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L’actu de Reporters d’Espoirs

Forum d'action Modernité On/Off

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Se transformer les uns les autres, une voie pour l’avenir de l’humanité
La thématique de cette soirée animée par Philippe Lemoine avec la complicité artistique de Jean-Michel Ribes est directement inspirée du dernier livre d’Edgar Morin, La Voie.

« La grande Voie n’a pas de porte. Des milliers de routes y débouchent » dit un proverbe zen que cite Edgar Morin.Dans tous les continents, dans tous les pays, portés par une pluralité d’initiatives et le bouillonnement créatif d’une intelligence collective, une multitude de chemins ouvrent la voie vers la métamorphose du monde.
Poser aujourd’hui la question de la transformation de la relation des hommes entre eux (individus, groupes, peuples), c’est poser la question vitale du XXIe siècle et celles des réformes de vie, de société, de politique, de civilisation…

Avec comme intervenants autour d’Edgar Morin : Claude Alphandéry, Jean-Marc Borello, Emmanuelle Cosse, Doudou Diène, Tarik Ghezali, Stéphane Hessel, Kent Hudson, Sakina M’sa, Patrick Viveret, …

« Se transformer les uns les autres », par Philippe Lemoine

Les enjeux auxquels l’humanité doit faire face sont gigantesques : l’impuissance d’une des principales nations industrielles face à l’accident de Fukushima est là pour nous le rappeler. Depuis un siècle, les capacités de destruction se sont tellement accrues qu’on peut parfois penser que ce qui se joue actuellement est une question de survie. Ce sentiment de catastrophe imminente est d’autant plus prégnant que nous assistons parallèlement à une crise des grandes logiques d’action.
Durant les trente Glorieuses, la compétition Est/Ouest mettait en scène la réalité de l’économie de marché et de la planification centralisée autour de deux même finalités : la croissance et la paix. A partir des années 70, la balance s’est mise à pencher et, avec l’effondrement du bloc soviétique, on crut à la victoire définitive du marché sur l’Etat. Durant près de 20 ans, l’ultra libéralisme marqua des points et étala ses certitudes jusqu’à ce que la crise des subprimes annonce le début d’une crise économique profonde et durable.
Face à des périls hors norme, nous sommes désormais orphelins et du tout Etat et du tout marché. Les partis de gouvernement font mine de ne pas voir cette cassure et voudraient espérer qu’une légère inflexion du curseur entre le public et le privé suffirait à restaurer la confiance. Rares sont pourtant les citoyens qui, en leur for intérieur, peuvent encore y croire. Sommes-nous condamnés à l’impuissance ? Allons-nous droit à la catastrophe ? Ou, pouvons-nous suivre Edgar Morin qui écrit dans La Voie, « Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou bien se révèle capable de susciter un méta système à même de traiter ces problèmes : il se métamorphose ». Pour l’avenir de l’humanité, pouvons-nous croire à la métamorphose ? Lire la suite

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Crise des Outre-Mer : deux ans après ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Janvier 2009 : la crise antillaise éclate. Une longue grève générale à l’appel du LKP (Comité contre l’exploitation outrancière) bloque la Martinique et la Guadeloupe. La métropole découvre, stupéfaite, l’immense difficulté économique et sociale des départements d’Outre-Mer. Février, le président de la République convoque les Etats généraux de l’Outre-Mer dont l’ambitieux rapport préconisera une série de mesures… très peu appliquées. Dans la foulée, l’Elysée décrète 2011, année de l’Outre-Mer. Tout ça pour quoi ? Deux ans plus tard, alors que l’attention de la métropole s’est assoupie, retour sur cette colère sociale et ses conséquences concrètes en présence de Françoise Vergès, politologue et présidente du Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’esclavage, Carpanin Marimoutou, auteur et professeur à l’Université de la Réunion, Georges-Pau Langevin, députée du XXème arrondissement de Paris et de Serge Romana, généticien et président du Comité Marche du 23 mai 1998. Attention, ce 41ème Alter mardi : Parlons Solutions aura exceptionnellement lieu… un jeudi ! … dans le cadre d’un week-end créole avec concerts, bal et animations organisé par le Parc de la Villette.

