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mars 2011

Une hotline pour les sourds avec Free

By Revue de presse, SociétéNo Comments

4 millions de français sont sourds ou malentendants. Cela les privait jusqu’ici de services élémentaires comme par exemple les lignes téléphoniques administratives ou d’assistance technique. Plusieurs associations ou entreprises fournissent aujourd’hui des services adaptés à ce public.

C’est le cas par exemple de DEAFI, une entreprise citoyenne créée pour et avec des sourds, qui vient de mettre en place avec le fournisseur d’accès à Internet Free une « Deafiline », hotline vidéo en langue des signes, par chat, sms ou mail.

L’intérêt de cette initiative va bien au-delà d’un simple service pour les sourds. En effet, le nouveau métier de « Vidéo-conseiller » crée des d’emplois pour une population souvent considérée comme « inemployable ». Pour DEAFI, un conseiller clientèle a pour vocation de communiquer efficacement avec ses clients, et qui mieux qu’un sourd peut communiquer efficacement avec un sourd ? Un public exclu de la communication orale devient ainsi un public d’experts en gestion de la relation clientèle.

>Le 23 mars 2011, La DeafiLine a reçu le prix de l’initiative remarquable des Argus d’Or de l’assurance.

Pour en savoir plus : http://www.deafi.com/

Une pépinière durable et solidaire au Mozambique

By Environnement, Revue de presse, SociétéNo Comments

Nous sommes 11 étudiants futurs diplômés de l’ISTOM, école d’ingénieur en agro-développement international. Nous avons monté un projet innovant visant à mettre en place une pépinière pilote dans le parc national du Limpopo au Mozambique. Nous recherchons des soutiens pour mener à bien ce projet.

L’équipe : Istom Student Environmental Expertise (ISEE)
ISEE est une association loi 1901 que nous avons montée. Nous travaillons depuis plus de 4 ans dans les domaines de l’agronomie, des sciences sociales et de l’environnement et capitalisons de nombreuses expériences dans divers projets de développement à travers le monde.
Notre équipe s’est fédérée autour du double enjeu de conservation de la biodiversité et du développement socio-économique des populations. Pour y répondre, ISEE oeuvre pour l’intégration des populations locales dans les aires naturelles protégées. C’est dans cet objectif que, depuis un an, l’association a développé un partenariat avec le parc national du Limpopo au Mozambique.

Notre partenaire local : Parc National du Limpopo
Ce parc s’insère au sein d’une entité supérieure, le Parc Transfrontalier du Grand Limpopo (GLTP) qui a vu le jour en 2002. Ce parc pour la Paix inclut le Parc National du Limpopo au Mozambique, le Parc National du Kruger en Afrique du Sud et le Parc National du Gonarezhou au Zimbabwe, formant la plus grande aire protégée du monde.
Le développement du tourisme est un objectif majeur du parc. Pour y répondre, il est nécessaire d’entretenir les ressources naturelles pour assurer la pérennité et la renommée de l’aire protégée.
Le Programme d’Appui Communautaire (PAC), fondé et financé par l’Agence Française du Développement (AFD), dans lequel l’association s’insère, est un outil essentiel. Il prévoit l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion de pratiques plus respectueuses de l’environnement, par une gestion participative des populations.

Un constat
Environ 100.000 personnes sont présentes dans le parc. Afin de répondre à leurs besoins élémentaires, les populations prélèvent les ressources arboricoles de l’aire protégée: les villages sont construits en bois, du charbon est utilisé pour la cuisine et les fruits comestibles sont consommés.

Actuellement la surexploitation de ces ressources par les populations remet en cause la durabilité de l’aire protégée. Il existe alors un conflit d’intérêts entre conservation de la biodiversité et développement socio-économique des populations locales.

Une solution
La mise en place d’une pépinière est une des solutions identifiées par les gestionnaires de l’aire protégée pour diminuer ce conflit entre l’homme et la nature. Nous sommes ainsi chargés d’étudier et de mettre en place une pépinière pilote au sein de plusieurs villages du parc. Près de 400 familles seront impliquées dans le projet. Les plants issus de la pépinière seront implantés au coeur des espaces cultivés des différents villages.
Cette association d’arbres, de céréales et de légumes recrée un environnement stable et durable. Il s’agit d’un système dit d’agro-foresterie.

