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Société

Comment se délivrer de l’inceste ? | Sélection Reader’s Digest #FRSOL

By FRSOL, SociétéNo Comments

En brisant le silence ! C’est ce qu’a osé faire Sandrine après 11 ans d’horreur. Un témoignage exceptionnel. Par Olivier van Caemerbèke.

Sortir du silence Sandrine Rochel, 41 ans, serre contre elle Benjamin, neuf mois, et dépose un bisou sonore sur l’une des joues rondes de l’enfant. Ce […]

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La Tente des Glaneurs : donner au lieu de jeter | Sélection Reader’s Digest

By FRSOL, SociétéNo Comments

Sur les marchés, ils récupèrent puis offrent les invendus non commercialisables, mais toujours bons à manger.
Par Nicolas de la Casinière

À l’heure où les marchands de légumes remballent, ce dimanche 6 mars 2016, c’est la course dans les travées du marché Saint-Pierre à Caen. « Les radis […]

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Grâce à ces retraités, des jeunes découvrent un métier | Sélection Reader’s Digest

By FRSOL, SociétéNo Comments

Grâce à ces retraités, anciens menuisiers, peintres, électriciens ou coiffeurs, des jeunes peuvent mettre la main à la pâte.
Par Nicolas de la Casinière

Article paru dans Sélection Reader’s Digest d’avril 2016. Les huit peignes fushia de formes différentes sont alignés sur la table. Debout devant une tête de femme en […]

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Prix Médias de la Fondation Pierre Deniker pour la santé mentale : Reporters d’Espoirs membre du jury

By Agenda, Le Lab, Les articles, SociétéNo Comments

La remise des prix et bourses de la Fondation Pierre Deniker -qui œuvre pour la recherche et la prévention en matière de santé mentale-, s’est déroulée le 13 octobre 2016 à l’Académie Nationale de Médecine. Elle était animée par Hélène Cardin et David Gourion. Gilles Vanderpooten, directeur de Reporters d’Espoirs, a remis les « Prix Médias » à 4 journalistes, en tant que président du Jury.

La remise des Prix a été précédée d’un hommage à Jean Delay, psychiatre, écrivain et fondateur, avec Pierre Deniker, de la psychopharmacologie et de l’école de Sainte-Anne. Au détour de textes écrits par Jean Delay, de nombreuses personnalités ont témoigné du dévouement avec lequel celui-ci a dédié sa vie à la psychiatrie et à l’écriture. Sa fille, Florence Delay, mais aussi Marc Masson ou encore Raphaël Gaillard lui ont rendu un hommage vibrant.

Outre les Prix de l’Innovation (remis à Renaud Jardri pour l’application MHASC) et Prix du Jeune chercheur (Boris Chaumette, « Détermination des facteurs génétiques de la résistance thérapeutique dans la schizophrénie »), 5 bourses ont été décernées afin d’encourager des travaux de recherche (à découvrir  ici).

Pour la première fois, la Fondation Pierre Deniker a remis, en partenariat avec l’ONG Reporters d’Espoirs représentée par Gilles Vanderpooten, des prix Médias afin de récompenser le travail de déstigmatisation et d’information effectué par les journalistes.

  • Grand prix : Claire Hédon, journaliste à RFI
  • Prix du Jury : Florence Rosier, journaliste au Monde et Pascale Senk, journaliste au Figaro
  • Prix de l’Initiative : Jean-Marc Bretonnier, rédacteur en chef de La Voix du Nord

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Pour + d’infos : www.fondationpierredeniker.org

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79% des français estiment qu’il faut prendre les choses en main et ne pas subir : le Sondage France des solutions – Ouest France par l’IFOP

By FRSOL, Le Lab, SociétéNo Comments

Ouest France, partenaire fidèle de Reporters d’Espoirs, a réalisé avec l’IFOP un sondage spécial à l’occasion de « La France des solutions ». Focus sur les principaux résultats.

« Près de huit Français sur dix estiment aujourd’hui que, dans la vie, il faut prendre les choses en main et ne pas subir (79%) plutôt que de les prendre comme elles sont (21%), soit une augmentation de trois points par rapport à l’an dernier. Outre ce surcroît de volontarisme, on observe qu’il n’est pas appréhendé de la même manière en fonction de l’âge : en effet, plus on est jeune et plus l’item « il faut prendre les choses comme elles sont » est cité (de 14% chez les 65 ans et plus à 31% chez les 18-24 ans), preuve qu’un certain fatalisme traverse une partie de la jeunesse du pays et que le rapport à l’adversité évolue avec l’âge et l’expérience.

