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Janvier à fin juin 2023Appel à candidatures
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Septembre 2023Délibérations du jury
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Octobre - novembre 2023Cérémonie de remise des prix
L’appel à candidature 2023 est ouvert ! > Candidater
L’appel à candidature 2023 est ouvert ! > Candidater
Ou Gaspard Koenig, les membres du jury et les lauréats nous racontent leur Europe, à travers leur vision du monde, leurs reportages, et nous font découvrir une autre manière de voir et de comprendre notre continent.
Fort de ce succès, Reporters d’Espoirs lance la seconde édition du prix. L’appel à candidature est clôturé depuis le 15 avril 2022.
Le Prix européen du jeune reporter 2022, c’est :
L’appel à candidature a été clôturé le 15 avril 2022.
Nous contacterons les candidats courant mai/juin pour leur annoncer les résultats.
Votre sujet doit porter sur une thématique d’intérêt général : servir une population.
Les sujets intégrant une dimension solidaire sont privilégiés.
Par exemple :
Mon reportage doit-il être illustré visuellement ?
C’est facultatif. Notez que le jury évaluera surtout la qualité de votre écriture. Vous pouvez illustrer votre reportage si vous le souhaitez (photo, dessin, infographie…) mas ce n’est pas une obligation ni un critère déterminant.
Qu’est-ce que le journalisme de solutions ?
Origine
Le journalisme dit de solutions (ou constructif) s’est formalisé en France à partir de la création en 2004 de Reporters d’Espoirs, ONG qui s’est donné pour mission de faire que “l’information et les médias donnent envie d’agir”.
Il a depuis fait des émules dans les rédactions françaises et essaime partout dans le monde.
Cette manière complémentaire de concevoir le journalisme se veut une piste dans un panel de possibilités nouvelles.
Définition
« Le journalisme de solutions analyse et diffuse la connaissance d’initiatives et d’histoires de résilience apportant des réponses concrètes, impactantes, et potentiellement reproductibles à des problèmes économiques, sociétaux ou écologiques »
Une méthode
Le journalisme de solutions cherche d’abord à analyser les problèmes, pour ensuite exposer et analyser des éléments de réponses. Il étend ainsi le questionnement journalistique traditionnellement enseigné dans les écoles de journalisme (Quoi ?, Qui ?, Quand ?, Où ?, Pourquoi ?) à une sixième question : “Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?”. C’est là que réside la principale nouveauté. Il s’intéresse donc à la fois au quoi (quel est le problème ?), au pourquoi (quelles sont les motivations des gens qui agissent ?), au comment (comment les gens s’y prennent-ils ?, par quelles étapes se développe un projet ?), aux succès et aux échecs (dans quelle mesure l’initiative fonctionne et est concluante ?), aux résultats comme aux limites de l’initiative (quels sont ses résultats qualitatifs et/ou quantitatifs ?, dans quelle mesure elle répond à l’ampleur du problème identifié ?, à quels obstacles et freins elle est confrontée ?).
Une approche critique
Le journalisme de solutions relate les initiatives de manière distanciée, appuyée sur les faits. Il couvre non seulement les accomplissements, mais aussi les limites des initiatives présentées. L’angle “solution” n’exclut pas la description de l’enjeu auquel se confronte l’action. Il ne peut s’agir en aucun cas de minimiser le problème.
Les difficultés et dysfonctionnements doivent être mis en évidence, toujours dans un souci de crédibilité.
Il ne se confond pas non plus avec un exercice publicitaire ou de communication : présenter des initiatives porteuses de solutions ne signifie pas en faire la promotion. Conformément au rôle des médias, non pas de “promouvoir” mais bien de diffuser la connaissance, de rendre compte, d’analyser, avec un regard critique et distancié.
4 critères fondamentaux
Dans une application stricte du concept, une initiative pour être considérée comme “porteuse de solution” doit remplir quatre critères fondamentaux :
À quoi on peut ajouter un 5e critère plus subjectif : sa capacité à inspirer les gens et à leur donner envie d’agir. Cette méthode vise donc dans l’absolu des initiatives qui ont apporté la preuve de leur fonctionnement.
Elle s’intéresse aussi à des histoires de résilience, de résolution de problèmes ou conflits, de réponses concrètes à des situations problématiques, de personnes qui font face et trouvent des issues concrètes à leurs propres problèmes ou à des problèmes identifiés dans la société.
Quels sont les critères d’évaluation par le jury ?
Principalement les 4 suivants :
Dois-je suivre un cursus en journalisme ou être étudiant pour postuler ?
Non. Le seul critère est d’avoir entre 18 et 30 ans.
Puis-je vous soumettre le sujet sur lequel je compte travailler pour m’assurer qu’il répond aux critères du Prix ?
Oui. Vous pouvez si vous avez un doute nous demander conseil sur le sujet de votre reportage, par email sur redaction@reportersdespoirs.org
De quel pays dois-je être résident pour candidater ?
Les candidats doivent être résidents, ou citoyens, des pays suivants :
France (y compris ses territoires ultra-marins)
Pays européen francophones (dont le Français est une langue nationale)
Andorre, Belgique, Luxembourg, Monaco, Suisse (y compris leurs territoires ultra-marins).
Pays européens non-francophones (dont le Français n’est pas une langue nationale)
Albanie, Allemagne, Autriche, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kosovo, Lettonie, Lituanie, Macédoine du Nord, Malte, Moldavie, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, République tchèque, Roumanie, Ukraine (y compris leurs territoires ultra-marins).
Mon reportage doit-il porter sur le pays dont je suis citoyen ou résident ?
Non. Vous avez toute latitude, indépendamment de votre pays d’origine ou de résidence, pour réaliser un reportage sur le ou les pays de votre choix.