Notre projet
Ainsi les populations pourront produire leurs propres ressources : fruits comestibles, charbon, bois de construction, ce qui réduira les prélèvements d’espèces arboricoles protégées. Ces ressources seront directement consommées par les familles ou bien vendues sur les marchés locaux.
Cette action permettra de réduire la pauvreté et la vulnérabilité des populations locales en leur assurant une production vivrière durable tout en créant des activités génératrices de revenus. Devenant autonomes, les populations auront un impact bénéfique sur le parc. D’autres parts, ces plants pourront servir au reboisement des zones dégradées.

Notre action
Nous préparons ce projet depuis un an en étroite collaboration avec les responsables du parc. Ce travail préalable nous permet d’anticiper au mieux les actions sur le terrain et ainsi remplir nos objectifs. La phase terrain se déroulera du 15 Juin au 15 Aout 2011 dans le parc. Elle consistera à :

o Réaliser l’étude du milieu et des pratiques agricoles locales ;
o Elaborer le plan de gestion de la pépinière et d’intégration des arbustes dans le système agro-forestier ;
o Former des agriculteurs à la gestion et l’entretien de la pépinière ;
o Etudier les débouchés des fruits produits ;
o Mettre en place la pépinière.
A terme, cette pépinière sera reproduite et adaptée à chaque village, dans l’ensemble du parc.

Contact mail :
project.isee@gmail.com

Adresse postale :
ISTOM
MJE – ISEE
32, boulevard du port
95 000 Cergy

Contact téléphonique :
06 85 18 36 87

Page Facebook :
Isee Limpopo

Plateforme de don :
http://isee.aiderenligne.fr/Parc-national-du-limpopo.html

Un film pour savoir accompagner les malvoyants

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Qui ne s’est jamais senti mal à l’aise pour accompagner une personne aveugle ou malvoyante ? Comment se comporter vis-à-vis d’elle dans les différentes situations de la vie quotidienne : dans la rue, au travail, en réunion ou encore au restaurant ? C’est pour répondre à cette question que l’Association Valentin Haüy a réalisé le film « Un regard pour deux, conseils à l’usage de ceux qui voient ».

Ce court-métrage de 18 minutes voulu et réalisé par l’AVH montre les bons gestes pour accompagner les personnes déficientes visuelles au travers de certains aspects de leur vie quotidienne. Il donne quelques repères afin de mieux vivre ensemble, dans une relation partagée. Sa diffusion est entièrement libre et gratuite. Il peut ainsi être utilisé dans les écoles, les entreprises, les salles d’attente, les hôpitaux, à la télévision, sur le web ou tout autre support… à des fins pédagogiques.

Le film est téléchargeable à partir du site de l’AVH, www.avh.asso.fr, ou consultable sur You Tube.

Il comporte 6 séquences :
– Au carrefour
– Dans la rue
– Au bureau
– Au restaurant
– Avec un chien guide
– Avec une personne malvoyante

Circuits courts et relocalisation : la proximité est-elle la clé d'une ville durable ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Mordus de la ville durable ? Ce 36ème « Alter Mardis : Parlons Solutions » consacré aux circuits courts était fait pour vous ! Sous le chapiteau de la Ferme du Buisson en Seine-et-Marne, le débat en lui-même illustrait un circuit de proximité d’idées. Le rapprochement géographique des producteurs et des consommateurs, les nouvelles formes de cohésion villes-campagnes : un caprice de bobo en mal d’authenticité ? Bien plus que ça ! Les préoccupations liées aux bouleversements climatiques, la quête de produits du terroir, la revalorisation des paysages, le consommer juste et mieux, sont autant de comportements qui nous chatouillent et qui matérialisent une prise de conscience écologique et une crise de confiance économique. Et si les circuits courts étaient la solution aux maux de notre société sur-consommatrice? Animée par le journaliste Eric Larpin, cette table ronde qui a réuni Grégory Gendre, Fellow Ashoka et fondateur de Roule ma frite 17, Thierry Vincent, Responsable du développement de l’Arene Île-de-France et Sylvain Péchoux, chargé de mission pour l’AMAP Île-de-France, a fait toute la lumière sur ce pilier du développement durable.

Le compteur kilométrique de nos productions, consommations et déplacements quotidiens, explose. Face à ce gaspillage énergétique, les circuits courts s’imposent comme une alternative des plus sérieuses. Un rapprochement géographique entre producteurs et consommateurs, ainsi qu’une restriction des intermédiaires, qui connaît des retombées positives. Il permet de réduire la consommation d’énergie et l’empreinte écologique, de favoriser l’emploi et les activités locales, de restaurer le lien social, d’assurer une meilleure traçabilité des produits, et de développer la souveraineté alimentaire, énergétique et industrielle.

