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Les initiatives, solutions, résilience, ce qui est fait ou peut être entrepris

Les médias peuvent faciliter la compréhension non seulement du problème, mais de l’écosystème d’actions qui apparaît en réaction à la crise climatique.

Le traitement médiatique des « solutions » au problème climatique ne se contente pas d’une approche descriptive.  Analyse et décryptage des bénéfices environnementaux, économiques et sociétaux s’imposent dans la mesure où des effets positifs ou pervers peuvent surgir, interrogeant la pertinence d’initiatives (auto)proclamées « solutions ».

Comment naviguer entre les « solutions » ? Comment les appréhender, les évaluer et les restituer au public ? C’est tout l’enjeu d’un journalisme de (problèmes et de) solutions rigoureux : valoriser les dynamiques à l’œuvre, en identifiant et en analysant celles qui ouvrent des champs de réflexion et d’application intéressants pour la société et son avenir.

 

1. Pourquoi il est important de témoigner de la prise d’initiatives

Le point de vue d’Espen Stoknes[1], psychiatre-clinicien
« Une étude de l’Oxford Institute of Journalism a montré que plus de 80 % des articles ou des informations sur le changement climatique adoptent l’angle de la catastrophe. […] La façon anxiogène dont le problème est présenté conduit notre cerveau à éviter totalement le sujet. […] A force de voir des catastrophes, notre esprit s’habitue, la peur et la ­culpabilité diminuent, et à la fin vous ne prêtez même plus attention lorsqu’on vous parle de la fin du monde. Vous entrez alors dans une ­logique d’évitement ».

 

Le point de vue de Thierry Salomon[2], ingénieur énergéticien
« Comment faire pour que tout le monde accélère dans le même sens, avec une temporalité de 20 à 25 ans, dans une société démocratique ? Sachant que nous ne sommes pas dans un système chinois de centralisation et d’obéissance, plutôt dans le modèle de société inverse.

La question est de savoir comment mobiliser en temps de paix. Lorsque les médias se montrent catastrophistes, le résultat n’est pas probant. Les gens n’impriment pas, rejettent ou se disent que « c’est des conneries », « foutu pour foutu rien ne sert d’agir ». Il faut être percutant dans le constat, mais offrir aussi des solutions. L’un ne va pas sans l’autre si l’on veut réduire les temps de réponse et entrer dans une dynamique d’action. »

 

 2. Parler des initiatives, oui… mais desquelles ?

Un constat : les journalistes peuvent être tentés de privilégier les petites entreprises, celles de l’économie sociale et solidaire notamment, les associations, ou les collectivités. En bref des initiatives locales, plus facilement identifiables et appréhendables qu’au sein des grandes structures publiques ou privées.

Une précaution : en matière de transition énergétique, donc climatique (comme dans beaucoup d’autres domaines), il existe rarement une solution absolue.

En matière d’énergie par exemple, « vous aurez toujours des inconvénients à mesurer, comparer, pour déterminer [quels scénarios] sont acceptables. [Il faut] comparer ce qui relève des pollutions immédiates, des risques potentiels, des dettes, fardeaux et charges laissés aux générations futures ; regarder l’ensemble des chaines, amont-aval, et prendre les bonnes décisions. »

Thierry Salomon, ingénieur énergéticien, vice-président de l’association négaWatt.

 

PARLER DES INDIVIDUS OUI… MAIS AUSSI (ET SURTOUT) DU COLLECTIF
Il est important d’à la fois impliquer les individus, sans pour autant restreindre le climat, problème collectif, a une problématique individuelle.

 

PARLER DES ASSOCIATIONS
De nombreuses associations traitent du sujet climatique, qu’elles agissent pour en modérer les effets, ou qu’elles pensent le sujets en tant que think-tank. Si beaucoup apportent une valeur ajoutée et permettent d’éclairer les questions, la prudence s’impose toutefois lorsqu’il s’agit de donner la parole à des structures « militantes », tempère l’ingénieur Jean-Marc Jancovici : « Attention » à ce que le journaliste « ne considère pas qu’un militant est par construction un interlocuteur fiable sur la transcription des faits, au motif que sa motivation est louable. L’erreur de bonne foi, ça existe ! ».