Dans le détail, le volontarisme des Français s’exprime dans leur propension à s’engager pour différentes causes, par exemple en faisant du bénévolat ou du volontariat pour une association ou ONG. Ainsi, deux tiers (64%) se disent prêts à s’engager auprès d’une organisation consacrée à la culture et aux loisirs, une thématique suivie par d’autres domaines plus relatifs aux problématiques sociétales comme l’environnement (62%), la santé (61%) et l’action humanitaire (60%, qui recoupe l’action caritative, l’aide à domicile, etc.). Par ailleurs, environ la moitié des Français serait prête à s’investir dans l’éducation (50%, par exemple dans des fédérations de parents d’élèves) ou la défense des droits (48%, syndicats, copropriétés, etc.). Si des centres d’intérêt comme le sport (44%) et le patrimoine (39%) suscitent encore une disposition d’engagement importante, on relève que les domaines les moins stimulants sont la politique (20%) et la religion (17%). Dans le détail, on observe un surcroît d’engagement potentiel chez les plus jeunes et un score généralement inférieur à la moyenne chez les plus âgés… sauf en matière de défense des droits (53% des personnes âgées de 65 ans et plus susceptibles de s’y investir, contre 48% en moyenne) et de patrimoine (41%, contre 39%).

[…] Dans une société où la majorité estime qu’il faut prendre les choses en mains, il n’est guère étonnant que les individus eux-mêmes soient considérés comme l’acteur le plus à même de trouver des solutions pour améliorer la situation dans le pays (31%). Par contraste, seuls 13% des Français citent l’Etat et les pouvoirs publics, 11% les entreprises privées et les associations, quand un tiers ne fait confiance à aucun de ces acteurs (34%).

[…] Au final, trois quarts des Français (74%) considèrent que ce sont les citoyens qui sont les mieux placés pour améliorer la situation dans le pays, car c’est par une somme de petites initiatives qu’on peut vraiment changer les choses. A contrario, 26% estiment que ce sont les politique qui sont les mieux placés, eu égard à leurs leviers législatifs et budgétaires. Dans cette dichotomie, une opposition se fait jour : environ deux tiers des sympathisants des partis de gouvernement (64% au PS et 67% chez Les Républicains) privilégient l’action des citoyens quand ce score dépasse les 70% dans des franges plus contestataires comme les proches du Front de Gauche (72%) et du Front National (79%).
> Plus d’analyse sur le site de l’IFOP

> Les résultats complets de l’étude IFOP

Les micro-entrepreneurs en Renault 4L : récit de voyage

By SociétéNo Comments

Parcourir le monde au volant d’une 4L rouge pendant un an pour promouvoir l’entrepreneuriat par le microcrédit, voilà le projet un peu fou de Nicolas Auber et Matthieu Tordeur que nous avions présenté il y a près d’un an ! Huit mois de voyage, 35 000 kilomètres parcourus sur 4 continents, 25 000 € reversés à la microfinance et des dizaines de rencontres de micro-entrepreneurs soutenus, tel est leur bilan depuis leur départ de France le 1er septembre 2013 en direction de l’Asie.

Quelques semaines avant leur retour, ils nous livrent un premier témoignage sur leurs aventures.

Abritée de la pluie battante par un simple toit de feuilles de palmier tressées, Reang s’affaire sur son métier à tisser. Usant à la fois de ses pieds et de ses mains pour faire fonctionner sa machine, la vieille femme ne forme avec celle-ci qu’un seul ensemble, gracieux et coordonné, la production de drap bat son plein ! Activité ancestrale dans cette région voisine de Battambang au Cambodge, la couture sur des métiers artisanaux est en déclin…

De nombreuses femmes souscrivent alors des microcrédits auprès d’institutions de microfinance (IMF) pour acheter des matières premières et moderniser leurs équipements. Le développement par l’inclusion financière des plus pauvres est en plein essor et se retrouve dans la majorité des pays en voie de développement.

