtent leurs terres à des projets agricoles biologiques ; une médecin néerlandaise engagée pour le droit de l’avortement partout dans le monde ; un service d’écoute constitué en réseau à travers l’Europe pour répondre à la détresse mentale des jeunes ; une association qui rénove des logements insalubres au Portugal ; ou encore, un projet de coopération transfrontalier visant à revaloriser la laine locale.

Après chaque pitch, les questions fusent : pourquoi s’être intéressé à cette initiative, des nouvelles des projets suivis… ? Des échanges passionnants entre public et lauréates qui se poursuivront jusque lors du cocktail.

Mais avant ce moment convivial, place à la deuxième conférence de la soirée. Une fois tout le monde à nouveau réuni au forum, nos deux écrivains-voyageurs, Gaspard Koenig (Notre vagabonde liberté: À cheval sur les traces de Montaigne, L’Observatoire) et François Reynaert (Voyage en Europe: De Charlemagne à nos jours, Fayard) nous racontent leur périple européen. A dos de cheval pour le premier, à travers l’histoire pour le deuxième, ils en profitent pour revenir sur leur vision de l’Europe, mais aussi du journalisme. Avec un conseil répété en boucle : aller sur le terrain, à la rencontre des personnes et acteurs de son sujet.

Un principe déjà bien compris par nos 6 lauréates, pour lesquelles vient enfin le moment sûrement le plus attendu de la soirée : la remise des prix, avec le dévoilement du classement du Prix européen du jeune reporter 2022 !

Catégorie Pays francophones (France, Belgique)

Catégorie Pays non-francophones

De gauche à droite: Anne-Dominique Correa, Julie Bourdin, Valentina Mustafa, Camille Jourdan, Theresa Bolte et Hélène Coutard, les 6 lauréates du Prix européen 2022

Félicitations encore aux 6 lauréates, sélectionnées parmi les plus de 130 candidatures en provenance de 18 pays qui nous étaient parvenues cette année !

« Là ou un Allemand traitera une information d’une façon factuelle, un Français aura une écriture plus colorée. La ‘culture Arte’ essaie d’emprunter le meilleur à ces deux mondes » – Carolin Ollivier, rédactrice en chef d’Arte Journal

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Journaliste et rédactrice en chef d’Arte Journal depuis 2014, Carolin Ollivier a le regard résolument tourné vers l’Europe. Membre du jury du deuxième Prix européen du jeune reporter, elle nous raconte son expérience au sein d’une rédaction franco-allemande et européenne unique en son genre.


Comment définir l’Europe ?

A mes yeux, il n’y a pas une, mais des Europe qui sont liées entre elles. Il y a l’Europe de l’espace commun et du marché unique, avec des mesures politiques partagées ; il y a l’Europe des Etats membres, dans toute sa diversité et toutes ses différences. Toutes appartiennent aux Européens, il est donc important de parler des deux.

Êtes-vous optimiste quant à la construction européenne ?

Je suis toujours optimiste ! L’Europe est née de la guerre, a grandi avec, autour et souvent aussi grâce à des crises. Aujourd’hui, on le voit à nouveau avec la guerre en Ukraine : l’Europe s’est certainement réunifiée face à ce défi. Cela prend des dimensions très concrètes : on parle à nouveau d’une défense européenne commune [CED, projet abandonné en 1954 suite au rejet de la France, ndlr] ; le projet politique et humain a trouvé un nouveau souffle auprès des dirigeants politiques comme de la population civile européenne. La construction européenne semble donc redynamisée, seul point positif à cette tragédie humaine…

Comment voyez-vous l’Europe dans 10 ans ?

A mon avis, il y aura eu d’ici là beaucoup de progrès. Je reprends l’exemple de la politique de la défense, qui sera alors peut-être réalité ; peut-être peut-on envisager un vote à la majorité dans ces domaines politiques régaliens, actuellement décidés à l’unanimité. Je pense aussi qu’il s’agira d’une Europe élargie, notamment à l’est. Ce qui créera cependant de nouveaux défis ou du moins, enracinera ceux qui existent déjà. Par exemple, les problèmes que posent des Etats membres comme la Hongrie ou la Pologne vont sûrement encore longtemps persister.

