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Rédaction

[BFM TV] Ces entreprises ont décidé de produire du gel et des masques pour lutter contre la pénurie

By La France des Solutions - Tous solidairesNo Comments

Du côté de LVMH, le groupe a décidé de convertir les laboratoires près d’Orléans, Chartres ou Beauvais à la production du gel hydroalcoolique. De même pour l’usine Lips, située à Saint-Julien-de-Concelles au sud de Nantes, qui fabrique habituellement des liquides pour e-cigarettes.

Lire l'article de BFMTV

Remise des 2e Prix New6s du journalisme constructif (Bruxelles)

By Agenda, Les articles, Non classéNo Comments

Reporters d’Espoirs est pour la deuxième année consécutive membre du jury du Prix du journalisme constructif organisé par nos confrères belges de l’association New6s.

Inspiré du Prix Reporters d’Espoirs, cet événement est décliné en 3 catégories, s’adressant aux professionnel·le·s des médias et aux étudiant·e·s en 1ere ou 2è année de master en journalisme.


Infos : http://www.new6s.be/index.php/evenements/le-prix

Reporters d’Espoirs au Festival francophone du reportage de Vichy

By Agenda, Le Lab, Les articles, Non classéNo Comments

Reporters d’Espoirs est invité du « Festival francophone itinérant du reportage court et du documentaire France Monde-France Océans » à Vichy, qui se tient du 4 au 16 février 2020 à Vichy.

Vendredi 14 février, Anais Dedieu, chargée d’études à Reporters d’Espoirs, interviendra et débattra avec les étudiants du Pôle Universitaire sur le thème : « Le journalisme de solutions, avenir des médias ? », aux côtés de Lauriane Ploix, rédactrice en chef du journal « Tout va bien ».


Infos & programmation : https://www.sur-les-pas-d-albert-londres.fr/

Journalistes et gilets jaunes : s’écouter différemment, mieux se comprendre

By Agenda, Le Lab, Les articles, Non classéNo Comments

20 journalistes et 20 gilets jaunes se réunissent le 7 mars à Paris pour renouer le dialogue à l’aide d’exercices de médiation de conflit. Journaliste ou gilet jaune, vous souhaitez y participer ? Inscrivez-vous rapidement, les places sont limitées !

S'inscrire

D’après le 33e Baromètre de confiance dans les médias réalisé par Kantar pour « La Croix » en janvier 2020, l’intérêt des Français pour l’information atteint son plus bas niveau historique. Un an après l’émergence des gilets jaunes, 71 % des Français n’ont pas le sentiment que les médias rendent « mieux et davantage compte » de leurs préoccupations. Le niveau de confiance dans les médias a chuté à 24%, le plus mauvais score en Europe selon le Reuters Institute.

Le mouvement des gilets jaunes a été perçu pour certains comme un point de rupture entre journalistes et citoyens : accusés de leur couper la parole, trahir leurs motivations, simplifier leurs points de vue, des journalistes se sont même fait agresser physiquement, en plein cœur du mouvement.

Comment tenter de comprendre au mieux les différentes parties, la complexité à la fois de la couverture journalistique et du mouvement des gilets jaunes, sortir de la simplification à outrance du pour / contre ?

Le Solutions Journalism Network s’associe à Reporters d’Espoirs pour lancer une expérience inédite afin de renouer le dialogue entre journalistes et gilets jaunes.

Un temps d’échange entre journalistes et gilets jaunes, en même temps qu’une formation des deux parties au looping, un outil d’écoute active utilisé par des experts de la médiation en situation de conflit. Cet événement expérimental pourra permettre de créer un nouvel espace de dialogue entre médias et citoyens, où de nouvelles informations pourront être dites d’une part, et récoltées, analysées, d’autre part.

La session durera deux heures et se tiendra lors des Rencontres du bien s’informer à Ground Control à Paris, le samedi 7 mars 2020 après-midi.

Pour plus d’informations, contactez Pierre : pg@reportersdespoirs.org

Attention : places limitées à 20 journalistes et 20 gilets jaunes.