En janvier dernier, les vœux à l’Outre-Mer du président Sarkozy ont rappelé combien le malaise était toujours présent aux Antilles. Les avancées mineures sur les questions de pouvoir d’achat1 peinent toujours à masquer d’autres difficultés : chômage, formation, logement, transports, gestion de l’eau, soutien aux PME, exploitation touristique… De l’accord Bino2, aux nombreux dispositifs prévus par les Etats généraux, aucune mesure n’a semble-t-il vu le jour. « Mais on ne peut pas faire de bilan, depuis neuf mois nous demandons en vain une réunion avec les présidents du Conseil général et du Conseil régional, et le préfet nous ignore », assure Elie Domota, porte-parole du LKP. Le dialogue est également particulièrement tendu avec les organisations patronales, qui accusent le LKP d’être responsable de la situation économique catastrophique de l’île. « Dix mille chômeurs en plus pointent aux guichets de Pôle Emploi », dénonce Willy Angel, président du Medef-Guadeloupe qui ajoute : « Fallait-il bloquer à ce point toute l’économie guadeloupéenne pour régler les problèmes ? ». Aux difficultés d’instaurer un vrai dialogue social s’ajoutent des conflits identitaires : « A compétences égales, les postes à responsabilités ne vont pas en priorité aux ultramarins » souligne Patricia Blafran-Trobo, spécialiste des conflits sociaux aux Antilles. « 1% de la population détient 50% des terres, ce sont des intérêts puissants qui sont en jeu et dont la remise en question reste difficile », rappelle l’Historien François Durpaire.

En dépit de la mobilisation historique de 2009, la situation n’a aujourd’hui pas vraiment changée. Les promesses non tenues ont fini de semer la zizanie localement, si bien qu’aujourd’hui, le gouvernement ne sait plus par quel bout prendre la question ultramarine. Nos invités du soir ont quelques idées concrètes pour faire bouger les choses. Tous les quatre se mobilisent pour mettre un coup de projecteur sur la situation des Antilles, et rappeler que, deux ans après les événements, tout reste à faire.

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1Les prix alimentaires pratiqués dans la grande distribution restent 84% plus élevés en Martinique qu’en métropole selon une enquête du magazine Linéaires de janvier 2011.
2Accord salarial interprofessionnel sur l’augmentation des plus bas salaires de l’ordre de 200€

En présence de :
• Georges-Pau Langevin, députée du XXème arrondissement de Paris
• Carpanin Marimoutou, auteur et professeur à l’Université de la Réunion
• Serge Romana, généticien et président du Comité Marche du 23 mai 1998
• Françoise Vergès, politologue et présidente du Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’esclavage
Rencontre animée par Respect Mag.

jeudi 12 Mai de 19h00 à 20h30
à la Grande Halle de La Villette
Auditorium Boris Vian 75019 Paris
M° Porte de Pantin

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

Des ateliers pour une économie plus équitable

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

L’association Minga organise chaque mois des ateliers thématiques sur les enjeux et les connaissances nécessaires à tou(te)s celles et ceux qui veulent créer une activité économique (entreprise, association) ou nourrir leur curiosité. Au programme selon les saisons : Découvrir le fret et les formalités douanièresFinancer une activité économique par l’épargne militante et citoyenneUn développement durable sans labels est-il possible ?Une étude de marché au service de son projet économique… Attention il est nécessaire de s’inscrire (centrederessources@minga.net) pour participer aux ateliers.

Les prochaines dates d’Ateliers
- Lundi 2 Mai 2011 : « Fret et formalités douanières »
- Lundi 16 mai 2011 : « financer une activité économique par l’épargne militante et citoyenne »
- Lundi 23 mai 2011 : « Une étude de marché au service de son projet économique »
- Lundi 30 mai 2011 : « Un développement durable sans labels est-il possible ? »

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Vers une nouvelle philosophie du crédit à la consommation

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Si le crédit adoucit le quotidien de nombreux foyers, son utilisation peut devenir irraisonnée et amener ainsi à condamner, de façon brutale ou plus ou moins insidieuse, l’emprunteur. Cette ambivalence a été au cœur du débat organisé dans le cadre du 40ème «Alter Mardi : Parlons Solutions » animé par Erwan AUDOUIT, responsable microcrédit au Crédit Coopératif. Alors qu’un dossier de surendettement est déposé toutes les 3 minutes en France, nos invités se sont penchés sur les outils innovants pour lutter contre les effets pervers du prêt bancaire qui ébranlent toutes les catégories sociales. A y regarder de plus prêt, ils se sont attachés tout particulièrement à repenser l’éthique de cet outil financier, qui ne devrait en aucun cas faire le malheur des uns quand il fait le bonheur des autres.