Vous êtes la rédactrice en chef d’Arte Journal, qui « propose une approche européenne et culturelle de l’actualité ».

La mission fondatrice d’Arte est de contribuer à une compréhension mutuelle des peuples européens. Parler d’Europe est presque devenu naturel pour nous – que ce soit en termes de politique ou de culture. Chaque journal est clôturé par un sujet où l’on parle art, musique, cinéma, etc. Car les messages culturels peuvent dépasser les frontières des pays et des langues. C’est aussi une façon d’approcher l’Europe par les Européens, et d’aborder des sujets sociétaux par un autre biais que les institutions – même si celles-ci restent bien sûr essentielles. Je demeure convaincue que la plupart des Européens sont curieux de savoir comment les Finlandais s’attaquent au défi de la pandémie, ou comment les Italiens accueillent les réfugiés ukrainiens. Ce sont des thématiques qui nous concernent tous, ce qui rend l’analyse de solutions que d’autres pays proposent à un problème similaire d’autant plus intéressante.

Est-ce facile de parler d’Europe ?

C’est à la fois simple et compliqué car, comme toute rédaction à travers le monde, nous débattons chaque matin de ce que nous allons traiter comme information. Nous avons toujours au moins deux publics en tête. C’est une réelle gymnastique intellectuelle de trouver des sujets qui concernent à la fois les Allemands et les Français, et on en a pris l’habitude. Presque automatiquement, on arrive ensuite à dépasser le cadre franco-allemand pour arriver à une perspective européenne. A tel point qu’il peut parfois nous paraitre plus compliqué d’expliquer un sujet national de façon à ce qu’il soit compréhensible pour l’autre, que d’aborder des informations transnationales et européennes.

Nous tachons aussi d’aborder des questions qui préoccupent un peuple ou une nation à un moment donné. Nous faisons régulièrement le choix de sujets un peu curieux, que l’on ne traiterait pas par ailleurs : les ours qui retournent en Roumanie, un film qui fait grand bruit en Italie, ou encore un scandale de cartes électroniques de santé en Estonie… Des sujets qui sont intéressants aussi parce qu’ils racontent un pays, son fonctionnement et sa nature.

A quoi ressemble une rédaction binationale et européenne ?

Notre équipe est quasiment « paritaire » en termes de nationalités, avec des journalistes français pour moitié et des allemands pour l’autre, et qui travaillent ensemble sur le même journal. Cela donne un mélange intéressant, puisque la culture de travail et les styles d’écriture varient beaucoup des deux côtés du Rhin : là ou un Allemand traitera souvent une information d’une façon sobre et factuelle, un Français aura une écriture beaucoup plus colorée, avec un certain « accent » reportage. C’est un environnement de travail très enrichissant où l’on apprend beaucoup l’un de l’autre. Au fil du temps, cela a donné une certaine « culture » Arte, un mélange qui, comme souvent en Europe, essaie d’emprunter le meilleur aux deux mondes.

Et, au-delà de notre identité franco-allemande, nous intégrons de plus en plus d’autres nationalités au sein de notre rédaction : journalistes belges, autrichiens, suisses, même britanniques… L’idée est d’intégrer des journalistes de tous les horizons pour réaliser notre propre petit rêve européen !

Existe-t-il un journalisme européen selon vous ?

La plupart des médias ont des approches plutôt nationales : même pour des sujets transnationaux comme le Brexit, la pandémie ou l’accueil de réfugiés, chacun se focalise sur les questions que cela soulève pour son propre pays. Lorsqu’il y a un sommet européen, toutes les chaines de télévision se focalisent sur ce que leur propre gouvernement a réussi à négocier ; à Arte, au contraire, nos correspondants à Bruxelles essaient de faire des interviews avec des représentants de plusieurs nationalités. Même s’il est rare, il existe bien un journalisme européen à mes yeux : un journalisme qui analyse comment font les autres et essaie d’inclure de multiples visions pour arriver à une synthèse européenne.

La barrière linguistique est souvent vue comme un obstacle majeur à l’émergence d’un journalisme européen. Or à Arte, vous proposez des contenus en 6 langues.

Les langues sont en effet au cœur de nos réflexions. Si l’on veut s’adresser à un public européen plus large, vaut-il mieux utiliser la lingua franca, l’anglais, en pensant que tout le monde comprendra ? Ou au contraire, décider d’avoir des approches plus territoriales en optant pour la langue nationale ?