Reporters d’Espoirs coache les acteurs de solutions sur Europe1

By Agenda, L'actu de Reporters d'Espoirs, L'actu des médias, Les articles, Les opérations médias, Non classéNo Comments

Dans l’émission “La France bouge”, Raphaëlle Duchemin et la rédaction d’Europe 1 font quotidiennement de 12h30 à 14h le tour de France des initiatives positives et novatrices. Travail, éducation, santé… ils œuvrent aux quatre coins du pays pour faire bouger les lignes et casser les codes : qui sont ces citoyens, ces entreprises, ces collectivités qui s’engagent et inventent le monde de demain ? Des portraits et des témoignages inspirants.


Réécouter l’émission

Ce jeudi 6 février, Gilles Vanderpooten était le « coach du jour », en direct du Salon des entrepreneurs (Paris). Le thème du jour : « Santé : quelles innovations ? »

AU PROGRAMME :

 

La France bouge Académie

  • Raibed Tahri, directeur général cofondateur de Pap et Pille
  • Mohammed Errafi, fondateur de Gravipack, le premier sac à dos qui ne repose pas sur les épaules

 

La solution

Amandine VANHAECK, cofondatrice de Fleurivore : le premier bouquet de fleurs à la fois ornemental et comestible.

 

Le dossier du jour  : Salon des entrepreneurs : Santé : quelles innovations ? 

Slah Aridhi, fondateur et président de Sensoria Analytics qui a mis au point CardioSensys une solution pour prévenir les maladies cardiorespiratoires

Cyril Courtonne, cofondateur d’Aurizone propose un GPS d’intérieur pour guider les personnes aveugles ou malvoyantes dans les bâtiments.

Léonard Gaucher, cofondateur de 3Dcelo une startup spécialisée dans l’impression 3D pour le secteur dentaire

 

L’entreprise qui va bien

Grégory Clément, co-fondateur de Bagel Corner

 


Réécouter l’émission

Stars4Media : jeunes professionnels des médias, boostez votre carrière en rejoignant notre programme européen d’échange et de formation !

By Actu réseaux internationaux, Agenda, L'actu de Reporters d'Espoirs, Le Lab, Les articlesNo Comments

Postulez avant le 20 mai 2020

Afin d’augmenter vos chances d’être sélectionnés, nous vous conseillons de soumettre votre candidature le plus tôt possible.

Vous êtes un jeune professionnel des médias avec 2 à 10 années d’expérience ? Vous souhaitez développer vos compétences, dynamiser votre carrière, mettre en œuvre vos idées et élargir votre réseau ?
Ou bien vous êtes un éditeur ou un rédacteur en chef dont le média a besoin d’innovation viable économiquement, de développer un modèle managérial et de créer des liens avec d’autres leaders des médias partout en Europe ?

Quel que soit votre profil, nous vous invitons à postuler au programme européen Stars4Media dont Reporters d’Espoirs est partenaire et membre du jury.
Vous pourrez ainsi coopérer avec un autre média en Europe, durant 4 à 12 semaines, pour mener votre projet tout en développant des compétences nouvelles (journalisme constructif, data journalisme, fact-checking, IA, marketing…).
Et vous -ou l’un de vos collaborateurs- rejoignez un réseau inédit de 100 innovateurs des médias en Europe.

Vous êtes un jeune professionnel des médias avec 2 à 10 années d’expérience ? Vous souhaitez développer vos compétences, dynamiser votre carrière, mettre en œuvre vos idées et élargir votre réseau ?
Ou bien vous êtes un éditeur ou un rédacteur en chef dont le média a besoin d’innovation viable économiquement, de développer un modèle managérial et de créer des liens avec d’autres leaders des médias partout en Europe ?