Problème de définition, vision flouée ? A voir certains consommateurs souscrire, sans le moindre contrôle, plusieurs prêts dans différents établissements bancaires complices, c’est à se demander si le crédit ne doit pas être redéfini ! Faire crédit c’est faire confiance. Aussi il reste avant tout un acte d’engagement, souvent sur le long terme, dont les conséquences doivent être pleinement mesurées, grâce à un accompagnement et une pédagogie budgétaires. Hors, l’explosion ces dernières années du surendettement des familles tend à prouver une mal information générale, des encadrements superficiels et des prises de risque non considérées. 90 000 ménages passaient en commission de surendettement en 1990 contre 220 000 en 2010… Le taux moyen d’endettement chez nos voisins européens demeure souvent inférieur à 20 000 Euros, quand il oscille en France entre 35 000 et 45 000 euros… Pointé du doigt : le controversé crédit à la consommation. Coûteux car délivré à des taux d’intérêt très élevés par rapport aux taux du marché, 40% des Français n’y ont pas accès. Prévenir l’endettement et proposer des alternatives innovantes devient une urgence, bien française !

Plus d’accès et moins d’excès ? La loi Lagarde, effective depuis le 1er mai, promet de mieux protéger l’emprunteur en l’informant afin de lui donner le choix de son crédit, en limitant la durée de son emprunt et en lui donnant une plus grande possibilité de se rétracter. Cependant, comme le rappelle Jean-Yves Godard, responsable des Relations Extérieures de LaSer Cofinoga, l’accès au prêt continue de poser problème : « tant qu’une baisse du montant moyen du surendettement et du nombre de dossiers d’endettés ne sera pas effective, l’accès sera limité ». Autre point non résolu par la loi : la transparence et l’anticipation. Le fichier négatif ne permet pas de mesurer la cause d’un refus, ni de guetter et prévenir le surendettement. L’emprunteur qui a 2 mois de retard, en réalité 3 ou 4 mois, se trouve automatiquement inscrit dans ce registre. Il est souvent trop tard pour redresser la barre. Certains inconscients continuent à emprunter, souscrivant parfois un crédit pour en rembourser un autre, tant qu’ils ne sont pas fichés à la Banque de France… Un registre national des crédits aux particuliers, appelé également fichier positif, devient, dans ces conditions, indispensable !

Autant prévenir que guérir, c’est le crédo de Jean-Louis Kiehl et de Régis Halter, directeurs de Crésus. Leur réseau associatif, pionnier sur les questions de surendettement est aux premières loges des effets dévastateurs du crédit à la consommation. Pour lutter contre le mal endettement et le surendettement, il a mis sur pieds des actions d’éducation et d’accompagnement des ménages à risque. Son partenariat avec Laser Cofinoga, autour d’une plateforme d’accompagnement budgétaire à la carte et de détection du malendettement, est tout à fait innovant. Jean-Yves Godard loue cette association vertueuse : « Les établissements doivent créer des structures d’accueil des consommateurs, trouver des solutions de ré étalonnement de leurs créances et les orienter vers des organismes de pédagogie et d’accompagnement, comme Crésus ». Une démarche volontaire et constructive où tous les acteurs de la société s’investissent : banques, associations et clients…  Enfin, dans une logique de crédit raisonné, le prêt sur gage et le micro-crédit personnel, pratiqués par le Crédit Municipal de Paris se révèlent être un appui pour les exclus du crédit à la consommation. Alexis Angot, Chargé de mission Microcrédit Personnel au Crédit Municipal de Paris, qui s’appuie lui aussi sur de nombreux partenaires bancaires et associatifs, conclut : « l’important est de travailler le plus en amont possible et le plus en partenariat possible. C’est cette approche multi partenariale qui participe à cette nouvelle philosophie du crédit ».