Arte fait un peu des deux, ce qui constitue un défi logistique et un investissement phénoménal. Mais cette diversité linguistique est en même temps enrichissante, et nous restons convaincus que ce n’est que de cette façon que l’on pourra s’adresser à tous les Européens.

On dit souvent l’Europe trop abstraite, traitée principalement sous l’angle de ses institutions. Faut-il changer la façon dont les médias la couvrent ?

Absolument. Premièrement, je pense que tous les médias devraient en parler plus. Quant au côté qualitatif, il est bon de diversifier la couverture de l’Europe, d’aborder également l’Europe culturelle et des peuples, sans bien sûr délaisser l’Europe institutionnelle. L’Europe est complexe, mais elle fait partie des sujets qui sont importants car elle concerne la vie de tous les citoyens européens et parfois même au-delà.

Le journalisme de solutions est-il une démarche à laquelle vous êtes sensible ?

Tout à fait ! Traiter d’Europe, c’est parler de défis, mais aussi de solutions. Souvent, on trouve justement ailleurs des initiatives pour lutter contre des problèmes que l’on rencontre chez soi. Par exemple, quelles solutions l’Allemagne a-t-elle trouvé grâce à son modèle fédéral pour endiguer les cas de Covid-19 ? Comment l’Italie a-t-elle pu redynamiser un village en y accueillant des réfugiés ? Ou encore, comme la Finlande a-t-elle réussi à diminuer le nombre de sans-abris en leur facilitant l’accès au logement ?

L’Europe regorge d’idées, de projets et d’initiatives qui sont la source même du journalisme de solutions. C’est donc bien une dimension que nous essayons d’intégrer dans notre journal. De plus, lorsqu’il y a une grande actualité internationale et catastrophique, comme c’est le cas avec l’Ukraine, nous essayons d’équilibrer le ton en incluant au moins un sujet positif ou constructif au sens large.

Y a-t-il selon vous des pays plus preneurs que d’autres d’histoires constructives et de résilience ?

Ce n’est peut-être qu’une impression subjective, mais je pense que les pays nordiques sont plus sensibles à cette approche. Les médias là-bas réfléchissent beaucoup à leur mission publique et responsabilité, et tendent davantage à se remettre en question et à être attentifs au public. De plus, il y règne une grande tradition de journalisme investigatif, qui pointe des problèmes, mais mène aussi à des propositions.

Comment faites-vous pour inclure un angle européen à chaque sujet que vous traitez ?

Tout d’abord, il faut visualiser le public européen auquel on s’adresse et s’imaginer lui parler. Très naturellement, on est amené à inclure d’autres voix et opinions. Par exemple, même des élections nationales soulèvent de forts enjeux européens : on peut interroger un Allemand, Italien ou Espagnol sur ce qu’il pense de la campagne, des candidats etc.

Autrement, il y a la comparaison : regarder comment une situation similaire est gérée par nos voisins par exemple… Pour reprendre l’exemple des élections, on peut comparer les différents systèmes électoraux, les cultures politiques etc. Avec un peu de créativité, de temps et d’habitude, on trouve presque toujours une perspective européenne.

Propos recueillis par Morgane Anneix pour Reporters d’Espoirs

Prix Reporters d’Espoirs : nos prochains rendez-vous !

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Remise du Prix de la créativité 17.07.22

Le dimanche 17 juillet de 14h à 15h, venez rencontrer l’équipe de Reporters d’Espoirs ainsi que le lauréat du Prix de la créativité.

Voir le programme

Les médias peuvent-ils être créatifs ?

Alors que les sources d’informations se multiplient, que de nouveaux médias émergent et que les journaux traditionnels luttent pour continuer à attirer un public qui décroit, la renaissance médiatique se trouverait-elle dans la créativité ? Comment innover sur le fond et la forme, dans le ton et la ligne éditoriale, pour attirer un public nouveau, parfois coupé de l’information ? 

Le lauréat du Prix de la créativité 2022 de Reporters d’Espoirs accompagné de deux reporters partagent avec vous leur expérience, leur vision et leur méthode pour être créatifs.  