Quel que soit votre profil, nous vous invitons à postuler au programme européen Stars4Media dont Reporters d’Espoirs est partenaire et membre du jury.
Vous pourrez ainsi coopérer avec un autre média en Europe, durant 4 à 12 semaines, pour mener votre projet tout en développant des compétences nouvelles (journalisme constructif, data journalisme, fact-checking, IA, marketing…).
Et vous -ou l’un de vos collaborateurs- rejoignez un réseau inédit de 100 innovateurs des médias en Europe.

> Je télécharge le formulaire de candidature (anglais)

L’essentiel

Qu’est-ce que le programme Stars4Media ?

Stars4Media est un programme d’échange et de formation qui s’adresse aux jeunes professionnels ou « étoiles montantes » des médias.
Il est à l’initiative de plusieurs organisations médiatiques européennes – Fondation Euractiv, l’Université VUB (Bruxelles), Wan-Ifra, la Fédération européenne des journalistes et est cofinancé par l’Union européenne.
Son objectif : accélérer l’innovation en matière de médias et encourager un traitement transfrontalier de l’actualité en Europe. A travers l’organisation d’activités axées sur l’acquisition de compétences entre médias partenaires pour mettre en œuvre vos idées, produire du contenu et développer des initiatives autour de quatre thèmes stratégiques.

Quels sont les critères pour candidater ?

Vous pouvez candidater dès lors que vous êtes de jeunes professionnels des médias dotés de deux à dix années d’expérience, quel que soit votre expertise : journaliste, graphiste, développeur, responsable marketing, expert des réseaux sociaux.

Sur quels thèmes vais-je pouvoir travailler, acquérir des compétences, et développer un projet ?

Votre projet doit répondre à l’une des thématiques suivantes :

  • La confiance dans les médias :
    • Journalisme constructif / de solutions / d’impact
    • Fact-cheking
    • ou thème au choix.
  • Les médias et le traitement des données :
    • Data journalisme
    • Intelligence artificielle et technologies linguistiques
    • ou thème au choix.

Vous êtes libres de proposer un thème différent, dès lors qu’il s’inscrit dans l’une des deux thématiques.

Pourquoi candidater ?

En tant que jeune professionnel des médias, vous allez :

  • travailler en coopération avec un autre média européen sur une durée de quatre à douze semaines
  • acquérir des compétences pratiques sur le data journalisme, le fact-checking, l’intelligence artificielle et les technologies de traduction, le marketing, et les réseaux sociaux
  • faire partie d’un réseau d’une centaine de jeunes innovateurs du monde des médias en Europe

En tant que responsable média, vous allez -en vous impliquant ou en impliquant un membre de votre équipe :

  • enrichir votre réseau de médias et leaders des médias les plus innovants en Europe
  • mettre en œuvre vos idées, développer de nouveaux produits et de nouveaux modèles économiques, et innover
  • développer votre stratégie managériale et remotiver votre équipe

Comment candidater ?

  • Étape 1 – Candidature avant le 20 mai 2020 :
  1. Remplissez la première page du formulaire
    Transmettez-le par email à info@stars4media.eu avec pour objet « Expression of interest Stars4Media ».
  2. Adressez-nous le dossier de présentation de votre projet (selon les rubriques indiquées dans le formulaire, pages 2 et 3) sur cette plateforme : https://easychair.org/account/signin#
  • Étape 2 – Pré-sélection : Un jury composé de 20 experts des médias dont Reporters d’Espoirs, appliquera une première sélection d’environ 120 initiatives.
  • Étape 3 – Sélection finale : A l’occasion du « match-making », 100 professionnels des médias d’environ 40 organisations médiatiques se rencontreront autour d’initiatives innovantes et bénéficieront d’une session de formation sur mesure. A l’issue de cette rencontre, la sélection finale sera annoncée.
  • Étape 4 – Développement de l’initiative et échange :
    • Mobilité physique et virtuelle : durant une durée de quatre à douze semaines, les porteurs des initiatives sélectionnées pourront développer leur initiative sur le terrain ou virtuellement
    • Suivi et évaluation : le développement de l’initiative bénéficiera d’un suivi continu par les membres du consortium

 

INFOS & DOCUMENTS

1) Les pré-requis pour participer à Stars4Media :