 

PARLER DES ENTREPRISES
Le travail journalistique implique la mise en perspective des discours et des réalités, l’esprit critique, donc le doute. Des entrepreneurs et dirigeants regrettent que ce doute s’exprime particulièrement à l’égard du monde de l’entreprise – qu’ils estiment souvent lésé. De l’autre côté, des journalistes redoutent le mélange des genres entre information et communication, qu’on les accuse de « servir des intérêts business », ou de n’identifier que des initiatives marginales au regard de l’activité globale de l’entreprise. Et préfèrent s’abstenir. Comment résoudre cette difficulté ?

Aline Robert a fondé un média dédié au climat, Climatico.fr, en le destinant précisément « aux collectivités locales et aux entreprises qui sont les deux secteurs les plus concernés par la crise climatique » car « si ces deux maillons évoluent en faveur du climat sur le terrain, [je suis] convaincue qu’ils peuvent changer la donne de manière efficace. »

 

PARLER D’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE, MAIS PAS SEULEMENT
L’ESS représente environ 10% de l’économie et des emplois, et offre un panel d’initiatives attractives. Il est toutefois déterminant de s’intéresser aux 90% restants !

 

METTRE EN AVANT LES PME, SANS SE FOCALISER SUR « LES MÊMES BONS CLIENTS »
« En matière de climat, on parle beaucoup des actions du gouvernement, des fonds souverains, des organisations internationales, des multinationales… mais quid des petites et moyennes entreprises ? Cela s’explique probablement par une forme de suspicion à l’égard des entreprises et à leur capacité à conjuguer les intérêts de leurs actionnaires et l’intérêt de la planète » regrette Stéphanie Hauville, éditrice de médias et administratrice du 1% for the Planet.

Une chose la frappe en particulier : que quelques spécimens d’entreprises exemplaires « tournent en boucle parce que c’est sans doute facile pour les journalistes de se focaliser sur quelques bons clients, qui communiquent très bien, qui ont de bonnes agences de relations presse spécialisées, et savent donc s’y prendre. Il y a ainsi une surexposition de quelques entreprises –par exemple 1083 ou à une époque Pocheco-, alors qu’il en existe un vivier d’entrepreneurs qu’il faudrait aller solliciter même s’ils savent peut-être moins bien communiquer, dont le fondateur-trice est moins à l’aise ou manque de temps pour cet exercice particulier qu’est la prise de parole devant des médias. »

 

Focus : le 1% for the planet, un vivier de PME contributrices à la cause
1% for the planet est un collectif d’entreprises, d’associations et d’individus, créé en 2002 à l’initiative d’Yvon Chouinard, fondateur de la marque de vêtements Patagonia, pour convaincre les entreprises de s’engager dans la philanthropie environnementale. Il compte en France 600 entreprises membres – à 90% de très petites entreprises (TPE) – et 400 associations bénéficiaires. Les entreprises s’engagent à reverser 1% de leur chiffre d’affaires à des causes environnementales.

 

Traiter de ceux qui ont d’importants leviers de changement : l’industrie et les acteurs économiques
« Les gros acteurs collectifs, industriels mais pas seulement, ont un rôle très puissant, qui n’est peut-être n’est pas assez mis en évidence. Les changements ou les innovations de leur côté n’apparaissent pas totalement, pas clairement, ou pas souvent » observe Nicole d’Almeida, chercheuse en communication des organisations et des institutions à La Sorbonne (CELSA)[3].