Le microcrédit solidaire, outil de développement social

Concept développé par Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix en 2006, le microcrédit consiste en l’apport d’une aide financière à des personnes exclues du système bancaire classique. Ces populations pauvres, parfois sans papier, souvent illettrées et la plupart du temps sans garantie, ne rentrent pas dans les cases des grandes institutions financières. Leur prêter de l’argent serait d’après elles trop risqué.

Les IMF proposent ainsi une alternative aux banques classiques en faisant confiance à ces entrepreneurs à la marge en leur accordant des prêts pour développer ou créer une activité génératrice de revenus. Les modalités des crédits varient d’un pays à l’autre, les montants peuvent aller de 60 € en Inde à 3000 € au Pérou et le remboursement s’étaler sur 3 à 24 mois.

Les taux d’intérêts sont en moyenne de 2,5 % par mois. Ils peuvent sembler élevés mais en réalité l’intégralité des bénéfices des IMF servent à couvrir leurs frais importants, chaque micro-entrepreneur recevant un suivi personnalisé.

Ainsi l’IMF ne se contente pas d’octroyer un prêt à une femme seule ou à un groupe de femmes (ces dernières se révèlent être plus responsables que les hommes) mais dispense en plus des formations sociales et de gestion d’entreprise basées sur des outils ludiques. Les thèmes peuvent aller de l’importance de ne pas souscrire plusieurs prêts en même temps et d’utiliser le capital pour l’activité et non pour la consommation, aux techniques de vaccination des poulets pour les agricultrices pour finir par les bonnes méthodes de nutrition des enfants.

La pratique prouve que les IMF ont raison de croire en ces personnes : le taux de remboursement frôle en effet les 98 % en moyenne. Grâce à ces actions, ce sont des communautés entières qui voient leur niveau de vie augmenter ainsi que leur environnement social s’améliorer. Le microcrédit solidaire pratiqué de cette manière s’avère alors être un formidable levier de développement !

Des activités diverses financées par le microcrédit

Notre parcours fut ponctué de rencontres avec les micro-entrepreneurs que nous soutenons, notamment en Inde, au Cambodge, au Vietnam, au Nicaragua, en Équateur et au Pérou. Nous passions à chaque fois quelques jours avec l’IMF pour découvrir leurs activités quotidiennes : déboursement des prêts, suivi des micro-entrepreneurs, formations. La plupart du temps, les bénéficiaires ont besoin d’un apport en liquidités important à un moment donné. Ainsi de nombreux micro-entrepreneurs possèdent des petits commerces et utilisent l’argent pour se constituer des stocks. Les artisans (menuisiers, tisserands, cordonniers…) achètent quant à eux les matières premières nécessaires à la confection de leurs produits. Enfin, les activités rurales sont nombreuses, les prêts servant le plus souvent à acheter des intrants, des outils ou des animaux.

Notre voyage

Notre périple nous a ainsi mené de la vieille Europe aux folles routes d’Inde, en passant par le désert iranien. Lorsque la voiture effectuait la traversée d’Inde aux États-Unis en cargo, nous sommes allés, sac au dos, en Asie du Sud-Est puis nous nous sommes élancés plein sud sur la fameuse panaméricaine !

Nous avons choisi la 4L car c’est une voiture simple, robuste et économique. De plus elle évoque un souvenir plus ou moins lointain à tous les français, c’est donc un bon moyen pour promouvoir la microfinance ! Notre voiture d’un peu moins de 30 ans a déjà parcouru 35 000 kilomètres, avec quelques petites pannes. Mais les compétences en mécanique des garagistes sur notre route ne sont plus à prouver et nous trouvons toujours quelqu’un pour nous aider…

Notre route n’est pas encore terminée, nous rentrons en France en août. Pendant 2 mois encore, nous allons allier découverte du pays  et rencontres enrichissantes avec des micro-entrepreneurs au Sénégal et au Maroc.

Pour en savoir plus, suivez en direct les aventures de Nicolas et Matthieu sur Facebook ou sur leur site internet.

Té, traiteur éthique : L’insertion par la restauration

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments

Chez TÉ – Traiteur Ethique, l’innovation est culinaire, environnementale… mais aussi et surtout sociale. Son ambition est de proposer des postes à forte valeur ajoutée à des personnes en situation d’insertion professionnelle (commis, serveurs, logisticiens, chauffeurs…).