  • Les organes de presse derrière les projets proposés doivent approuver les modalités du projet ;
  • 80% des coûts éligibles seront remboursés. Les coûts éligibles sont ceux relatifs au transport, à la nourriture et au logis ainsi que les éventuels frais de formation ;
  • Un maximum de 6000 euros par personne peut être éligible à la procédure de remboursement, desquels 80% seront pris en charge par Star4Media (soit 4800 euros maximum) par le projet et 20% par le média participant (soit 1200 euros) ;
  • Le ratio 80/20 sera maintenu pour les dépenses inférieures à 6000 euros ;
  • Nous donnerons la priorité aux initiatives impliquant au moins deux professionnels issus de deux médias différents. A titre exceptionnel, les initiatives pourront impliquer plus de deux médias ;
  • Les initiatives proposées par des binômes (deux médias ou professionnels des médias désireux de travailler ensemble et l’ayant indiqué dans leur candidature) auront la priorité et seront plus susceptibles d’être sélectionnés ;
  • La sélection pourra comporter 10% de pigistes, à condition qu’ils disposent d’un numéro de TVA valable.

2) Les initiatives fructueuses seront régies par les dispositions détaillées dans les documents ci-dessous.
En soumettant votre initiative, vous acceptez les dispositions des règlements suivants :

 

Ce projet est développé par l’université VUB de Bruxelles, la fondation EURACTIV, WAN-IFRA et la Fédération européenne des journalistes, et est co-financé par l’Union Européenne.

« Hope is power » : The Guardian mise sur le journalisme d’espoir

By Actu réseaux internationaux, Le Lab, Non classé, SociétéNo Comments

Le journal britannique The Guardian a une longue tradition de journalisme constructif. En 2012, il prenait position en faveur d’un journalisme « ouvert »- autrement dit « citoyen » ou « participatif »-afin de contrer, dit-il, la transformation de l’information en un simple produit de consommation. Pour Alan Rusbridger, alors rédacteur en chef, le journalisme ouvert est « un journalisme qui considère la publication comme le début du processus journalistique et non sa fin[1] ». Le projet The Upside s’inscrit dans cette stratégie éditoriale.

A l’été 2016, le Guardian lance une enquête pour faire la lumière sur les attentes de ses lecteurs. Plusieurs d’entre eux regrettent la tendance du journal, réputé pour son engagement militant, à voir le verre à moitié vide[2]. Pour y répondre, est créée la rubrique Half full (« à moitié plein ») qui, pour son lancement, invite les lecteurs à suggérer des idées de tendances, d’innovations ou de personnes remarquables via un formulaire. Pendant près de deux ans, le Guardian partage ainsi dans la rubrique des articles évoquant, par exemple, le projet ambitieux d’une ville chilienne pour s’adapter au vieillissement de sa population[3] ou l’histoire d’un pub du Yorkshire sauvé de la faillite par les habitants du village[4].

Une rubrique solutions conçue pour être éphémère… et qui dure, parce qu’elle fonctionne

Plus ambitieuse, la rubrique The Upside, qui prend sa suite, est le fruit d’un partenariat avec la fondation américaine Skoll, qui investit dans l’entrepreneuriat social[5]. Alors qu’elle devait à l’origine ne durer que six mois, la rubrique est toujours d’actualité, riche de près de 330 articles. Ceux-ci partent presque systématiquement d’exemples concrets d’initiatives locales dont l’intérêt est qu’elles sont reproductibles et non pas seulement égayantes. En plus de présenter une initiative donnée et de relayer la parole de ses instigateurs, les articles sont souvent étayés d’études et de données permettant de justifier de l’intérêt de l’initiative ou d’évaluer son efficacité.