Si certains sombrent passivement dans un catastrophisme écologique et économique, d’autres portent des solutions innovantes en s’appuyant sur ces circuits courts. C’est le cas de Sylvain Péchoux. Avec le réseau de l’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMPAP), il crée en Ile-de-France un partenariat de proximité et de longue durée entre des agriculteurs et des groupes de consommateurs. Mais une AMPAP ne se limite pas à un panier. Les uns obtiennent une meilleure rémunération et une reconnaissance de leur travail, en rompant le lien avec la grande distribution ou les intermédiaires. Les autres retrouvent le goût et la qualité du terroir dans leurs assiettes, tout en reconsidérant les réalités de la production agricole. L’association ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle propose des formations aux métiers agricoles, un accès solidaire au foncier et un travail d’éveil de vocations au cœur des lycées agricoles. Elle dispose également d’une couveuse d’activités sur une période de 1 à 3 ans, avec l’accompagnement et la mise en situation réelle des personnes en test de création d’entreprises. Ce système viable et équitable connaît un franc succès : « La demande est très forte. Les producteurs d’Ile-de-France sont tellement sollicités par les consommateurs de leurs villages qu’ils n’ont plus assez de paniers pour les Parisiens ! », avoue Sylvain Péchoux.

Même la gestion de nos déchets peut revêtir une notion de proximité. C’est le pari relevé par Grégory Gendre. Son association « Roule ma Frite » valorise localement les déchets d’un territoire. Sur une île marquée par le tourisme et la pêche, passant de 30 000 habitants l’hiver à 300 000 l’été, ce jeune entrepreneur social oléronais a eu l’idée de récupérer l’huile utilisée par les restaurateurs locaux, de la filtrer et de la transformer en biocarburant. Fort de cette expérience pilote de collecte et de recyclage de proximité, il a su mettre en place un modèle reproductible aux autres déchets et adaptable aux spécificités locales d’un territoire, comme la graisse de canard en Dordogne. Former et fédérer les acteurs sur d’autres territoires devient son principal enjeu.

Il ne reste plus qu’à inventer la ville durable! L’Arene Île-de-France en fait l’expérience depuis le mois de janvier. En partenariat avec la ville de Fontainebleau, l’agence a lancé une étude de définition d’une stratégie de ville post carbone. Elle anticipe le changement climatique et la limite des ressources en proposant de nouvelles formes d’habitation, de déplacement, de consommation, d’occupation de loisirs, de communication. La géothermie et la forêt sont notamment envisagées comme alternatives énergétiques. Toutes les ressources et possibilités du territoire sont envisagées. « 85% de l’Ile-de-France est composé d’espaces naturels, alors que l’urbain se coupe de ce monde. Il ne sait même plus comment un produit est produit ! » s’impatiente Thierry Vincent.

Si la confiance liée à la proximité demeure un gage de succès, une mobilisation citoyenne conséquente est impérative pour que le changement s’opère. Longue vie aux circuits courts !

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Acumen Fund, un fonds d'investissement à but non lucratif

By Economie, Revue de presseOne Comment

Jacqueline Novogratz a créé en 2001 Acumen Fund, un fonds d’investissement basé sur la recherche du bénéfice social et non pas financier. Lundi 28 mars 2011, les fondations Edmond de Rothschild, qui soutiennent ce fonds, l’ont invitée à en faire la présentation.

Jacqueline Novogratz est convaincue qu’aujourd’hui, dans la crise actuelle que nous vivons, nous sommes obligés de compter les uns sur les autres pour construire et imaginer ensemble de nouveaux modèles économiques.
Son fonds développe un nouveau modèle économique : le « Patient Capital », un investissement de long terme, et compte aujourd’hui 57 millions de dollars investis dans une cinquantaine d’entreprises. Acumen Fund investit dans des « game-changing companies », des leaders et des entrepreneurs qui innovent. Il joue le rôle d’intermédiaire entre une solution innovante repérée ici ou là et les investisseurs privés et publics des pays qui ont besoin de cette solution. L’effet de levier du fonds est très important : pour 1 dollar investi par Acumen Fund, 4 dollars sont investis par d’autres entreprises internationales ou locales.

Ce fonds est un laboratoire : développement de petites solutions au niveau local qui doivent être ensuite portées à grand échelle. Plus que sur des leaders ou sur des entrepreneurs, le fonds essaie maintenant d’investir sur des idées qu’il pourra démultiplier à grande échelle. La formation est un des aspect les plus important d’Acumen : le fonds dispose d’un programme de formation très poussé qui cherche à détecter et à promouvoir « l’imagination morale » des fellows pour faire naître de nouveaux talents.

