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Partenariat Rue89

Et si les entreprises prêtaient leurs salariés aux associations ?

By Partenariat Rue89No Comments

Baisse des subventions publiques, chute des dons de particuliers… les associations vivent des heures difficiles, tandis qu’on leur demande de plus en plus de se professionnaliser. Mais depuis quelques années, grâce au mécénat de compétences, elles trouvent dans les entreprises un renfort de poids pour rendre leurs structures plus performantes.
L’idée

Le mécénat de compétences repose sur le transfert gratuit de compétences de l’entreprise vers la structure soutenue, par le biais de salariés intervenant volontairement sur leur temps de travail. Juridiquement, il est assimilé à la mise à disposition de personnel, dans le cadre d’une prestation de services ou d’un prêt de main d’œuvre, les bénéficiaires devant être des structures d’intérêt général.

Depuis la loi Aillagon du 1er août 2003, l’entreprise peut déduire 60% du salaire et des charges sociales de l’employé en mission de mécénat de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires.

Bénédicte Menanteau, déléguée générale d’Admical, association qui milite pour le développement du mécénat en France, explique :

« Les grandes entreprises ont commencé à mettre en place ce dispositif dans les années 2000. Et aujourd’hui, de plus en plus de PME réalisent que c’est à leur portée. »

Selon une étude Admical-CSA publiée en octobre 2010, sur l’ensemble des entreprises mécènes (dont 85% sont des PME), 21% pratiquent le mécénat de compétences.

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Garde d'enfants : si on s'adaptait à la vraie vie des parents ?

By Partenariat Rue89No Comments

Faire garder son enfant après l’école quand on a un budget limité et des horaires décalés est un vrai casse-tête. Môm’artre, un système de garde solidaire, tente de le résoudre.
L’idée
16h30, sortie des cours et début de la galère pour les parents. Comment faire garder son enfant jusqu’au retour du travail ?

Les plus chanceux choisissent l’étude jusqu’à 18 heures.
D’autres font appel à une baby-sitter, une solution confortable mais onéreuse.
Des options qui restent très compliquées pour certains, en premier lieu les parents, souvent des mères, qui élèvent seuls leurs enfants. C’est le cas pour 27 % des familles à Paris.

Car à des difficultés financières (près de 40 % des foyers monoparentaux de la capitale sont pauvres) s’ajoute souvent le fait de devoir jongler avec des horaires tardifs ou décalés.
Il était donc urgent de mettre en place un système de garde innovant pouvant répondre à ces nouvelles contraintes familiales.

Ainsi est né Môm’artre, une association créée en 2001 par Chantal Mainguené, alors maman célibataire.

Comment la mettre en pratique ?

La première antenne de l’association a vu le jour en 2001, dans le XVIIIe arrondissement. Chaque soir, dès 16h30, les salariés, tous artistes de formation, récupèrent les enfants, âgés de 6 à 11 ans, à la sortie de quatre écoles du quartier.

Viennent ensuite le goûter et les devoirs avant de passer aux choses sérieuses : les ateliers artistiques. En effet, pour Chantal Mainguené, véritable passionnée, l’art est au coeur de la démarche.

Du lundi au vendredi, les enfants apprennent donc la sculpture ou s’adonnent à la peinture. Et ce jusque 20 heures.

« Cette ouverture tardive est une réelle demande des familles parisiennes que la ville ne peut pas se permettre financièrement, car cela voudrait dire embaucher du personnel en plus ou facturer des heures supplémentaires », souligne Violaine Trajan, adjointe à la Petite enfance de la mairie du XVIIIe arrondissement.

« Môm’artre répond donc à une vraie problématique sociale tout en démocratisant l’accès à la culture. »

Car l’association présente une autre particularité : sa tarification solidaire. Les femmes célibataires et précaires sont le cœur de cible du projet. Les tarifs sont donc dégressifs selon les revenus, allant de 10 centimes à 8 euros de l’heure. Chantal Mainguené explique :

« Pour inscrire son enfant, chaque foyer dépose un dossier avec le montant de ses revenus, la composition de la famille… Nous essayons de prioriser les plus en difficulté tout en maintenant un équilibre dans le budget. »

Et cela fonctionne : sur les 235 familles adhérentes à l’association, près d’un tiers sont des foyers monoparentaux. Parmi eux, la moitié gagne moins que le Smic. L’association s’appuie sur des subventions publiques et privées pour compléter son budget.

Dix ans après son ouverture, Môm’artre accueille près de 250 enfants à Paris et comptera trois antennes dans la capitale à la rentrée 2011. Un réseau s’est constitué pour faciliter l’essaimage du modèle. Chantal Mainguené :

« Nous avons rédigé des process à disposition des porteurs de projet Môm’artre. Et nous les accompagnons à chaque rendez-vous important, entre autres pour convaincre les institutions. »

Quatre personnes travaillent actuellement sur de nouveaux centres, notamment à Arles et à Nantes.

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Après-pétrole : et si les habitants initiaient la transition des villes ?

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Les « villes en transition » imaginent la cité de l’après-pétrole, moins dépendante de l’or noir. Une initiative citoyenne d’origine anglo-saxonne qui essaime désormais en France.
L’idée

Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) l’a prouvé récemment : les ressources de pétrole s’épuisent indéniablement.

Pire, selon l’AIE, le pic pétrolier, cette phase où la production de pétrole conventionnel sera en déclin par rapport à la demande, serait désormais atteint.

Si l’Agence rassure en tablant sur la découverte et la mise en production de nouveaux champs, le constat est là : il faut dès à présent penser la ville de demain, moins dépendante de l’or noir.

Mais comment envisager l’après-pétrole sans tomber dans le catastrophisme ? Les partis politiques écologiques ont du mal à mobiliser et tous les citoyens ne se reconnaissent pas dans les mouvements associatifs ou décroissants.

La solution : susciter au sein de la communauté un mouvement de réflexion et d’action, s’appuyer sur les ressources et les compétences locales, afin de mettre en place et de diffuser au niveau local les bonnes pratiques.

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