Notons que la rubrique propose une catégorie d’articles consacrés à l’environnement. Les enjeux climatiques sont particulièrement exposés à un traitement catastrophiste, étant donné leur ampleur et la conscience grandissante de l’urgence d’agir. Un tel traitement pourrait cependant sembler contre-productif en cela qu’il crée un sentiment d’impuissance. Ainsi, en plus de sa campagne Keep it in the ground destinée à « désinvestir » les énergies fossiles, le Guardian a décidé de prendre les devants d’un traitement constructif du sujet climatique. Pour Alan Rusbridger, il s’agit d’une question politique et économique et non strictement scientifique. En cela, il est nécessaire de la traiter sous l’angle d’un journalisme citoyen et de solutions.

Du partage au passage à l’action : une question d’impact

Dans un article du 3 août 2019, le journaliste Mark Rice-Oxley tente un premier bilan des retombées de The Upside[6]. Après avoir réitéré l’intérêt du journalisme de solutions et de son impact, il donne une poignée d’exemples d’articles qui ont disposé leurs lecteurs à agir. Ainsi d’un article sur le Remakery, un repair café à Edinbourgh, partagé près de 100 000 fois sur les réseaux sociaux. Suite à sa parution, la propriétaire a été approchée par des individus partout dans le monde, souhaitant ouvrir une franchise dans leur propre pays[7]. De nombreux articles ont également éveillé la générosité des lecteurs et permis de lever des fonds, tels que celui portant sur une communauté exclusivement féminine en Syrie[8] ou un autre à propos d’un projet de plantation d’arbres au Bangladesh.

De plus, la newsletter hebdomadaire de The Upside a déjà attiré plus de 30 000 abonnés.

L’espoir, une valeur montante pour le journalisme ?

Fort de ce succès, le Guardian a lancé le 23 septembre dernier une campagne destinée notamment à recruter des lecteurs anglophones au-delà des frontières du Royaume-Uni. Intitulée Hope is power, la campagne espère délivrer le message que l’espoir, loin d’être béat, « […] consiste avant tout en la croyance en notre capacité à agir de concert pour que les choses changent »[9].

Un message partagé par Reporters d’Espoirs, qui célèbre cette année ses 15 ans d’actions au service du journalisme de solutions !

 

 

[1] WAN-IFRA. Open journalism, 2012.

[2] Mark Rice-Oxley. « Fed up with all the dreadful news out there? Then click here. » The Guardian, 1er juin 2016.

[3] Piotr Kozak. « Si, seniors: the Chilean city with grand plans to be the best place to grow old. » The Guardian, 13 novembre 2017.

[4] Rebecca Smithers. « Cheers! Pub saved by its customers rated best in the UK. » The Guardian, 3 mars 2017.

[5] The Guardian. « Guardian launches The Upside, a new series supported by the Skoll Foundation. » 12 février 2018.

[6] Mark Rice-Oxley. « The Upside series : ‘Our reporting generates change for the better’. » The Guardian, 3 août 2019.

[7] Kate Lyons. « Can we fix it? The repair cafés waging war on throwaway culture. » The Guardian, 15 mars 2018.

[8] Bethan McKernan. « ‘We are now free’ : Yazidis fleeing Isis start over in female-only commune. » The Guardian, 25 février 2019.

[9] Anna Bateson et al. « Butterfly effect : How the Guardian’s new brand campain is inspiring readers. » The Guardian, 12 octobre 2019.

[Sur les routes de France] Aujourd’hui, le festival du journalisme de Château-Gontier-sur-Mayenne en compagnie de la journaliste-réalisatrice Anne-Sophie Novel

By Non classéNo Comments

Poursuivant notre périple sur les routes de France, nous avons fait étape la semaine dernière au Presstival Info de Château-21Gontier. Ce « festival du journalisme à la campagne », niché en Mayenne à une trentaine de kilomètres de Laval, mené d’une main de maitre par l’enthousiaste et convaincant Jean-Marie Mulon, a su conquérir la profession et le public autour ces dernières années, de David Pujadas, Elise Lucet, Jean Plantu, Pierre Haski ou de nombreux grands reporters.

Pour la 6e année consécutive, Reporters d’Espoirs ayant carte blanche a choisi de mettre la lumière sur le travail d’introspection mené par Anne-Sophie Novel, réalisatrice du film « Les médias le monde et moi ».

