Sur bien des aspects, notre Société se déshumanise et montre une crise profonde de sens. De plus en plus de personnes ressentent le besoin de trouver et d’exprimer leur utilité. Dans ce contexte, l’entreprise a un rôle à jouer, au-delà de sa vocation économique : elle peut entrainer la Société vers plus de lien social, d’entraide, de compréhension mutuelle.
Depuis début 2012, « Ça me regarde » rapproche des entreprises désireuses de s’impliquer dans des actions solidaires avec des associations locales. Créée par Ségolène Delahalle et Arnaud Fimat, la coopérative « Ça me regarde» organise pour les salariés des journées d’immersion dans des associations locales et des «chantiers solidaires ».
Ciblées autour des problématiques de l’environnement ou de la précarité, les actions proposées sont des RTT solidaires mais aussi des formations sur les questions touchant les ressources humaines ou encore des séminaires, à destination d’entreprises qui souhaitent développer leur implication solidaire. S’adaptant aux demandes de l’entreprise, « Ça me regarde» cherche l’association et l’action qui conviendrait, soit dans son réseau d’associations partenaires soit avec des initiatives locales.
« J’ai l’impression que les entreprises ont vraiment envie d’organiser ce type de journées, très bénéfique pour l’entreprise : les collaborateurs se rencontrent, la direction découvre ses équipes sous un jour nouveau, découvrent de nouvelles compétences. Les entreprises commencent à se rendre compte de ce bénéfice. Elles ont envie d’organiser des journées de cohésion d’équipe qui aient un peu plus de sens, qui soient un peu moins dépensière, outrancière, et qui montrent qu’on peut aussi travailler la cohésion d’équipe en faisant quelque chose d’utile pour la société. » nous dit Ségolène Delahalle, co-fondatrice de Ça me regarde .