Remise du Prix de l’info locale 23.09.22

Le vendredi 23 septembre , Reporters d’Espoirs remettra le Prix de l’info locale lors du festival de l’Info locale à Nantes.


La France des solutions 03.10.22

Le lundi 3 octobre , lors de la France des solutions, nous remettrons les Prix radio et TV.


Remise du Prix presse écrite 24.11.22

Du 24 au 26 novembre 2022 , Reporters d’Espoirs remettra le Prix presse écrite, sous le thème de « Guerres et conflits » lors du festival Tribunes de la presse.

Les reportages lauréats du Prix européen du jeune reporter 2022

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Au terme d’une soirée de rencontres et d’échanges à « Europa Expérience », 5 Prix ont été remis à Hélène Coutard, Valentina Mustafa, Anne-Dominique Correa et Julie Bourdin, Theresa Bolte et Camille Jourdan, six françaises, belge, colombienne et allemande, âgées de 21 à 30 ans.

Ouvert aux 18-30 ans quels que soient leur parcours et études, le « Prix européen du jeune reporter » encourage les jeunes à se faire acteurs de l’information, à pratiquer l’écriture en langue française, et à examiner des problèmes et des initiatives porteuses de solutions à l’échelle de l’Europe.

Parmi les 130 reportages en provenance de 18 pays candidats de cette deuxième édition, 5 reportages ont été distingués par un jury de professionnels des médias dans les catégories « Pays francophones » (3 Prix) et « Pays non-francophones » (2 Prix).

Les 6 lauréates se partagent une dotation de 10 000 euros, et profitent également de la publication de leurs reportages ou d’une médiatisation dans les médias partenaires : Le Figaro, Voxeurop et Euradio.

De gauche à droite: Anne-Dominique Correa, Julie Bourdin, Valentina Mustafa, Camille Jourdan, Theresa Bolte et Hélène Coutard

Catégorie Pays francophones (France, Belgique)

1er Prix : « Livrées, délivrées » par Hélène Coutard
Lire l’article

Journaliste auprès du groupe SoPress, Hélène Coutard réalise dans ce reportage le portrait de la médecin néerlandaise Rebecca Gomperts, connue pour son engagement pour les droits génésiques des femmes partout dans le monde. Fondatrice de l’ONG Women on Web, elle permet à des femmes d’avorter discrètement dans les pays qui l’interdisent grâce à des pilules envoyées par colis. Ce reportage a été réalisé alors que l’avortement était largement proscrit en Pologne et que le Parlement Européen élisait une présidente connue pour ses positions anti-IVG, ce qui résonne particulièrement avec l’actualité.

A propos de l’autrice :
Après un master en médias internationaux incluant une année d’études aux Etats-Unis, Hélène Coutard a d’abord travaillé en tant que freelance basée à Paris, Berlin et New York.  En 2020, elle assure la rédaction en chef des sept premiers numéros de So good, un magazine trimestriel du groupe SoPress adepte de la démarche du journalisme de solutions. Aujourd’hui, elle continue à travailler au sein de SoPress en tant que journaliste pour les pages société, politique, sport ou culture.  
Elle est également l’autrice d’un livre, Les Fugitives : partir ou mourir en Arabie Saoudite, publié en 2021.  

2e Prix : « Quand la foi se met au vert » par Julie Bourdin et Anne-Dominique Correa
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Camarades au cours de leurs études de journalisme, Julie Bourdin et Anne-Dominique Correa se sont intéressées à la conversion écologique qui est en train de s’opérer au sein de l’Eglise catholique. En France comme en Belgique, de plus en plus de communautés religieuses prêtent en effet leurs terres à des projets d’exploitations agricoles biologiques, souvent en partenariat avec des laïcs.

A propos des autrices :
Diplômée d’un master en journalisme et relations internationales à Sciences Po, Julie Bourdin travaille aujourd’hui en tant que journaliste multimédia freelance. Franco-sud-africaine ayant longtemps vécu à l’étranger, elle cultive un grand intérêt pour les langues, les cultures étrangères et l’actualité internationale.  Dans ses reportages, elle s’intéresse régulièrement aux questions de droits humains, de migrations et d’environnement. Elle a notamment documenté la situation des réfugiés sur l’île grecque de Lesbos pendant 5 mois et remporté un concours pour réaliser une enquête transfrontalière sur le trafic de migrants en Europe.   

