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Un village solidaire créé en Ecosse pour accueillir les SDF

By SociétéNo Comments

Dix maisonnettes, une vingtaine de sans-abris logés. C’est le prochain projet qui va être mené à bien par la chaîne Social Bite, qui s’engage “jusqu’au dernier penny” pour faciliter l’insertion des SDF en Ecosse.

Après avoir ouvert ses restaurants dans tout le pays, dont les bénéfices sont 100% reversés à la cause sociale, Social Bite voulait dépasser l’aide à la nourriture. Loger les SDF, c’est mettre fin à leur itinérance, sur le long terme…

Lire la suite : La Relève et La Peste

Les infirmières de rue : Pionnières d’une solution de sortie pour les sans-abri

By Revue de presse, SociétéNo Comments
En 2006, Sara et Emilie créent leur asbl infirmiers de rue avec une idée toute simple : Proposer des soins aux sans-abri dans la rue.
6 ans plus tard, leur idée a fait du chemin et l’équipe s’est agrandie tandis que l’asbl a fait naître bien de nouvelles vies.
Lorsque Sara et Emilie reviennent en 2005 de séjours humanitaires en Afrique, elles sont frappées par un constat. Malgré le nombre impressionnant d’associations qui viennent en aide aux sans-abris, peu réussissent à s’en sortir.
Après des années de travail dans le social, elles lancent l’asbl infirmiers de rue dans l’idée de venir en aide aux sans-abri directement dans la rue.
Matériel médical sur le dos, les deux amies partent à la rencontre des plus fragiles de notre société convaincues de leur bonne méthode. Leur philosophie ? Au-delà des soins de premiers secours, réinsérer les SDF par le biais de l’hygiène et la valorisation de la personne. Redonner confiance et estime de soi à la personne qui vit dans la rue pas à pas par des petits gestes. Amorçer un dialogue, et au premiers signes de déprime, lui mentionner ce qu’il aime, ce en quoi il est doué, au moyen de petits fiches sur chacun personne rencontrée, voilà la clé pour dérouiller le processus.
« Et ça marche toujours, raconte fièrement Emilie, on est convaincus que tous peuvent s’en sortir, même après 15-20 ans dans la rue. Le tout, c’est d’y croire et de leur redonner confiance ! ».
En 2012, 56 patients ont pu être suivis après 6725 démarches. 267 personnes ont pu prétendre aux soins tandis que 233 personnes ont bénéficié d’accompagnements. De plus, 100 travailleurs du secteur social et 12 agents de sécurité ont été formé à l’Hygiène et à la Précarité, essentiellement en France, à Bruxelles et en Wallonie. Plusieurs sessions de sensibilisation sur le travail de terrain en Flandres ont également été réalisées pour des étudiants et des professionnels du secteur. Chaque année, 250 élèves de 3ème année en soins infirmiers et en médecine tropicale ont été sensibilisés à la problématique de l’hygiène et aux soins pour un public précarisé. Enfin, une formation « personnalisée » de trois jours a été organisée, pour une infirmière de l’Association de soutien de Dordogne, France.
Plus d’infos ICI

SOS Meite meite : La jeunesse à l'aide des plus démunis

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Des milliers d’hommes et de femmes (entre 2000 à 5000) vivent et dorment dans les rues et les recoins de l’espace public parisien, exposés aux intempéries, à l’insécurité et aux maladies.

SOS MEITE MEITE est une association créée depuis août 2011 regroupant 300 bénévoles (pour la plupart entre 18 et 30 ans). Ces personnes accordent un peu de leur temps pour une cause juste : la solidarité entre humains.

Venant en aide aux plus démunis d’Île-de-France, ils distribuent de la nourriture et des vêtements aux sdf, réalisent des travaux tout corps de métier gratuitement ou à prix symbolique.

« SOS Meite Meite » est un cri du cœur lancé par Ahmed Meite. Ce jeune artisan peintre de vingt et un ans a fondé son association pour venir en aide, à sa façon, aux sans-domicile fixe.

