On les appelle les « Derniers voyages »… Ils mesurent 6, 12 ou 42 m de long et 2,50 m de haut et de large. Après quinze ans de bons et loyaux services, ils échouent dans des ports, sont stockés à vide dans des hangars ou abandonnés dans des décharges sans lendemain. Les conteneurs maritimes en fin de vie sont un véritable casse-tête pour l’environnement. Sauf… s’ils se métamorphosent en habitats et peuvent servir de garages, de bureaux ou même, de logements !
L’idée
Résistants, étanches, ignifuges, modulaires et autoportants, les conteneurs résistent aussi à la corrosion et aux tensions. Et leur taille standardisée permet de les empiler facilement. Si on leur ajoute revêtements, menuiseries et isolation, le caisson métallique (99% en acier Corten) devient un bâtiment comme les autres. Enfin presque…
En l’an 2000, une architecte française défraie la chronique à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Françoise Raynaud édifie, à partir de conteneurs et en un temps record, la base de travail du Défi français, l’équipe de voile en lice dans la Coupe Louis-Vuitton, préliminaire à la Coupe de l’America. Les bureaux accueillent jusqu’à 90 personnes. […]
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