Des acteurs –entrepreneuriaux notamment- sont résolument engagées en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, mais tous les engagements ne se valent pas. Il appartient au journaliste d’être vigilant et de vérifier. Pour Anne-Cécile Bras, journaliste à RFI :

« Parfois ce sera vraiment positif, certaines entreprises agissent réellement pour le climat. Mais à partir du moment où il s’agit d’une multinationale, ses actions ne seront pas compatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique. C’est pourquoi je privilégie la méfiance face à leurs actions. »

« Small is beautiful » ? D’un point de vue strictement climatique, il est probable en effet qu’une entreprise locale, commercialisant sa production dans un périmètre proche de son lieu de production, sera en termes carbone plus efficiente qu’une grande entreprise dont les étapes d’une même production sont disséminées partout dans le monde… Cela relègue-t-il de fait toutes les entreprises dépassant une certaine taille au rang de « gros pollueur » ? Pas forcément. Il existe sans doute des histoires alternatives à celles du yaourt parcourant des milliers de kilomètres (ici pour le lait, là pour les fraises), ou à celles des crevettes (décortiquées à des milliers de km de leur lieu de pèche, et vendues à des milliers de km supplémentaires)… Voilà un champ à investiguer ! Voire même de rechercher une multinationale qui pourrait être plus efficiente en termes d’émissions carbone, qu’une multitude de petites entreprises locales, à volume de production égal ! Peut-être les élans de retour à une « souveraineté économique » ou à des relocalisations industrielles évoquées suite au covid19, pourraient-ils faire jour sur de grosses structures efficientes ?

Conception Alvarez, journaliste à Novethic, le conçoit :

« Certaines entreprises et investisseurs […] sont devenu de véritables plaidoyers pour la cause climatique. À nous maintenant de leur donner de la parole, être le relais de leurs bonnes pratiques… On peut discuter avec eux, ce qui n’aurait pas été impossible il y a quelques années alors il faut en profiter. »

 

Traiter de ceux qui ont d’importants leviers de changement : les politiques locaux, nationaux, européens
« Il faut interviewer au maximum les décideurs qui font bouger les choses. À l’échelle de l’Europe, de nombreux politiques entrent en action pour le climat en prenant des décisions qui nous affectent tous, pourtant ils ne sont pas assez sollicités par les médias. Le même commentaire est valable pour les élus locaux. »

Aline Robert, rédactrice en chef d’Euractiv

 

 4. Quelques problèmes constatés dans le traitement médiatique des solutions

Un traitement sporadique
Une étude de Media Matters datant de 2018 (« How broadcast TV networks covered climate change in 2018 ») a montré que, dans les programmes évoquant le changement climatique sur les principales chaînes de télévision américaines, la possibilité qu’il existe des solutions n’était mentionnée qu’une fois sur cinq. Une fréquence similaire à celle des JT de TF1 et France 2, observés par Reporters d’Espoirs. La nature du traitement médiatique d’un sujet importe au moins autant que sa prépondérance, notamment car elle influence les politiques élaborées pour y répondre, selon Hong Vu, auteur de l’étude.

 

Des solutions restreintes à l’échelle de l’individu
Lorsque les médias évoquent des solutions, elles sont souvent strictement individuelles. Ils mettent en scène des personnes qui ont fait des choix de vie « conscients » ne bouleversant ni leur cadre ni leur niveau de vie, dans le but de montrer aux spectateurs qu’ils peuvent en faire autant.

Ce processus d’individualisation va de pair avec une dépolitisation du débat climatique. Les médias, en imputant aux citoyens la responsabilité de contrer les effets du changement climatique, contribuent à en masquer les causes systémiques. Harald Welzer, socio-psychologue allemand[4], argue que :

« Non seulement il y a une disproportion grotesque entre ce genre de propositions [éco-gestes] et l’ampleur du problème auquel on est confronté, mais elles réduisent radicalement le niveau de complexité des responsabilités et des obligations liées au changement climatique, en individualisant celles-ci. L’idée fausse, mais facile à suggérer, selon laquelle les changements sociaux commencent par les petites choses devient une idéologie lorsqu’elle exempte de leurs obligations les acteurs corporatifs et politiques, et elle devient irresponsable lorsqu’elle prétend qu’on peut s’attaquer […] par des précautions prises individuellement à des problèmes qui sont dus au principe de la croissance économique par exploitation des ressources. »[5].