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Deuxièmes rencontres franco-brésiliennes Déchets et Citoyenneté

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Du 19 au 29 mai 2011 auront lieu les deuxième rencontres franco-brésiliennes Déchets et Citoyenneté. Des évènements grand public vous permettront de venir rencontrer et partager l’expérience des catadores brésiliens (ramasseurs de matériaux recyclables) et de tout un réseau d’acteurs français travaillant autour de la gestion des déchets et de l’économie sociale et solidaire sur les territoires de Plaine Commune, Beauvais et Paris.

Ces rencontres sont le fruit d’une volonté de soutenir une économie humaine et la reconnaissance de celles et de ceux qui travaillent avec les déchets vaut tout l’or du monde, surtout quand elle donne une bouffée d’oxygène à notre écosystème qui en a bien besoin…

France Libertés travaille depuis 12 ans avec une coopérative de catadores à Belo Horizonte, au Brésil. La Fondation a soutenu la création de leur usine de tri et de transformation des déchets et participe chaque année, à la mise en place d’un festival annuel Lixo e Cidadania (déchets et citoyenneté). Depuis 2002, ce festival brésilien a permis à différents acteurs de dialoguer autour des questions de déchets et de citoyenneté, de recyclage et d’économie solidaire.

Ces premières rencontres franco-brésiliennes ont donné naissance à de nombreuses pistes de coopérations entre les associations et les institutions françaises et les catadores brésiliens. Plusieurs partenariats durables se sont noués et des programmes pérennes d’échanges d’expériences se déroulent désormais entre français et brésiliens.

Désormais, le souhait de l’ensemble des partenaires impliqués dans ce projet est de concevoir un moment privilégié en France, tous les deux ans pour montrer au public français la force de cette coopération franco-brésilienne et le sensibiliser par la même occasion à la problématique de réduction des déchets.

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Les Dialogues en humanité

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Les mutations profondes que subit la société actuelle, et les inquiétudes profondes qu’elles ont déjà fait naître, attestent d’une certitude : par-delà les discours, l’homme ne semble pas être plus qu’avant la valeur sur laquelle le monde se fonde et construit son avenir. Partant de ce constat, les Dialogues en humanité ont pour ambition de reposer les grands problèmes de nos sociétés contemporaines en essayant toujours d’envisager l’ensemble de leurs incidences positives et négatives sur l’Homme, de saisir ce qu’elles sont susceptibles de nous apporter en termes d’amélioration ou de régression. Ce faisant, ils tentent de réinjecter des valeurs humaines dans des domaines où elles sont parfois marginalisées.

Loin d’être un cercle d’experts, les Dialogues en humanité se veulent des opportunités d’échanges entre des personnes aux origines et aux connaissances les plus diverses. Ce « véhicule de pensée » cherche à regrouper des intellectuels, des élus, des scientifiques, des religieux, ou des personnes issues du monde de l’entreprise et de la société civile, venus de tous les horizons, de toutes les convictions et confessions. Lors de rencontres initiés par les Dialogues en humanité, ils peuvent partager leurs expériences et définir des moyens de faire face à ces nouveaux défis.

Crées en 2003, les Dialogues en humanité sont nés d’une volonté de Gérard Collomb, Président du Grand Lyon et Sénateur-Maire de Lyon, d’initier et de soutenir une réflexion permanente et collective sur la question humaine.

Pour en savoir plus sur les Dialogues en humanité

Antropia, un incubateur pour les entrepreneurs sociaux

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Vous avez un projet d’entrepreneuriat social innovant ?
Vous souhaitez être accompagné et rejoindre une riche communauté d’entrepreneurs sociaux ?
L’incubateur social de l’ESSEC, Antropia, recrute sa nouvelle promotion d’entrepreneurs sociaux. Ce nouvel appel à projets est destiné à des entrepreneurs sociaux franciliens en phase d’émergence de leur projet.

Vous avez jusqu’au 27 Mai 2011 pour soumettre votre candidature.