Son éducation lui a appris la générosité. « Ma mère me disait d’aller donner une pièce aux plus démunis, nous raconte-t-il. Je voulais donc monter un projet humanitaire lorsque j’aurai trente ans. »

Mais pourquoi attendre ? Le décès de son cousin le fait réagir. « La vie est trop courte. Il faut agir maintenant. » Un autre déclic survient. Alors qu’il se trouve au supermarché, Ahmed prend conscience que donner un euro ou une bouteille d’eau revient au même. L’aventure commence !

Le 19 août 2011, il crée la marque SOS Meite Meite. Pour récolter des fonds, il vend des tee-shirts. L’acteur Fred Testot en possède un. Ahmed ne rencontre aucun obstacle. « Ce n’est pas de la chance, c’est du travail. Je peux travailler de minuit à minuit. »

Il lance sa page Facebook, qui compte déjà 6 900 abonnés. Sur ce réseau social, beaucoup de jeunes organisent des aides. Une étudiante a créé un collectif, Aido Sansabris. Une ancienne bénévole d’Ahmed a fondé Unicité, oeuvrons dans le bien et un groupe de jeunes hommes, Au coeur de la précarité. Sur ces pages : appels aux dons et création d’événements. « Il ne faut pas être pressé. »

La patience est une vertu et Ahmed le sait. Il dépense 5 000 euros avant de demander le statut d’association, un an plus tard. Une ou deux fois par semaine, tout au long de l’année, ses jeunes équipes distribuent des paniers-repas et des couvertures. Mais Ahmed veut se distinguer des grandes organisations. Il souhaite que tous les fonds soient dépensés pour les SDF. Et il veut créer un lien avec eux. « On les appelle par leurs prénoms. Ils partagent avec nous leurs bons et mauvais moments. » Ces jeunes se mobilisent en fonction de leurs moyens. À tous ceux qui n’osent pas franchir le pas et se disent : « Ça ne changera pas le monde », nous répondons « ça agira au moins sur votre ville. Eux l’ont bien compris ! ».

Cette mission est rythmée les samedis, par nos maraudes solidaires, au cours desquelles plusieurs panier-repas sont distribués (entre 40 et 60) du café du thé des gâteaux, ainsi que de vêtements.

Plus d’infos ICI.

La Bagagerie d'Antigel, une consigne conviviale pour les sans-abris

By Revue de presseNo Comments

Dans un article paru dans le magazine Pélerin du 6 octobre 2011, Sabine Harreau présente la Bagagerie d’Antigel. Cette bagagerie, située dans la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-de-Grenelle, permet aux sans-abris de mettre leurs affaires à l’abri, sans limite de temps.

La Bagagerie d’Antigel vient tout juste de fêter son premier anniversaire. En effet, depuis le 6 octobre 2010, 70 bénévoles se relaient pour accueillir les 47 usagers inscrits, de 7 à 9h du matin, puis de 20 à 22h. Certains de ces bénévoles sont eux-mêmes SDF.

Mais la Bagagerie d’Antigel, ce n’est pas qu’une simple consigne ! L’établissement revendique un côté « convivial », et les usagers peuvent s’arrêter prendre un café. Des cabines sont à leur disposition pour changer de vêtements, et les lavabos- toilettes sont accessibles gratuitement. La cuisine est aussi remplie de victuailles. On y trouve également une bibliothèque, et des ordinateurs en libre accès. Les usagers s’en servent entre autres pour connaître la météo de la journée et plus encore de la nuit à venir.

La Bagagerie d’Antigel est une initiative originale à plus d’un titre. Avec un budget annuel de 45.000 €, elle associe des fonds privés, publics et religieux. Les responsabilités administratives sont partagées entre sans-abris et « avec domicile ».

Plus d’informations sur la Bagagerie d’Antigel dans cet article.