 

5. Mener des investigations constructives

Par exemple
Médiacités Toulouse –qui a créé une rubrique « solutions » a réalisé une enquête intitulée « Bio dans les cantines : comment Toulouse pourrait être meilleure élève ». Après avoir réalisé un état des lieux du fonctionnement de la cantine centrale de restauration scolaire, qui prépare 33 500 repas quotidiens, elle s’intéresse à quelques pistes pour « faire mieux » tout en soulevant les obstacles notamment réglementaires et économiques, el la manière dont d’autres villes comme Nantes et Lyon les ont surmontés.

 

6. Quelques programmes climatiques « constructifs »

Quelques engagements pris par les médias

En Espagne, 73 médias signent une charte pour le traitement du climat
« Decalogo de recomendaciones para informar sobre el cambio climatico » (résumé)

 

En Suisse, des journalistes du Temps planchent sur une charte pour jauger les initiatives en matière de climat
Ils ont annoncé y travailler dans le hors-série qu’ils consacraient au climat en mai 2019 : « Un comité d’une demi-douzaine de journalistes de diverses rubriques est constitué » pour la rédaction d’une charte contre le greenwashing. « Un genre de manuel de bonnes pratiques, un mode d’emploi, qui viendrait amender le code déontologique régissant notre profession. » « Pour nous guider, nous avons sollicité des sources auprès d’ONG, dans l’économie et au sein des milieux scientifiques. De cette synthèse doit émerger une liste d’une dizaine de questions, facilement vérifiables » qui permettrait de jauger et filtrer les initiatives qui se présenteraient comme exemplaires en matière de lutte contre le changement climatique. « Certaines de ces questions s’imposent comme des évidences : l’entité qui s’adresse à nous est-elle active dans des zones de conflit ? A-t-elle eu des démêlés avec la justice ? Le cas échéant, de quelle nature ? D’autres indicateurs sont plus spécifiques aux entreprises : où se situe la démarche la démarche écoresponsable qui nous est présentée par rapport au cœur de métier de l’entreprise ? Celle-ci formule-t-elle des objectifs chiffrés pour concrétiser cette démarche ? Sur le plan juridique, a-t-elle modifié ses statuts pour répondre de cette approche devant ses actionnaires ? ».[6]

 

En France, 5 médias « alternatifs » créent le collectif « Journalistes d’Investigation sur l’Écologie et le Climat »
« Vous trouverez ainsi dans les pages web ou imprimées de Basta !, Mediapart, Politis, la revue Projet et Reporterre des articles qui se complètent et se répondent sur l’impact de la crise climatique sur l’agriculture, l’environnement, l’alimentation, l’énergie et la santé. Pour y parvenir, nous avons tenu des conférences de rédaction avec Notre affaire à tous, afin d’imaginer des modes de traitement tenant compte des spécificités de chaque média, dans le respect et la confiance, et prenant en considération une réflexion juridique pionnière. L’objectif ? Une publication simultanée couvrant des domaines différents et liés par cette même problématique. Travail collectif et nécessaire que nous allons poursuivre. »

 

En France, une association éphémère des « Journalistes de l’Environnement et du Climat pour préparer 400 journalistes à la COP21
« En 2014, l’AJE et les JNE avaient créé une structure éphémère (dissoute en mai 2017), l’Association des Journalistes de l’Environnement et du Climat (AJEC21). L’AJEC21 avait pour objectif d’aider les journalistes francophones à préparer la COP21 en les informant sur les enjeux climatiques tout au long de l’année 2015. Ceci en organisant des petits déjeuners, qui ont permis aux 400 adhérents des deux associations de rencontrer des acteurs spécialisés sur ces questions spécifiques. »