TÉ – Traiteur Éthique est construit selon un modèle économique qui exclut tout versement de dividendes à des personnes physiques. Lucrativité limitée et capitaux 100% associatifs : le modèle alternatif prouve que l’on peut bâtir et pérenniser une activité économique tout en ayant un fort impact social.

Les résultats sont éloquents : 60 personnes embauchées et formées chaque année, près de 500 personnes embauchées et formées depuis 2001, 79% de sorties dynamiques (sorties qui débouchent sur un emploi ou sur une formation), 54% de sorties durables (sorties qui débouchent sur un emploi durable : CDD, CDI, création d’entreprise…).

Mais aussi un engagement environnemental : une carte qui respecte les saisons et n’inclut aucune espèce menacée, une utilisation raisonnée de la viande (notamment de la viande rouge), des poissons et fruits de mer issus de la pêche durable, une décoration et un art de la table en grande partie issus du commerce équitable, des fruits et légumes en grande partie issus de l’agriculture biologique, un nouveau Laboratoire de production culinaire à la pointe de l’innovation environnementale, des concepts innovants et de nouvelles offres permettant de réduire l’impact environnemental, comme des plateaux repas inspirés des boîtes bento japonaises et qui limitent les déchets à la source.

 

 

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Trees for Cars : quand un SDF développe une application de covoiturage !

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Cette histoire, on a l’impression que seule l’Amérique, pays qui a construit sa légende sur les opportunités à saisir et sur la croyance que tout y est toujours possible, peut nous l’offrir. Patrick McColongue est un programmeur informatique de 23 ans qui travaille à Manhattan. Chaque jour, en se rendant au bureau, il croise dans la rue un sans-abri. C’est Leo Grand, que la perte de son emploi en 2011 chez un grand assureur a conduit dans la rue.

Un jour de l’été 2013, le jeune homme prend une décision, s’arrête à hauteur de Leo et lui propose un deal : lui donner 100 dollars immédiatement, ou lui offrir un peu de son temps pour lui apprendre le langage du code informatique. Leo n’hésite pas, et repousse la solution du court-terme : « Avec 100 dollars, je tiendrai quelques jours, une semaine peut-être« . Il veut apprendre. Patrick lui fournit d’abord trois vieux livres sur le sujet, un vieil ordinateur portable de récupération, et reviendra vers lui quand il se sentira prêt.

Les deux hommes commencent alors à se voir une heure par jour, pendant laquelle l’informaticien apprend à son élève à mettre en application tout ce qu’il a lu dans les livres fournis un peu plus tôt. En un mois, les deux compères commencent à travailler sur une application pour smartphone. Les médias américains ont vent de la belle histoire, mais Leo préfère alors garder secrète l’utilité de son application. Il continue à la développer, à raison d’une heure avec Patrick, et de quatre heure par jour pour lui seul. Encore un mois de travail à ce rythme, et sa création est prête à être dévoilée.

Le sans-abri a imaginé l’appli de covoiturage Trees for Cars : si vous êtes à Manhattan et que vous voulez vous rendre dans le Queen’s (un autre quartier de New-York), vous entrez l’adresse de destination, et le programme géolocalise un conducteur proche de vous préalablement inscrit au service et disposé à partager le trajet, tout en calculant pour vous les émissions de CO2 que vous aurez économisées.

L’application s’appelle « Trees for Cars », est disponible sur l’AppStore et GooglePlay, et coûte 99 cents. Une somme qui est évidemment intégralement reversée à Leo Grand, le programmeur de la rue à la sensibilité écologique. Souhaitons-lui d’en sortir le plus rapidement possible. Elle a été téléchargée plus de 5000 fois sur Android et sur l’App store.

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Mobil'douche redonne de la dignité aux Sans Abris

By Revue de presse, SociétéNo Comments

De Tornado à la Batmobile, en passant par l’Aston Martin, chaque héros a sa monture. Ranzika Faid, elle, a la « Mobil’douche ».

Garé devant un grand portail bleu qui cache un petit pavillon des Hauts-de-Seine, le camping-car, acheté sur LeBonCoin.fr pour 20 000 euros, attend sa sortie hebdomadaire.

Depuis un an, la quadragénaire et les bénévoles de l’association Mobil’douche partent tous les dimanches soirs à la rencontre des SDF du Sud parisien afin de leur proposer des services sanitaires mobiles. Douches, savons, vêtements, rasoirs, déodorants, parfums… tout est prévu pour redonner aux habitants de la rue une part de leur dignité.