Nous la connaissons bien Anne-Sophie ! En 2015, elle avait su rassembler des centaines de journalistes couvrant la Cop21, en un même lieu durant les 15 jours de la conférence sur le climat qui se tenait alors à Paris. Nous avions ensemble co-organisé le « Transformational media summit » autour de personnalités et professionnels des médias du monde entier (Etats-Unis, Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Italie…).

Dans ce film, fruit de cinq années d’enquête, Anne-Sophie s’interroge sur les raisons de la désaffection des citoyens à l’égard des médias. Abordant les risques d’infobésité, les fake news, ou la déconnection des producteurs d’infos avec les préoccupations du public, elle esquisse des pistes pour « bien s’informer ». L’on suit son périple à travers le monde, du Danemark aux Etats-Unis, dans lequel elle rencontre des professionnels qui s’attachent à faire émerger de nouvelles manière de « fabriquer l’information » – certains échouant, d’autres innovant avec succès. On y retrouve des acteurs des médias biens connus de Reporters d’Espoirs –qui se trouve cité dans le film !- parmi lesquels le journaliste danois Ulrik Haagerup ou l’éditeur de Positive News Sean Dagan Wood au Royaume-Uni, qui pratique eux aussi un « journalisme de solutions ».

Dans la salle pleine du Palace, cinéma d’art et d’essai de Château-Gontier, les questions et commentaires fusent, témoignant que la question des médias, que certains veulent considérer comme des « biens communs », ne laisse pas indifférent. Des lycéens de l’établissement professionnel Pierre et Marie Curie – que nous avons le plaisir de retrouver là chaque année- partagent leur intérêt pour les réseaux sociaux en même temps que leur vigilance : « on entend parfois n’importe quoi chez les youtubeurs » prévient l’un d’entre eux, « je cherche si d’autres sources disent la même chose » dit un autre. Du youtubeur Max Bird à la chaine de divertissement aux 6 millions d’abonnés Lama Faché, du JT de TF1 à Radiofrance en passant par le journal Le 1, chacun partage sa manière de consommer et percevoir l’info ou les contenus médiatiques.

Ce soir-là, la défense des lanceurs d’alerte et du journalisme d’investigation, l’inquiétude quant aux conseils déontologiques dans lesquels certains perçoivent un risque de « museler les journalistes », préoccupent davantage les participants que la question des « fake news », que personne n’aborde spontanément. Et l’on en vient rapidement à la question des initiatives, du « positif », des « pistes pour espérer » qui, quel que soit le vocable, confirme l’attente manifeste d’un nombre croissant de citoyens, partout sur le territoire, à voir s’élargir le prisme journalistique pour des démarches « constructives ».

 

Deux adresses recommandées lors de votre prochaine venue à Château-Gontier :
– M’Lire Anjou, la librairie indépendante de la ville lancée avec succès il y a 5 ans et animée par les sympathiques libraires Christophe et Fanny (10 Place Paul Doumer).
– Le Palace, cinéma d’art et d’essai équipé de trois salles et alimenté en énergie « 100% verte » avec Enercoop. Géré par Joëlle Hanot, cinéphile écolo et engagée, qui organise de nombreuses ciné-rencontres (3 place du pilori).

Economie | Le bonheur comme outil de performance au travail

By FDS en régions, FDS2019, FRSOL, Partenaires médias, SociétéNo Comments

En Isère, la communauté de commune des Vals du Dauphiné, des entreprises privées du secteur ainsi que la sous-préfecture de La Tour-du-Pin mènent de concert le projet « Liberté ». Il s’agit d’un laboratoire qui vise à accroître le bien-être au travail, afin de rendre le territoire plus attrayant, à travers des conférences et des ateliers à destination de plusieurs responsables de sociétés. Les explications de Fany Allarousse, directrice générale des services de la communauté de communes des Vals du Dauphiné

> Ecouter le podcast : Economie | Le bonheur comme outil de performance au travail