Issue de la même promotion que sa co-autrice Julie, Anne-Dominique Correa est notamment passée par les rédactions internationales de l’AFP, CNN ou encore de France 24.  Aujourd’hui pigiste auprès de nombreux médias français, on la retrouve dans les colonnes du Monde diplomatique, de Socialter ou encore de Reporterre. Elle s’intéresse entre autres au genre, au climat et aux questions économiques.

3e Prix : « La laine, nouvelle toison d’or ? » par Camille Jourdan
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Journaliste indépendante, Camille Jourdan se penche dans ce reportage sur un projet de coopération transfrontalier visant à revaloriser la laine. De la tonte des moutons à la transformation en vestes, chaussettes et panneaux isolants, à la frontière franco-belgo-luxembourgeoise, tout s’organise afin de reconstruire une filière de production 100% locale.

A propos de l’autrice :
Titulaire d’un master en journalisme bilingue français-anglais de la Sorbonne, Camille Jourdan travaille aujourd’hui en tant que pigiste spécialisée dans la presse écrite et le web.  Dotée d’une expérience en journalisme local et d’investigation, avec notamment à son actif une enquête sur le viol de guerre publiée par Mediapart, elle couvre avant tout des sujets de société (éducation, emploi, santé…) et s’intéresse également à l’économie sociale et solidaire.

Catégorie Pays non-francophones

1er Prix : « Donnez-moi une truelle et je changerai le monde » par Valentina Mustafa
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Au Portugal, un quart de la population vit dans des logements indécents, parfois sans électricité, eau courante ou sanitaires. Un phénomène qui touche également de nombreux autres pays européens. Dans ce reportage de terrain, Valentine Mustafa a suivi les équipes de l’association Just a Change, qui, depuis sa création en 2015, a mené plus de 300 chantiers de rénovation au sein du pays.

A propos de l’autrice :
Spécialisée dans le journalisme de proximité après un master à l’ESJ Pro de Montpellier, Valentina Mustafa a d’abord travaillé dans la presse avant de se diriger vers les radios locales. Elle a sillonné les régions de France de la Normandie au Périgord, s’intéressant à la politique, à l’agriculture ou encore à la santé.
Colombienne d’origine mais se déclarant « française de cœur », elle met à profit cette double culture dans ses reportages.   

2e Prix : « Bonsoir, nightline, je t’écoute » par Theresa Bolte
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Partout en Europe, les « nightlines » fournissent un service d’écoute tenu par et pour des étudiants. Elles permettent ainsi aux personnes en détresse de se confier anonymement à des étudiants bénévoles formés aux techniques d’écoute « active ». Si ce soutien moral ne saurait régler tous les problèmes de santé mentale des jeunes, mis à mal pendant la pandémie, il répond à un véritable besoin.                              

A propos de l’autrice :
Etudiante en licence dans un cursus franco-allemand de sciences politiques entre l’Université Fribourg-en-Brisgau et l’IEP d’Aix-en-Provence, Theresa Bolte multiplie déjà les expériences journalistiques et européennes. 
C’est à l’occasion d’un volontariat dans le corps européen de solidarité réalisé à Poitiers en 2021 auprès du Centre Europe Direct de Vienne-Deux Sèvres que la jeune Allemande de 21 ans découvre la radio. Elle y co-anime l’émission « And the tap drips » sur Radio Pulsar, radio associative basée à Poitiers, puis rejoint la radio Rundfunk à Berlin Brandenburg.

Stars4Media NEWS: Appel à candidatures jusqu’au 30 juin !

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Cofinancé par l’Union Européenne et encourageant la coopération transfrontalière des médias, Stars4Media NEWS est un programme de 4 à 10 mois pendant lequel au moins deux organisations médiatiques de deux pays différents de l’UE coopèrent sur un projet d’innovation médiatique.

Vous avez jusqu’au 30 juin pour remplir votre dossier de candidature (en anglais) et le soumettre en ligne.

A la clé, un programme de formation pour développer votre projet ainsi qu’un soutien financier de jusqu’à 100.000 euros !

Retrouvez toutes les informations sur le site Stars4Media.