La jeune femme est alors à son bureau de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), au ministère du Travail, lorsque l’idée lui vient de rendre l’hygiène mobile. Enfant battue, Ranzika a connu la rue et la pauvreté dès sa naissance :  » On était des enfants sales, on ne mangeait pas à notre faim. Je faisais les poubelles et je mangeais les chewing-gums que je ramassais par terre. « 

Une nuit, alors qu’elle n’a que 6 ans, elle fuit ce père frappeur aidée par l’une de ses aînées. La petite fille est aussitôt placée, avec trois de ses sœurs, à la Ddass (Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales) de Corrèze : « C’était un bonheur ! C’est en partie grâce à eux que je me suis reconstruite. Je suis le fruit de la collectivité et du système social»

Il aura fallu deux ans et demi à la bénévole pour recueillir suffisamment de fonds pour acheter puis aménager le Mobil’douche ainsi que pour payer l’assurance (1 200 euros), le gazole (150 euros par mois), et les 230 litres d’eau du réservoir. Le coût d’une douche est estimé entre 17 et 19 euros : « Il y a un an, heure à laquelle François Hollande devenait président de la République, Jo, SDF, prenait la première douche de Mobil’douche à place d’Italie. Je me souviens qu’il me criait alors qu’il était encore en train de se laver : “Alors c’est quoi les résultats ?” ».

A l’intérieur du Mobil’douche, un salon où les personnes accueillies boivent un café, grignotent et discutent a été aménagé. A l’arrière, une partie complètement privatisée avec deux toilettes, deux douches (dont une accessible aux fauteuils roulants) et de la musique.

« J’ai vu les conséquences de l’effet Mobil’douche sur le terrain. Ça a non seulement permis à cinq hommes de garder leur emploi, mais aussi à deux autres d’être tellement heureux qu’ils ont décidé, après s’être douchés, de nettoyer entièrement leur camp. »

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Move for hunger, les déménageurs roulent contre la faim

By Economie, Revue de presse, SociétéOne Comment

Lorsque l’on pense à « la faim », on a en tête l’image d’un enfant du tiers-monde, voire d’une file de sans-abri devant la soupe populaire. Mais rarement celle d’une famille occidentale touchée par la précarité. Pourtant, dans un pays supposé riche et prospère comme les Etats-Unis, 50 millions de personnes peinent à se nourrir, soit 1 habitant sur 6. Dans le même temps, 100 kilos de nourriture y sont gaspillés par an et par habitant.

Notamment au cours des déménagements, lorsque l’on se débarrasse à la hâte de produits encore consommables. Voila ce qui a conduit Adam Lowy à fonder Move For Hunger dans son New Jersey natal. Enfant d’une famille propriétaire d’une entreprise de déménagement depuis 90 ans, il a eu l’idée de récupérer la nourriture abandonnée lors des changements de domiciles pour nourrir les familles en difficulté. Durant l’été 2009, il réquisitionne un camion de la société familiale et s’en va collecter le contenu de placards et frigos, qu’il achemine ensuite vers les banques alimentaires locales.

Le concept a vite franchi les frontières du New Jersey : 556 entreprises de déménagement, plus de 190 professionnels de l’immobilier et des dizaines de banques alimentaires participent aujourd’hui à la collecte des excédents alimentaires des Américains. Près de 1130 tonnes de nourriture ont ainsi été récoltées dans 47 États en 4 ans (2009-2013). Move for Hunger a déjà organisé en parallèle 175 opérations de collecte et 5600 déménagements à travers les Etats-Unis.

Avant de déménager, il suffit de s’inscrire sur le site moveforhunger.org pour voir le camion du déménageur le plus proche s’arrêter devant chez soi.  L’affluence des ces événements reflète la notoriété croissante de l’association, qui collectionne les prix et dinstinctions depuis 2010. Son créateur a même intégré la branche new yorkaise de la très en vogue Global Shappers Community, un réseau mondial de hubs « développés et dirigés par des jeunes au potentiel exceptionnel ».

« Ravi » de faire partie de ce gotha, Adam Lowy entend y contribuer avec cette maxime : « quelque soit le problème mondial contre lequel nous voulons lutter, nous avons besoin de partager des idées et de collaborer. »

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