ANTROPIA vise à soutenir l’émergence de projets d’entrepreneuriat social pérennes.
Pour ce faire, l’association a vocation à :
• Développer une formule innovante d’accompagnement de porteurs de projets à finalité sociale, s’inscrivant en amont et en complément des dispositifs existants.
• Apporter un soutien stratégique, managérial, technique et financier à des entrepreneurs sociaux dans la phase de démarrage de leur projet. Cet accompagnement doit les aider à en maximiser l’impact social et la pérennité.
• Faire émerger de nouveaux entrepreneurs sociaux en Ile-de-France, et par là même développer des projets pérennes à forte valeur ajoutée sociale.
• Créer un réseau d’entrepreneurs sociaux de qualité susceptibles de s’engager à leur tour dans le soutien et la promotion de l’entrepreneuriat social.

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site de l’essec
ou contactez laurine.arnould@essec.edu

Vers une nouvelle philosophie du crédit à la consommation ?

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Au cœur de l’actualité financière et des préoccupations de nombreux ménages français, il était tout naturel que le crédit s’invite au 40ème «Alter Mardi : Parlons Solutions ». Si le prêt bancaire facilite le quotidien de nombreux Français, ses pratiques peuvent devenir irraisonnées et abusives, notamment celles relevant du crédit à la consommation. Sa principale éventuelle dérive : le surendettement, qui frappe 1 à 2 millions de personnes en France, dans toutes les couches de la société. Animée par Erwan Audouit, responsable microcrédit au Crédit Coopératif, la rencontre fera le point sur la réforme du crédit en France, les risques et les dérives du crédit à la consommation, la responsabilité et l’engagement des banques, ainsi que les solutions alternatives innovantes. Jean Yves Godard, responsable des Relations Extérieures LaSer Cofinoga; Regis Halter, directeur adjoint de Crésus; et Alexis Angot, Chargé de mission Microcrédit Personnel au Crédit Municipal de Paris, tous apporteront leurs éclairages sur un sujet qui n’a pas fini de faire débat.

Accordé par les établissements bancaires, le crédit autorise de nombreux foyers à accéder à des biens et des services, notamment à faire face aux grosses dépenses et aux biens durables. Cet outil d’emprunt largement utilisé encourage la consommation et de ce fait soutient la croissance de l’économie nationale. S’il demeure utile et nécessaire, il reste avant tout un acte d’engagement, souvent sur le long terme, dont les conséquences doivent être pleinement mesurées. Hors, l’explosion ces dernières années du surendettement des familles tend à prouver une mal information générale et des prises de risque non considérées. 90 000 ménages passaient en commission de surendettement en 1990 contre 220 000 en 2010… Les risques de dérives sont d’autant plus grands que la France est un des seuls pays européens à ne s’être toujours pas doté d’un registre national des crédits aux particuliers. Les consommateurs peuvent souscrire, sans le moindre contrôle, plusieurs prêts dans différents établissements… Le crédit, une machine à fabriquer des surendettés ? Pointé du doigt : le très sollicité crédit à la consommation. Coûteux car délivré à des taux d’intérêt très élevés par rapport aux taux du marché, ou encore entaché par des publicités mensongères, il revêt sans conteste des effets pervers. Pourtant, sa production par les établissements spécialisés a une nouvelle fois augmenté au cours du premier trimestre 2011, enregistrant une hausse de 8,9% sur un an.

Comment lutter contre les effets pervers du crédit ? La loi Lagarde, effective depuis le 1er mai, promet de mieux protéger l’emprunteur en l’informant afin de lui donner le choix de son crédit, en limitant la durée de son emprunt et en lui donnant une plus grande possibilité de se rétracter. Ces mesures de protection et de sécurité du consommateur sont-elles suffisamment efficaces ? Existe-il des outils de prévention ? Comment les banques peuvent-elle s’engager ? Quelles solutions s’offrent aux exclus du crédit à la consommation ? Jean Yves Godard se fera l’écho des banques. Il reviendra sur la réforme du crédit à la consommation, expliquera comment les établissements bancaires peuvent s’engager sur des crédits plus responsables et quel intérêt elles y trouvent. Du côté des entrepreneurs sociaux, Régis Halter évoquera le manque de transparence et les points de blocage aux grandes réformes de ce secteur. Il présentera Crésus, réseau associatif pionnier sur les questions de surendettement, qui met sur pieds des actions d’éducation et d’accompagnement des ménages à risque. Aujourd’hui déterminé à prévenir plus que guérir, il nous exposera enfin le partenariat innovant avec Laser Cofinoga, autour d’une plateforme de détection du malendettement. Enfin Alexis Angot abordera le microcrédit personnel, une initiative publique qui mise sur un meilleur accompagnement en faveur des exclus du crédit à la consommation.