Pour Jacqueline Novogratz, la « dignité est plus importante pour l’homme que la richesse ». Il faut absolument que l’homme puisse conserver sa liberté de choix, et préfère être pauvre plutôt que ne plus pouvoir choisir son destin.

http://www.acumenfund.org/

crédit photo : Acumen Fund

L'entrepreneuriat social européen à l'honneur au Salon Entreprendre de Bruxelles

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Pour la première fois au Salon Entreprendre de Bruxelles (10 000 visiteurs, dirigeants et créateurs d’entreprises), une Conférence est dédiée le 30 mars à l’entrepreneuriat social européen. Objectif : montrer qu’il est possible d’entreprendre au service de l’intérêt général, et de réussir partout en Europe !

Des entrepreneurs sociaux innovants et inspirants témoigneront de leurs expériences, pour donner envie d’entreprendre autrement, en conciliant efficacité économique et utilité sociale. La Conférence sera aussi marquée par une intervention de Michel Barnier, Commissaire européen pour le marché intérieur et les services, sur les orientations de l’« Initiative pour l’Entrepreneuriat Social », qui vise à donner aux entreprises sociales les moyens de grandir et de se multiplier, à l’échelle de l’Europe.

Pour Jean-Marc Borello, président du Mouvement des entrepreneurs sociaux : « Le développement de l’entrepreneuriat social en France passera nécessairement par l’Europe. C’est à ce niveau que se trouvent désormais les leviers pour changer d’échelle. Le contexte est favorable : JM Barroso a lancé la Social Innovation Europe Initiative le 17 mars dernier. Le Single Market Act, plan de relance du marché intérieur européen, en fait une priorité. Et M. Barnier, commissaire européen en pointe sur ces sujets, prépare des mesures concrètes et un évènement pour l’automne 2011. Plus que jamais, entrepreneurs sociaux de tous pays européens, unissons-nous ! »

PLUS D’INFORMATIONS ICI. ACCEDEZ AU COMMUNIQUE DE PRESSE

L'université de la terre

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

L’Université de la Terre, créée à l’initiative de François Lemarchand, Président de la Fondation Nature & Découvertes, a été inaugurée en novembre 2005 à l’Unesco.
Trois éditions s’y sont d’ores et déjà déroulées et ont réuni des milliers de personnes formant un large public, de plus en plus nombreux.

Rendez-vous de la connaissance, elle invite des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.

L’Université de la Terre est un forum d’échanges entre les experts conviés et le public qui participe aux discussions.

Plus d’informations sur http://www.universitedelaterre.com/

Circuits courts et relocalisation : la proximité comme solution pour une ville durable ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

C’est une première. Mardi 29 mars, le 36ème « Alter Mardis : Parlons Solutions » se déplace en Île-de-France. Organisée par Ashoka, le Groupe SOS et l’Atelier, cette conférence seine-et-marnaise aura lieu à la Ferme du Buisson. Au cœur du débat : la proximité comme clef d’une ville plus durable pour lutter contre le réchauffement climatique, la pollution à outrance et la dégradation de la biodiversité. Notre alimentation, notre mobilité, notre gestion des déchets et nos énergies peuvent-elles devenir plus locales ? Comment encourager les initiatives citoyennes qui agissent en ce sens ? Quel est leur véritable impact ? Animée par le journaliste Eric Larpin et en présence de Grégory Gendre, Fellow Ashoka, coordinateur de l’association Roule ma frite 17, Thierry Vincent, responsable du développement pour l’Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies (Arene) Île-de-France et Sylvain Péchoux, Chargé de mission pour le réseau de l’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) Île-de-France, la rencontre pèsera les « pour » et les « contre » de ces nouveaux modèles de production et de consommation, pensés par certains comme une réponse à la crise écologique. Vous aussi devenez acteur de la ville de demain !

Produire, consommer, se déplacer et gérer nos déchets représentent des milliers de kilomètres, des centaines d’intermédiaires, une pollution et un gaspillage énergétique. Inhérente à la libéralisation des échanges, la crise écologique dégénère face à l’explosion des transports de marchandises, producteurs de gaz à effet de serre. Comment répondre efficacement à cette urgence? En relocalisant certaines productions et en préférant des circuits courts, dans une logique de rapprochement géographique entre producteurs et consommateurs et de restriction des intermédiaires commerciaux. Pilier du développement durable, cette proximité permet de réduire la consommation d’énergie et l’empreinte écologique, de favoriser l’emploi et les activités locales, de restaurer le lien social, d’assurer une meilleure traçabilité, de développer la souveraineté alimentaire, énergétique et industrielle, au Nord comme au Sud.