 

Quelques initiatives originales prises par les médias

RTL métamorphose son émission de polémistes politiques « On refait le monde », en 45 mn de débat quotidien « On refait la planète » en amont de la Cop21 (2015)
En amont de la COP21, du 27 juillet au 14 août 2015, l’émission de débats On refait le monde laissait place à une  une émission dédiée aux enjeux climatiques, chaque soir de la semaine de  19h15  à  20h.  Pour  l’occasion,  l’antenne  fait  appel  à  l’explorateur  et médecin Jean–Louis Etienne qui fait office de présentateur modérateur aux côtés de Florence Cohen, animatrice de la tranche «RTL soir», de 18h à 20h. Le duo reçoit chaque soir grands témoins, experts, scientifiques, membres d’ONG, élus, chefs d’entreprises… parmi lesquels Laurent Fabius, Pierre Radanne (expert des questions énergétiques, ancien président de l’ADEME, président de l’association 4D).
L’émission fait œuvre de pédagogie, s’efforçant de mettre en lumière des solutions –  citoyennes, entrepreneuriales,  publiques  -,  sans  relativiser l’ampleur  des  problèmes.  Et incite les individus à agir indépendamment des issues de la conférence   climat.   « Même   si   le message à Paris n’est pas enthousiasmant, espérons qu’il va y avoir des solutions claires d’encouragement.   N’oublions pas que nous sommes chacun acteur  du  climat.  Si l’ensemble des habitants de la planète prend ses responsabilités, il y aura des solutions », insiste Jean-Louis Etienne.
Des émissions à réécouter dans les archives de RTL.

 

Le journal suisse Le Temps rassemble ses articles sur le climat dans un mini-site dédié

 

Le journal Le Temps publie une édition spéciale dédiée au climat (52 pages, 3,50 €)
Dans ce hors-série ambitieux, loin d’être édulcoré (il nous apprend entre autres que « les Suisses ne changeront que sous la contrainte », revient sur les « canicules meurtrières » ou le désastre de la fin du permafrost qui menace des milliers d’habitations en Sibérie, examine l’efficacité du boycott, donne la parole à des organisations prônant la désobéissance civile ou à un expert concevant le véganisme comme une « idéologie politique totalitaire », etc.), le célèbre quotidien suisse donne aussi la parole aux « solutions ». David Uzzell, professeur de psychologie environnementale, partage des études selon lesquelles « La peur ne mène pas à l’action mais au déni ». Le journal examine des prises d’initiatives (Comment les festivals et les data centers réduisent leur empreinte écologique, Comment un skieur s’est fait le chantre du climat dans le milieu des sports d’hiver face à un président de fédération sceptique, ou encore comment Kenya et Ethiopie transforment leurs modèles énergétiques…) et dessine des pistes constructives (pour par exemple, réduire l’angoisses des enfants face à la catastrophe climatique annoncée).

 

 

 

Notes
[1] Par ailleurs membre du Parti vert norvégien et auteur de l’ouvrage What We Think About When We Try Not To Think About Global Warming (Chelsea Green Publishing, 2015). Source :  https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/10/20/a-force-de-voir-des-catastrophes-l-esprit-s-habitue_5372394_4497916.html
[2] Entretien avec Thierry Salomon, ingénieur énergéticien, vice-président de l’association négaWatt.
[3] Entretien avec Nicole d’Almeida, avril 2020.
[4] Directeur de programmes de recherche interdisciplinaire sur le climat et la culture, il a étudié les impacts climatiques sur le mode de vie des sociétés occidentales.
[5] WELZER, Harald, Les Guerres du climat. Pourquoi on tue au XXIe siècle, Paris, Gallimard, 2009, cité dans Le rôle des médias alternatifs pour la justice climatique, Ritimo.org
[6] Le Temps planche sur une charte du « greenwashing », RACHEL RICHTERIC, Le Temps, hors-série spécial Climat, 9 mai 2019, page 22