En présence de :
• Jean Yves Godard, responsable des Relations Extérieures LaSer Cofinoga
• Regis Halter, directeur adjoint de Crésus
• Alexis Angot, Chargé de mission Microcrédit Personnel au Crédit Municipal de Paris
Rencontre animée par Erwan Audouit, responsable microcrédit au Crédit Coopératif.

Rendez-vous :
mardi 10 Mai de 19h00 à 20h30
au Comptoir Général 80, quai de Jemmapes 75010 Paris
M° République/Jacques Bonsergent

Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

Après "Le (meilleur) Monde", participez à "El (mejor) País"

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Pendant trois mois, l’artiste Elvire Bonduelle a épluché le journal le Monde pour n’en garder que le meilleur, les informations positives, constructives, qui donnent de l’espoir dans l’avenir. Elle a composé, imprimé et distribué son journal, compilation du meilleur de l’info. A présent, elle se lance dans un nouveau défi en langue espagnole, dont le résultat sera exposé à Madrid.

Vous pouvez l’aider à réaliser sa performance. Les participants doivent s’engager à parcourir entièrement au minimum un numéro du quotidien « El País » par semaine durant les mois de mai, juin et juillet. L’objectif est de sélectionner les articles qu’ils jugent positifs et de les signaler à l’artiste.

Les participants recevront une œuvre signée de l’artiste (http://www.elvirebonduelle.com/fr/le-meilleur-monde), et selon leur implication un abonnement d’un an au quotidien « El País » .

Compétences attendues : bilingue français – espagnol , intérêt pour les actualités, le journalisme, la sociologie et/ou l’art.
Nb de places : 5

Contact : elvire@elvirebonduelle.com
hello@sabrinaamrani.com

La candidature est possible jusqu’au 15 mai 2011.

Pour en savoir plus sur les oeuvres d’Elvire Bonduelle, cliquez ici

Les Journées de Lancement du Pacte civique

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Il est temps de réagir aux crises, aux dérives et aux fractures dont souffrent notre société et notre démocratie. C’est pourquoi, une quinzaine d’organisations de la société civile et des responsables associatifs ont adopté une plateforme commune et proposé un « Pacte civique » pour renouveler le vivre-ensemble et rénover la qualité démocratique.

Le lancement officiel du Pacte civique se déroulera les 14 et 15 mai au Palais des Congrès d’Issy-les-Moulineaux. Chacun pourra :
– comprendre la démarche et partager l’ambition du Pacte civique : adhérer à des engagements personnels, d’acteurs de collectivités et de citoyens,
– apporter son avis et commentaires sur la façon de réussir le Pacte civique et d’en favoriser l’adhésion,
– préparer la suite de la démarche, jusqu’à la fin 2013, une étape intermédiaire importante étant l’interpellation des responsables politiques avant les échéances électorales de 2012.

Débats et tables rondes donneront notamment la parole à :
Jean-Baptiste de Foucauld (président de Démocratie et Spiritualité)
Pierre-Yves Madignier (président d’ATD Quart Monde)
Jean-Paul Delevoye (président du Conseil économique, social et environnemental)
Jacques Delors (ancien président de la Commission européenne)
Marcel Grignard (secrétaire général adjoint de la CFDT)
Edgar Morin (sociologue et philosophe)
Maria Nowak (présidente de l’Association pour le droit à l’initiative économique)
Patrick Braouezec (député de Seine-Saint-Denis)
Patrick Viveret (philosophe)

Pour en savoir plus et s’inscrire, cliquez ici