Les circuits courts ne datent pas d’hier. L’agriculture périurbaine était une fonction ancienne d’approvisionnement des villes. Des villages maraîchers entourant la capitale approvisionnaient quotidiennement les Halles et les marchés. Avec l’étalement urbain, le développement des transports, et l’internationalisation des marchés et des structures industrielles, ils ont décliné au XXème siècle, avant de retrouver un regain d’intérêt depuis les années 2000. Aujourd’hui il font l’objet de recherches très poussées par certains scientifiques et économistes et sont le moteur d’entrepreneurs sociaux innovants. Gregory Gendre est de ceux-là. Son coup de génie? Valoriser localement les déchets d’un territoire. Sur une île marquée par le tourisme et la pêche, ce jeune entrepreneur social oléronais a eu l’idée de récupérer l’huile utilisée « pour les frites des touristes » auprès des restaurateurs locaux, de la filtrer et de l’utiliser comme biocarburant pour les transports touristiques et les engins du port. Fort de cette expérience pilote de collecte et de recyclage de proximité, il a su mettre en place un modèle reproductible aux autres déchets et adaptable aux spécificités locales d’un territoire. Former et fédérer les acteurs sur d’autres territoires devient son principal enjeu. En plus de modifier notre gestion des déchets, les circuits courts transforment nos infrastructures et repensent nos modes de vie. L’Arene Île-de-France en fait l’expérience. En partenariat avec la ville de Fontainebleau, l’agence a lancé une étude de définition d’une stratégie de ville post carbone. Elle anticipe le changement climatique et la limite des ressources en proposant de nouvelles formes d’habitation, de déplacement, de consommation, d’occupation de loisirs, de communication. Enfin les circuits courts modifient en profondeur notre consommation alimentaire et nos modes de production, à l’instar de l’AMAP, créateur d’un lien direct entre paysans et consommateurs. L’association favorise l’agriculture paysanne et biologique mise à mal par l’agro-industrie.
Et vous, êtes vous prêts à passer à la ville durable?

En présence de :
• Grégory Gendre, Fellow Ashoka, fondateur de l’association Roule ma frite 17
• Thierry Vincent, Responsable du développement de l’Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies (Arene) Île-de-France
• Sylvain Péchoux, Chargé de mission pour le réseau de l’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) île-de-France
La rencontre sera animée par Eric Larpin, journaliste notamment pour La Croix et spécialiste de l’économie sociale et solidaire.
Ce rendez-vous sera ouvert par Jean-Marc Brûlé, Président de l’Atelier et conseiller régional d’Île-de-France (sous réserve).

L’organisation de ce premier événement en Île-de-France est rendu possible grâce à la Ferme du Buisson, partenaire de cette rencontre seine-et-marnaise.

Retrouvez la nouvelle page Facebook des « Alter mardis : Parlons Solutions » pour toujours plus d’infos sur nos rencontres (programme, podcasts, vidéos et actu du secteur…)

Découvrez la première campagne de communication du Groupe SOS avec le film 55s « Le pot de départ » et faites la circuler autour de vous. Nous faire connaître, c’est déjà nous aider!

Un an pour la planète, des solutions pour sauvegarder la biodiversité

By SociétéNo Comments

Le développement durable souffre d’une image très simpliste se bornant à quelques « éco-gestes ». Les acteurs de la protection de la nature sont perçus comme des idéalistes déconnectés des contraintes économiques. Au contraire, Florent Planas et son association « Un an pour la planète » sont convaincus que la préservation de la biodiversité est une condition essentielle à la survie humaine.
Par ce tour du monde, ils souhaitent valoriser des initiatives concrètes porteuses de solutions qui placent la préservation de la biodiversité au centre de leur action.
www.unanpourlaplanete.org

Cause à Effets, à la recherche des bonnes idées pour l'environnement

By SociétéNo Comments

L’équipe de Cause à Effets a sélectionné, partout dans le monde, les meilleures initiatives pour l’environnement. Rencontrer les entrepreneurs et associations innovantes et partager leurs bonnes idées. Les solutions concrètes existent déjà ! Eco-construction, commerce équitable, accès à l’eau, gestion des déchets, énergies renouvelables, reforestation, éducation…
Impressionnantes innovations, ou au contraire retour nécessaire aux techniques traditionnelles, ces projets ont de nombreux impacts positifs sur les populations, sur le climat ou sur les ressources naturelles.
www.causeaeffets.com