Rendez-vous en 2025 pour une 4e édition du Prix ESS !
Les mécènes du Prix 2024 : qu’ils soient vivement remerciés !
Vous avez réalisé un reportage ou une enquête
Il a été publié/diffusé entre octobre 2023 et octobre 2024.
Votre reportage est anglé problème+solutions
Il examine un problème et une ou plusieurs réponses/initiatives concrètes et éprouvées (selon les principes du journalisme de solutions – voir la méthode ici).
Votre reportage aborde la thématique du sport à travers une innovation sociale ou une initiative de l’économie sociale et solidaire
Il peut s’agir par exemple : d’inclusion par le sport, d’associations sportives ou d’entreprises qui mènent des initiatives originales avec un impact social, d’une réponse nouvelle à un problème de société via la pratique sportive, de la place de l’ESS dans les jeux olympiques…
Pourquoi un Prix sur l’innovation sociale & l’économie sociale et solidaire ?
« Entreprise à mission », « politique d’engagement », « raison d’être », « responsabilité sociale de l’entreprise » : un nouveau vocabulaire s’est développé ces dernières années pour répondre aux nouvelles attentes de la société, à l’initiative des entreprises et du législateur. Un secteur -historique mais dont les contours sont méconnus du public- revendique ces valeurs depuis plus d’un siècle, et les incarne dans des pratiques qui semblent inspirer de plus en plus l’économie conventionnelle : l’économie sociale et solidaire (ESS). Elle comprend les coopératives, mutuelles, associations, fondations et entreprises sociales. Elle représente selon les études entre 7 et 10% du PIB et 10 à 14% de l’emploi en France. De plus, elle est le lieu de l’émergence d’innovations sociales, qui se développent aussi dans l’économie conventionnelle.
Innovation sociale et économie sociale et solidaire constituent des sujets d’autant plus intéressants d’un point de vue journalistique qu’elles comportent des réponses à des problèmes de société, régulièrement soulevés par l’actualité : partage de la valeur créée, démocratie dans l’entreprise, traitement des personnes âgés, inclusion des personnes handicapées ou « en marge », économie circulaire, etc.
Reporters d’Espoirs, avec le soutien d’AÉSIO mutuelle, a croisé en 2022 les regards des acteurs de l’ESS et des journalistes sur le traitement médiatique du secteur (notre étude est disponible ici), et créé ce Prix pour identifier et mettre à l’honneur les reportages, enquêtes, démarches journalistiques et d’information parmi les plus approfondis.
Le calendrier
15 octobre 2024
Date limite de candidature
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Début novembre
Réunion du Jury
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Samedi 23 novembre 12h
Remise du Prix en clôture des 14e Tribunes de la Presse de Bordeaux
Lauréate – Assia Hamdi
Crédits photo : Editions Marabout / Elodie Daguin
Journaliste indépendante spécialisée en sport et en société depuis 2012, Assia Hamdi collabore avec les magazines l’Équipe, Le Monde, Marie-Claire, Phosphore, ou encore Tennis Magazine… Lire la suite
Les 5 candidats préselectionnés
La boxe, une seconde vie, Marjolaine Édouard, Matthieu Alexandre, L’Autisme & Nous
« Si des sujets sur le sport adapté ou l’équithérapie par exemple sont mieux connus du grand public, en revanche,
la boxe française en milieu ordinaire au travers de l’exemple de Camerone permet d’explorer de nouvelles
possibilités. Bien sûr, ce sport ne convient probablement pas à tous les enfants autistes, mais c’est une piste de
plus, et cette ouverture est précieuse pour les familles. »
Avec le Grand Bleu, tous fadas des jeux, Cyprien Boganda, L’Humanité
« Il m’a paru particulièrement intéressant de me pencher sur les quartiers Nord de Marseille, une ville qui a
accueilli plusieurs épreuves de voile et de football [des JO] : comment les habitants de cette vaste zone excentrée
et minée par les problèmes sociaux appréhendent les Jeux ? Comment les acteurs locaux se démènent pour «
rapprocher » les JO des jeunes ? »
Les commotions cérébrales dans le sport, le temps de l’action, Clément Bouynet, Frédéric Laharie, Sud-Ouest
« La problématique des commotions cérébrales se retrouve dans de nombreux sports […]. Nous nous sommes
rapidement rendu compte que des initiatives, parfois balbutiantes, existaient au niveau local, sur notre zone de
diffusion : des associations mettant en relation des joueurs commotionnés, des scientifiques partageant leurs
recherches, des sportifs osant prendre la parole pour témoigner. »
Mon « city stade » est-il macho ? Assia Hamdi, Le Monde
« Ces pratiquantes ont trouvé une solution à une problématique qu’elles vivent, mais ce que je trouve encore plus
intéressant, et qui m’a marqué, c’est le fait que certaines soient vraiment dans une démarche de trouver une
solution collective à une situation. Elles semblent dans le dialogue avec les pouvoirs locaux, avec les autres publics
qui monopolisent parfois ces lieux, et non pas dans l’affrontement, c’est ce qu’elles visent. »
Ces invisibles dans la lumière des jeux, Vincent Mongaillard, Le Parisien-Aujourd’hui en France
« Deux raisons motrices m’ont guidé dans ma démarche. Le parcours de ces petites mains, fait de galères,
d’efforts, d’abnégation, puis de succès : c’était ma façon de raconter « leur esprit olympique », de les valoriser. Et
je voulais participer, à mon échelle, à la cohésion nationale, en montrant que chaque individu sur notre territoire,
même celui auquel on ne croyait pas forcément au départ, pouvait prendre part à l’événement. »
La presse en parle
Les membres du jury
Tarik Ghezali
Raphaëlle Duchemin
Denis Philippe
Elsa Da Costa
Sylvia Amicone
Didier Pourquery
Olivier Plagnol
Youssef Achour
Arnaud Schwartz
Sonia Jouneau
Héloïse Lhérété
Florence Servan-Schreiber
Les lauréates des deux premières éditions 2022 & 2023
Son reportage met en lumière le programme « Un Toit vers l’Emploi » de l’association Entrepreneurs du Monde créée par Franck Renaudin. En proposant dans la région de Rouen de petits logements à bas prix, il permet d’accompagner des personnes sans-abris dans leur réinsertion. De petites maisons en bois, rebaptisées « Yoops », parfois louées sur des emplacements mis à disposition par la ville de Rouen, représentent une aubaine pour des personnes à la recherche de logements abordables comme étape dans un parcours de reconstruction.